Le Comité national de gestion (Cng) a limité le nombre de face-à-face à quatre. Mais l’instance dirigeante de la lutte, pour éviter que ces manifestations tirent en longueur, devrait aller plus loin en exigeant aux organisateurs un timing bien maîtrisé. Mercredi soir encore, le public a eu sa dose…
Quand est-ce qu’on aura droit à des face-à-face limités dans le temps ? Cette question revient au galop à chaque fois qu’on a affaire à des manifestations de ce genre. La dernière en date est le face-à-face d’avant-hier entre Baye Mandione et Boy Niang 2 où le public présent ainsi que la presse ont beaucoup souffert de sa tortuosité.
Initiée par Pabc Events (Prince administration business and communication), la manifestation a été très ennuyeuse à vivre au Centre culturel Blaise Senghor. Devenu un concept fourre-tout où l’on veut faire intervenir tout le monde : des chanteurs, des griots et autres célébrités, ces face-à-face, à l’image de celui auquel on a eu droit mercredi soir, tirent tellement en longueur qu’ils en indisposent plus d’un. Et ce n’est pas les supporters des lutteurs qui diront le contraire pour avoir été mis dans une situation d’inconfort. «De grâce, aidez-nous à terminer ce face-à-face. Nous rentrons à Diamaguène (quartier de la banlieue situé 15 kilomètres de Dakar)», peste un des supporters de Siteu. Ce dernier n’ayant personne en face car son prochain adversaire, Pape Mor Lô, était absent.
4h 30 minutes de retard
Quant à Baye Mandione, d’un geste de la main, il mime son envie de rentrer au plus vite. «Les face-à-face ne déterminent pas l’issue d’un combat. Les choses sérieuses auront lieu le 23 février», a martelé le lutteur de Thiaroye, qui brûlait d’envie d’en finir avec cet interminable et ennuyeux face-à-face.
Prévues à 17h 30mn, les choses n’ont démarré qu’à 21 heures soit 4h 30 mn de retard. C’est vers 23 heures passées que la boucle a été bouclée. Un chronogramme mal maîtrisé est passé par-là comme on a toujours eu l’habitude de voir dans des manifestations de ce genre.
La même situation avait été vécue au Cices lorsqu’on y avait regroupé plusieurs lutteurs dont Modou Lô et Eumeu Sène, et pendant de longues heures sous un vent frisquet.
«Il n’y a que les promoteurs et les sponsors qui y gagnent»
Il faut dire que si ces face-à-face sont devenus des concepts fourre-tout, c’est parce qu’on y veut faire intervenir des communicateurs traditionnels, chanteurs et aux autres musiciens en play-back. «Ils nous pompent l’air ! Il n’y a que les promoteurs et les sponsors qui y gagnent. Même les lutteurs commencent à s’en lasser», dégaine un confrère. D’autres enchaînent : «Trop c’est trop ! Le Cng doit siffler la fin de la récréation en mettant en place une disposition réglementaire qui oblige les promoteurs à plus d’exigence dans le timing relatif à l’organisation de ces face-à-face.» Malheureusement, déplore un autre de nos interlocuteurs, la structure en charge de la lutte «se laisse souvent embarquer par son manque de rigueur».
On en veut pour preuve la dérogation accordée à Pabc Events de tenir son face-à- face en présence des fans alors que le règlement l’interdit. Une dérogation, dit-on, qui a servi de test grandeur nature afin de voir si les supporters avaient la possibilité d’éviter la violence qui a poussé les sponsors-leaders comme Orange et Tigo à se retirer de la lutte. Demain on pourrait avoir de mauvaises surprises, si…
1 Commentaires
People
En Février, 2014 (15:15 PM)Rassurer moi que cet article est juste un exercice d'un "journaliste" en formation. sinon je ne comprendrai jamais qu'une personne puisse perdre du temps en rédigeant un article aussi dénué d'intérêts.
Où va la presse sénégalaise ? Messieurs de l'ancienne école de la presse sénégalaise, par al grâce de DIEU sauver la presse sénégalaise, elle est devenu du n'importe quoi !!!
Participer à la Discussion