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Immigration

Quitter la France pour le Canada? voilà ce qui change

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A 45 ans, cet ancien directeur marketing de LG a quitté Paris pour Calgary au Canada n'envisage pas de revenir vivre en France. - Sport Check - Montage BFM Business

Bonne nouvelle, le Canada recrute! Le pays qui compte aujourd'hui 36 millions d'habitants veut atteindre les 100 millions d'ici la fin du siècle. Or avec un indice de fécondité de 1,6 enfant par femme, le pari est impossible à tenir... Sauf à favoriser massivement l'immigration. Et c'est ce que fait le pays depuis quelques années. Baptisé "Initiative du siècle", le projet consiste à faire passer le nombre d'arrivants par an de 270.000 actuellement à 450.000 d'ici 2021. 

Deuxième bonne nouvelle pour les Français qui voudraient tenter l'aventure, les francophones ont la cote. Et pas seulement au Québec. Le Canada anglophone aussi aime les gens qui parlent français. "L’objectif national est que l’ensemble de l’immigration francophone hors Québec totalise 4,4% d’ici 2023", explique-t-on du côté de l'immigration canadienne. Sur un total de 450.000 arrivants, cela représente donc 19.800 francophones accueillis chaque année au Canada, sans compter le Québec. 

Mais le Canada, est-ce vraiment l'Eldorado que s'imaginent les milliers de Français qui chaque année traversent l'Atlantique (4.624 en 2015 rien qu'au Québec)? C'est ce que nous avons voulu vérifier en interrogeant Frédérick Lecoq, 45 ans, ancien cadre de LG parti en 2012 diriger le marketing de Sport Chek, le Decathlon local. Témoignage.

Frédérick Lecoq - "Ma passion pour le hockey sur glace m'a permis de rapidement m'intégrer". Ici Frédérick Lecoq avec son fils.

"Le Canada c'est un peu le pays rêvé quand on est Européen, du fait de la langue, de l'Histoire. C'est un pays dans lequel je m'imaginais -pourquoi pas- un jour mais sans vraiment de projet concret. Parce que je suis aussi un fou furieux de hockey sur glace que j'ai commencé à pratiquer à l'âge de 4 ans à Reims. Sauf que quand tu es Européen, tu as plus d'opportunités professionnelles avec les États-Unis qui est un plus grand pays.

Mais mes études et ma carrière professionnelle m'ont conduit ailleurs, notamment en Corée où j'ai dirigé le marketing digital de LG durant quelques années. Après LG, je suis passé chez AramisAuto puis chez Voyage-Privé. Et c'est justement au moment où nous allions nous installer à Aix-en-Provence où se situe le siège de Voyage-Privé avec ma famille qu'un chasseur de têtes m'a appelé. 

C'était pour me proposer un poste de directeur marketing de Sport Check, une enseigne de sport qui est un peu le Decathlon canadien. J'ai pas vraiment réfléchi et j'ai dit 'ok'.

"On craignait de 'jeter' ma fille dans un monde anglophone"  

Je suis donc parti en juillet 2012 à Calgary, dans l'état de l'Alberta à l'Ouest du pays et ma famille m'a rejoint en août. Pour ma femme, il n'y avait pas de problème. Elle a vécu aux 4 coins du monde, le départ ne lui faisait pas peur. On appréhendait plus pour le reste de la famille. Ma fille avait 4 ans à l'époque et on craignait de la 'jeter' dans un monde où elle ne comprendrait pas la langue. Mais elle s'y est vite habituée finalement. C'était un peu difficile aussi de quitter nos mères à ma femme et moi qui sont veuves toutes les deux. Et nous sommes tous les deux enfants uniques. On avait l'impression de les abandonner. Mais elles ont très bien compris et nous ont encouragés.

J'ai eu de la chance pour les démarches administratives, je ne me suis pas occupé de grand-chose, c'est l'employeur qui les a prises en charge. J'ai un statut dit de 'résident permanent' de 4 ans qui vient d'être renouvelé et qui est donc valable jusqu'en 2020. À cette date, je pourrai faire ma demande de nationalité. 

City of Calgary -

Il y a beaucoup de différence entre le Canada et l'Europe. Je n'aime pas les comparaisons, dire si c'est mieux ou moins bien, mais c'est vraiment différent. Le Canada, c'est un peu un compromis entre l'Europe et les États-Unis. Le plus bluffant quand tu arrives, c'est la société canadienne. Là-bas, la diversité est vue comme une richesse, il y a très peu de problèmes d'intégration. C'est un pays qui s'est construit au travers de ses alliances inter-culturelles et ça se sent. Ça vient peut-être aussi de la réussite économique mais pas seulement. L'économie du pétrole est moins florissante depuis quelques années et ça n'a pas changé l'ambiance globale du pays.

À titre personnel, j'ai été super bien intégré. Sans doute parce que je suis un fou de hockey qui est le sport national là-bas. Pour faciliter l'intégration, je me suis rapidement inscrit au club de hockey local où je suis devenu coach. C'est important de participer à des clubs comme ça. Mais au-delà de ça, on sent un accueil favorable vis à vis des étrangers et des Français.

Les francophones sont très bien acceptés dans l'Alberta. Il y en a à peu près 250.000 sur une population globale de 4 millions d'habitants. Et il y a un vrai retour de la francophonie dans le Canada anglophone. C'est une volonté de Justin Trudeau de pousser le français qui est vu comme une richesse là-bas. Ma femme travaille pour une association qui vend des livres en français, les administrations sont bilingues et il y a toujours quelqu'un pour vous parler en français dans la rue. Ma mère qui ne parle pas un mot d'anglais se débrouille parfaitement toute seule quand elle vient nous voir.  

Moins de vacances mais plus de confiance

C'est dans le monde du travail que les différences sont peut-être les plus importantes. Il y a un énorme respect pour les valeurs familiales. Quand mon fils est malade, on me dit: 'Rentre chez toi'. On ne me demande pas de poser un jour, d'apporter un justificatif, ce n'est pas du tout l'ambiance ici. Il y a une confiance plus grande qu'en France. Alors après, il y a moins de vacances. Les gens qui débutent ont deux semaines. Moi j'ai entre trois et quatre semaines, et il n'y a pas les 35 heures et les RTT. Mais comme les frontières entre le travail et les congés sont très permissives, ce n'est pas vraiment un problème. Mon assistante fait du 'home office' régulièrement, moi je règle des problèmes quand je suis en vacances, c'est très souple.

Au niveau des salaires, c'est à peu près la même chose qu'en France si tu prends comme unité de référence la monnaie locale. Tu ne perds pas mais tu ne gagnes pas non plus. Le coût de la vie est à peu près similaire à la France. Certaines choses sont plus chères comme le vin par exemple dont la vente est régie par l'État et qu'on ne trouve pas au supermarché. Mais aussi l'immobilier. Quand on a vendu notre maison en région parisienne, on pensait s'en payer une super ici. On n'a pas pu. C'était trop cher. Dans des villes comme Vancouver, même si les prix ont un peu baissé, ça reste affreusement cher (1,47 million de dollars en moyenne pour une maison, soit plus de 1 million d'euros, ndlr). Il y a une forte spéculation ici, les gens achètent, revendent pour faire une plus-value et pour racheter plus grand.  

Rentrer en France? Je n'y pense pas

Concernant le système de santé, pour moi qui suis cadre, je ne vois pas trop de différence avec le système français. Il y a deux systèmes qui cohabitent: un de type Sécu et un autre d'assurance privée qui rappelle nos mutuelles. Après, les délais d'attente sont parfois assez longs pour un spécialiste, pour une IRM. Mais c'est finalement le cas aussi en France.

Au final, je pense que je ne rentrerai pas en France. Ça ne fait pas partie des plans à court terme en tout cas. Ici j'ai une qualité de vie, que je ne retrouverais pas en France. Que ce soit au travail avec des rapports moins hiérarchiques et plus de flexibilité ou dans la vie quotidienne grâce à un système associatif plus développé. En France, ton intégration sociale se fait essentiellement par le travail. Ici, ça passe beaucoup par les activités. Ma femme fait du volontariat dans le club de natation de ma fille, intervient dans les écoles pour raconter des histoires en français, moi je suis coach au club de hockey de mon fils... On a une vie associative beaucoup plus riche. Et quand tu es parent, c'est un vrai plaisir. C'est le pays de l'enfant roi. Pour les grandes vacances par exemple, on voit affluer des centaines d'offres de stages pour les occuper l'été. Stages de chimie, artistiques, de sport, de voile... Des volontaires issus des écoles et des universités s'en chargent chaque été. Aujourd'hui, mes enfants sont contents lorsqu'ils reviennent en France pour les vacances, mais ils n'envisagent pas du tout d'y retourner."



16 Commentaires

  1. Auteur

    Yves Castonguay

    En Décembre, 2016 (19:08 PM)
    La partie anglophone offre plus d'opportunité que le Québéc qui est raciste et pauvre :thumbsup: 
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (19:13 PM)
    Wa legui gnoune senegalais lou ci sounou yoon  :question: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (20:16 PM)
    peut etre il y a un de tes compatriotes qui veut emigrer cela pourrait lui servir
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (21:10 PM)
    je vis à Calgary mais la crise est grave ici beaucoup d'albertains ont perdu leur job les étrangers n'en parlons méme pas.

    J'ai vécu en France aussi pour vous dire que quelque soit le pays ou l'on vit si on y gagne sa vie avec un travail décent faut pas s'aventurer à aller vivre au Canada.

    la vie n'y est pas du tout facile comme on vient de le décrire là haut
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (21:12 PM)
    Canada Canada Canada Ba mouy dieti yonne... Sed na , méti na , sori na , je suis la depuis 8 ans j ai pas vu ma famille .... J ai même pas 2 millions cfa you mat... La vie est chère , Canada Canada Canada Ba mouy nieti yonne
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (22:12 PM)
    QUE CEUX QUI ONT UN BON BOULOT AU SÉNÉGAL S'ABSTIENNENT DE VENIR AU CANAD,J'Y VIS DEPUIS 9 ANS MAIS C'EST PAS FACILE ,TES DIPLOMES SERONT RECONNUS PAR LE GOUVERNEMENT MAIS AU NIVEAU DES ENTREPRISES OUBLIE ÇA SANS COMPTER LA DISCRIMINATION AU TRAVAIL.KOU AME LIGUEY BOU BAKH SÉNÉGAL NAKO DIAPE CAR CELA NE SERT A RIEN DE VENIR ICI AVEC L FROID ET TOUS LES OBSTACLES QUE J'AI CITÉ PLUS HAUT.MAIS INGÉNIEUR SÉNÉGAL TU NE SERAS PAS INGÉNIEUR AU CANADA,MÉDECIN SÉNÉGAL TU NE SERAS PAS MÉDECIN AU CANADA,COMPTABLE SÉNÉGAL TU NE SERAS PAS COMPTABLE AU CANADA.MÊME SI TU RETOURNES AUX ÉTUDES ET AVOIR LEUR DIPLOME RIEN NE TE GARANTIRA UN BOULOT DANS TON DOMAINE D'ETUDES AVEC LE SALAIRE QUI CORRESPOND A TA PROFESSION.SI MAINTENANT VOUS AVEZ VOTRE VISA IL VAUT MIEUX PRENDRE UNE DISPONIBILITÉ SI POSSIBLE ET VENIR TATER LE TERRAIN OU BIEN VENIR EN VACANCES ET PRENDRE DES RENSEIGNEMENTS SUR PLACE.WASSALAM
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (22:39 PM)
    il fait presentement -21 degree Celsius. C peut etre la temperature de votre congelateur multiplier par 4 en terme de froid. A part le froid, le Canada presente un bon environnement pour faire sa vie de maniere globale. Mais comme d'autre l'ont deja revele ca ne sera pas facile mais il y a toujours des possibiles.

    Le canada est vaste et peut acceuillir tout Senegal qui desire y venir s'il repond aux conditions fixees par son gouvenement.

    Bonne chance pour ceux qui veulent tenter l'experience.
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (23:41 PM)
    À chacun son Canada. J'en connais qui ne s'en plaignet pas. Il y en a qui s'en sortent très bien. Donc évitons de généraliser nos mauvaises expériences. Il y en a de bonnes et j'en connais.

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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (00:16 AM)
    Canada pays mer dique je suis retourné au pays dépuis et je regrétte de ne l'avoir pas fait un peu plus tot
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    Auteur

    Dino

    En Décembre, 2016 (08:18 AM)
    Faux decor. le Canada cherche des immigrés pour ses entrepots c'est à dire poser des cartons sur des palettes du matin au soir. Et pour ça, ils prennent des gens super-diplomés.

    C'est pourquoi les immigrés au Canada sont tous des déprimés. C'est encore pire pour les noirs qui ont fait le parti d'abandonner leur poste de cadre dans leur pays pour le Canada.

    Le Canada a besoin de ces bras disponibles à souhait pour leurs industriels. Cela permet d'exercer une pressions sur les bas salaires et donnant ainsi une compétivité aux industriels canadiens, mais aussi cela donne au pays un formidable outil de lutte contre l'inflation. oui, les bas salaires permet de contrer l'inflation. Donc c'est un pays qui a besoins de plus et encore de plus de pauvres sur son sol et le meilleur moyen c'est faire appel aux immigrés surtout africains c'est pourquoi vous voyer des agences d'immigration canadiennes pousser comme des champignons un peu partout en africaines car c'est connu par tous les experts occidentaux, les population africaines accepte plus une situation de misère en occident et ne s'organisent jamais à changer cet état de fait.



    Ne partez jamais au Canada. ALLEZ au Canada c'est prendre le paris de rester pauvre et avoir une descendance encore plus pauvre.



    CANADA, NON merci
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (09:01 AM)
    Quel article angélique et loin de la réalité !!!!

    J’ai vécu 7 ans au Canada qui est certes un pays magnifique, bon à vivre malgré le froid mais terriblement complexe et difficile à vivre.

    C’est vrai qu’ils accueillent beaucoup d’immigrants mais pour quel type de boulot ? Le canada fait de la ségrégation en sélectionnant ses immigrants car en réalité c’est une immigration choisie et bien ciblée.

    Les Chinois de Hong-Kong ont été attirés par un programme d’immigrants investisseurs dans les années 90 avant la rétrocession de Hong-Kong à la Chine. Ces chinois ont eu leur résidence permanente moins de 6 mois car il fallait justifier d’un million de dollar d’investissement dans l’immobilier ou dans l’entreprise.

    Il y a eu des vagues de Somaliens, Djiboutiens, Erythréens, Ethiopiens qui ont fui la guerre dans les année 90 et qui sont principalement à Ottawa et Toronto.

    Ils vivent de boulots de chauffeurs de taxi, de serveurs dans les restaurants ou surtout agents de sécurité.

    Les Africains noirs sont rarement acceptés en raison de leur couleur car l’immigration fait de la ségrégation en fonction des origines afin de maintenir une majorité de caucasiens dans la population.

    Lorsque vous êtes Africain par exemple vous avez du mal à vous inscrire en faculté de droit et médecine en général car les emplois d’avocats et de médecins font partie des plus rémunérés. Lorsque vous arrivez d’Afrique ou même d’Europe avec votre diplôme de médecin vous êtes obligés de retourner à l’université et une seule partie de vos cours sera créditée et vous recommencer quasiment vers la 6ème année. Une fois que vous avez votre diplômes et que vous êtes inscrit à l’ordre des médecins vous êtes parfois victime de discrimination.

    J’ai souvent rencontré des chauffeurs de taxi venant des pays de l’ouest à Montréal qui me disaient qu’ils étaient Ingénieurs, médecins ou pharmaciens mais qu’ils n’ont pas pu exercer sur le sol Canadien à cause des multiples barrières à l’entrée.

    Un des critères cachés des services l’immigration est la discrimination basées sur l’origine raciale car le Canada doit majoritairement rester un pays de race blanche.

    Ils attirent ainsi beaucoup d’Européens , surtout des Français afin de blanchir leur population.

    J’ai étudié au Québec et après mon diplôme 90% de mes promotionnaires Québécois ont trouvé du travail dans les 6 mois après leur graduation.

    Je n’ai pu trouver que des petits jobs de plongeur, de téléacteur dans des centres d’appels, de serveur dans des restaurant, supermarchés.

    Le Québec est une merveilleuse province, très agréable à vivre certes mais il est très difficile pour une Africain d’origine d’y trouver un travail dans son domaine d’études car tout fonctionne au parrainage.

    J’ai dû me résoudre à rentrer au Sénégal après 3 ans de galère après mon diplôme et j’ai trouvé du travail à Dakar après 3 mois seulement, dans mon domaine d’études.

    Personnellement je ne décourage personne d’y aller car les expériences sont différentes dans la vie. Je n’ai pas pu réussir au Canada certes mais j’ai des cousins et neveux qui y ont étudié et ils ont pu trouver de bons boulots bien payés. Je remets tout à la chance, à la destinée et à Allah.

    Celui qui veut y aller ne doit pas tout lâcher à Dakar même en ayant le statut d’immigrant reçu. Je conseille aux gens de prendre une disponibilité et de faire des séjours de 3 à 6 mois afin de tâter le marché et de prendre la mesure des réalités. Il ne faut jamais démissionner d’un coup pour y aller car malgré les promesses des agents de l’immigration vous devrez vous battre pour vous loger et trouver du travail.

    La vie est très chère contrairement à ce que le gens pensent, le loyer à Montréal est certes plus raisonnable qu’à Paris mais c’est quand même cher. La nourriture semble pas chère au début mais dès que vous arrivez à la caisse vous êtes choqué par la taxe provinciale et la taxe sur les produits et services, soit près de 14% en sus. Lorsque vous allez au resto vous devez presque obligatoirement payer 15 à 20% de pourboire en plus des taxes sur la facture et ça coûte cher à la longue.

    Ce Français dans l’article a eu de la chance d’avoir déjà une expérience professionnelle et en plus il travaille dans le domaine du hockey qui est le sport roi au Canada.

    Mettez-vous au Hockey alors et vous augmenterez vos chances de trouver du boulot.

    Ne vous découragez pas et sachez que canada ou pas c’est partout dur dans le monde maintenant et au Sénégal au moins il y a toujours la maison familiale qui vous attend avec le thiébou-dieune et les 3 normaux, au cas où vous n’auriez pas réussi.

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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (09:02 AM)
    CEUX QUI RÉFUTENT LA DISCRIMINATION VOUS ETES DES COMPLEXÉS C'EST COMME TOUT LES PAYS DE BLANCS ON VOUS DONNE UN BOULOT DE MANŒUVRE MÊME AVEC UN DIPLÔME BAC + 50 JUSTE PARCE QUE T'ES ETRANGER C'EST LA SEULE VÉRITÉ UNE SOCIÉTÉ D'HYPOCRITES EN PLUS
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (09:05 AM)
    a chacun son Canada. je suis dans se pays depuis 15 ans. j'ai mon entreprise côté khaliss ca va, ma famille trankil, je voyage un peu partout dans le monde pour mes activités, je suis reconnaissant pour ce pays qui m'a tout offert;
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (10:47 AM)
    le pays est pas les modou moudo Kaliss de Tabarnak
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    Auteur

    Latdior2012

    En Décembre, 2016 (09:42 AM)
    Je crois que nos compatriotes commencent à voir clair. Le Canada, pas plus qu'un autre pays fondé sur le génocide et la violence, ne peut prétendre accueillir les peuples du monde sans discrimination. Ce n'est ni vrai, ni croyable et les faits de la vie quotidienne sont têtus.  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2016 (15:50 PM)
    Je suis d'accord avec la plupart des commentaires notamment les posts 8, 10 et 11. Le Canada peut être un leurre. Pour un immigré économique d'origine africaine, les obstacles sont tellement nombreux qu'il peut être plus sage de rester chez soi. Personnellement, je peux dire que mon parcours est beaucoup plus heureux que celui de beaucoup de mes compatriotes. Une fois que vous avez la chance d'échapper aux obstacles que beaucoup ont décrit ci-dessus, il va falloir accepter d'être la vache à lait du système. Mon taux d'imposition tourne autour de 42 % et avec ce qui me reste, il faut survivre. Le loyer accapare le tiers de mes revenus (et pourtant je ne vis pas dans un château!), l'alimentation 20 %, les services publics et le transport 15 % (internet, électricité, essence, assurance, téléphone). Sans être avare, je fais très peu de folies. Mais ça peut être pire. Si vous avez cédé au racolage des banques au point d'acheter une maison, vous pourriez fort bien consacrer 44 % de vos revenus ou plus à payer une hypothèque, des taxes foncières, des frais d'entretien, des assurances, etc. Et cela sans compter la garderie des enfants ou des dépenses extrascolaires. Bref, chaque fin de mois, vous êtes dans le rouge. Je ne pense pas qu'un pays qui saigne ses citoyens offre un modèle d'immigration bénéfique. Alors bien-sûr on peut devenir entrepreneur et mieux s'en sortir (frauder?) mais je pense qu'il ne faut jamais perdre de vue notre pays et penser rapidement à un retour planifié.
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