Le secrétaire général d’En Marche ! Richard Ferrand a commenté ce lundi sur France 2 les rumeurs relayées par deux médias russes, selon lesquelles Emmanuel Macron aurait séjourné à l’ambassade de France au Liban « aux frais du contribuable ».
#Les4V: @RichardFerrand met en garde contre les "fausses nouvelles de médias russes qui viennent peser sur la vie démocratique" @telematin pic.twitter.com/AW0PIULwiU
— Jeff Wittenberg (@jeffwitten) 13 février 2017
S’il a catégoriquement démenti l’information, le responsable politique a laissé entendre que la Russie pourrait chercher à nuire à la candidature de l’ancien ministre de l’Economie aux élections présidentielles.
« Fausses nouvelles »
« Deux grands médias, Russia Today et Sputnik, qui appartiennent à l’Etat russe, font leur quotidien de la diffusion, de la propagation, de fausses nouvelles. Ensuite ces nouvelles sont reprises, sont citées et viennent peser sur notre vie démocratique », a regretté Richard Ferrand.
Le secrétaire général du parti d’Emmanuel Macron en a ensuite appelé aux « plus hautes autorités de l’Etat » afin qu’elles « se saisissent de ce phénomène pour garantir qu’il n’y aura pas d’ingérence d’une puissance étrangère dans notre vie démocratique ».
« Cela vient des frontières russes »
Sommé de préciser s’il mettait directement en cause Moscou, Richard Ferrand tempère : « Je ne dis pas cela. Je dis qu’il y a ça d’un côté, et il y a des centaines, voire des milliers, d’attaques sur notre système numérique, sur notre base de données, sur nos sites ». Le député PS du Finistère insiste : « cela vient des frontières russes ».
L’évocation de cette menace intervient selon Europe 1 alors que le créateur de WikiLeaks, Julian Assange, assure posséder des « informations intéressantes » sur Emmanuel Macron dans le journal russe Izvestia. Pour Richard Ferrand, ce serait parce que le candidat souhaiterait « une Europe forte, (…) qui pèse lourd, y compris face à la Russie, là où d’autres sont plus familiers, plus amicaux du régime russe ».
Sensibiliser les représentants politiques
La Russie avait déjà été accusée d’être à l’origine de cyberattaques et de vols de données ciblant le parti démocrate d’Hillary Clinton avant les élections présidentielles américaines de 2016.
Les autorités françaises n’ont jamais nommément évoqué le pays de Vladimir Poutine, mais restent conscientes du risque de piratage. Une réunion a été organisée fin octobre 2016 pour sensibiliser les représentants des partis politiques représentés au Parlement.
1 Commentaires
Anonyme
En Février, 2017 (18:17 PM)Participer à la Discussion