Un tour de table pour la relance du projet intégré d’exploitation des mines de la Falémé s'est tenu aujourd'hui. Organisé par le Ministère de l’Industrie et des Mines, en collaboration avec la Société des mines de fer du Sénégal oriental (Miferso), l’objectif de la rencontre est de mettre tous les partenaires et opérateurs potentiels au même niveau d’informations avec des chances égales de prendre part au projet de Falémé.
En effet, le Gouvernement du Sénégal compte recourir au partenariat public-privé, afin de conclure des contrats avec des projets miniers de la sous-région, grâce aux infrastructures ferroviaires et portuaires. Afin de pouvoir atteindre une production de 15 à 25 millions de tonnes de minerai marchand par an, en commençant par le minerai oxydé composé de 50% de minerai fin et 50% de minerai en morceau.
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, venu présider la cérémonie déclare qu’ «avec l’avènement de la seconde alternance de 2012, et l’adoption d’un nouveau plan de développement à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE)? le Gouvernement s’est résolument engagé dans la relance de ce grand projet, en dépit des pesanteurs du moment constituées par le contentieux avec Arcelor Mittal, alors en cours et l’impact négatif au double plan financier et de réputation lie à la condamnation du Sénégal par le tribunal arbitral international dans le contentieux l’opposant à Kumba Resources.
Après plusieurs péripéties, le Tribunal a vidé le contentieux en faveur du Sénégal». Poursuivant, il rajoute que « le titre est désormais libre et la Société Miferso a été donc invitée à reprendre la promotion du projet. Il reste maintenant à identifier un opérateur et des partenaires disposant des capacités techniques et financières et suffisamment engagés pour la réalisation de chaque composante du projet, dans le cadre de partenariat sécurisé apte à prévenir des contentieux inutiles ».
Précisons que le projet de fer de la Falémé s’articule sur quatre volets, à savoir le volet minier, ferroviaire, portuaire et sidérurgique. «L’impact socio-économique du projet de la Falémé est de contribuer au désenclavement et à l’industrialisation de la zone sud-est du Sénégal. Ainsi, il crée plus de 20000 emplois et une manne financière de 1450 milliards de FCfa ». A noter que la mine de Falémé est à ciel ouvert et se situe dans la région de Kédougou, la frontière avec le Mali et la Guinée Conakry. La découverte des gisements remonte en 1933.
Khady SYLLA (Actusen.com)
7 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (00:14 AM)C'est pourquoi il ne vendent pas ces titres aux encheres pour engrenger le maximum de revenus?
Ou. bien,pourquoi ne cree t-ils pas des societes anomymes ou les Senegalais et autres Africains pourrait acheter des actions a la BVRM,Comme ca les dividendes de ces mines pourraient enrichir quelques familles Seneglaises?
Ils sont toujours entrain de chercher des "Voyoux" pour leur donner ces concessions minieres,et avec toutes sortes d'exonerations fiscales.
MDL ,devenu teranga Gold en est l'exemple.Ces Australiens sont venus au Senegal completement fauche.Quand Madicke leur a donne le titre pour l'Or de Sabodala,tout ce qu'ils ont fait c'est d'aller a la bourse pour vendre des actions de 3 dollars.En une semaine ils ont recolte 100 Millions de Dollars.
Il y'a combiend de Senegalais qui peuvent trouver cette somme dans le marche? Pour etre familier avec la Diaspora,Je dirais il y'en en un bon nombre.
Anonyme
En Octobre, 2015 (10:17 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (19:25 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (15:36 PM)Anonyme Modou Sow Fans
En Octobre, 2015 (21:23 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (09:57 AM)Anonyme
En Novembre, 2015 (12:26 PM)Participer à la Discussion