Répondant à l'appel de la coordination du SAES national, la section de l'UASZ a observé la journée "universitaire morte", pour dénoncer les agissements du ministère de tutelle. À cette occasion, une marche de l'amphithéâtre Amadou Tidiane Ba au rectorat a été organisée pour exiger la réouverture des universités et le respect du protocole d'accord SAES-Gouvernement.
C’est ainsi que toutes les activités pédagogiques menées par le SAES ont été suspendues. Alexandre Coly, coordonnateur du SAES/UASZ, et ses camarades, après la constatation amère de "la situation incompréhensible et grave de fermeture et d'arrêt des enseignements dans certaines universités publiques depuis bientôt six mois avec l'approbation du ministère de tutelle, et le non-respect du protocole d'accord SAES-Gouvernement du 6 janvier 2023", ont décidé de décréter cette journée dénommée "Université morte", à l'appel du bureau national.
Les enseignants exigent l'ouverture dans les brefs délais de toutes les universités et le respect du protocole d'accord du 6 janvier 2023. En plus de l'arrêt des cours en ligne.
Selon les syndicalistes, l'année universitaire peut être sauvée avec les cours en présentiel. "Quand on enseigne, il y a l'affect, il y a l'aspect psychomoteur et l'enseignent a besoin de la présence de l'étudiant pour pouvoir interagir", a expliqué Alexandre Coly.
Le coordonnateur du SAES/UASZ met aussi sur la table la question des veufs et veuves qui tardent à rentrer dans leurs droits. Il est d’avis que le gouvernement doit signer et régler cette question. "Il est anormal, quand un collègue décède, qu'ils restent là à courir après pour qu'ils rentrent dans ces fonds (ces veufs et veuves), dixit M. Coly.
Le SAES/UASZ a aussi abordé le problème des infrastructures. Et c’est pour contredire le ministre qui, selon M. Coly, notamment dans l'émission ‘’Point de vue", a soutenu que les infrastructures au niveau l'UASZ "sont terminées ; il ne reste que l'équipement".
"Monsieur le Ministre, vous vous trompez lourdement. Ou bien vous avez une méconnaissance concernant les infrastructures ou bien vous êtes dans la désinformation et la manipulation".
C’est pourquoi la coordination SAES/UASZ n’acceptera pas que le MESRI soir complice de tout ce qui est en train de se passer dans les universités publiques du Sénégal. Et alerte l'opinion nationale et internationale sur la sauvegarde des universités publiques.
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