S'expliquant sur le présumé blanchiment de l'argent, ou
d'une partie de cet argent, le Pm Abdoul Mbaye a commencé par rappeler
que la loi sur le blanchiment n'existe au Sénégal que depuis 2004. Or,
c'est en 1990 que l'ex dictateur tchadien, Hissène Habré, a débarqué à
Dakar avec une fortune en argent liquide. En sa qualité de directeur
général de la Cbao, il a été approché par Hissène Habré pour loger cette
fortune, en fait une partie seulement, puisque, selon lui, d'autres
banques ont aussi été contactées à cette fin. Abdoul Mbaye soutient
alors avoir saisi la Biao-Sénégal et la Biao-tchad pour s'enquérir de
l'origine de cette fortune immense. On lui aurait fait savoir que cet
argent avait été l'objet d'un retrait bancaire. En outre, Abdoul Mbaye
se demande comment de l'argent sale peut-il être logé dans une banque
centrale, en l'occurence la Banque centrale des États de l'Afrique de
l'Ouest. Non sans rappeler que 22 ans après, il n'y a pas une seule
personne, physique ou morale, qui a réclamé cet argent.
44 Commentaires
Ndiack1
En Novembre, 2012 (17:15 PM)Vérité
En Novembre, 2012 (17:16 PM)Xeme
En Novembre, 2012 (17:17 PM)Batikouleur
En Novembre, 2012 (17:22 PM)boutique de decoration en ligne au senegal, pour decorer votre maison,votre hotel,
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Aziz75
En Novembre, 2012 (17:30 PM)Attention à cette femme du nom de profil Facebook: Gumba Salagne Salagne Barcelona Dialo, c’est une prostituée. Elle utilise Facebook et d’autres réseaux sociaux pour intégrer certaines filles innocence dans son réseau de prostitution en ligne, en collaboration avec des Toubabs qui viennent passer des vacances au Sénégal (Mbour – Saly) ou bien même en Espagne dont -elle dit se trouver. Elle fait tout pour convaincre ses cibles en leur demandant leurs coordonnées (numéro de Téléphone ou Shype). Elle n’hésite pas, rien que pour te convaincre, à te promettre que tu deviendras millionnaire (une belle villa aux Almadies, une voiture luxe, un visa d’Espagne etc…) si tu acceptes d’intégrer son réseau. Ne céder pas à la tentation ! Il faut la démasquée. Elle a une copine qui se trouve à Mbour et c’est elle, à son absence, qui est chargée de coordonner ses activités au Sénégal.
Nos sœurs, nos amies, nos parentes sont sur Facebook et tant d’autres réseaux sociaux donc ne laisser jamais cela se produire.
Batikouleur
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Xoxo
En Novembre, 2012 (17:38 PM)Guelware
En Novembre, 2012 (17:39 PM)Moi
En Novembre, 2012 (17:55 PM)Sora Malick
En Novembre, 2012 (17:55 PM)Il est de notoriété publique que dès son arrivée au Sénégal, avec le trésor du Tchad dans ses poches, H. Habré n'a eu aucune peine à acheter toutes les autorités sénégalaises qu'il fallait acheter pour sa tranquilité : politiciens, marabouts, responsables locaux, responsables nationaux, il les a tous achetés!! Alors, ce n'est pas le moment de discuter de sa culpabilité ou non!!! C'est un voleur, c'est tout!!!!
Hann Ucad
En Novembre, 2012 (18:02 PM)Diaadieuf
En Novembre, 2012 (18:21 PM)Elod
En Novembre, 2012 (19:21 PM)Xama Xam
En Novembre, 2012 (19:24 PM)Kossam
En Novembre, 2012 (19:48 PM)Anony
En Novembre, 2012 (20:16 PM)On Veut Des Noms
En Novembre, 2012 (20:50 PM)Logique puisque le Sénégal a toujours refusé de le faire passer en jugement pour qu'il soit condamné à rembourser ses victimes... Hypocrisie de plus dans la protection dont il fait l'objet... de la part de qui ??? ON VEUT LES NOMS DE CEUX QUI L'ONT PROTÉGÉ ! ! !
L'argent Pourri.. Meme Mbaye
En Novembre, 2012 (20:59 PM)C'est pourtant simple.. Il a retiré cet argent de son compte au Tchad.. L'a mis dans une valise (ou plusieurs valises) et est arrivé au Sénégal où on l'a accueilli comme un frère (un riche frère).. Les directeur des banques ne pouvaient ignorer qu'Hissen s'était enfuit en emportant la caisse du pays. Quelle hypocrisie.. Abdoul Mbaye fait le petit malin.. Il ne savait pas.. Un dictateur qui s'enfuit avec plusieurs milliards.. et Mbaye ne savait rien !! UN PREMIER MINISTRE AUSSI POURRIS QUE SES PRÉDÉCESSEURS ! Bravo Macky.. tu sais t'entourer de spécialistes en blanchiment d'argent...
Fans
En Novembre, 2012 (21:49 PM)Omar
En Novembre, 2012 (22:58 PM)Bra
En Novembre, 2012 (23:20 PM)Jambar1
En Novembre, 2012 (23:55 PM)@fans
En Novembre, 2012 (00:04 AM)Rappel Des Faits
En Novembre, 2012 (01:00 AM)En exil au Sénégal depuis 1990, Hissène Habré, l’ancien président du Tchad, sera jugé à Dakar, en 2013, par une Cour spéciale. Mais avant, le garde des Sceaux ministre de la Justice Aminata Touré se dit prête à «enquêter sur le patrimoine financier de Hissène Habré». Elle a donc ouvert l’outre aux vents. Son chef de gouvernement, Abdoul Mbaye, Directeur de banque à l’époque des faits, aurait blanchi des milliards subtilisés par l’ancien dictateur… Enquête sur une affaireHabré-cadabrantesque !
Après avoir arraché le pouvoir suprême, le 7 juin 1982, il régnera huit ans durant, d’une main de fer, avant de s’enfuir en emportant avec lui une grande partie des fonds de l'Etat tchadien et en faisant tuer au passage des prisonniers politiques détenus à la Présidence. En «transit politique» au Cameroun, il trouvera plus tard refuge au Sénégal, «grâce au soutien résolu de son ami François Mitterrand (président de la République française), intervenu avec insistance auprès de son autre ami, Abdou Diouf».
Il est constant que l’ancien homme fort de Ndjamena répondra, dans les mois à venir, «des exécutions sommaires, massacres ethniques et crimes contre l’humanité». Mais, à côté, il est tout aussi exact d’affirmer qu’il a débarqué à Dakar avec environ 16 milliards Fcfa (avant dévaluation). «Son argent ne s'est pas envolé en un coup de baguette magique. C’est un pactole de 10 millions de dollars qu'il aurait volé des caisses de l'État tchadien, juste avant son départ. C’est bien connu : Hissène Habré a fait beaucoup de placements financiers sous forme de prête-noms», explique notre interlocuteur qui a été proche des gestionnaires de la fortune du Président Habré.
«Il y a de fortes chances qu'il ait placé son argent dans des affaires ici, au Sénégal, et ailleurs. Cela expliquerait sa générosité, toujours intacte, vingt-deux ans après son arrivée. Mais, là aussi, l'étau se resserre. Le ministère de la Justice se dit déterminé à enquêter sur son patrimoine», prévient une source judiciaire proche de ce dossier.
En débarquant à Dakar, en effet, le chef de l’Etat tchadien est arrivé à bord d’un avion de commandement avec toute une équipe (plus d’une vingtaine de personnes), mais aussi beaucoup d’argent, de diamants et d’or, selon des sources proches du chef d’Etat déchu. Son trésor (de guerre ?), indiquent nos sources, a été déposé dans les caisses de la Banque internationale pour l’Afrique Occidentale (BIAO), devenue plus tard la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (CBAO), alors dirigée par l’actuel Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye. Abreuvé aux meilleures sources, il nous revient que le banquier Mbaye, alors puissant Directeur général de banque, avait bel et bien "sécurisé" l'argent du dictateur tchadien. A ce stade de l’enquête, nous avons contacté un ancien ministre d’Etat devenu député. Il évoque «l’impérieuse nécessité de la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, pour faire la lumière sur le patrimoine financier de Habré».
Un ancien responsable socialiste, blanchi sous le harnais, affirme que «si Abdou Diouf a donné son accord à Mitterrand pour accueillir le dictateur déchu, il était en revanche, au départ, très sceptique et ne soutient pas cette opération de blanchiment d'argent du dictateur». Il aurait donc fallu de vives pressions de la part d’influentes personnalités politiques, pour que l’ancien chef de l’Etat finît par fermer les yeux, «surtout que le dictateur a participé à financer, à hauteur de 1 milliard Fcfa, le Parti socialiste, pour les élections générales de février ».
Rappel Des Faits Suite
En Novembre, 2012 (01:01 AM)Le procès du président Habré ne devrait donc pas se limiter à ses exactions ou à ses «crimes contre l’humanité». Il devrait s’étendre aux «crimes économiques». Mais, fait remarquer un juriste très imprégné du dossier, que nous avons interrogé : «Il faudrait que le Gouvernement tchadien, seul habilité à le poursuivre pour ce type de délit, se constitue partie civile». Ce qui n’est jusque-là pas encore le cas. Notre interlocuteur croit savoir d’ailleurs qu’il serait illusoire d’attendre des nouvelles autorités tchadiennes qu'elles fassent preuve d’empressement pour ce procès, «car d’anciens responsables, sous Habré, sont encore aux affaires». Toutefois, les défenseurs des victimes n’excluent pas d’introduire l’aspect «réparation des torts causés par Habré» ; ce qui ouvrirait forcément une fouille méticuleuse de ses biens.
Hissène Habré, en plus de ses deux grandes villas où vivent ses épouses (lire reportage Ousmane Fall), aurait acquis un patrimoine immobilier digne d’un Ndiouga Kébé (milliardaire sénégalais des années 80). Villas de luxe dans les quartiers huppés de Dakar (Plateau, Fann-Résidence, Point E, Ngor-Almadies...) et des participations aux capitaux de grandes entreprises nationales et étrangères figurent dans un inventaire (très peu exhaustif) des biens de l’ancien chef de l’Etat, sans parler de ses largesses en direction d’hommes politiques, d’influents chefs religieux et de patrons de presse de grande renommée… Suivez mon regard!
En attendant qu’il soit jugé à Dakar, le rapport de la Commission nationale d’enquête précise que lors de sa chute, «rien que pendant les trois derniers jours, Hissène Habré, avec la complicité de certains responsables, avait collecté et emporté dans un dernier acte de cupidité et d'irresponsabilité, une somme d'environ 4 milliards de FCFA».
Pillage en règle...
La Banque Tchadienne de Crédit et de Dépôts (BTCD), le Centre des Chèques Postaux (CCP), la Banque Internationale pour l'Afrique au Tchad (BlAT, dépendant de l’ex-BIAO-Sénégal) et la Société nationale des Oléagineux sont les principales vaches à lait du président tchadien. Aussi, ressort-il du rapport de la Commission nationale d’enquête que «le vendredi 30 novembre 1990, après avoir rencontré l'ex-chef de l'Etat Habré, M. Chémi Kogremi, ex-trésorier général, avait signé et remis à son caissier central, M. Abderaman Hissène, un chèque de 3 milliards 500 millions de FCFA, pour encaissement. Celui-ci s'était présenté aux guichets de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) muni du chèque; ce qui d'ailleurs a surpris les dirigeants de cette institution, compte tenu des disponibilités du Trésor public, qui s'élevaient ce jour à 2,6 milliards de FCFA. Ce genre de prélèvement ne s'étant jamais effectué auparavant, l'opération fut reportée pour le lendemain 1er décembre 1990».
Pire encore, ce témoignage du Trésorier général du Tchad qui, n'ayant pas vu revenir le Caissier central, s'était lui-même déplacé pour insister sur «l'urgence de ce prélèvement et rassurer les dirigeants de la banque qu'une rentrée de 1,7 milliard devait intervenir le 1er décembre 1990». C'est ainsi que, précise le rapport, «les responsables de la Banque centrale avaient autorisé le prélèvement de 3 milliards 500 millions de FCFA». Entendu par la Commission d'enquête, le 11 novembre 1991, l'ex-trésorier a reconnu avoir prélevé des caisses de l'Etat de l'argent, sur instructions de Habré, et a déclaré ce qui suit: «J'ai rencontré le président, le 30 novembre 1990 à 9 h 45, sur sa convocation. Il m'avait reçu seul. L'objet de sa rencontre était de lui faire la situation de la trésorerie de l'Etat, parce qu'il voulait acheter des AML pour aller au front. Je lui avais dit que la situation était autour de 3 milliards et demi de FCFA. A cet effet, un chèque a été émis...
Après avoir encaissé et rangé ladite somme dans les coffres du Trésor, les clés avaient été remises à l'ex-président Habré. Le samedi 1er décembre 1990 à 5 heures du matin, quand la ville se vidait de sa population, je m'étais également enfui pour me réfugier à Kousseri. Le même jour, vers 8 heures, le président Habré, qui se trouvait aussi à Kousseri, m'avait fait appeler pour me remettre les clés des coffres du Trésor. Accompagné d’Abdoul Galmaye et six combattants, j'étais revenu à Ndjamena pour récupérer la somme de 3 milliards de FCFA. Les 500 millions de FCFA rangés dans un autre coffre n'avaient pas été touchés. Quand nous avions rattrapé l'ex-président Habré à Maltam, celui-ci avait désigné son frère Abdelkerim Habré pour me surveiller. Et la voiture dans laquelle je me trouvais était entre deux véhicules bondés de combattants. Quand nous étions arrivés à Maroua vers 18 heures, l'ex-président m'avait demandé de faire descendre les sacs d'argent. Après cela, je ne l'ai plus revu.
Rappel Des Faits Fin
En Novembre, 2012 (01:01 AM)Qui ne veut pas que Habré soit jugé ? Ce n’est sûrement pas les proches des victimes, encore moins les défenseurs des Droits de l’homme. Ce n’est pas non plus les autorités belges qui ont été confrontées à des plaintes de ressortissants d’origine tchadienne.
Près de 22 ans de vie au Sénégal ont fait de l’ancien président tchadien un «citoyen d’honneur» du village lébou de Ouakam, proche de cette communauté. Aussi, nombre d’habitants de cette bourgade ont-ils du mal à croire aux exactions dont il serait l’auteur, au regard de sa piété et de sa largesse envers les guides religieux et les plus démunis. Mais la question qui revient toujours sur les lèvres est de savoir pourquoi les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade n’ont jamais jugé utile de traduire l’ex-dictateur devant la justice, comme l’ont constamment réclamé les organisations de défense des Droits de l’Homme et certaines victimes ou parents de victimes, dont les Sénégalais Abdourahmane Kane et un certain Diop, préfet d’un département au Tchad.
La nonchalance d’Abdou Diouf s’expliquerait par le soutien des anciens chefs d’Etat français, François Mitterrand et Jacques Chirac, mais aussi et surtout par l’insistance des parrains sénégalais de Hissène Habré, parmi lesquels, un éminent khalife général qui ne pouvait accepter que son «disciple» puisse être l’auteur de toutes ces atrocités, et le très influent juge Kéba Mbaye, qui aurait mis les compétences financières et bancaires de son fils aîné Abdoul Mbaye à sa disposition.
Abdoulaye Wade, qui tenait en petite estime Hissène Habré, a également fait l’objet de pressions constantes pendant douze ans. Mieux, l’avocat de Hissène Habré, Me Madické Niang, a même été son ministre de la Justice, avant d’être promu au poste des Affaires étrangères.
Même dans son propre pays, confie un avocat proche du dossier, «Hissène Habré bénéficie encore de protection, car d’anciens caciques de son régime sont encore dans les arcanes du pouvoir». A quel niveau se situent ces pro-Habré ? «Jusque dans les sphères les plus élevées de l’Administration et même dans l’entourage du chef de l’Etat Idriss Deby qui, lui-même, pourrait être éclaboussé par ce dossier, au cas où il était jugé sur place», précise notre source. D’ailleurs, fait-elle remarquer, «à Ndjamena, très peu de personnes consentent à parler de cette affaire Habré, la plupart préférant "oublier" ou ne pas s’y aventurer».
Notre interlocuteur, qui a très souvent séjourné au pays du défunt François Tombalbaye, rappelle d’ailleurs les relations que le premier chef de l’Etat tchadien entretenait avec le défunt marabout et milliardaire sénégalais, El Hadji Djily Mbaye, à qui il aurait confié, selon certaines indiscrétions, le fruit de la vente de la bande d’Aouzou. Ce qui est évident, rappellent certains observateurs, c’est que «deux enfants du défunt président Tombalbaye ont été vus, à plusieurs reprises, dans les résidences du milliardaire lougatois», et affirment même que ce cousin d’Abdou Diouf aurait suivi et financé les études de la progéniture du chef de l’Etat assassiné, jusqu’à leur majorité.
Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».
Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».
Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.
De l’autre côté, nous avons vainement tenté de joindre Me El Hadji Diouf, un des avocats de Hissène Habré. Mais vu son activité parlementaire débordante à l’Assemblée nationale, où il siège en qualité de député, l’avocat vibrionnant n’a pas eu assez de temps pour accéder à notre demande d’entretien.
Une cour ad hoc pour Hissène
Avec l’avènement au pouvoir de Macky Sall qui n’aurait aucun lien direct ou indirect avec Hissène Habré, il y a de fortes chances que l’ancien président tchadien soit «enfin» jugé au Sénégal. C’est la conviction des représentants de l'Union Africaine et du gouvernement.
Ils ont proposé la création d’une Cour d’assises formée de magistrats africains et sénégalais, et plus précisément de "chambres africaines extraordinaires" au nombre de quatre, dont deux pour l'instruction et l'accusation, en plus d'une Cour d'assises et d'une Cour d'appel. Toutes doivent être présidées par un magistrat africain, assisté de deux juges sénégalais.
L’annonce a été saluée par le Comité international pour le jugement équitable d'Hissène Habré, qui regroupe des ONG et l'association des victimes. «C’est une satisfaction pour les victimes d’Hissène Habré, qui ne cessent de se battre depuis plus de 20 ans avec ténacité et persévérance», a déclaré Reed Brody, de l’association Human Rights Watch. Un des avocats de l’ex-président du Tchad, Me El Hadji Diouf en l’occurrence, avait déclaré, il y a quelques jours, que «Hissène Habré ne peut plus être jugé et ne peut plus être extradé non plus».
En fin juillet, la Cour internationale de justice de La Haye avait ordonné au Sénégal de juger "sans délai" ou d'extrader Hissène Habré, accusé de génocide commis par son régime (1982-1990). Le Sénégal ne doit cependant poursuivre Hissène Habré que pour les crimes présumés commis après la ratification par le Sénégal de la Convention sur la torture en 1987. Le président Macky Sall s’est engagé, dès l’entame de son mandat, à faire tenir un procès équitable et a déjà convenu d’un budget évalué à 12 milliards fcfa avec les contributions des Etats-Unis, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et du Sénégal.
Rappel Des Faits Fin
En Novembre, 2012 (01:03 AM)Qui ne veut pas que Habré soit jugé ? Ce n’est sûrement pas les proches des victimes, encore moins les défenseurs des Droits de l’homme. Ce n’est pas non plus les autorités belges qui ont été confrontées à des plaintes de ressortissants d’origine tchadienne.
Près de 22 ans de vie au Sénégal ont fait de l’ancien président tchadien un «citoyen d’honneur» du village lébou de Ouakam, proche de cette communauté. Aussi, nombre d’habitants de cette bourgade ont-ils du mal à croire aux exactions dont il serait l’auteur, au regard de sa piété et de sa largesse envers les guides religieux et les plus démunis. Mais la question qui revient toujours sur les lèvres est de savoir pourquoi les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade n’ont jamais jugé utile de traduire l’ex-dictateur devant la justice, comme l’ont constamment réclamé les organisations de défense des Droits de l’Homme et certaines victimes ou parents de victimes, dont les Sénégalais Abdourahmane Kane et un certain Diop, préfet d’un département au Tchad.
La nonchalance d’Abdou Diouf s’expliquerait par le soutien des anciens chefs d’Etat français, François Mitterrand et Jacques Chirac, mais aussi et surtout par l’insistance des parrains sénégalais de Hissène Habré, parmi lesquels, un éminent khalife général qui ne pouvait accepter que son «disciple» puisse être l’auteur de toutes ces atrocités, et le très influent juge Kéba Mbaye, qui aurait mis les compétences financières et bancaires de son fils aîné Abdoul Mbaye à sa disposition.
Abdoulaye Wade, qui tenait en petite estime Hissène Habré, a également fait l’objet de pressions constantes pendant douze ans. Mieux, l’avocat de Hissène Habré, Me Madické Niang, a même été son ministre de la Justice, avant d’être promu au poste des Affaires étrangères.
Même dans son propre pays, confie un avocat proche du dossier, «Hissène Habré bénéficie encore de protection, car d’anciens caciques de son régime sont encore dans les arcanes du pouvoir». A quel niveau se situent ces pro-Habré ? «Jusque dans les sphères les plus élevées de l’Administration et même dans l’entourage du chef de l’Etat Idriss Deby qui, lui-même, pourrait être éclaboussé par ce dossier, au cas où il était jugé sur place», précise notre source. D’ailleurs, fait-elle remarquer, «à Ndjamena, très peu de personnes consentent à parler de cette affaire Habré, la plupart préférant "oublier" ou ne pas s’y aventurer».
Notre interlocuteur, qui a très souvent séjourné au pays du défunt François Tombalbaye, rappelle d’ailleurs les relations que le premier chef de l’Etat tchadien entretenait avec le défunt marabout et milliardaire sénégalais, El Hadji Djily Mbaye, à qui il aurait confié, selon certaines indiscrétions, le fruit de la vente de la bande d’Aouzou. Ce qui est évident, rappellent certains observateurs, c’est que «deux enfants du défunt président Tombalbaye ont été vus, à plusieurs reprises, dans les résidences du milliardaire lougatois», et affirment même que ce cousin d’Abdou Diouf aurait suivi et financé les études de la progéniture du chef de l’Etat assassiné, jusqu’à leur majorité.
Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».
Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».
Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.
De l’autre côté, nous avons vainement tenté de joindre Me El Hadji Diouf, un des avocats de Hissène Habré. Mais vu son activité parlementaire débordante à l’Assemblée nationale, où il siège en qualité de député, l’avocat vibrionnant n’a pas eu assez de temps pour accéder à notre demande d’entretien.
Une cour ad hoc pour Hissène
Avec l’avènement au pouvoir de Macky Sall qui n’aurait aucun lien direct ou indirect avec Hissène Habré, il y a de fortes chances que l’ancien président tchadien soit «enfin» jugé au Sénégal. C’est la conviction des représentants de l'Union Africaine et du gouvernement.
Ils ont proposé la création d’une Cour d’assises formée de magistrats africains et sénégalais, et plus précisément de "chambres africaines extraordinaires" au nombre de quatre, dont deux pour l'instruction et l'accusation, en plus d'une Cour d'assises et d'une Cour d'appel. Toutes doivent être présidées par un magistrat africain, assisté de deux juges sénégalais.
L’annonce a été saluée par le Comité international pour le jugement équitable d'Hissène Habré, qui regroupe des ONG et l'association des victimes. «C’est une satisfaction pour les victimes d’Hissène Habré, qui ne cessent de se battre depuis plus de 20 ans avec ténacité et persévérance», a déclaré Reed Brody, de l’association Human Rights Watch. Un des avocats de l’ex-président du Tchad, Me El Hadji Diouf en l’occurrence, avait déclaré, il y a quelques jours, que «Hissène Habré ne peut plus être jugé et ne peut plus être extradé non plus».
En fin juillet, la Cour internationale de justice de La Haye avait ordonné au Sénégal de juger "sans délai" ou d'extrader Hissène Habré, accusé de génocide commis par son régime (1982-1990). Le Sénégal ne doit cependant poursuivre Hissène Habré que pour les crimes présumés commis après la ratification par le Sénégal de la Convention sur la torture en 1987. Le président Macky Sall s’est engagé, dès l’entame de son mandat, à faire tenir un procès équitable et a déjà convenu d’un budget évalué à 12 milliards fcfa avec les contributions des Etats-Unis, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et du Sénégal.
Fin
En Novembre, 2012 (01:10 AM)Qui ne veut pas que Habré soit jugé ? Ce n’est sûrement pas les proches des victimes, encore moins les défenseurs des Droits de l’homme. Ce n’est pas non plus les autorités belges qui ont été confrontées à des plaintes de ressortissants d’origine tchadienne.
Près de 22 ans de vie au Sénégal ont fait de l’ancien président tchadien un «citoyen d’honneur» du village lébou de Ouakam, proche de cette communauté. Aussi, nombre d’habitants de cette bourgade ont-ils du mal à croire aux exactions dont il serait l’auteur, au regard de sa piété et de sa largesse envers les guides religieux et les plus démunis. Mais la question qui revient toujours sur les lèvres est de savoir pourquoi les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade n’ont jamais jugé utile de traduire l’ex-dictateur devant la justice, comme l’ont constamment réclamé les organisations de défense des Droits de l’Homme et certaines victimes ou parents de victimes, dont les Sénégalais Abdourahmane Kane et un certain Diop, préfet d’un département au Tchad.
La nonchalance d’Abdou Diouf s’expliquerait par le soutien des anciens chefs d’Etat français, François Mitterrand et Jacques Chirac, mais aussi et surtout par l’insistance des parrains sénégalais de Hissène Habré, parmi lesquels, un éminent khalife général qui ne pouvait accepter que son «disciple» puisse être l’auteur de toutes ces atrocités, et le très influent juge Kéba Mbaye, qui aurait mis les compétences financières et bancaires de son fils aîné Abdoul Mbaye à sa disposition.Abdoulaye Wade, qui tenait en petite estime Hissène Habré, a également fait l’objet de pressions constantes pendant douze ans. Mieux, l’avocat de Hissène Habré, Me Madické Niang, a même été son ministre de la Justice, avant d’être promu au poste des Affaires étrangères.Même dans son propre pays, confie un avocat proche du dossier, «Hissène Habré bénéficie encore de protection, car d’anciens caciques de son régime sont encore dans les arcanes du pouvoir». A quel niveau se situent ces pro-Habré ? «Jusque dans les sphères les plus élevées de l’Administration et même dans l’entourage du chef de l’Etat Idriss Deby qui, lui-même, pourrait être éclaboussé par ce dossier, au cas où il était jugé sur place», précise notre source. D’ailleurs, fait-elle remarquer, «à Ndjamena, très peu de personnes consentent à parler de cette affaire Habré, la plupart préférant "oublier" ou ne pas s’y aventurer».
Notre interlocuteur, qui a très souvent séjourné au pays du défunt François Tombalbaye, rappelle d’ailleurs les relations que le premier chef de l’Etat tchadien entretenait avec le défunt marabout et milliardaire sénégalais, El Hadji Djily Mbaye, à qui il aurait confié, selon certaines indiscrétions, le fruit de la vente de la bande d’Aouzou. Ce qui est évident, rappellent certains observateurs, c’est que «deux enfants du défunt président Tombalbaye ont été vus, à plusieurs reprises, dans les résidences du milliardaire lougatois», et affirment même que ce cousin d’Abdou Diouf aurait suivi et financé les études de la progéniture du chef de l’Etat assassiné, jusqu’à leur majorité.Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.De l’autre côté, nous avons vainement tenté de joindre Me El Hadji Diouf, un des avocats de Hissène Habré. Mais vu son activité parlementaire débordante à l’Assemblée nationale, où il siège en qualité de député, l’avocat vibrionnant n’a pas eu assez de temps pour accéder à notre demande d’entretien.
Une cour ad hoc pour HissèneAvec l’avènement au pouvoir de Macky Sall qui n’aurait aucun lien direct ou indirect avec Hissène Habré, il y a de fortes chances que l’ancien président tchadien soit «enfin» jugé au Sénégal. C’est la conviction des représentants de l'Union Africaine et du gouvernement.
Ils ont proposé la création d’une Cour d’assises formée de magistrats africains et sénégalais, et plus précisément de "chambres africaines extraordinaires" au nombre de quatre, dont deux pour l'instruction et l'accusation, en plus d'une Cour d'assises et d'une Cour d'appel. Toutes doivent être présidées par un magistrat africain, assisté de deux juges sénégalais.L’annonce a été saluée par le Comité international pour le jugement équitable d'Hissène Habré, qui regroupe des ONG et l'association des victimes. «C’est une satisfaction pour les victimes d’Hissène Habré, qui ne cessent de se battre depuis plus de 20 ans avec ténacité et persévérance», a déclaré Reed Brody, de l’association Human Rights Watch. Un des avocats de l’ex-président du Tchad, Me El Hadji Diouf en l’occurrence, avait déclaré, il y a quelques jours, que «Hissène Habré ne peut plus être jugé et ne peut plus être extradé non plus».En fin juillet, la Cour internationale de justice de La Haye avait ordonné au Sénégal de juger "sans délai" ou d'extrader Hissène Habré, accusé de génocide commis par son régime (1982-1990). Le Sénégal ne doit cependant poursuivre Hissène Habré que pour les crimes présumés commis après la ratification par le Sénégal de la Convention sur la torture en 1987. Le président Macky Sall s’est engagé, dès l’entame de son mandat, à faire tenir un procès équitable et a déjà convenu d’un budget évalué à 12 milliards fcfa avec les contributions des Etats-Unis, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et du Sénégal.
Fin
En Novembre, 2012 (01:12 AM)Ne Me Censurez Pas Waye Senewe
En Novembre, 2012 (01:30 AM)Qui ne veut pas que Habré soit jugé ? Ce n’est sûrement pas les proches des victimes, encore moins les défenseurs des Droits de l’homme. Ce n’est pas non plus les autorités belges qui ont été confrontées à des plaintes de ressortissants d’origine tchadienne.
Près de 22 ans de vie au Sénégal ont fait de l’ancien président tchadien un «citoyen d’honneur» du village lébou de Ouakam, proche de cette communauté. Aussi, nombre d’habitants de cette bourgade ont-ils du mal à croire aux exactions dont il serait l’auteur, au regard de sa piété et de sa largesse envers les guides religieux et les plus démunis. Mais la question qui revient toujours sur les lèvres est de savoir pourquoi les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade n’ont jamais jugé utile de traduire l’ex-dictateur devant la justice, comme l’ont constamment réclamé les organisations de défense des Droits de l’Homme et certaines victimes ou parents de victimes, dont les Sénégalais Abdourahmane Kane et un certain Diop, préfet d’un département au Tchad.
La nonchalance d’Abdou Diouf s’expliquerait par le soutien des anciens chefs d’Etat français, François Mitterrand et Jacques Chirac, mais aussi et surtout par l’insistance des parrains sénégalais de Hissène Habré, parmi lesquels, un éminent khalife général qui ne pouvait accepter que son «disciple» puisse être l’auteur de toutes ces atrocités, et le très influent juge Kéba Mbaye, qui aurait mis les compétences financières et bancaires de son fils aîné Abdoul Mbaye à sa disposition.
Abdoulaye Wade, qui tenait en petite estime Hissène Habré, a également fait l’objet de pressions constantes pendant douze ans. Mieux, l’avocat de Hissène Habré, Me Madické Niang, a même été son ministre de la Justice, avant d’être promu au poste des Affaires étrangères.
Même dans son propre pays, confie un avocat proche du dossier, «Hissène Habré bénéficie encore de protection, car d’anciens caciques de son régime sont encore dans les arcanes du pouvoir». A quel niveau se situent ces pro-Habré ? «Jusque dans les sphères les plus élevées de l’Administration et même dans l’entourage du chef de l’Etat Idriss Deby qui, lui-même, pourrait être éclaboussé par ce dossier, au cas où il était jugé sur place», précise notre source. D’ailleurs, fait-elle remarquer, «à Ndjamena, très peu de personnes consentent à parler de cette affaire Habré, la plupart préférant "oublier" ou ne pas s’y aventurer».
Pm Blanchissseur Vrai
En Novembre, 2012 (01:32 AM)Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».
Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».
Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.
Pas De Censure Democartie
En Novembre, 2012 (01:32 AM)Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».
Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».
Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.
Mou Diekh
En Novembre, 2012 (01:43 AM)Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».
Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».
Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.
Stop Censure
En Novembre, 2012 (01:44 AM)Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».
Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».
Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.
Democratie Seneweb
En Novembre, 2012 (01:44 AM)Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».
Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».
Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.
Halte A La Censure
En Novembre, 2012 (01:45 AM)Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».
Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».
Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.
Rien Dit De Mal Vs Censurez
En Novembre, 2012 (01:45 AM)Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».
Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».
Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.
Censure Bakhoul
En Novembre, 2012 (01:46 AM)Celui-là, aujourd’hui, confie ne point oser s’aventurer dans le pays d’Idriss Deby, de nos jours, car sa vie n’y serait pas en sécurité. Et quand nous avons lancé l’idée de nous rendre à Ndjamena, afin d’approfondir notre enquête, ce militant acharné des Droits de l’Homme nous a vivement recommandé de ne pas nous y aventurer. «Pour rien au monde, je ne me rendrai au Tchad pour une enquête, en ces temps qui courent, car tout pourrait arriver», confie-t-il. Précisant son idée, il fait remarquer que «n’importe qui pourrait vous tuer et accuser l’autre partie ; que ce soient les proches des victimes ou ceux de Habré et même de l’Etat».
Au regard des stations qu’ils occupent encore, ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont trempé dans cette affaire, ont intérêt à ce qu’elle soit définitivement close. Quel que soit leur niveau d’implication, ils ont collaboré avec l’ex-dictateur, avant de rompre avec ses pratiques. Et pour ceux-là qui réclament son procès, «il est évident qu’ils ne feront jamais preuve d’empressement».
Ancien président d’Amnesty international, Me Demba Ciré Bathily, un des avocats des victimes de Hissène Habré, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, n’a pas voulu trop s’épancher sur la question, dès lors que «l’affaire est toujours en instruction et n’est pas encore jugée». Tout ce qu’il concède à confier, c’est que «la défense a réuni suffisamment de preuves pour faire inculper Hissène Habré». Sans dévoiler le secret de son plan de défense, nous sommes presque sûrs que le livre cité (lire ci-dessus), produit par la Commission tchadienne d’enquête, sera sa principale source.
Laaaayelow
En Novembre, 2012 (03:57 AM)En plus je pense que cette affaire était le mobile de votre conf de presse, car on y a rien appris d'autre, par conséquent je dirais: QUI SE SENT MORVEUX SE MOUCHE.
Je ne croyais pas à ce qui se disait ds la presse à propos de cette affaire, mais après vs avoir écouté je pense que y a une une part de vèrité ds les accusations portées à votre encontre, sinon pourquoi ne pas porter plainte si vs trouvez qu'elles sont fausses, d'ailleurs au début de votre propos vs avez bien dit que cette affaire mérite un traitement pas lèger.
Omar
En Novembre, 2012 (04:29 AM)Decu
En Novembre, 2012 (06:46 AM)Famille De Victime Du Joola
En Novembre, 2012 (08:00 AM)LA CORRUPTION A L'ORIGINE DE LA PLUS GRANDE CATASTROPHE MARITIME CIVILE MONDIALE A CE JOUR, NAUFRAGE DU JOOLA le 26/09/2002 près de 2000 victimes, 13 nationalités, DES FAMILLES DE VICTIMES UNIES ET DETERMINEES.
LES INTERETS ECONOMIQUES ET POLITIQUES (Françafrique) doivent- ils entraver la vérité et la justice et bafouer les droits de l’homme.
UNE EPINE ENTRE LE SENEGAL ET LA FRANCE….. CES FANTOMES QUI HANTENT….. DIEU EST GRAND ET IL SAURA APPORTER VERITE ET JUSTICE.
On ne peut pas tourner la page quand on sait que le drame était prévisible… Tous du Président (Wade à l'époque), son fils, aux ministres savaient que le bateau n’était plus navigable et pourtant on l’a remis en rotation après plusieurs avaries (la dernière 10 septembre 2002, le drame a eu lieu le 26 septembre). 2000 victimes mortes dans d’atroces souffrances pour la plupart des jeunes. SI ON AVAIT VOULU FAIRE RECULER LA CASAMANCE DE 20 ANS, ON NE POUVAIT PAS FAIRE MIEUX....TROP DE ZONE D'OMBRE DANS CE DRAME...
LE NAUFRAGE DE LA HONTE…………
Pourquoi le président Wade a-t-il refusé que les forces françaises décollent pour porter secours ?
Un pool d’avocats sénégalais payés sur les deniers publics pour faire annuler tous les mandats mais la procédure judiciaire en France toujours en cours et toujours 7 mandats d’arrêts internationaux à l’encontre des présumés coupables. Un drame méprisé et bafoué mais des familles de victimes déterminées…..
Dix ans presque jour pour jour après le naufrage du ferry sénégalais Le MS/Joola, les proches des 22 victimes françaises attendent toujours une réponse de la justice en France pour mettre fin à leur marathon procédural et faire « leur deuil ».LEUR COMBAT EST CELUI DE TOUTES LES FAMILLES DE VICTIMES...il n'y a pas de couleur de peau dans la douleur et la souffrance.
Famille De Victime Du Joola
En Novembre, 2012 (08:02 AM)Dix ans presque jour pour jour après le naufrage du ferry sénégalais Le MS/Joola, les proches des 22 victimes françaises attendent toujours une réponse de la justice en France pour mettre fin à leur marathon procédural et faire « leur deuil ».LEUR COMBAT EST CELUI DE TOUTES LES FAMILLES DE VICTIMES...il n'y a pas de couleur de peau dans la douleur et la souffrance.
RECHERCHER certains témoignages qui confirment que l’état était au courant très tôt….
DES IMAGES DOULOUREUSES, INSOUTENABLES ET DES TEMOIGNAGES QUI ACCUSENT LE POUVOIR SENEGALAIS
PRENEZ LE TEMPS DE REGARDER LES DIFFERENTS SITES et HONORER LA MEMOIRE DE NOS DISPARUS
SUR GOOGLE : 2012 france culture souvenons-nous du Joola
france inter : 2009 joola des témoignages qui accusent le pouvoir sénégalais
sur YOUTUBE : rechercher joola
Aime Senegal
En Novembre, 2012 (09:20 AM)IL N'Y AVAIT PAS LA LOI SUR LE BLANCHIMENT MAIS LE CODE PENAL EXISTAIT BIEN.
C'EST HEUREUX QUE LE PM RECONNAISSE QU'IL A BIEN RECU LES FONDS DE HABRE. LES EXPLICATIONS QU'IL A DONNE NE LE DEDOUANE POINT. LES AUTORITES DE L'EPOQUE COMME IL DIT, N'avaient pas les prérogatives pour l'autoriser à faire du RECEL.
ET LA, IL S'AGIT BIEN DE RECEL. PARCEQUE L'ARGENT ETAIT VOLE QU'IL AIT PREVENU LA bceao ou pas. IL EST COMPLICE DE DETOURNEMENT
DE PLUS, IL N Y AVAIT PAS QUE DES VIREMENTS, MAIS SURTOUT BEAUCOUP DE CASH. A L'EPOQUE LA BANQUE GERE PAR LE PM AVAIT DE REEL DIFFICULTE DE TRESORERIE. IL EN A TOUT SIMPLEMENT PROFITE. MAINTENANT, VERITE POUR VERITE, IMPUNITE POUR IMPUNITE. QUE TOUT LE MONDE JOUE LE JEU. AVOIR LES MAINS TREMPE DE SANG ET CRIER AU VOLEUR? A VOUS DE JOUER DAME JUSTICE. AUX TCHADIENS D'ALLER JUSQU'AU BOUT
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