Les violences en milieu scolaire gagnent du terrain. Conscient de l’ampleur du phénomène, le collectif régional des chefs d’établissement du moyen/secondaire a tenu une rencontre ce week-end sur le thème « Gestion des violences en milieu scolaire ». Présidée par le parrain, Boubacar Biaye, président du conseil départemental de Sédhiou, le conclave a permis de diagnostiquer le mal lié souvent aux grèves d’élèves réclamant des professeurs, un personnel administratif, le désengorgement des classes pédagogiques, la construction de leur établissement, l’équipement des salles de classe ou le retour de leurs enseignants en grève dans les salles de classe.
Un ensemble de facteurs favorisant les violences en milieu scolaire que le président du conseil départemental s’est engagé à éradiquer du moins ceux relevant de ses compétences. Pour Famara Diawara, principal de collège à la retraite qui a reçu une distinction pour service rendu au système, il faut que l’Etat, principal responsable de ces violences, forme davantage les enseignants, crée un cadre de travail plus décent pour les élèves et améliore les conditions de travail des enseignants. Il a expliqué que la violence en milieu scolaire peut être multiple. Entre enseignants et enseignants, enseignants et élèves, entre élèves ou entre élèves et l’administration. La cause dit-il, c’est le manque de formation des enseignants et le manque d’éducation en milieu familial.
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