Viol sur mineures : Le répétiteur Ndiaga Niang attend toujours d’être jugé

Ndiaga Niang n’est pas encore au bout de ses peines. Depuis son arrestation  pour viol sur mineures, le répétiteur nage encore dans le flou. En fait, ses procès se suivent et se ressemblent. Chaque jour connaît un nouveau renvoi. Le Tribunal a décidé encore hier de renvoyer cette affaire en quinzaine.

La dernière fois, ce procès, qui intéresse beaucoup les banlieusards, avait été renvoyé pour la production des résultats de la police scientifique sur les nattes qui étaient trouvées dans la salle de classe utilisée par le sieur Niang et les résultats du gynécologue devant attester ou pas de la grossesse de l’élève F. F. Les résultats du gynécologue sont finalement présentés au Tribunal et attestent d’un résultat positif qui confirme les suspicions sur la grossesse de F. F.

En attendant de disposer des résultats de la police scientifique sur les nattes, le Tribunal a procédé à un nouveau renvoi de cette affaire au 3 juillet prochain. Mais pour lever toute équivoque et éviter des polémiques le jour du procès, Me Ousseynou Gaye a demandé d’ordonner des tests Adn.

Le Tribunal a promis de statuer sur cette demande de l’avocat, le 3 juillet.

Cette affaire a fini de créer des tensions au niveau de la banlieue dakaroise. Depuis le début de cette affaire, des mères de famille, qui sèchent leurs activités, viennent soutenir Ndiaga Niang en ruminant leur mécontentement. Des élèves montés contre les parties civiles ne cachent pas  aussi leur haine. Hier,  le jeune T., âgé au moins d’une quinzaine d’années, n’a pas pu maîtriser ses nerfs. A peine la jeune fille F. F était sortie de la barre après le renvoi de l’audience, le jeune T. l’a abreuvée d’injures en pleine salle d’audiences.

Cette attitude du jeune garçon n’a pas échappé à la présidente du Tribunal qui regardait les gens sortir de la salle. Ainsi, elle demandera au gendarme de procéder à l’arrestation du jeune T.,  qui a été ensuite envoyé au box des prévenus. Les mères de famille, venues assister au procès et qui devaient rentrer, étaient obligées de rester au Tribunal, en attendant de voir si T. sera libéré par la suite.