Un atelier de formation de cinq jours sur la rénovation de la lecture-écriture s’est ouvert hier lundi à Tambacounda. Il intéresse les formateurs ou encadreurs des élèves-maitres des centres régionaux de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) des régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda, Kédougou et Matam qui composent le bassin sud-est.
L’objectif est d’améliorer l’enseignement de la lecture-écriture dans les trois premières années à l’élémentaire que sont le cours d’initiation (C.I), le cours préparatoire (C.P) et le cours élémentaire première année (C.E.1). Il s’agit de permettre à l’enseignant de se servir de la langue parlée par l’apprenant comme tremplin pour installer les compétences langagières pour mieux faciliter la compréhension.
Les fondements de cette innovation s’expliquent par le fait que la plupart des élèves qui s’inscrivent au C.I n’ont pas une connaissance de la culture de l’écrit. Certains participants ont émis des craintes quant à la mise en œuvre technique de cette innovation. Ils craignent que les maitres abusent de l’usage de la langue locale et tuent l’enseignement du français. Mais les facilitateurs ont expliqué qu’il s’agit juste de faire de la langue parlée par l’apprenant, un tremplin. D’autres ont salué une telle innovation car, disent-ils, elle est venue à son heure dans la mesure où elle permettra de lever les blocages liés à la compréhension.
1 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (22:09 PM)Participer à la Discussion