Il voulait en finir. Alors qu'il était en service, un agent de sécurité de 42 ans s'est suicidé en sautant samedi 5 du 20e étage de la tour Kupka, située dans le quartier de La Défense. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime travaillait chez Securitas depuis 2007 et avait participé quelques jours auparavant à une manifestation pour "dénoncer la dégradation des conditions de travail des vigiles depuis la mise en place de l'état d'urgence".
D'après l'un de ses collègues, cité par Le Parisien, "c’était quelqu’un de sérieux, reconnu pour son travail et très apprécié par ses collègues. Mais il était angoissé par l’incertitude dans le métier. Il était en souffrance dans son travail". La pression était si forte que la victime avait même fait une grosse dépression, un an et demi plus tôt, attaquant à la même période son employeur aux prud'hommes sur ses conditions de travail.
Délégué syndical Unsa depuis 2010, le défunt, toujours en poste suite à ces mésaventures, semblait toujours avoir les mêmes problèmes. Toujours selon son collègue, il aurait participé à une réunion avec un responsable de Securitas, la veille de son suicide, dont il serait sorti "retourné". Pour le moment, l'entreprise n'a pas réagi publiquement à ce décès. Pour tenter d'éclaircir les raisons de son acte, une enquête judiciaire a été confiée au commissariat de La Défense.
Securitas France propose aux entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d'activité, des solutions de sécurité intégrant des services de surveillance humaine, de sécurité mobile, de télésurveillance, de sûreté aéroportuaire, de formation, de risk management, de conseil et d'audit, de télé-vidéosurveillance et d'accueil en entreprise. Au total, 130 agences sont présentes en France.
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