Anciens proches collaborateurs, Mamadou Touré, Directeur général de la société Numherit et Marie Myriam Alima Seck, Directrice marketing et commerciale de ladite structure ont engagé aujourd’hui un bras de fer. Marie Myriam Alima Seck réclame près de 5 millions F CFA à son ex-patron pour licenciement abusif. Ce que refuse ce dernier qui parle d’abandon de poste. Et qui dit être déterminé à aller jusqu’au bout.
Victime d’une «injustice» pour s’être vu notifier la fin de prestation par la direction de la société Numhérit, alors qu’elle avait signé un contrat de travail à durée indéterminée (Cdi), Marie Myriam Alima Seck a trainé son patron devant la justice. Elle lui réclame aujourd’hui quelques 4,5 millions de nos francs. Un montant qui recouvre, selon la plaignante, qui a été démis de ses fonctions de directrice marketing et commerciale de ladite structure, entre autres, 8 mois d’arriérés de salaire ; le paiement des heures supplémentaires ; les indemnités de congés ; les dommages et intérêts pour licenciement, la régulation à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) et à la Caisse de sécurité sociale (Css), mais aussi les indemnités de licenciement abusif.
Des chefs de réclamations qu’elle a bien énoncé, aux agents de l’Inspection régional du Travail et de la Sécurité sociale de Dakar dans un procès verbal de non conciliation dressé par un inspecteur du travail, à la date du 24 juin dernier. Ce, après la proposition de la boite de lui verser 2 millions F CFA pour une séparation à l’amiable, après un désaccord des deux parties.
Aujourd’hui où les deux parties tardent à s’entendre pour un règlement à l’amiable, elle dit être déterminée à aller jusqu’au bout. Cela même malgré la maladie qui le ronge depuis plusieurs mois et qui l’oblige à subir de manière urgente une opération chirurgicale dans les plus brefs délais. Ce qui fait qu’elle dit ne pas être en mesure d’attendre la procédure qui doit prendre 2 ans.
Personne morale de la société Numherit, Mamadou Touré qui a donné sa version des faits, a reconnu le différend qui l’oppose à son désormais ex-directrice marketing et commerciale. «Il n’y a pas de licenciement abusif. Il y a constat d’abandon de poste. On ne l’a jamais licencié, ni par écrit, ni par acte», a précisé le directeur général.
Ce dernier, qui dit ne pas comprendre l’attitude de son ex-collaboratrice a exprimé sa détermination à croiser le fer avec elle. Cela jusqu’au tribunal. «Pas d’intermédiation. On l’attend au tribunal. Un protocole d’accord a été signé. C’est elle qui a refusé les modalités de paiement. On n’acceptera, pas cependant des chantages. Elle pense qu’elle est dans ses droits. Si le tribunal nous convoque demain, nous irons répondre. Elle a de l’argent qui dort ici. Si elle veut, elle peut passer récupérer son argent devant l’inspecteur. Sinon qu’elle aille au tribunal et là j’étalerais les modalités sur 10 ans au lieu des 4 mois proposés aujourd’hui», a-t-il dit.
Quant à Mohamed Gaye, son secrétaire général, il a contesté les dires de leur ex-collaboratrice. Pour lui, Mme Alima Seck avait bel et bien accepté devant l’Inspecteur du travail de recevoir les 2 millions de F CFA que lui a proposé la boite, en quatre tranches. C’est par contre, au niveau des modalités de paiement que les deux parties n’avaient pas trouvé de terrain d’entente.
15 Commentaires
Serer
En Décembre, 2014 (17:34 PM)Deugg La Yalla Beugue
En Décembre, 2014 (17:51 PM)Avocat
En Décembre, 2014 (18:10 PM)Fekeh
En Décembre, 2014 (18:16 PM)Avocat
En Décembre, 2014 (18:33 PM)Avocat
En Décembre, 2014 (18:36 PM)D'allouer Ndakarou
En Décembre, 2014 (19:58 PM)Insensé
En Décembre, 2014 (21:29 PM)Necotrans
En Décembre, 2014 (21:30 PM)Cette missive vous est envoyée afin que, de votre position, vous puissiez intervenir énergiquement pour que le droit du travail sénégalais ne soit pas bafoué par des néo colonialistes plus de cinquante années après l’indépendance de notre pays.
Monsieur le Président de la République, nous sommes 200 employés que les dirigeants de la société NECOTRANS Automobile & Equipements envisagent de sacrifier au 31 Décembre de cette année finissante.
Afin de mieux comprendre le plan ourdi de ces derniers, permettez nous de vous présenter la genèse de cette machination.
Les dirigeants de NECOTRANS, après s’être vus attribuer de manière fort nébuleuse pour 25 ans, la concession du terminal vraquier du Port Autonome de Dakar, ont décidé de recentrer leurs activités vers leurs cœurs de métier que sont la logistique, le transport international, la manutention portuaire.
Il fallait pour cela, mettre fin aux activités de la branche automobile du groupe Renault/ SERA représentée par sa filiale NECOTRANS Automobile & Equipement.
En Juin 2013, les dirigeants de NECOTRANS ont placé à la tête de notre filiale automobile, un liquidateur de société dont l’entreprise est installée à Paris, Jean du Lac, venu spécialement préparer la cessation des activités de notre société 18 mois plus tard.
Quatre mois après son installation, ce dernier s’est attelé à une restructuration draconienne et a licencié une cinquantaine d’employés en invoquant le motif économique. Il est important d’indiquer que la majorité des délégués du personnel a fait partie de ce contingent et qu’à l’expiration du mandat de la délégation et jusqu’à la date d’aujourd’hui, la société n’a pas organisé les élections de délégués que la loi lui impose.
En Juillet 2014, Jean du Lac a annoncé au personnel à l’occasion d’une assemblée générale, que les 30 000 m² environ de foncier abritant la société RENAULT SERA avaient été vendus au Port Autonome de Dakar et que les cartes de RENAULT, NISSAN, CHEVROLET et ISUZU seraient redistribuées par les constructeurs respectifs à de nouveaux investisseurs.
En Novembre 2014, Jean du Lac informait le personnel que ces nouveaux investisseurs ne reprendraient pas la totalité du personnel. Une première partie du personnel serait transférée chez les deux repreneurs avec de nouveaux contrats sans leur ancienneté, pour la seconde, il leur serait proposé un licenciement au 31 Décembre.
La semaine dernière, la direction de NECOTRANS A&E accompagnée du cabinet MAZARS a entrepris de mettre son plan en application. Concrètement, il nous est expressément demandé d’accepter le paiement des droits cités ci-dessus, de signer une lettre de démission qui nous permettrait d’avoir accès à l’offre de reprise des nouveaux investisseurs. Sans démission de notre part NECOTRANS A&E interférerait entre le personnel et les nouveaux investisseurs.
Nous avons saisi l’inspection du travail
Monsieur le Président de la République, nous avons souhaité vous informer en même temps que l’opinion afin que nul n’en ignore.
Sans votre intervention énergique, 200 pères et mères de famille seront sacrifiés à l’autel des intérêts obscurs du groupe NECOTRANS.
Nous ne refusons pas d’être licenciés mais exigeons que, dans ce pays de droit, dans ce pays souverain qui est le nôtre, l’ensemble de nos droits nous soient reconnu et acquitté.
Le temps nous est compté ! Les dirigeants du groupe NECOTRANS et leurs affidés arriveront ils à mettre à genoux 200 citoyens sénégalais et leurs familles?
Nous espérons, Mr le Président de la République, pouvoir compter sur votre sens élevé de la justice et de l’éthique pour que les droits des travailleurs sénégalais soit entièrement respectés.
LE COLLECTIF DES EMPLOYES DE NECOTRANS A&E
Pas Clair
En Décembre, 2014 (21:37 PM)Lams
En Décembre, 2014 (22:19 PM)Magistrat
En Décembre, 2014 (22:25 PM)Mamadou Touré n'a qu'a payer la jeune dame Myriame KONE
Si M Touré doit a la dame 4.5 millions il n'a qu'a payer et sans rancune...
Mais M Touré veuillez payer sans délai.
Alima M KONE continuer votre procédure s'il persiste.
Alima
En Décembre, 2014 (13:45 PM)Alima comme on l'appelle tous ne sait pas faire la difference entre relation professionnel et amical car elle passait ses soirées avec M.Touré son patron dans son appartement à elle.
ceci dit M.touré va plus la donné considération et respect car elle lui a trop faciliter la tache.
Mais ceci leurs servira tous les deux
Wa salamn
Chacha
En Décembre, 2014 (14:02 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (05:40 AM)Participer à la Discussion