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Politique

Abdou Mbow porte-parole adjoint de l’Apr : «Travaillons ensemble à réussir le Pse »

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Abdou Mbow porte-parole adjoint de l’Apr : «Travaillons ensemble à réussir le Pse »

Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (Apr) exhorte à travailler ensemble à la réussite du Pse. Selon lui, les performances économiques du Sénégal et le dernier classement de Mo Ibrahim sur la gouvernance prouvent que les accusations de mal gouvernance contre le régime « sont infondées ». C’est pourquoi, le vice-président de l’Assemblée nationale encourage le gouvernement à continuer à travailler « pour mener le Sénégal vers l’émergence ».

Quelle appréciation faites-vous sur le rapport Mo Ibrahim 2016 sur la gouvernance qui classe le Sénégal à la 10ème place ?


« Je voudrais saluer les remarquables performances économiques du Sénégal. Ces performances ont été  confirmées par la Banque mondiale et l’indice Mo Ibrahim 2016 sur la gouvernance. Notre pays occupe la 10ème place dans ce classement sur 54 avec un score global de 60.8 sur 100. Le pays a amélioré son score de plus de 3.7. De façon globale, sur les indicateurs, Etat de droit, corruption et bureaucratie, participation citoyenne et droits de l’homme, liberté d’expression, les performances du Sénégal sont appréciées par nos compatriotes et la communauté internationale. Cela montre que le Sénégal est sur une bonne lancée. Et que le président de la République à travers la mise en place du Plan Sénégal émergent (Pse) est en train d’avoir des résultats appréciés par nos compatriotes et les organisations internationales.

En dépit de ces performances, l’opposition marche pour dénoncer la gouvernance du président Sall...


Si l’on a une opposition qui dépose une déclaration de marche pour le 14 octobre, nous ne pouvons que nous en réjouir. Il est important de constater que la marche de l’opposition ne va pas porter sur les performances économiques du pays. Elle ne va pas également porter sur le bilan du président de la République. Nous avons, aujourd’hui, une opposition qui ne peut rien opposer au président de la République. Elle n’a que la calomnie, l’insulte et les fausses déclarations. Nous avons vu que la stratégie de l’opposition sénégalaise est caractérisée par de fausses révélations. Elle fait des déclarations dénuées de tout sens. Le groupe qui compose l’opposition n’a pas de vision, d’alternative crédible à proposer aux Sénégalais. Les Sénégalais comprennent que le président de la République est en train d’amener le pays vers l’émergence. L’opposition n’a que la manipulation comme arme contre le régime. C’est ça sa stratégie. Malheureusement, cette stratégie n’est pas bonne, parce que l’opposition sénégalaise a oublié que l’époque où les populations étaient bernées par une opposition sans programme est révolue. Les Sénégalais comprennent ce que c’est la bonne gouvernance. Ils comprennent aussi ce que c’est le népotisme. Ils adhérent massivement au programme du président qu’ils comprennent bien. Cela se manifeste à chaque fois qu’il y a des élections, mais aussi quand le président se rend dans les régions.

N’ayant pas de vision, l’opposition a décidé de verser dans les calomnies et les insultes. Elle se trompe d’époque. Sa stratégie va s’avérer vaine. Nous sommes dans un pays démocratique. Le Sénégal est une démocratie majeure. Chacun a le droit d’exprimer ses opinions comme il veut. L’opposition compte organiser une marche, nous ne voyons pas de mal à ça. Mais qu’elle sache que nous allons continuer à travailler pour que le Sénégal puisse aller de l’avant, communiquer avec les populations sénégalaises pour qu’elles comprennent ce que le président de la République a fait dans ce pays. Sur les plans de l’éducation, de la santé et des infrastructures, l’opposition n’a rien à dire. Le dernier rapport du Fmi dit que le Sénégal fait partie des pays où l’on attend une croissance plus grande. Cela montre que le Sénégal est en train d’aller de l’avant. Le dernier Conseil des ministres a adopté le nouveau projet de Loi des finances rectificative pour 2017 qui est de 3300 milliards de FCfa. Cela me pousse encore à insister pour dire que le Sénégal est en train d’aller vers l’émergence. L’opposition s’est inscrite dans une logique de vouloir rater le train de l’histoire. Elle doit revoir sans copie.

Elle avertit qu’avec ou sans autorisation, elle marchera…
Je ne m’avancerai sur la décision que va prendre l’autorité. Le droit de marche est garanti par la Constitution. Le pays est également régi par des Lois et règlements. Quand j’entends des opposants dire qu’avec ou sans autorisation, ils vont marcher, je me rends compte qu’ils méconnaissent la Constitution du pays. On n’a juste besoin de faire une déclaration pour marcher. Mais l’autorité doit voir si les conditions sont réunies pour organiser une marche. La décision d’autoriser ou d’interdire est une prérogative de l’autorité administrative. Le président de la République est un démocrate. C’est un homme qui encourage la liberté d’expression. Il n’a rien à voir avec les autorisations de marche. L’opposition devrait être plus responsable en tenant des propos responsables. Au sein de l’opposition, nous avons d’anciens ministres et des Premiers ministres. Les leaders de l’opposition devraient donc garder la tête sur les épaules et avoir un comportement républicain.

L’opposition annonce une plainte contre Aliou Sall. Quel commentaire en faites-vous ?


Cela montre encore l’immaturité de l’opposition. Tout le monde a entendu l’opposition demander que le gouvernement publie les contrats pétroliers. Le Premier ministre a organisé une conférence de presse pour publier les contrats pétroliers. Il y a eu un silence radio dans l’opposition. Les dirigeants n’ont pas eu d’arguments à opposer aux éclaircissements du Premier ministre.

L’opposition avait dit qu’elle va tenir une conférence de presse pour faire des révélations. La révélation se trouve être la plainte annoncée contre Aliou Sall. Cela veut dire que l’opposition n’a absolument rien à dire sur les contrats pétroliers. Le Premier ministre l’a dit, depuis 1952, 168 puits de pétrole ont été creusés au Sénégal. Plus de 500 milliards ont été dépensés par des investisseurs pour la recherche. Seuls les huit derniers puits forés sous le magistère du président Sall ont été positifs. Mais, il n’y a pas encore d’exploitation. Il n’y a pas encore eu de contrat qui fait sortir de l’argent. On ne peut pas parler de détournement.

es déclarations de l’opposition sont fallacieuses. Au début, elle avait dit qu’il y a 60 milliards de FCfa et est revenue pour annoncer 90 milliards. Maintenant, elle parle de 600 milliards de FCfa. Quand on a l’ambition de diriger un pays, on doit faire des déclarations qui cadrent avec la réalité. Les leaders de l’opposition sont en train de faire des dénonciations sans pour autant avoir des fondements crédibles. Aucun opposant n’est parvenu à sortir un document qui prouve qu’un membre de la famille du président ou du gouvernement est impliqué dans la gestion du pétrole. On n’a pas encore exploité de pétrole. Il faudrait que les gens sachent raison garder. Les opposants déroulent une stratégie pour tenter de vilipender le président et sa famille, mais ils n’ont aucune preuve.

Quelle réponse le pouvoir doit-il apporter ?


La stratégie est très claire. Il faut travailler pour que le Sénégal puisse aller vers l’émergence, expliquer aux Sénégalais la mauvaise stratégie. C’est ce que nous sommes en train de faire. Il faut resserrer les rangs avec la coalition, « Bennoo Bokk Yaakaar » pour que l’opposition ne puisse pas expliquer aux Sénégalais des choses qui n’ont rien à voir avec la réalité. Il faudrait que la coalition continue d’expliquer aux populations afin qu’elles sachent que l’exploitation du pétrole n’a pas encore commencé.

Il n’y a pas encore d’argent sorti. Et donc, il ne peut pas y avoir de détournement. Il faut aussi qu’on dise aux Sénégalais pourquoi l’opposition passe son temps à insulter le pouvoir. Il s’agit de leur prouver que l’opposition n’a aucun programme à proposer aux Sénégalais. Nous devons aussi continuer à travailler pour avoir des performances pour que le Sénégal puisse aller de l’avant. Dans beaucoup de secteurs, il y a eu des progrès. Si je prends l’exemple de Diamniadio, je peux dire que jamais un président de la République n’a fait des promesses et quelques années après on puisse voir une ville entière sortir de terre. A l’intérieur du pays, on voit nettement l’amélioration des conditions de vie des populations. Des pistes de production ont été réalisées dans les villages. L’électrification a également touché beaucoup d’autres villes. Le président de la République ira bientôt chez les populations pour s’enquérir des conditions de vie. C’est ça qu’on attend de quelqu’un qui dirige son pays.

Est-ce qu’il n’existe pas de failles au sein de l’Apr si l’on sait que des voix se sont élevées pour interpeller Aliou Sall ?


Je ne peux pas dire que ce sont des failles. Chacun a sa manière de voir les choses. Nous sommes dans un parti démocratique. Mais ce qui est clair est que le pouvoir en place, à travers l’Apr, les partis de la coalition, est train de travailler à avoir une seule direction. Il peut y avoir des dysfonctionnements dans la manière de voir les choses, mais nous sommes convaincus que le président de la République ainsi que sa famille n’ont rien à se reprocher par rapport aux contrats pétroliers.

Que pensez-vous des querelles de leadership notés à l’Apr, principalement dans le département de Dakar ?


Il y a toujours eu de querelles de leadership dans les partis politiques. Nous avons assisté à des scènes malheureuses dans certaines localités dans l’histoire de notre pays. Des querelles de leadership qui ont causé la mort de personne. Nous n’avons pas encore connu cela au sein de notre parti. Quand on est dans un parti politique, on a le droit d’avoir des ambitions. Le président de la République a toujours demandé qu’on puisse travailler dans la collégialité pour avoir des résultats probants. Nous comprenons qu’il y a des problèmes de leadership à Dakar au sein de la coalition, mais aussi au sein de l’Apr. Nous avons la coalition « And taxawou Dakar » qui est née des flancs de « Bennoo Bokk Yaakaar », mais le constat est que cette coalition s’est entièrement déstructurée. Il y avait un écart énorme entre les élections locales et aujourd’hui. Un travail extraordinaire a été fait par les responsables du département de Dakar. Il faut que les responsables se serrent les coudes et sachent que ce n’est pas important d’avoir des querelles de leadership. Quand on a un seul objectif, on doit tout faire pour l’atteindre. L’objectif est de faire de l’Apr la première force politique à Dakar.

Que faut-il faire ?
Je suis de ceux qui pensent que nous devons miser sur la collégialité. Il faudrait que les gens se regroupent pour voir comment on peut avoir une équipe et si nécessaire avoir quelqu’un devant. C’est la responsabilité des leaders. Le président de la République ne cherche pas à imposer des hommes. Ce sont les leaders locaux qui doivent se réunir pour voir ce qu’ils peuvent faire ensemble.

Avez-vous expérimenté cela à Thiès ?


C’est ce que nous sommes en train de faire à Thiès. Nous nous sommes regroupés. C’est Augustin Tine qui est le responsable départemental. Nous sommes en train de travailler autour de lui pour avoir une direction unique afin que l’Apr puisse être la première force politique à Thiès. L’Apr doit travailler à ce que, dans chaque localité, nous puissions avoir une stratégie similaire pour que nous ne perdions plus de temps dans des querelles de positionnement.

Malgré cette dynamique unitaire, l’Apr peine à déboulonner Idrissa Seck à Thiès…


Aujourd’hui, Idrissa Seck ne gagne que la commune de Thiès avec un écart qui n’est pas considérable. Il a perdu le département depuis très longtemps. La logique sur laquelle nous sommes va vers sa prochaine défaite dans la commune. Nous allons continuer à expliquer aux populations que le chef de l’Etat est en train de changer les conditions de vie à Thiès. Les populations adhèrent à sa politique. Nous allons continuer à travailler pour que l’Apr soit la première force politique.

Etes-vous optimiste pour les prochaines élections ?


On est totalement optimiste. Nous comprenons que les populations sénégalaises attendent du président de la République des résultats. Macky Sall a obtenu des résultats dans tout ce qu’il fait pour le Sénégal. Il y a des choses qui restent à faire, mais il est en train de réaliser des performances. Nous ne pouvons pas ne pas être optimistes lors des législatives de 2017et à la présidentielle de 2019.

 



3 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2016 (19:31 PM)
    Continue de te tromper avcec ton PSE de merde qui ne peut meme pas emerger Thies.
  2. Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2016 (20:52 PM)
    Arretez de divertir la galerie et repondez aux veritables questions posées !
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    Auteur

    Moi

    En Octobre, 2016 (09:54 AM)
    Abdou Mbow DOOOOOUUULE
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