L'homme abattu par la police française début janvier alors qu'il tentait d'attaquer un commissariat parisien au nom du djihad, n'a pas de lien avec un réseau islamiste, a indiqué vendredi la police de la région allemande où il a vécu.
"Au cours des deux dernières semaines, nous n'avons découvert dans l'entourage de l'assaillant aucun indice indiquant l'existence d'un réseau islamiste (...) Nous excluons dès lors aujourd'hui qu'il y ait pu avoir un réseau islamiste", a déclaré à la presse le chef de la police du Rhénanie du Nord-Westphalie, Uwe Jacob, faisant état de nombreuses perquisitions dans le cadre de l'enquête.
"Au cours des deux dernières semaines, nous n'avons découvert dans l'entourage de l'assaillant aucun indice indiquant l'existence d'un réseau islamiste (...) Nous excluons dès lors aujourd'hui qu'il y ait pu avoir un réseau islamiste", a déclaré à la presse le chef de la police du Rhénanie du Nord-Westphalie, Uwe Jacob, faisant état de nombreuses perquisitions dans le cadre de l'enquête.
Vingt nationalités différentes
"C'est un assaillant isolé. Les services de sécurité français et allemand sont du même avis", a-t-il dit. Selon la même source, l'enquête a pu établir que l'homme avait été enregistré dans sept pays européens dont l'Allemagne où il était arrivé en décembre 2013 et avait déposé plusieurs demandes d'asile. "L'assaillant a utilisé au moins 20 identités (à travers l'Europe), parfois très similaires, et a donné différents pays d'Afrique du Nord comme lieu de naissance. En Suède, il s'est enregistré comme Géorgien, en France comme Irakien", a-t-il dit. Mais grâce au relevé d'empreintes, les autorités allemandes ont pu réunir toutes les identités utilisées.
Connu pour délinquances
"Nous savons donc qu'il s'agissait d'un délinquant connu pour des infractions aux lois sur les armes, les produits stupéfiants, pour coups et blessures et outrage à caractère sexuel", a indiqué M. Jacob, affirmant qu'il était aussi "connu comme délinquant en France et au Luxembourg".
L'assaillant a été identifié comme Tarek Belgacem, un ressortissant tunisien. Le 7 janvier, il était arrivé en courant vers des policiers devant un commissariat d'un quartier populaire de Paris en criant "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand, en arabe) et en brandissant un hachoir de boucher.
L'assaillant a été identifié comme Tarek Belgacem, un ressortissant tunisien. Le 7 janvier, il était arrivé en courant vers des policiers devant un commissariat d'un quartier populaire de Paris en criant "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand, en arabe) et en brandissant un hachoir de boucher.
Il avait refusé de s'arrêter malgré les sommations des policiers, qui avaient fait feu. Le papier retrouvé sur lui mentionnait une allégeance à l'organisation Etat islamique et une volonté de venger les attaques en Syrie.
Plainte du père pour homicide volontaire
Le père de Tarek Belgacem a déposé mercredi une plainte pour homicide volontaire. "On aurait pu lui tirer dessus, mais pas de manière mortelle", a estimé Taoufik Belgacem, pour qui "la police française n'a pas respecté la loi française".
Plainte du père pour homicide volontaire
Le père de Tarek Belgacem a déposé mercredi une plainte pour homicide volontaire. "On aurait pu lui tirer dessus, mais pas de manière mortelle", a estimé Taoufik Belgacem, pour qui "la police française n'a pas respecté la loi française".
1 Commentaires
Quel Culot!!!!!!!!!!!!!!!!
En Janvier, 2016 (20:12 PM)Votre fils avait-il déposé plusieurs identités en se declarant georgien ou irakien?
Votre fils a-t-il commis des delits en europe en volant,en agressant des femmes ou en vendant de la drogue?
Pensez-vous cher monsieur que c'est avec un comportement pareil qu'on devient refugié politique?
Pourquoi votre fils a menti en changeant de nationalité?
Il me semble que la tunisie a viré ben ali en 2011 et que mr essebssi est elu democratiquement pour autant que je sache!!!
Ecoutez,monsieur ces policiers ont une famille comme vous,votre fils s'est approché d'eux en voulant les charcutter avec une hache et ils l'ont abattu,point barre.
Qu'il soit bourré ou pas on s'en fou,quand on est sans papier on ferme sa gueule,on rase les murs et si on croit que l'on peut ecraser les gens du pays d'accueil comme ça,on se fou le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
bravo les policiers.
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