Humeur-Faux Ce Qu’il Faux : Ali Baba (Tandian) Et Les 40 Voleurs

Ali  Baba est en butte à ses anciens amis depuis le mercredi 20 novembre ; ils lui reprochent de ne plus vivre comme dans le meilleur des mondes de Huxley, c'est-à-dire  l'Eden avec la pomme, le péché originel. Jouant à la vierge outragée, le chœur des lamantins a repris l'antienne, retirant aujourd'hui ce qu'il a complaisamment donné hier, titres, délégation de pouvoir et autres honneurs et sanctions : on est dans la basse cour et le Roi qui ne rit plus depuis quelque temps avec les multiples bourdes de ses partisans n'a pas aimé ce dernier vaudeville devant la pièce d'un autre âge qu'on lui a servie.  Pauvres de nous, gens qui vivons après François Villon et  l’ubuesque maître Poquelin Molière.

 
On ne  dénie pas à Ali Baba (Tandian) d'avoir péché, mais de s'être laissé prendre. Car le Sénégal sportif et politique a toujours vécu dans cette mare aux crocodiles du dol et de la prévarication : un ancien ministre de l'Intérieur qui vote en tout illégalité (sans sa carte d'identité, obligatoire), un ancien inculpé dans le dossier de la Coupe du Monde 2002 qui envoie les autres en prison à sa place, un mouvement sportif et associatif qui a toujours vécu à l'âge de la faute, un État qui accepte la concussion en intégrant un corps étranger à un groupe (naturalisation)à la veille d’une compétition internationale, ce que l'instance africaine décèle en refusant la qualification de l'élément subséquemment forcé à un nouvel exil, etc.
 
 
Tout le monde sait en effet depuis la fameuse épopée du grand Ndiambour de Louga que les enfants bien nés sont sortis des choux dix ans après ; ils sont encore (semi) actifs cependant que les co-légionnaires ont baissé les armes depuis Mathusalem ! Bref, les voleurs crient aujourd'hui haro sur un baudet qu'ils ont avalisé et toléré pendant quelques temps, en parfaite intelligence avec les pratiques peu orthodoxes dans un milieu gangréné par la triche au plus haut niveau.
 
N’ouvrez pas la caverne d’Ali Baba !