C’est en marge de la journée de réflexion sur les droits humains organisée par la Lsdh, qu’Assane Dioma Ndiaye, Président de la ligue, par ailleurs avocat de Cheikh Diop, l’ancien détenu qui s’est immolé devant le palais de la République, a précisé que «depuis deux ans, Cheikh Diop court derrière une indemnisation dans des conditions que tout le monde connait. Il a reçu une injection à la Maison d’arrêt de Rebeuss, le 28 août. Au début du mois de septembre, il a commencé à ressentir une gangrène. Les médecins qui l’ont reçu ont d’abord constaté qu’il n’a jamais eu d’antécédents pathologiques notables».
Poursuivant sa narration, la robe noire d’informer : «Le médecin qui a établi le rapport et qui a procédé à l’amputation a bien indiqué que le début de la gangrène remonterait à trois semaines, ce qui correspond à la date de la piqure. Donc, du point de vue de la causalité entre la piqure et l’amputation, il n’y avait aucun doute. Et c’est peut-être aujourd’hui pourquoi on peut bien comprendre l’acte de Cheikh Diop.»
«Quand vous êtes en détention, c’est l’Etat qui est débiteur de votre sécurité et de votre état de santé. Alors, on ne devrait pas lui opposer une indemnisation, alors qu’il a frappé à toutes les portes», s’est-il indigné. Et de soutenir qu’«aujourd’hui, sa famille a l’obligation morale de poursuivre ce combat. L’heure est au deuil, mais je pense qu’après ce deuil, évidemment, les choses reprendront très vite. Et au-delà du drame, cet acte de Cheikh Diop peut avoir une portée miraculeuse pour notre société. Et beaucoup de gens ont mal aujourdh'ui.
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Anonyme
En Novembre, 2018 (21:27 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (21:27 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (22:32 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (23:26 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (10:18 AM)Participer à la Discussion