Un fond destiné à soutenir les jeunes artistes aide en fait les chanteurs très confirmés. Petit scandale dans le monde de la musique française. La Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) dispose d'un fonds d'aide censé aider "les jeunes créateurs qui ne sont pas encore connus", comme le définissait l'ancienne ministre de la Culture française, Catherine Tasca. Malheureusement, selon le mécanisme du "droit de tirage", la majorité de ces aides revient en fait à des artistes confirmés, comme l'explique "Le Lanceur".
Ces chiffres ressortent d'une enquête qui a lieu chaque année par une commission de contrôle. Ainsi, en 2015, c'est Chimène Badi qui s'est vu accorder la plus grande enveloppe. 184.912 euros lui ont été versés pour son album "Au-delà des maux". L'année dernière, c'est Johnny Hallyday qui occupait la première marche du podium. Dans le top 10, on retrouve d'autres "jeunes premiers" comme Charles Aznavour, Eddy Mitchell, les Enfoirés, Johnny Hallyday ou encore Zazie.
Le site "Le Lanceur" qui dévoile ces chiffres explique également que ce sont les grosses majors (qui ont participé à la mise en place du système) qui en profitent le plus: Universal, Sony et Warner. Ces trois majors se partagent les deux tiers de l'enveloppe de la SCPP.
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