Un séjour carcéral d’une durée de 5 ans pour viol et 10 ans pour le délit de pédophile, voilà ce qu’a requis le parquet à l’encontre du sieur Ibrahima Lamine Sèye alias «Iba». Et dans le cas d'espèce, il faut dire que s'il y a cumul de peines, c'est le plus élevé qui sera appliqué au prévenu, au cas où, le tribunal retiendrait sa culpabilité. Ibrahima L. Sèye, qui est un jeune tailleur qui a vu le jour, il y a de cela 21 ans, a été pointé d’un doigt par la petite A. D. laquelle vient à peine de souffler ses 8 bougies. Haut de trois pommes, la gamine a révélé à la barre, avoir subi à deux reprises les assauts du prévenu. Selon elle, c’est alors qu’elle s’était rendue à la terrasse pour sécher son slip, que «Iba» l’y a rejoint et lui a fait des «yëfu say-say» (actes blâmables), sous la menace d’un couteau, qu’il lui avait mis sous la gorge. Un acte, après lequel, le mis en cause lui a remis la somme de 25 francs Cfa, avec lesquels elle se payait à chaque fois, quelques fruits sauvages (maad). Entendue comme tutrice de la fillette, Anta Guèye, la tante, dit avoir découvert, au lendemain des faits, ce dont a été victime sa protégée. En effet, c'est après avoir constaté que la gamine titubait dans sa démarche et qu’elle paraissait souffrir quand elle s’asseyait, qu'elle l'a soumise à un interrogatoire. Ce qui lui a permis de découvrir de la bouche de la gamine que c’est Iba, qui a abusée d’elle sexuellement à deux reprises. Une fois à la structure sanitaire «Norade» sise aux Parcelles assainies, le médecin, après avoir consulté la gamine, lui a délivré un certificat médical attestant
l’existence des blessures au niveau des parties génitales de la fillette. La dame, munie du document, engage des poursuites, contre le mis en cause. Une plainte qui a débouché sur l'arrestation de ce dernier. Pour des faits qui se sont déroulés le 17 Mai dernier, ce n'est que 22 jours après, soit le 5 juin dernier que le mis en cause a été déféré au parquet. A la barre, il a nié en bloc les faits en soutenant qu'il n'a jamais eu d’intentions malsaines à l’égard de A. D. qu'il considére comme une petite soeur. « Je reconnais qu’il m’arrivait d’offrir à des enfants comme à elle, des sommes d’argent ou du lait caillé, mais je jure que c’est sa tante qui l’a montée contre moi ». La partie civile ayant demandé que justice soit faite, le parquet, a requis 5 ans pour viol et 10 ans pour le chef de pédophilie, là où la défense a relevé la faiblesse du dossier ainsi que l’absence d’arguments valables du parquet. Me Michel Ndong, qui a posé un problème d’imputabilité des faits, a plaidé la relaxe de son client, ne serait ce qu’au bénéfice du doute. Le délibéré sera connu le 19 juin prochain.
l’existence des blessures au niveau des parties génitales de la fillette. La dame, munie du document, engage des poursuites, contre le mis en cause. Une plainte qui a débouché sur l'arrestation de ce dernier. Pour des faits qui se sont déroulés le 17 Mai dernier, ce n'est que 22 jours après, soit le 5 juin dernier que le mis en cause a été déféré au parquet. A la barre, il a nié en bloc les faits en soutenant qu'il n'a jamais eu d’intentions malsaines à l’égard de A. D. qu'il considére comme une petite soeur. « Je reconnais qu’il m’arrivait d’offrir à des enfants comme à elle, des sommes d’argent ou du lait caillé, mais je jure que c’est sa tante qui l’a montée contre moi ». La partie civile ayant demandé que justice soit faite, le parquet, a requis 5 ans pour viol et 10 ans pour le chef de pédophilie, là où la défense a relevé la faiblesse du dossier ainsi que l’absence d’arguments valables du parquet. Me Michel Ndong, qui a posé un problème d’imputabilité des faits, a plaidé la relaxe de son client, ne serait ce qu’au bénéfice du doute. Le délibéré sera connu le 19 juin prochain.
3 Commentaires
Reubeuss Rék
En Juin, 2012 (00:06 AM)Bigene
En Juin, 2012 (11:22 AM)Isla
En Juillet, 2012 (16:25 PM)Participer à la Discussion