Le chanteur de Ngoyane, Saloum Dieng, a été symboliquement décoré par les organisateurs de la grande nuit du Ngoyane pour son ''apport inestimable et son rôle'' dans la promotion de cette sonorité traditionnelle de la communauté saloum-saloum (centre ouest du Sénégal), a constaté l’APS.
Cette cérémonie de distinction, qui a eu lieu au cours de la soirée au Grand Théâtre samedi, dédiée au Ngoyane, a réuni un parterre de personnalités artistiques et du gouvernement dont le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye.
Tous sont venus témoigner de leur présence l’importance de cette culture du Saloum, précisément de Médina Sabakh, une localité située à environ 80 kilomètres de la ville de Kaolack et dévoilée en grande partie par Saloum Dieng.
Aujourd’hui âgé de 78 ans, celui que beaucoup surnomment ''la voix d’or du Ngoyane'' ou encore ''l’idole du Ndaga'', l’autre nom qu’il a lui-même donné au Ngoyane, anime encore la même passion pour cette musique que l’on reconnait lorsqu’elle est accompagnée des sonorités du xalam, des calebasses et des tam-tam.
L’artiste Pape Diouf lui avait même rendu hommage en reprenant un de ces tubes mythiques ‘’Ndaga Ndiaye’’.
Saloum Dieng a joué quelques notes pendant quelques minutes sous les acclamations du public fier d’entendre encore la voix de cette légende vivante du Ngoyane, avant de recevoir symboliquement une enveloppe de 500.000 FCFA des organisateurs. Il en outre reçu de nombreux billets de banques offerts par ses admirateurs.
L’artiste s’est auparavant félicité du fait que le Ngoyane est ‘’entre des bonnes mains’’. ''Je sais que les jeunes qui ont pris la relève font le nécessaire pour promouvoir la culture de Médina Sabakh'', a-t-il affirmé.
Mbagnick Ndiaye a salué l’initiative de l’Association ‘’Takku suxali Saloum’’ et son président Kéba Ba qui a initié le spectacle mais également le directeur du Grand Théâtre Keyssi Bousso.
‘’Le Ngoyane est un aspect culturel important qu’il faut continuer à promouvoir’’, a insisté M. ndiaye qui a rappelé que cette sonorité a notamment joué un grand rôle dans l’unité des communautés du Sine et du Saloum.
Pour Kéba Ba, ‘’il était important de décorer Saloum Dieng, car on ne peut pas parler du Ngoyane, ni de Médina Sabakh sans parler de lui, il est le précurseur de cette musique et on lui devait cette reconnaissance’’.
Plusieurs artistes et groupes se sont succédé sur la scène dont Zahra Mbaye (Kaolack), Amy Socé (Ndoffane), Marème Ngom (Sokone), Babacar Samb (Kaffrine), Amy Socé Barry (Nioro), Ibou Diouf (Latmengué), la Troupe de Kaffrine et celle de Médina Sabakh dirigée par Saly Mbaye.
Ces différents artistes, le temps d’une soirée, ont fait déferler des vagues de nostalgie et de ferveur sur un public qui a rempli la grande salle du Grand théâtre pour honorer la culture du Saloum.
9 Commentaires
Yamare
En Mars, 2015 (18:46 PM)[email protected]
En Mars, 2015 (18:57 PM)---
En Mars, 2015 (20:09 PM)Fis
En Mars, 2015 (20:24 PM)Lat Dior
En Mars, 2015 (21:48 PM)Ndagua
En Mars, 2015 (22:21 PM)Macaroni Paya
En Mars, 2015 (22:27 PM)Awa
En Mars, 2015 (00:46 AM)Nit
En Mars, 2015 (01:03 AM)Ce qu'il faut savoir est que Médina Sabakh est un creuset d'intellectuels , de cadres et que ces chansons ne sont que l'œuvre d'une seule famille pour un village qui fait au moins 4000 âmes
Il faut aller voir la définition du mot NGOYANE qui est très loin de celle que vous lui donnez
Ce village a toujours été paisible avec ses enfants qui ne pensent qu'à la réussite ce qui fait que vous y trouvez des cadres de tout genre ; professeurs agrégé, magistrat ingénieurs officiers et j'en passe
vous y allez vous êtes accueillis par les ZIKR des différentes confréries et des notes de corant
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