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Politique

Aïssata Tall Sall : "Nous voulons une Assemblée nationale digne"

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Me Aissata Tall Sall

Maître Aïssata Tall Sall, la tête de liste nationale de la coalition ‘’Osez l’avenir’’ est convaincue que sa coalition peut créer les conditions de la refondation de l’Assemblée Nationale. Rentrée de Paris ce Dimanche et accueillie par ses partisans à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, l'avocate a dévoilé les ambitions de sa coalition. «J’arrive ce soir où la campagne a démarré. Elle démarre en trombe pour ce qui est de la coalition ‘’Osez l’avenir’’ qui a déjà fait une caravane spectaculaire dans les rues de Dakar que nous avons sillonné.

Nous allons sillonner les 45 départements du Sénégal. Ce que nous avons fait à Libreville pour l’Afrique central, à Port-Gentil pour l’Afrique, en France dans les Yvelines pour l’Europe de l’Ouest, nous allons le faire intramuros ici dans l’ensemble du pays et dans les 45 départements. J’irai à la rencontre de nos candidats qui iront à la rencontre des Sénégalais pour que nous puissions avoir une Assemblée Nationale digne de ce que les sénégalais attendent.

On a une stratégie gagnante», a soutenu Me Aïssata Tall Sall à sa descente de l’avion. Il faut signaler que la coalition "Osez l’avenir" a ouvert sa campagne ce dimanche par une caravane à l’intérieur de Dakar. Ladite coalition poursuivra sa campagne à Rufisque, Keur Massar et à Mbour.



38 Commentaires

  1. Auteur

    Babacar Mbengue

    En Juillet, 2017 (13:50 PM)
    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.



    Son parcours professionnel d'avocate internationale est une prodigieuse et prestigieuse épopée. Elle a conquis des Sénégalais, séduit l'Afrique et charmé le monde. Elle est une brillante avocate!

    C'est lors d'une Université d'Eté du Parti Socialiste qu'elle a été découverte à la suite d'une impressionnante communication qui a tenu en haleine un arsenal de personnalités socialistes. Abdou Diouf a vite découvert en elle la personne idéale pour être Ministre de la Communication et Porte-parole dans le gouvernement de Lamine Loum de 1998 à 2000, année de la perte du pouvoir par les Socialistes. Elle était de la tanorie et n'y est plus. Mais après la traversée du désert et surtout depuis 2012, elle se positionne solitairement, soliloque et se cherche.



    Un nouvel élan claudicant

    Quand le PS a perdu le pouvoir, Aissata Tall Sall n'a pas fait défection en créant un parti à part, ni déposé ses baluchons chez Wade. Elle est restée constante et fidèle à ce parti qui lui a vraiment beaucoup donné.

    Mais elle ne s'y retrouve pas et depuis 2012, elle claudique. Elle est dans le parti tout en y étant pas. Sa position est ambigüe. Elle ne définit pas un objectif à atteindre directement sans détour. Elle est seule. Ses sorties au vitriol ont pour cible, la tanorie. Et si elle ne se détermine pas du coté de Khalifa Sall, c'est parce qu'elle lui dispute sans le dire la même légitimité politique.



    Podor est son fief. Mais elle est alors consciente de ses limites et mène un jeu d'équilibrisme sur fond de sorties médiatiques parfois malhabiles. La finalité est de marquer sa présence. En 2017, le PS ne l'a pas l'investi. C'est indubitable même si elle ne lui concède pas encore publiquement une légitimité pour être derrière lui.La levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, Barthélémy Diaz lui a donné une aubaine médiatique. Mais la grande avocate à la parole ingénieuse a malheureuse fait des errements et commis des abus.





    Les errements de l'avocate socialiste

    Le premier errement de Aissata Tall Sall est de rendre public ses discussions privées avec Ousmane Tanor Dieng sur des postes de responsabilités politiques qu'il lui aurait proposé. Pour une responsable politique et une femme d'Etat, c'est un errement.



    Il y a d'ailleurs au Sénégal des personnes qui évoluent dans l'espace public ou les Institutions et qui ont la tragédie de ne point garder en eux des échanges privés ou des discussions délicates. Aissata Tall Sall n'en faisait pas partie. Mais elle vient de les rejoindre en rendant public ce que Tanor lui a dit.

    Le deuxième errement est que pour les Législatives, elle entend se battre à l'intérieur du PS et à l'extérieur. Le paradoxe est immense. Etre dedans et dehors! Surtout vouloir être dans une Maison qu'on a déserté depuis belle lurette en voulant y être en même temps pour des enjeux électoraux.



    Troisième errement, elle ne sait pas encore quelle voie prendre car n'étant pas dans l'objectif d'être dans une alliance du genre Taxawu Ndakaru: « je ne sais pas» est l'exécutoire servi. Pourtant, elle ira aux Législatives. Mais «avec qui et comment?», s'interroge-t-elle en se cherchant. Or, elle se définit comme « Aissata Tall Sall, femme politique et Sénégalaise qui porte une ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic). Cette divagation politicienne est d'autant plus une gouttière qu'elle ne jamais fait de propositions ou de contre-proposition dans l'orientation du destin national. Elle ne parle, et avec une sublime éloquence, que de partis, de Macky Sall, de Ousmane Tanor Dieng et d'elle-même sur fond de phraséologies politiciennes.

    D'ailleurs, avec subterfuge, elle avoue gouverner Podor avec «les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication»! Quelle défaillance dans la gouvernance municipale! Et elle dit avoir «la plus grande ambition pour le Sénégal»!



    Parlant de la polémique du pétrole et du gaz, l'avocate se met, sans s'en rencontre compte, dans le sillage du gouvernement et dans les explications données, et par le Premier Ministre, et par le Ministre de l'Industrie et des Mines. Elle reconnait bien qu'on « a pas encore vu de pétrole, on a même pas senti son odeur». Aly Ngouille Ndiaye l'a déjà dit.

    Mais elle se perd en arguties en exigeant que les contrats ne soient non seulement publiés mais expliqués aux Sénégalais pour que le maximum les comprenne. Le fourvoiement est démagogique. Elle sait que la gymnastique de la négociation pétrolière n'est pas une promenade de santé en raison de sa dimension technique que ne peuvent appréhender que des initiés.



    D ?ailleurs, sur la question du droit privé dont elle est experte, elle sait mieux que quiconque que le sénégalais lambda ne peut en aucun cas le cerner et en comprendre les moindres détails.

    Le quatrième errement est que l'ancienne ministre reproche à un Président élu d'assurer la continuité de l'Etat pour apposer sa signature sur des dossiers déjà dans un long circuit et trouvés sur place. Ce n'est alors plus la femme d'Etat qui parle mais la politicienne qui avoue que ce n'est pas «le frère du Président qui (la) dérange, mais le Président».

    Et elle a raison. Aliou Sall a démissionné de Pétro-Tim. Elle trouve un vide dans ses diatribes. Et ce qui est grave est sa volonté de décharger Wade de sa grande responsabilité d'avoir ouvert les portes du Sénégal à Frank Timis.



    Les graves abus d'une avocate

    Aissata Tall Sall veut en à finir avec Tanor et Macky pour prendre peut-être la voie de Angela Merkel. C'est à l'honneur de la démocratie sénégalaise. Et elle fait de la politique. Mais sa parole fleurie et si expressive l'a mené à des abus. Elle conteste le HCCT. Certains applaudissent. Mais alea jacta est!



    Le HCCT est maintenant une Institution de la République. Elle n'a pas l'unanimité. Mais dès lors qu'elle est devenue un élément essentiel de l'architecture républicaine, elle mérite un respect. Et le premier membre de la société qui doit la respecter et inviter à son respect est la personne évoluant dans l'espace du droit. Mais Aissata Tall Sall commet un abus en l'appelant «ça» et en la traitant de reste d'un repas, de «salmigondis», langage italien.

    Donc pour celle qui porte «l'ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic), le pouvoir est une question de plat avec du résistant et des restes. Un masque est alors tombé!



    Sa pertinence partisane sur le HCCT trébuche. Elle méprise l'Institution. Qu'elle soit juriste, qu'elle soit combattante politique, elle ne devait se rabattre à une appréciation si hautaine jusqu'à affirmer ignorer le nom de l'Institution.

    Dans le secret de son intimité, elle verra bien qu'elle a tort. Mais une âme devenue malhabile n'est pas si tôt réduite à confesser ses abus et ses errements.



    Babacar MBENGUE Journaliste Consultant en Communication Politique et Relations Publiques

    [email protected]
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (13:53 PM)
    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.



    Son parcours professionnel d'avocate internationale est une prodigieuse et prestigieuse épopée. Elle a conquis des Sénégalais, séduit l'Afrique et charmé le monde. Elle est une brillante avocate!

    C'est lors d'une Université d'Eté du Parti Socialiste qu'elle a été découverte à la suite d'une impressionnante communication qui a tenu en haleine un arsenal de personnalités socialistes. Abdou Diouf a vite découvert en elle la personne idéale pour être Ministre de la Communication et Porte-parole dans le gouvernement de Lamine Loum de 1998 à 2000, année de la perte du pouvoir par les Socialistes. Elle était de la tanorie et n'y est plus. Mais après la traversée du désert et surtout depuis 2012, elle se positionne solitairement, soliloque et se cherche.



    Un nouvel élan claudicant

    Quand le PS a perdu le pouvoir, Aissata Tall Sall n'a pas fait défection en créant un parti à part, ni déposé ses baluchons chez Wade. Elle est restée constante et fidèle à ce parti qui lui a vraiment beaucoup donné.

    Mais elle ne s'y retrouve pas et depuis 2012, elle claudique. Elle est dans le parti tout en y étant pas. Sa position est ambigüe. Elle ne définit pas un objectif à atteindre directement sans détour. Elle est seule. Ses sorties au vitriol ont pour cible, la tanorie. Et si elle ne se détermine pas du coté de Khalifa Sall, c'est parce qu'elle lui dispute sans le dire la même légitimité politique.



    Podor est son fief. Mais elle est alors consciente de ses limites et mène un jeu d'équilibrisme sur fond de sorties médiatiques parfois malhabiles. La finalité est de marquer sa présence. En 2017, le PS ne l'a pas l'investi. C'est indubitable même si elle ne lui concède pas encore publiquement une légitimité pour être derrière lui.La levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, Barthélémy Diaz lui a donné une aubaine médiatique. Mais la grande avocate à la parole ingénieuse a malheureuse fait des errements et commis des abus.





    Les errements de l'avocate socialiste

    Le premier errement de Aissata Tall Sall est de rendre public ses discussions privées avec Ousmane Tanor Dieng sur des postes de responsabilités politiques qu'il lui aurait proposé. Pour une responsable politique et une femme d'Etat, c'est un errement.



    Il y a d'ailleurs au Sénégal des personnes qui évoluent dans l'espace public ou les Institutions et qui ont la tragédie de ne point garder en eux des échanges privés ou des discussions délicates. Aissata Tall Sall n'en faisait pas partie. Mais elle vient de les rejoindre en rendant public ce que Tanor lui a dit.

    Le deuxième errement est que pour les Législatives, elle entend se battre à l'intérieur du PS et à l'extérieur. Le paradoxe est immense. Etre dedans et dehors! Surtout vouloir être dans une Maison qu'on a déserté depuis belle lurette en voulant y être en même temps pour des enjeux électoraux.



    Troisième errement, elle ne sait pas encore quelle voie prendre car n'étant pas dans l'objectif d'être dans une alliance du genre Taxawu Ndakaru: « je ne sais pas» est l'exécutoire servi. Pourtant, elle ira aux Législatives. Mais «avec qui et comment?», s'interroge-t-elle en se cherchant. Or, elle se définit comme « Aissata Tall Sall, femme politique et Sénégalaise qui porte une ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic). Cette divagation politicienne est d'autant plus une gouttière qu'elle ne jamais fait de propositions ou de contre-proposition dans l'orientation du destin national. Elle ne parle, et avec une sublime éloquence, que de partis, de Macky Sall, de Ousmane Tanor Dieng et d'elle-même sur fond de phraséologies politiciennes.

    D'ailleurs, avec subterfuge, elle avoue gouverner Podor avec «les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication»! Quelle défaillance dans la gouvernance municipale! Et elle dit avoir «la plus grande ambition pour le Sénégal»!



    Parlant de la polémique du pétrole et du gaz, l'avocate se met, sans s'en rencontre compte, dans le sillage du gouvernement et dans les explications données, et par le Premier Ministre, et par le Ministre de l'Industrie et des Mines. Elle reconnait bien qu'on « a pas encore vu de pétrole, on a même pas senti son odeur». Aly Ngouille Ndiaye l'a déjà dit.

    Mais elle se perd en arguties en exigeant que les contrats ne soient non seulement publiés mais expliqués aux Sénégalais pour que le maximum les comprenne. Le fourvoiement est démagogique. Elle sait que la gymnastique de la négociation pétrolière n'est pas une promenade de santé en raison de sa dimension technique que ne peuvent appréhender que des initiés.



    D ?ailleurs, sur la question du droit privé dont elle est experte, elle sait mieux que quiconque que le sénégalais lambda ne peut en aucun cas le cerner et en comprendre les moindres détails.

    Le quatrième errement est que l'ancienne ministre reproche à un Président élu d'assurer la continuité de l'Etat pour apposer sa signature sur des dossiers déjà dans un long circuit et trouvés sur place. Ce n'est alors plus la femme d'Etat qui parle mais la politicienne qui avoue que ce n'est pas «le frère du Président qui (la) dérange, mais le Président».

    Et elle a raison. Aliou Sall a démissionné de Pétro-Tim. Elle trouve un vide dans ses diatribes. Et ce qui est grave est sa volonté de décharger Wade de sa grande responsabilité d'avoir ouvert les portes du Sénégal à Frank Timis.



    Les graves abus d'une avocate

    Aissata Tall Sall veut en à finir avec Tanor et Macky pour prendre peut-être la voie de Angela Merkel. C'est à l'honneur de la démocratie sénégalaise. Et elle fait de la politique. Mais sa parole fleurie et si expressive l'a mené à des abus. Elle conteste le HCCT. Certains applaudissent. Mais alea jacta est!



    Le HCCT est maintenant une Institution de la République. Elle n'a pas l'unanimité. Mais dès lors qu'elle est devenue un élément essentiel de l'architecture républicaine, elle mérite un respect. Et le premier membre de la société qui doit la respecter et inviter à son respect est la personne évoluant dans l'espace du droit. Mais Aissata Tall Sall commet un abus en l'appelant «ça» et en la traitant de reste d'un repas, de «salmigondis», langage italien.

    Donc pour celle qui porte «l'ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic), le pouvoir est une question de plat avec du résistant et des restes. Un masque est alors tombé!



    Sa pertinence partisane sur le HCCT trébuche. Elle méprise l'Institution. Qu'elle soit juriste, qu'elle soit combattante politique, elle ne devait se rabattre à une appréciation si hautaine jusqu'à affirmer ignorer le nom de l'Institution.

    Dans le secret de son intimité, elle verra bien qu'elle a tort. Mais une âme devenue malhabile n'est pas si tôt réduite à confesser ses abus et ses errements.



    Babacar MBENGUE Journaliste Consultant en Communication Politique et Relations Publiques

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    Alboury

    En Juillet, 2017 (13:54 PM)
    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.



    Son parcours professionnel d'avocate internationale est une prodigieuse et prestigieuse épopée. Elle a conquis des Sénégalais, séduit l'Afrique et charmé le monde. Elle est une brillante avocate!

    C'est lors d'une Université d'Eté du Parti Socialiste qu'elle a été découverte à la suite d'une impressionnante communication qui a tenu en haleine un arsenal de personnalités socialistes. Abdou Diouf a vite découvert en elle la personne idéale pour être Ministre de la Communication et Porte-parole dans le gouvernement de Lamine Loum de 1998 à 2000, année de la perte du pouvoir par les Socialistes. Elle était de la tanorie et n'y est plus. Mais après la traversée du désert et surtout depuis 2012, elle se positionne solitairement, soliloque et se cherche.



    Un nouvel élan claudicant

    Quand le PS a perdu le pouvoir, Aissata Tall Sall n'a pas fait défection en créant un parti à part, ni déposé ses baluchons chez Wade. Elle est restée constante et fidèle à ce parti qui lui a vraiment beaucoup donné.

    Mais elle ne s'y retrouve pas et depuis 2012, elle claudique. Elle est dans le parti tout en y étant pas. Sa position est ambigüe. Elle ne définit pas un objectif à atteindre directement sans détour. Elle est seule. Ses sorties au vitriol ont pour cible, la tanorie. Et si elle ne se détermine pas du coté de Khalifa Sall, c'est parce qu'elle lui dispute sans le dire la même légitimité politique.



    Podor est son fief. Mais elle est alors consciente de ses limites et mène un jeu d'équilibrisme sur fond de sorties médiatiques parfois malhabiles. La finalité est de marquer sa présence. En 2017, le PS ne l'a pas l'investi. C'est indubitable même si elle ne lui concède pas encore publiquement une légitimité pour être derrière lui.La levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, Barthélémy Diaz lui a donné une aubaine médiatique. Mais la grande avocate à la parole ingénieuse a malheureuse fait des errements et commis des abus.





    Les errements de l'avocate socialiste

    Le premier errement de Aissata Tall Sall est de rendre public ses discussions privées avec Ousmane Tanor Dieng sur des postes de responsabilités politiques qu'il lui aurait proposé. Pour une responsable politique et une femme d'Etat, c'est un errement.



    Il y a d'ailleurs au Sénégal des personnes qui évoluent dans l'espace public ou les Institutions et qui ont la tragédie de ne point garder en eux des échanges privés ou des discussions délicates. Aissata Tall Sall n'en faisait pas partie. Mais elle vient de les rejoindre en rendant public ce que Tanor lui a dit.

    Le deuxième errement est que pour les Législatives, elle entend se battre à l'intérieur du PS et à l'extérieur. Le paradoxe est immense. Etre dedans et dehors! Surtout vouloir être dans une Maison qu'on a déserté depuis belle lurette en voulant y être en même temps pour des enjeux électoraux.



    Troisième errement, elle ne sait pas encore quelle voie prendre car n'étant pas dans l'objectif d'être dans une alliance du genre Taxawu Ndakaru: « je ne sais pas» est l'exécutoire servi. Pourtant, elle ira aux Législatives. Mais «avec qui et comment?», s'interroge-t-elle en se cherchant. Or, elle se définit comme « Aissata Tall Sall, femme politique et Sénégalaise qui porte une ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic). Cette divagation politicienne est d'autant plus une gouttière qu'elle ne jamais fait de propositions ou de contre-proposition dans l'orientation du destin national. Elle ne parle, et avec une sublime éloquence, que de partis, de Macky Sall, de Ousmane Tanor Dieng et d'elle-même sur fond de phraséologies politiciennes.

    D'ailleurs, avec subterfuge, elle avoue gouverner Podor avec «les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication»! Quelle défaillance dans la gouvernance municipale! Et elle dit avoir «la plus grande ambition pour le Sénégal»!



    Parlant de la polémique du pétrole et du gaz, l'avocate se met, sans s'en rencontre compte, dans le sillage du gouvernement et dans les explications données, et par le Premier Ministre, et par le Ministre de l'Industrie et des Mines. Elle reconnait bien qu'on « a pas encore vu de pétrole, on a même pas senti son odeur». Aly Ngouille Ndiaye l'a déjà dit.

    Mais elle se perd en arguties en exigeant que les contrats ne soient non seulement publiés mais expliqués aux Sénégalais pour que le maximum les comprenne. Le fourvoiement est démagogique. Elle sait que la gymnastique de la négociation pétrolière n'est pas une promenade de santé en raison de sa dimension technique que ne peuvent appréhender que des initiés.



    D ?ailleurs, sur la question du droit privé dont elle est experte, elle sait mieux que quiconque que le sénégalais lambda ne peut en aucun cas le cerner et en comprendre les moindres détails.

    Le quatrième errement est que l'ancienne ministre reproche à un Président élu d'assurer la continuité de l'Etat pour apposer sa signature sur des dossiers déjà dans un long circuit et trouvés sur place. Ce n'est alors plus la femme d'Etat qui parle mais la politicienne qui avoue que ce n'est pas «le frère du Président qui (la) dérange, mais le Président».

    Et elle a raison. Aliou Sall a démissionné de Pétro-Tim. Elle trouve un vide dans ses diatribes. Et ce qui est grave est sa volonté de décharger Wade de sa grande responsabilité d'avoir ouvert les portes du Sénégal à Frank Timis.



    Les graves abus d'une avocate

    Aissata Tall Sall veut en à finir avec Tanor et Macky pour prendre peut-être la voie de Angela Merkel. C'est à l'honneur de la démocratie sénégalaise. Et elle fait de la politique. Mais sa parole fleurie et si expressive l'a mené à des abus. Elle conteste le HCCT. Certains applaudissent. Mais alea jacta est!



    Le HCCT est maintenant une Institution de la République. Elle n'a pas l'unanimité. Mais dès lors qu'elle est devenue un élément essentiel de l'architecture républicaine, elle mérite un respect. Et le premier membre de la société qui doit la respecter et inviter à son respect est la personne évoluant dans l'espace du droit. Mais Aissata Tall Sall commet un abus en l'appelant «ça» et en la traitant de reste d'un repas, de «salmigondis», langage italien.

    Donc pour celle qui porte «l'ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic), le pouvoir est une question de plat avec du résistant et des restes. Un masque est alors tombé!



    Sa pertinence partisane sur le HCCT trébuche. Elle méprise l'Institution. Qu'elle soit juriste, qu'elle soit combattante politique, elle ne devait se rabattre à une appréciation si hautaine jusqu'à affirmer ignorer le nom de l'Institution.

    Dans le secret de son intimité, elle verra bien qu'elle a tort. Mais une âme devenue malhabile n'est pas si tôt réduite à confesser ses abus et ses errements.



    Babacar MBENGUE Journaliste Consultant en Communication Politique et Relations Publiques

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    Anonyme

    En Juillet, 2017 (13:55 PM)
    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.



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    En Juillet, 2017 (13:56 PM)
    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.



    Son parcours professionnel d'avocate internationale est une prodigieuse et prestigieuse épopée. Elle a conquis des Sénégalais, séduit l'Afrique et charmé le monde. Elle est une brillante avocate!

    C'est lors d'une Université d'Eté du Parti Socialiste qu'elle a été découverte à la suite d'une impressionnante communication qui a tenu en haleine un arsenal de personnalités socialistes. Abdou Diouf a vite découvert en elle la personne idéale pour être Ministre de la Communication et Porte-parole dans le gouvernement de Lamine Loum de 1998 à 2000, année de la perte du pouvoir par les Socialistes. Elle était de la tanorie et n'y est plus. Mais après la traversée du désert et surtout depuis 2012, elle se positionne solitairement, soliloque et se cherche.



    Un nouvel élan claudicant

    Quand le PS a perdu le pouvoir, Aissata Tall Sall n'a pas fait défection en créant un parti à part, ni déposé ses baluchons chez Wade. Elle est restée constante et fidèle à ce parti qui lui a vraiment beaucoup donné.

    Mais elle ne s'y retrouve pas et depuis 2012, elle claudique. Elle est dans le parti tout en y étant pas. Sa position est ambigüe. Elle ne définit pas un objectif à atteindre directement sans détour. Elle est seule. Ses sorties au vitriol ont pour cible, la tanorie. Et si elle ne se détermine pas du coté de Khalifa Sall, c'est parce qu'elle lui dispute sans le dire la même légitimité politique.



    Podor est son fief. Mais elle est alors consciente de ses limites et mène un jeu d'équilibrisme sur fond de sorties médiatiques parfois malhabiles. La finalité est de marquer sa présence. En 2017, le PS ne l'a pas l'investi. C'est indubitable même si elle ne lui concède pas encore publiquement une légitimité pour être derrière lui.La levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, Barthélémy Diaz lui a donné une aubaine médiatique. Mais la grande avocate à la parole ingénieuse a malheureuse fait des errements et commis des abus.





    Les errements de l'avocate socialiste

    Le premier errement de Aissata Tall Sall est de rendre public ses discussions privées avec Ousmane Tanor Dieng sur des postes de responsabilités politiques qu'il lui aurait proposé. Pour une responsable politique et une femme d'Etat, c'est un errement.



    Il y a d'ailleurs au Sénégal des personnes qui évoluent dans l'espace public ou les Institutions et qui ont la tragédie de ne point garder en eux des échanges privés ou des discussions délicates. Aissata Tall Sall n'en faisait pas partie. Mais elle vient de les rejoindre en rendant public ce que Tanor lui a dit.

    Le deuxième errement est que pour les Législatives, elle entend se battre à l'intérieur du PS et à l'extérieur. Le paradoxe est immense. Etre dedans et dehors! Surtout vouloir être dans une Maison qu'on a déserté depuis belle lurette en voulant y être en même temps pour des enjeux électoraux.



    Troisième errement, elle ne sait pas encore quelle voie prendre car n'étant pas dans l'objectif d'être dans une alliance du genre Taxawu Ndakaru: « je ne sais pas» est l'exécutoire servi. Pourtant, elle ira aux Législatives. Mais «avec qui et comment?», s'interroge-t-elle en se cherchant. Or, elle se définit comme « Aissata Tall Sall, femme politique et Sénégalaise qui porte une ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic). Cette divagation politicienne est d'autant plus une gouttière qu'elle ne jamais fait de propositions ou de contre-proposition dans l'orientation du destin national. Elle ne parle, et avec une sublime éloquence, que de partis, de Macky Sall, de Ousmane Tanor Dieng et d'elle-même sur fond de phraséologies politiciennes.

    D'ailleurs, avec subterfuge, elle avoue gouverner Podor avec «les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication»! Quelle défaillance dans la gouvernance municipale! Et elle dit avoir «la plus grande ambition pour le Sénégal»!



    Parlant de la polémique du pétrole et du gaz, l'avocate se met, sans s'en rencontre compte, dans le sillage du gouvernement et dans les explications données, et par le Premier Ministre, et par le Ministre de l'Industrie et des Mines. Elle reconnait bien qu'on « a pas encore vu de pétrole, on a même pas senti son odeur». Aly Ngouille Ndiaye l'a déjà dit.

    Mais elle se perd en arguties en exigeant que les contrats ne soient non seulement publiés mais expliqués aux Sénégalais pour que le maximum les comprenne. Le fourvoiement est démagogique. Elle sait que la gymnastique de la négociation pétrolière n'est pas une promenade de santé en raison de sa dimension technique que ne peuvent appréhender que des initiés.



    D ?ailleurs, sur la question du droit privé dont elle est experte, elle sait mieux que quiconque que le sénégalais lambda ne peut en aucun cas le cerner et en comprendre les moindres détails.

    Le quatrième errement est que l'ancienne ministre reproche à un Président élu d'assurer la continuité de l'Etat pour apposer sa signature sur des dossiers déjà dans un long circuit et trouvés sur place. Ce n'est alors plus la femme d'Etat qui parle mais la politicienne qui avoue que ce n'est pas «le frère du Président qui (la) dérange, mais le Président».

    Et elle a raison. Aliou Sall a démissionné de Pétro-Tim. Elle trouve un vide dans ses diatribes. Et ce qui est grave est sa volonté de décharger Wade de sa grande responsabilité d'avoir ouvert les portes du Sénégal à Frank Timis.



    Les graves abus d'une avocate

    Aissata Tall Sall veut en à finir avec Tanor et Macky pour prendre peut-être la voie de Angela Merkel. C'est à l'honneur de la démocratie sénégalaise. Et elle fait de la politique. Mais sa parole fleurie et si expressive l'a mené à des abus. Elle conteste le HCCT. Certains applaudissent. Mais alea jacta est!



    Le HCCT est maintenant une Institution de la République. Elle n'a pas l'unanimité. Mais dès lors qu'elle est devenue un élément essentiel de l'architecture républicaine, elle mérite un respect. Et le premier membre de la société qui doit la respecter et inviter à son respect est la personne évoluant dans l'espace du droit. Mais Aissata Tall Sall commet un abus en l'appelant «ça» et en la traitant de reste d'un repas, de «salmigondis», langage italien.

    Donc pour celle qui porte «l'ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic), le pouvoir est une question de plat avec du résistant et des restes. Un masque est alors tombé!



    Sa pertinence partisane sur le HCCT trébuche. Elle méprise l'Institution. Qu'elle soit juriste, qu'elle soit combattante politique, elle ne devait se rabattre à une appréciation si hautaine jusqu'à affirmer ignorer le nom de l'Institution.

    Dans le secret de son intimité, elle verra bien qu'elle a tort. Mais une âme devenue malhabile n'est pas si tôt réduite à confesser ses abus et ses errements.



    Babacar MBENGUE Journaliste Consultant en Communication Politique et Relations Publiques

    [email protected]
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (13:56 PM)
    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.



    Son parcours professionnel d'avocate internationale est une prodigieuse et prestigieuse épopée. Elle a conquis des Sénégalais, séduit l'Afrique et charmé le monde. Elle est une brillante avocate!

    C'est lors d'une Université d'Eté du Parti Socialiste qu'elle a été découverte à la suite d'une impressionnante communication qui a tenu en haleine un arsenal de personnalités socialistes. Abdou Diouf a vite découvert en elle la personne idéale pour être Ministre de la Communication et Porte-parole dans le gouvernement de Lamine Loum de 1998 à 2000, année de la perte du pouvoir par les Socialistes. Elle était de la tanorie et n'y est plus. Mais après la traversée du désert et surtout depuis 2012, elle se positionne solitairement, soliloque et se cherche.



    Un nouvel élan claudicant

    Quand le PS a perdu le pouvoir, Aissata Tall Sall n'a pas fait défection en créant un parti à part, ni déposé ses baluchons chez Wade. Elle est restée constante et fidèle à ce parti qui lui a vraiment beaucoup donné.

    Mais elle ne s'y retrouve pas et depuis 2012, elle claudique. Elle est dans le parti tout en y étant pas. Sa position est ambigüe. Elle ne définit pas un objectif à atteindre directement sans détour. Elle est seule. Ses sorties au vitriol ont pour cible, la tanorie. Et si elle ne se détermine pas du coté de Khalifa Sall, c'est parce qu'elle lui dispute sans le dire la même légitimité politique.



    Podor est son fief. Mais elle est alors consciente de ses limites et mène un jeu d'équilibrisme sur fond de sorties médiatiques parfois malhabiles. La finalité est de marquer sa présence. En 2017, le PS ne l'a pas l'investi. C'est indubitable même si elle ne lui concède pas encore publiquement une légitimité pour être derrière lui.La levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, Barthélémy Diaz lui a donné une aubaine médiatique. Mais la grande avocate à la parole ingénieuse a malheureuse fait des errements et commis des abus.





    Les errements de l'avocate socialiste

    Le premier errement de Aissata Tall Sall est de rendre public ses discussions privées avec Ousmane Tanor Dieng sur des postes de responsabilités politiques qu'il lui aurait proposé. Pour une responsable politique et une femme d'Etat, c'est un errement.



    Il y a d'ailleurs au Sénégal des personnes qui évoluent dans l'espace public ou les Institutions et qui ont la tragédie de ne point garder en eux des échanges privés ou des discussions délicates. Aissata Tall Sall n'en faisait pas partie. Mais elle vient de les rejoindre en rendant public ce que Tanor lui a dit.

    Le deuxième errement est que pour les Législatives, elle entend se battre à l'intérieur du PS et à l'extérieur. Le paradoxe est immense. Etre dedans et dehors! Surtout vouloir être dans une Maison qu'on a déserté depuis belle lurette en voulant y être en même temps pour des enjeux électoraux.



    Troisième errement, elle ne sait pas encore quelle voie prendre car n'étant pas dans l'objectif d'être dans une alliance du genre Taxawu Ndakaru: « je ne sais pas» est l'exécutoire servi. Pourtant, elle ira aux Législatives. Mais «avec qui et comment?», s'interroge-t-elle en se cherchant. Or, elle se définit comme « Aissata Tall Sall, femme politique et Sénégalaise qui porte une ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic). Cette divagation politicienne est d'autant plus une gouttière qu'elle ne jamais fait de propositions ou de contre-proposition dans l'orientation du destin national. Elle ne parle, et avec une sublime éloquence, que de partis, de Macky Sall, de Ousmane Tanor Dieng et d'elle-même sur fond de phraséologies politiciennes.

    D'ailleurs, avec subterfuge, elle avoue gouverner Podor avec «les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication»! Quelle défaillance dans la gouvernance municipale! Et elle dit avoir «la plus grande ambition pour le Sénégal»!



    Parlant de la polémique du pétrole et du gaz, l'avocate se met, sans s'en rencontre compte, dans le sillage du gouvernement et dans les explications données, et par le Premier Ministre, et par le Ministre de l'Industrie et des Mines. Elle reconnait bien qu'on « a pas encore vu de pétrole, on a même pas senti son odeur». Aly Ngouille Ndiaye l'a déjà dit.

    Mais elle se perd en arguties en exigeant que les contrats ne soient non seulement publiés mais expliqués aux Sénégalais pour que le maximum les comprenne. Le fourvoiement est démagogique. Elle sait que la gymnastique de la négociation pétrolière n'est pas une promenade de santé en raison de sa dimension technique que ne peuvent appréhender que des initiés.



    D ?ailleurs, sur la question du droit privé dont elle est experte, elle sait mieux que quiconque que le sénégalais lambda ne peut en aucun cas le cerner et en comprendre les moindres détails.

    Le quatrième errement est que l'ancienne ministre reproche à un Président élu d'assurer la continuité de l'Etat pour apposer sa signature sur des dossiers déjà dans un long circuit et trouvés sur place. Ce n'est alors plus la femme d'Etat qui parle mais la politicienne qui avoue que ce n'est pas «le frère du Président qui (la) dérange, mais le Président».

    Et elle a raison. Aliou Sall a démissionné de Pétro-Tim. Elle trouve un vide dans ses diatribes. Et ce qui est grave est sa volonté de décharger Wade de sa grande responsabilité d'avoir ouvert les portes du Sénégal à Frank Timis.



    Les graves abus d'une avocate

    Aissata Tall Sall veut en à finir avec Tanor et Macky pour prendre peut-être la voie de Angela Merkel. C'est à l'honneur de la démocratie sénégalaise. Et elle fait de la politique. Mais sa parole fleurie et si expressive l'a mené à des abus. Elle conteste le HCCT. Certains applaudissent. Mais alea jacta est!



    Le HCCT est maintenant une Institution de la République. Elle n'a pas l'unanimité. Mais dès lors qu'elle est devenue un élément essentiel de l'architecture républicaine, elle mérite un respect. Et le premier membre de la société qui doit la respecter et inviter à son respect est la personne évoluant dans l'espace du droit. Mais Aissata Tall Sall commet un abus en l'appelant «ça» et en la traitant de reste d'un repas, de «salmigondis», langage italien.

    Donc pour celle qui porte «l'ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic), le pouvoir est une question de plat avec du résistant et des restes. Un masque est alors tombé!



    Sa pertinence partisane sur le HCCT trébuche. Elle méprise l'Institution. Qu'elle soit juriste, qu'elle soit combattante politique, elle ne devait se rabattre à une appréciation si hautaine jusqu'à affirmer ignorer le nom de l'Institution.

    Dans le secret de son intimité, elle verra bien qu'elle a tort. Mais une âme devenue malhabile n'est pas si tôt réduite à confesser ses abus et ses errements.



    Babacar MBENGUE Journaliste Consultant en Communication Politique et Relations Publiques

    [email protected]
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    Anonyme

    En Juillet, 2017 (13:56 PM)
    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.



    Son parcours professionnel d'avocate internationale est une prodigieuse et prestigieuse épopée. Elle a conquis des Sénégalais, séduit l'Afrique et charmé le monde. Elle est une brillante avocate!

    C'est lors d'une Université d'Eté du Parti Socialiste qu'elle a été découverte à la suite d'une impressionnante communication qui a tenu en haleine un arsenal de personnalités socialistes. Abdou Diouf a vite découvert en elle la personne idéale pour être Ministre de la Communication et Porte-parole dans le gouvernement de Lamine Loum de 1998 à 2000, année de la perte du pouvoir par les Socialistes. Elle était de la tanorie et n'y est plus. Mais après la traversée du désert et surtout depuis 2012, elle se positionne solitairement, soliloque et se cherche.



    Un nouvel élan claudicant

    Quand le PS a perdu le pouvoir, Aissata Tall Sall n'a pas fait défection en créant un parti à part, ni déposé ses baluchons chez Wade. Elle est restée constante et fidèle à ce parti qui lui a vraiment beaucoup donné.

    Mais elle ne s'y retrouve pas et depuis 2012, elle claudique. Elle est dans le parti tout en y étant pas. Sa position est ambigüe. Elle ne définit pas un objectif à atteindre directement sans détour. Elle est seule. Ses sorties au vitriol ont pour cible, la tanorie. Et si elle ne se détermine pas du coté de Khalifa Sall, c'est parce qu'elle lui dispute sans le dire la même légitimité politique.



    Podor est son fief. Mais elle est alors consciente de ses limites et mène un jeu d'équilibrisme sur fond de sorties médiatiques parfois malhabiles. La finalité est de marquer sa présence. En 2017, le PS ne l'a pas l'investi. C'est indubitable même si elle ne lui concède pas encore publiquement une légitimité pour être derrière lui.La levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, Barthélémy Diaz lui a donné une aubaine médiatique. Mais la grande avocate à la parole ingénieuse a malheureuse fait des errements et commis des abus.





    Les errements de l'avocate socialiste

    Le premier errement de Aissata Tall Sall est de rendre public ses discussions privées avec Ousmane Tanor Dieng sur des postes de responsabilités politiques qu'il lui aurait proposé. Pour une responsable politique et une femme d'Etat, c'est un errement.



    Il y a d'ailleurs au Sénégal des personnes qui évoluent dans l'espace public ou les Institutions et qui ont la tragédie de ne point garder en eux des échanges privés ou des discussions délicates. Aissata Tall Sall n'en faisait pas partie. Mais elle vient de les rejoindre en rendant public ce que Tanor lui a dit.

    Le deuxième errement est que pour les Législatives, elle entend se battre à l'intérieur du PS et à l'extérieur. Le paradoxe est immense. Etre dedans et dehors! Surtout vouloir être dans une Maison qu'on a déserté depuis belle lurette en voulant y être en même temps pour des enjeux électoraux.



    Troisième errement, elle ne sait pas encore quelle voie prendre car n'étant pas dans l'objectif d'être dans une alliance du genre Taxawu Ndakaru: « je ne sais pas» est l'exécutoire servi. Pourtant, elle ira aux Législatives. Mais «avec qui et comment?», s'interroge-t-elle en se cherchant. Or, elle se définit comme « Aissata Tall Sall, femme politique et Sénégalaise qui porte une ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic). Cette divagation politicienne est d'autant plus une gouttière qu'elle ne jamais fait de propositions ou de contre-proposition dans l'orientation du destin national. Elle ne parle, et avec une sublime éloquence, que de partis, de Macky Sall, de Ousmane Tanor Dieng et d'elle-même sur fond de phraséologies politiciennes.

    D'ailleurs, avec subterfuge, elle avoue gouverner Podor avec «les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication»! Quelle défaillance dans la gouvernance municipale! Et elle dit avoir «la plus grande ambition pour le Sénégal»!



    Parlant de la polémique du pétrole et du gaz, l'avocate se met, sans s'en rencontre compte, dans le sillage du gouvernement et dans les explications données, et par le Premier Ministre, et par le Ministre de l'Industrie et des Mines. Elle reconnait bien qu'on « a pas encore vu de pétrole, on a même pas senti son odeur». Aly Ngouille Ndiaye l'a déjà dit.

    Mais elle se perd en arguties en exigeant que les contrats ne soient non seulement publiés mais expliqués aux Sénégalais pour que le maximum les comprenne. Le fourvoiement est démagogique. Elle sait que la gymnastique de la négociation pétrolière n'est pas une promenade de santé en raison de sa dimension technique que ne peuvent appréhender que des initiés.



    D ?ailleurs, sur la question du droit privé dont elle est experte, elle sait mieux que quiconque que le sénégalais lambda ne peut en aucun cas le cerner et en comprendre les moindres détails.

    Le quatrième errement est que l'ancienne ministre reproche à un Président élu d'assurer la continuité de l'Etat pour apposer sa signature sur des dossiers déjà dans un long circuit et trouvés sur place. Ce n'est alors plus la femme d'Etat qui parle mais la politicienne qui avoue que ce n'est pas «le frère du Président qui (la) dérange, mais le Président».

    Et elle a raison. Aliou Sall a démissionné de Pétro-Tim. Elle trouve un vide dans ses diatribes. Et ce qui est grave est sa volonté de décharger Wade de sa grande responsabilité d'avoir ouvert les portes du Sénégal à Frank Timis.



    Les graves abus d'une avocate

    Aissata Tall Sall veut en à finir avec Tanor et Macky pour prendre peut-être la voie de Angela Merkel. C'est à l'honneur de la démocratie sénégalaise. Et elle fait de la politique. Mais sa parole fleurie et si expressive l'a mené à des abus. Elle conteste le HCCT. Certains applaudissent. Mais alea jacta est!



    Le HCCT est maintenant une Institution de la République. Elle n'a pas l'unanimité. Mais dès lors qu'elle est devenue un élément essentiel de l'architecture républicaine, elle mérite un respect. Et le premier membre de la société qui doit la respecter et inviter à son respect est la personne évoluant dans l'espace du droit. Mais Aissata Tall Sall commet un abus en l'appelant «ça» et en la traitant de reste d'un repas, de «salmigondis», langage italien.

    Donc pour celle qui porte «l'ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic), le pouvoir est une question de plat avec du résistant et des restes. Un masque est alors tombé!



    Sa pertinence partisane sur le HCCT trébuche. Elle méprise l'Institution. Qu'elle soit juriste, qu'elle soit combattante politique, elle ne devait se rabattre à une appréciation si hautaine jusqu'à affirmer ignorer le nom de l'Institution.

    Dans le secret de son intimité, elle verra bien qu'elle a tort. Mais une âme devenue malhabile n'est pas si tôt réduite à confesser ses abus et ses errements.



    Babacar MBENGUE Journaliste Consultant en Communication Politique et Relations Publiques

    [email protected]
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (13:58 PM)
    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.



    Son parcours professionnel d'avocate internationale est une prodigieuse et prestigieuse épopée. Elle a conquis des Sénégalais, séduit l'Afrique et charmé le monde. Elle est une brillante avocate!

    C'est lors d'une Université d'Eté du Parti Socialiste qu'elle a été découverte à la suite d'une impressionnante communication qui a tenu en haleine un arsenal de personnalités socialistes. Abdou Diouf a vite découvert en elle la personne idéale pour être Ministre de la Communication et Porte-parole dans le gouvernement de Lamine Loum de 1998 à 2000, année de la perte du pouvoir par les Socialistes. Elle était de la tanorie et n'y est plus. Mais après la traversée du désert et surtout depuis 2012, elle se positionne solitairement, soliloque et se cherche.



    Un nouvel élan claudicant

    Quand le PS a perdu le pouvoir, Aissata Tall Sall n'a pas fait défection en créant un parti à part, ni déposé ses baluchons chez Wade. Elle est restée constante et fidèle à ce parti qui lui a vraiment beaucoup donné.

    Mais elle ne s'y retrouve pas et depuis 2012, elle claudique. Elle est dans le parti tout en y étant pas. Sa position est ambigüe. Elle ne définit pas un objectif à atteindre directement sans détour. Elle est seule. Ses sorties au vitriol ont pour cible, la tanorie. Et si elle ne se détermine pas du coté de Khalifa Sall, c'est parce qu'elle lui dispute sans le dire la même légitimité politique.



    Podor est son fief. Mais elle est alors consciente de ses limites et mène un jeu d'équilibrisme sur fond de sorties médiatiques parfois malhabiles. La finalité est de marquer sa présence. En 2017, le PS ne l'a pas l'investi. C'est indubitable même si elle ne lui concède pas encore publiquement une légitimité pour être derrière lui.La levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, Barthélémy Diaz lui a donné une aubaine médiatique. Mais la grande avocate à la parole ingénieuse a malheureuse fait des errements et commis des abus.





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    Auteur

    Deugue

    En Juillet, 2017 (13:59 PM)
    j'ai confiance à vs..... mme

    je voterai Osez L'Avenir  :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme Fans

    En Juillet, 2017 (14:11 PM)
    oui mme il faut etre fille d un noble doit mourir comme lat dior pour l interet national oui wade se reclame descendant de la noblesse mais dans l histoire du senegal il n y a pas un damel wade cela m n existe pas wade a dit que macky n est noble mais lui aussi non plus aissatou gorryii senegal ne cautionne jamais un menteur et deteoutrneur des deniers publics de oumar foutou tall chikh ahmadou bamba lat dior alboury coumba noffene diouf maba diakhou seuls les nobles ont resiste aux colns du courage
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    Auteur

    Anonyme Gueth Mbamboulane Us

    En Juillet, 2017 (14:20 PM)
    Si on dit digne pas de Haal poullar et non banderabe et foulbe toucoulaur gaaci dant. le Senegal gouvernement come president ou premier ministre tous le monde l avai dit mounougnou darra qui waron teey jaapale Khalifa Sall dagnouye woor dou aam touss vive la coalition aand takhawou SENEGAL de KhalifaSall li si yaapou naak bi khaajoul si thiin bi Khalifa guene te dinagene vive diassi doun khaaf khaaf rek ba faawe merci gueth mbamboulane us
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (14:27 PM)


    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.



    Son parcours professionnel d'avocate internationale est une prodigieuse et prestigieuse épopée. Elle a conquis des Sénégalais, séduit l'Afrique et charmé le monde. Elle est une brillante avocate!

    C'est lors d'une Université d'Eté du Parti Socialiste qu'elle a été découverte à la suite d'une impressionnante communication qui a tenu en haleine un arsenal de personnalités socialistes. Abdou Diouf a vite découvert en elle la personne idéale pour être Ministre de la Communication et Porte-parole dans le gouvernement de Lamine Loum de 1998 à 2000, année de la perte du pouvoir par les Socialistes. Elle était de la tanorie et n'y est plus. Mais après la traversée du désert et surtout depuis 2012, elle se positionne solitairement, soliloque et se cherche.



    Un nouvel élan claudicant

    Quand le PS a perdu le pouvoir, Aissata Tall Sall n'a pas fait défection en créant un parti à part, ni déposé ses baluchons chez Wade. Elle est restée constante et fidèle à ce parti qui lui a vraiment beaucoup donné.

    Mais elle ne s'y retrouve pas et depuis 2012, elle claudique. Elle est dans le parti tout en y étant pas. Sa position est ambigüe. Elle ne définit pas un objectif à atteindre directement sans détour. Elle est seule. Ses sorties au vitriol ont pour cible, la tanorie. Et si elle ne se détermine pas du coté de Khalifa Sall, c'est parce qu'elle lui dispute sans le dire la même légitimité politique.



    Podor est son fief. Mais elle est alors consciente de ses limites et mène un jeu d'équilibrisme sur fond de sorties médiatiques parfois malhabiles. La finalité est de marquer sa présence. En 2017, le PS ne l'a pas l'investi. C'est indubitable même si elle ne lui concède pas encore publiquement une légitimité pour être derrière lui.La levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, Barthélémy Diaz lui a donné une aubaine médiatique. Mais la grande avocate à la parole ingénieuse a malheureuse fait des errements et commis des abus.





    Les errements de l'avocate socialiste

    Le premier errement de Aissata Tall Sall est de rendre public ses discussions privées avec Ousmane Tanor Dieng sur des postes de responsabilités politiques qu'il lui aurait proposé. Pour une responsable politique et une femme d'Etat, c'est un errement.



    Il y a d'ailleurs au Sénégal des personnes qui évoluent dans l'espace public ou les Institutions et qui ont la tragédie de ne point garder en eux des échanges privés ou des discussions délicates. Aissata Tall Sall n'en faisait pas partie. Mais elle vient de les rejoindre en rendant public ce que Tanor lui a dit.

    Le deuxième errement est que pour les Législatives, elle entend se battre à l'intérieur du PS et à l'extérieur. Le paradoxe est immense. Etre dedans et dehors! Surtout vouloir être dans une Maison qu'on a déserté depuis belle lurette en voulant y être en même temps pour des enjeux électoraux.



    Troisième errement, elle ne sait pas encore quelle voie prendre car n'étant pas dans l'objectif d'être dans une alliance du genre Taxawu Ndakaru: « je ne sais pas» est l'exécutoire servi. Pourtant, elle ira aux Législatives. Mais «avec qui et comment?», s'interroge-t-elle en se cherchant. Or, elle se définit comme « Aissata Tall Sall, femme politique et Sénégalaise qui porte une ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic). Cette divagation politicienne est d'autant plus une gouttière qu'elle ne jamais fait de propositions ou de contre-proposition dans l'orientation du destin national. Elle ne parle, et avec une sublime éloquence, que de partis, de Macky Sall, de Ousmane Tanor Dieng et d'elle-même sur fond de phraséologies politiciennes.

    D'ailleurs, avec subterfuge, elle avoue gouverner Podor avec «les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication»! Quelle défaillance dans la gouvernance municipale! Et elle dit avoir «la plus grande ambition pour le Sénégal»!



    Parlant de la polémique du pétrole et du gaz, l'avocate se met, sans s'en rencontre compte, dans le sillage du gouvernement et dans les explications données, et par le Premier Ministre, et par le Ministre de l'Industrie et des Mines. Elle reconnait bien qu'on « a pas encore vu de pétrole, on a même pas senti son odeur». Aly Ngouille Ndiaye l'a déjà dit.

    Mais elle se perd en arguties en exigeant que les contrats ne soient non seulement publiés mais expliqués aux Sénégalais pour que le maximum les comprenne. Le fourvoiement est démagogique. Elle sait que la gymnastique de la négociation pétrolière n'est pas une promenade de santé en raison de sa dimension technique que ne peuvent appréhender que des initiés.



    D ?ailleurs, sur la question du droit privé dont elle est experte, elle sait mieux que quiconque que le sénégalais lambda ne peut en aucun cas le cerner et en comprendre les moindres détails.

    Le quatrième errement est que l'ancienne ministre reproche à un Président élu d'assurer la continuité de l'Etat pour apposer sa signature sur des dossiers déjà dans un long circuit et trouvés sur place. Ce n'est alors plus la femme d'Etat qui parle mais la politicienne qui avoue que ce n'est pas «le frère du Président qui (la) dérange, mais le Président».

    Et elle a raison. Aliou Sall a démissionné de Pétro-Tim. Elle trouve un vide dans ses diatribes. Et ce qui est grave est sa volonté de décharger Wade de sa grande responsabilité d'avoir ouvert les portes du Sénégal à Frank Timis.



    Les graves abus d'une avocate

    Aissata Tall Sall veut en à finir avec Tanor et Macky pour prendre peut-être la voie de Angela Merkel. C'est à l'honneur de la démocratie sénégalaise. Et elle fait de la politique. Mais sa parole fleurie et si expressive l'a mené à des abus. Elle conteste le HCCT. Certains applaudissent. Mais alea jacta est!



    Le HCCT est maintenant une Institution de la République. Elle n'a pas l'unanimité. Mais dès lors qu'elle est devenue un élément essentiel de l'architecture républicaine, elle mérite un respect. Et le premier membre de la société qui doit la respecter et inviter à son respect est la personne évoluant dans l'espace du droit. Mais Aissata Tall Sall commet un abus en l'appelant «ça» et en la traitant de reste d'un repas, de «salmigondis», langage italien.

    Donc pour celle qui porte «l'ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic), le pouvoir est une question de plat avec du résistant et des restes. Un masque est alors tombé!



    Sa pertinence partisane sur le HCCT trébuche. Elle méprise l'Institution. Qu'elle soit juriste, qu'elle soit combattante politique, elle ne devait se rabattre à une appréciation si hautaine jusqu'à affirmer ignorer le nom de l'Institution.

    Dans le secret de son intimité, elle verra bien qu'elle a tort. Mais une âme devenue malhabile n'est pas si tôt réduite à confesser ses abus et ses errements.



    Babacar MBENGUE Journaliste Consultant en Communication Politique et Relations Publiques

    [email protected]
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (14:28 PM)


    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.



    Son parcours professionnel d'avocate internationale est une prodigieuse et prestigieuse épopée. Elle a conquis des Sénégalais, séduit l'Afrique et charmé le monde. Elle est une brillante avocate!

    C'est lors d'une Université d'Eté du Parti Socialiste qu'elle a été découverte à la suite d'une impressionnante communication qui a tenu en haleine un arsenal de personnalités socialistes. Abdou Diouf a vite découvert en elle la personne idéale pour être Ministre de la Communication et Porte-parole dans le gouvernement de Lamine Loum de 1998 à 2000, année de la perte du pouvoir par les Socialistes. Elle était de la tanorie et n'y est plus. Mais après la traversée du désert et surtout depuis 2012, elle se positionne solitairement, soliloque et se cherche.



    Un nouvel élan claudicant

    Quand le PS a perdu le pouvoir, Aissata Tall Sall n'a pas fait défection en créant un parti à part, ni déposé ses baluchons chez Wade. Elle est restée constante et fidèle à ce parti qui lui a vraiment beaucoup donné.

    Mais elle ne s'y retrouve pas et depuis 2012, elle claudique. Elle est dans le parti tout en y étant pas. Sa position est ambigüe. Elle ne définit pas un objectif à atteindre directement sans détour. Elle est seule. Ses sorties au vitriol ont pour cible, la tanorie. Et si elle ne se détermine pas du coté de Khalifa Sall, c'est parce qu'elle lui dispute sans le dire la même légitimité politique.



    Podor est son fief. Mais elle est alors consciente de ses limites et mène un jeu d'équilibrisme sur fond de sorties médiatiques parfois malhabiles. La finalité est de marquer sa présence. En 2017, le PS ne l'a pas l'investi. C'est indubitable même si elle ne lui concède pas encore publiquement une légitimité pour être derrière lui.La levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, Barthélémy Diaz lui a donné une aubaine médiatique. Mais la grande avocate à la parole ingénieuse a malheureuse fait des errements et commis des abus.





    Les errements de l'avocate socialiste

    Le premier errement de Aissata Tall Sall est de rendre public ses discussions privées avec Ousmane Tanor Dieng sur des postes de responsabilités politiques qu'il lui aurait proposé. Pour une responsable politique et une femme d'Etat, c'est un errement.



    Il y a d'ailleurs au Sénégal des personnes qui évoluent dans l'espace public ou les Institutions et qui ont la tragédie de ne point garder en eux des échanges privés ou des discussions délicates. Aissata Tall Sall n'en faisait pas partie. Mais elle vient de les rejoindre en rendant public ce que Tanor lui a dit.

    Le deuxième errement est que pour les Législatives, elle entend se battre à l'intérieur du PS et à l'extérieur. Le paradoxe est immense. Etre dedans et dehors! Surtout vouloir être dans une Maison qu'on a déserté depuis belle lurette en voulant y être en même temps pour des enjeux électoraux.



    Troisième errement, elle ne sait pas encore quelle voie prendre car n'étant pas dans l'objectif d'être dans une alliance du genre Taxawu Ndakaru: « je ne sais pas» est l'exécutoire servi. Pourtant, elle ira aux Législatives. Mais «avec qui et comment?», s'interroge-t-elle en se cherchant. Or, elle se définit comme « Aissata Tall Sall, femme politique et Sénégalaise qui porte une ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic). Cette divagation politicienne est d'autant plus une gouttière qu'elle ne jamais fait de propositions ou de contre-proposition dans l'orientation du destin national. Elle ne parle, et avec une sublime éloquence, que de partis, de Macky Sall, de Ousmane Tanor Dieng et d'elle-même sur fond de phraséologies politiciennes.

    D'ailleurs, avec subterfuge, elle avoue gouverner Podor avec «les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication»! Quelle défaillance dans la gouvernance municipale! Et elle dit avoir «la plus grande ambition pour le Sénégal»!



    Parlant de la polémique du pétrole et du gaz, l'avocate se met, sans s'en rencontre compte, dans le sillage du gouvernement et dans les explications données, et par le Premier Ministre, et par le Ministre de l'Industrie et des Mines. Elle reconnait bien qu'on « a pas encore vu de pétrole, on a même pas senti son odeur». Aly Ngouille Ndiaye l'a déjà dit.

    Mais elle se perd en arguties en exigeant que les contrats ne soient non seulement publiés mais expliqués aux Sénégalais pour que le maximum les comprenne. Le fourvoiement est démagogique. Elle sait que la gymnastique de la négociation pétrolière n'est pas une promenade de santé en raison de sa dimension technique que ne peuvent appréhender que des initiés.



    D'ailleurs, sur la question du droit privé dont elle est experte, elle sait mieux que quiconque que le sénégalais lambda ne peut en aucun cas le cerner et en comprendre les moindres détails.

    Le quatrième errement est que l'ancienne ministre reproche à un Président élu d'assurer la continuité de l'Etat pour apposer sa signature sur des dossiers déjà dans un long circuit et trouvés sur place. Ce n'est alors plus la femme d'Etat qui parle mais la politicienne qui avoue que ce n'est pas «le frère du Président qui (la) dérange, mais le Président».

    Et elle a raison. Aliou Sall a démissionné de Pétro-Tim. Elle trouve un vide dans ses diatribes. Et ce qui est grave est sa volonté de décharger Wade de sa grande responsabilité d'avoir ouvert les portes du Sénégal à Frank Timis.



    Les graves abus d'une avocate

    Aissata Tall Sall veut en à finir avec Tanor et Macky pour prendre peut-être la voie de Angela Merkel. C'est à l'honneur de la démocratie sénégalaise. Et elle fait de la politique. Mais sa parole fleurie et si expressive l'a mené à des abus. Elle conteste le HCCT. Certains applaudissent. Mais alea jacta est!



    Le HCCT est maintenant une Institution de la République. Elle n'a pas l'unanimité. Mais dès lors qu'elle est devenue un élément essentiel de l'architecture républicaine, elle mérite un respect. Et le premier membre de la société qui doit la respecter et inviter à son respect est la personne évoluant dans l'espace du droit. Mais Aissata Tall Sall commet un abus en l'appelant «ça» et en la traitant de reste d'un repas, de «salmigondis», langage italien.

    Donc pour celle qui porte «l'ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic), le pouvoir est une question de plat avec du résistant et des restes. Un masque est alors tombé!







    Babacar MBENGUE Journaliste Consultant en Communication Politique et Relations Publiques

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    Auteur

    De L'etat Civil

    En Juillet, 2017 (14:31 PM)
    Ce passage de l'état de nature à l'état civil produit dans l'homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l’instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant. C'est alors seulement que, la voix du devoir succédant à l'impulsion physique et le droit à l'appétit, l'homme, qui jusque-là n'avait regardé que lui-même, se voit forcé d'agir sur d’autres principes, et de consulter sa raison amant d'écoute, ses penchants. Quoiqu'il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu'il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s'exercent et se développent, ses. idées s'étendent, ses sentiments s'ennoblissent, son âme tout entière



    s'élève à tel point que, si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans cesse l'instant heureux qui l'en arracha pour jamais et qui, d'un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme.



    Réduisons toute cette balance à des termes faciles à comparer; ce que l'homme perd par le contrat social, c'est sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu'il peut atteindre; ce qu’il gagne, c'est la liberté civile et la propriété de tout ce qu’il possède. Pour ne pas se tromper dans ces compensations, il faut bien distinguer la liberté naturelle, qui n'a pour bornes que les forces de l'individu, de la liberté civile, qui est limitée par la volonté générale; et la possession, qui n'est que l'effet de la force ou le droit du premier occupant, de la propriété, qui ne peut être fondée que sur un titre positif.



    On pourrait, sur ce qui précède, ajouter à l'acquis de l’état civil la liberté morale qui seule rend l'homme vraiment maître de lui; car l’impulsion du seul appétit est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Mais je n'en ai déjà que trop dit sur cet article, et le sens philosophique du mot liberté n’est pas ici de mon sujet.



    Chaque membre de la communauté se donne à elle au moment qu’elle se forme, tel qu’il se trouve actuellement, lui et toutes ses forces, dont les biens qu'il possède font partie. Ce n'est pas que, par cet acte, la possession change de nature en changeant de mains, et devienne propriété dans celles du souverain; mais comme les forces de la cité sont incomparablement plus grandes que celles d'un particulier, la possession publique est aussi, dans le fait, plus forte et plus irrévocable, sans être plus légitime, au moins pour les étrangers: car l’État, à l’égard de ses membres, est maître de tous leurs biens, par le contrat social, qui, dans l'État, sert de base à tous les droits, mais il ne l'est, à l’égard des autres puissances, que par le droit de premier occupant, qu’il tient des particuliers.



    Le droit de premier occupant, quoique plus réel que celui du plus fort, ne devient un vrai droit Ce passage de l'état de nature à l'état civil produit dans l'homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l’instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant. C'est alors seulement que, la voix du devoir succédant à l'impulsion physique et le droit à l'appétit, l'homme, qui jusque-là n'avait regardé que lui-même, se voit forcé d'agir sur d’autres principes, et de consulter sa raison amant d'écoute, ses penchants. Quoiqu'il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu'il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s'exercent et se développent, ses. idées s'étendent, ses sentiments s'ennoblissent, son âme tout entière



    s'élève à tel point que, si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans cesse l'instant heureux qui l'en arracha pour jamais et qui, d'un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme.



    Réduisons toute cette balance à des termes faciles à comparer; ce que l'homme perd par le contrat social, c'est sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu'il peut atteindre; ce qu’il gagne, c'est la liberté civile et la propriété de tout ce qu’il possède. Pour ne pas se tromper dans ces compensations, il faut bien distinguer la liberté naturelle, qui n'a pour bornes que les forces de l'individu, de la liberté civile, qui est limitée par la volonté générale; et la possession, qui n'est que l'effet de la force ou le droit du premier occupant, de la propriété, qui ne peut être fondée que sur un titre positif.



    On pourrait, sur ce qui précède, ajouter à l'acquis de l’état civil la liberté morale qui seule rend l'homme vraiment maître de lui; car l’impulsion du seul appétit est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Mais je n'en ai déjà que trop dit sur cet article, et le sens philosophique du mot liberté n’est pas ici de mon sujet.



    Chaque membre de la communauté se donne à elle au moment qu’elle se forme, tel qu’il se trouve actuellement, lui et toutes ses forces, dont les biens qu'il possède font partie. Ce n'est pas que, par cet acte, la possession change de nature en changeant de mains, et devienne propriété dans celles du souverain; mais comme les forces de la cité sont incomparablement plus grandes que celles d'un particulier, la possession publique est aussi, dans le fait, plus forte et plus irrévocable, sans être plus légitime, au moins pour les étrangers: car l’État, à l’égard de ses membres, est maître de tous leurs biens, par le contrat social, qui, dans l'État, sert de base à tous les droits, mais il ne l'est, à l’égard des autres puissances, que par le droit de premier occupant, qu’il tient des particuliers.



    Le droit de premier occupant, quoique plus réel que celui du plus fort, ne devient un vrai droit autrui que ce qui n'est pas à soi. JJROUSSEAU

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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (14:31 PM)


    «L'éloquence est politique», enseigne Alain. Et Aissata Tall Sall, avocate, femme politique socialiste et Maire de Podor est éloquente. C'est son atout. Seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. Mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les Institutions et contre ceux qui les incarnent. Après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. Mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle. 



    Aissata Tall Sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. Du Lycée Kennedy à l'Université de Dakar, elle a toujours été major de sa promotion. Et de l'Université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges. 



    Son parcours professionnel d'avocate internationale est une prodigieuse et prestigieuse épopée. Elle a conquis des Sénégalais, séduit l'Afrique et charmé le monde. Elle est une brillante avocate! 

    C'est lors d'une Université d'Eté du Parti Socialiste qu'elle a été découverte à la suite d'une impressionnante communication qui a tenu en haleine un arsenal de personnalités socialistes. Abdou Diouf a vite découvert en elle la personne idéale pour être Ministre de la Communication et Porte-parole dans le gouvernement de Lamine Loum de 1998 à 2000, année de la perte du pouvoir par les Socialistes. Elle était de la tanorie et n'y est plus. Mais après la traversée du désert et surtout depuis 2012, elle se positionne solitairement, soliloque et se cherche. 



    Un nouvel élan claudicant 

    Quand le PS a perdu le pouvoir, Aissata Tall Sall n'a pas fait défection en créant un parti à part, ni déposé ses baluchons chez Wade. Elle est restée constante et fidèle à ce parti qui lui a vraiment beaucoup donné. 

    Mais elle ne s'y retrouve pas et depuis 2012, elle claudique. Elle est dans le parti tout en y étant pas. Sa position est ambigüe. Elle ne définit pas un objectif à atteindre directement sans détour. Elle est seule. Ses sorties au vitriol ont pour cible, la tanorie. Et si elle ne se détermine pas du coté de Khalifa Sall, c'est parce qu'elle lui dispute sans le dire la même légitimité politique. 



    Podor est son fief. Mais elle est alors consciente de ses limites et mène un jeu d'équilibrisme sur fond de sorties médiatiques parfois malhabiles. La finalité est de marquer sa présence. En 2017, le PS ne l'a pas l'investi. C'est indubitable même si elle ne lui concède pas encore publiquement une légitimité pour être derrière lui.La levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, Barthélémy Diaz lui a donné une aubaine médiatique. Mais la grande avocate à la parole ingénieuse a malheureuse fait des errements et commis des abus. 



    Les errements de l'avocate socialiste 

    Le premier errement de Aissata Tall Sall est de rendre public ses discussions privées avec Ousmane Tanor Dieng sur des postes de responsabilités politiques qu'il lui aurait proposé. Pour une responsable politique et une femme d'Etat, c'est un errement. 



    Il y a d'ailleurs au Sénégal des personnes qui évoluent dans l'espace public ou les Institutions et qui ont la tragédie de ne point garder en eux des échanges privés ou des discussions délicates. Aissata Tall Sall n'en faisait pas partie. Mais elle vient de les rejoindre en rendant public ce que Tanor lui a dit. 

    Le deuxième errement est que pour les Législatives, elle entend se battre à l'intérieur du PS et à l'extérieur. Le paradoxe est immense. Etre dedans et dehors! Surtout vouloir être dans une Maison qu'on a déserté depuis belle lurette en voulant y être en même temps pour des enjeux électoraux. 



    Troisième errement, elle ne sait pas encore quelle voie prendre car n'étant pas dans l'objectif d'être dans une alliance du genre Taxawu Ndakaru: « je ne sais pas» est l'exécutoire servi. Pourtant, elle ira aux Législatives. Mais «avec qui et comment?», s'interroge-t-elle en se cherchant. Or, elle se définit comme « Aissata Tall Sall, femme politique et Sénégalaise qui porte une ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic). Cette divagation politicienne est d'autant plus une gouttière qu'elle ne jamais fait de propositions ou de contre-proposition dans l'orientation du destin national. Elle ne parle, et avec une sublime éloquence, que de partis, de Macky Sall, de Ousmane Tanor Dieng et d'elle-même sur fond de phraséologies politiciennes. 

    D'ailleurs, avec subterfuge, elle avoue gouverner Podor avec «les nouvelles technologies de l'Information et de la Communication»! Quelle défaillance dans la gouvernance municipale! Et elle dit avoir «la plus grande ambition pour le Sénégal»! 



    Parlant de la polémique du pétrole et du gaz, l'avocate se met, sans s'en rencontre compte, dans le sillage du gouvernement et dans les explications données, et par le Premier Ministre, et par le Ministre de l'Industrie et des Mines. Elle reconnait bien qu'on « a pas encore vu de pétrole, on a même pas senti son odeur». Aly Ngouille Ndiaye l'a déjà dit. 

    Mais elle se perd en arguties en exigeant que les contrats ne soient non seulement publiés mais expliqués aux Sénégalais pour que le maximum les comprenne. Le fourvoiement est démagogique. Elle sait que la gymnastique de la négociation pétrolière n'est pas une promenade de santé en raison de sa dimension technique que ne peuvent appréhender que des initiés. 



    D ?ailleurs, sur la question du droit privé dont elle est experte, elle sait mieux que quiconque que le sénégalais lambda ne peut en aucun cas le cerner et en comprendre les moindres détails. 

    Le quatrième errement est que l'ancienne ministre reproche à un Président élu d'assurer la continuité de l'Etat pour apposer sa signature sur des dossiers déjà dans un long circuit et trouvés sur place. Ce n'est alors plus la femme d'Etat qui parle mais la politicienne qui avoue que ce n'est pas «le frère du Président qui (la) dérange, mais le Président». 

    Et elle a raison. Aliou Sall a démissionné de Pétro-Tim. Elle trouve un vide dans ses diatribes. Et ce qui est grave est sa volonté de décharger Wade de sa grande responsabilité d'avoir ouvert les portes du Sénégal à Frank Timis. 



    Les graves abus d'une avocate 

    Aissata Tall Sall veut en à finir avec Tanor et Macky pour prendre peut-être la voie de Angela Merkel. C'est à l'honneur de la démocratie sénégalaise. Et elle fait de la politique. Mais sa parole fleurie et si expressive l'a mené à des abus. Elle conteste le HCCT. Certains applaudissent. Mais alea jacta est! 



    Le HCCT est maintenant une Institution de la République. Elle n'a pas l'unanimité. Mais dès lors qu'elle est devenue un élément essentiel de l'architecture républicaine, elle mérite un respect. Et le premier membre de la société qui doit la respecter et inviter à son respect est la personne évoluant dans l'espace du droit. Mais Aissata Tall Sall commet un abus en l'appelant «ça» et en la traitant de reste d'un repas, de «salmigondis», langage italien. 

    Donc pour celle qui porte «l'ambition, la plus grande et la plus honorable pour son pays» (sic), le pouvoir est une question de plat avec du résistant et des restes. Un masque est alors tombé! 



    Sa pertinence partisane sur le HCCT trébuche. Elle méprise l'Institution. Qu'elle soit juriste, qu'elle soit combattante politique, elle ne devait se rabattre à une appréciation si hautaine jusqu'à affirmer ignorer le nom de l'Institution. 

    Dans le secret de son intimité, elle verra bien qu'elle a tort. Mais une âme devenue malhabile n'est pas si tôt réduite à confesser ses abus et ses errements. 



    Babacar MBENGUE Journaliste Consultant en Communication Politique et Relations Publiques 

    [email protected] 



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    Anonyme

    En Juillet, 2017 (14:39 PM)
    l'éloquence est politique», enseigne alain. et aissata tall sall, avocate, femme politique socialiste et maire de podor est éloquente. c'est son atout. seulement, quand sa parole est pertinente, elle envoûte. mais quand elle exprime une position politicienne elle vire dans des errements, parfois des abus contre son propre parti et souvent contre les institutions et contre ceux qui les incarnent. après la levée de l'immunité parlementaire de son camarade de camp, elle s'est exprimée. mais jamais elle n'a été aussi malhabile avec des égarements et des divagations qui altèrent beaucoup en elle.



    aissata tall sall a évolué dans un espace socio-professionnel où la mise en scelle du génie humain est atavique. du lycée kennedy à l'université de dakar, elle a toujours été major de sa promotion. et de l'université au barreau, elle a également toujours été aux premières loges.





    parlant de la polémique du pétrole et du gaz, l'avocate se met, sans s'en rencontre compte, dans le sillage du gouvernement et dans les explications données, et par le premier ministre, et par le ministre de l'industrie et des mines. elle reconnait bien qu'on « a pas encore vu de pétrole, on a même pas senti son odeur». aly ngouille ndiaye l'a déjà dit.

    mais elle se perd en arguties en exigeant que les contrats ne soient non seulement publiés mais expliqués aux sénégalais pour que le maximum les comprenne. le fourvoiement est démagogique. elle sait que la gymnastique de la négociation pétrolière n'est pas une promenade de santé en raison de sa dimension technique que ne peuvent appréhender que des initiés.



    d ?ailleurs, sur la question du droit privé dont elle est experte, elle sait mieux que quiconque que le sénégalais lambda ne peut en aucun cas le cerner et en comprendre les moindres détails.

    le quatrième errement est que l'ancienne ministre reproche à un président élu d'assurer la continuité de l'etat pour apposer sa signature sur des dossiers déjà dans un long circuit et trouvés sur place. ce n'est alors plus la femme d'etat qui parle mais la politicienne qui avoue que ce n'est pas «le frère du président qui (la) dérange, mais le président».

    et elle a raison. aliou sall a démissionné de pétro-tim. elle trouve un vide dans ses diatribes. et ce qui est grave est sa volonté de décharger wade de sa grande responsabilité d'avoir ouvert les portes du sénégal à frank timis.

    les graves abus d'une avocate

    aissata tall sall veut en à finir avec tanor et macky pour prendre peut-être la voie de angela merkel. c'est à l'honneur de la démocratie sénégalaise. et elle fait de la politique. mais sa parole fleurie et si expressive l'a mené à des abus. elle conteste le hcct. certains applaudissent. mais alea jacta est!

    l

    dans le secret de son intimité, elle verra bien qu'elle a tort. mais une âme devenue malhabile n'est pas si tôt réduite à confesser ses abus et ses errements.



    babacar mbengue journaliste consultant en communication politique et relations publiques

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    Anonyme

    En Juillet, 2017 (14:40 PM)
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    Anonyme

    En Juillet, 2017 (14:43 PM)
    depuis que vous etes active dans la politique qu'avez vous fait en tant que député .

    Vous etes TOUS des NULLARDS.
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (14:46 PM)
    http://www.sen360.fr/actualite/les-errements-et-les-abus-de-aissata-tall-sall-809950.html
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    Auteur

    Foulbés!

    En Juillet, 2017 (14:46 PM)
    Aïssata Tall Sall : "Nous voulons une Assemblée nationale digne"!

    Seydi Sall!

    Le PULAGU authentique dans ses saines-saintes Œuvres!



    Certains-es-certainement-certains-es,

    comment se fait-il que jamais au grand jamais on entend ou on lit un de vos semblables, féminin ou masculin, parler sérieusement-honnêtement-publiquement

    des valeurs universelles de dignité, bon sens, bonne moralité, sens de l'honneur?

    Il y a bien des raisons à cela!

    Vous connaissez ces raisons là?

    Citez-en une!



    FOULBES!!!
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    Auteur

    Koulen Kham Bou Bakh

    En Juillet, 2017 (15:24 PM)
    mais attendez je rêve ou quoi croyez vous c'est en amenant toute votre famille à l'assemblée qu'on aura une assemblée digne.

    Liste national osez l'avenir

    1- AISSATA TALL SALL

    2-SON BEAU FRERE

    3-LA MEILLEURE AMIE DE SA FILLE

    4-SON COUSIN COTE MATERNELLE ET J'en passe



    si vous vous votez cette dame elle fera pire que MACKY

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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (15:37 PM)
    Nous votons et ferons votez la liste Osez l'avenir avec Aissata Tall Sall la seule député digne et intègre de cette assemblée
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    Auteur

    Koulen Xam Bou Bakh

    En Juillet, 2017 (15:59 PM)
    kou hamoul moy wax ay soss on se sais bande de nullards si vous ne me croyez pas allez faire vos investigations

    8 -l'un de ses meilleurs amis et cousin paternel qui est l'homonyme d'un de ses jumeaux



    Ma yok wall
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (16:01 PM)
    kou hamoul moy wax ay soss on se sais bande de nullards si vous ne me croyez pas allez faire vos investigations



    8 -l'un de ses meilleurs amis et cousin paternel qui est l'homonyme l'un de ses jumeaux







    Ma yok wall
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (16:15 PM)
    Osez l'avenir avec ma famille
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (16:16 PM)
    Aissata Tall yow legnu donn khar . Merci vive ose l'avenir
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    Auteur

    Lebaolbaol Tigu

    En Juillet, 2017 (16:17 PM)
    interdisez labas les langues nationales.........en 5 ans vous aurez une assemblèe digne et normale........
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (16:32 PM)
    On est pas besoin d'être payer cette femme n'est pas celle que vous croyez elle est éloquente certe mais quand il s'agit du partage de gâteaux la grosse part revient à sa famille. Elle a commencé avec cette liste où elle a mi sa famille en pôle position. Vous êtes prévenus
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    Auteur

    Abdoul Ndongo

    En Juillet, 2017 (16:40 PM)
    j'ai confianc a Me aissata tall sall,une femme battante,dynamique,patriote,et experimente.vive Oser L'avenir et l'avenir du senegal sera meilleur avec Aissata tall sall
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (16:51 PM)
    Elle n'a que sa langue mais rien comme projet de sociétéElle n'a que sa langue mais rien comme projet de société!
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (17:00 PM)
    Nous voterons pour vous Inshallah.
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (17:33 PM)
    voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal voter mankoo taxawu senegal 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voter mankoo
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    Auteur

    Foulbés!

    En Juillet, 2017 (17:46 PM)
    Certains-es-certainement-certains-es,

    ci-dessus NOUS avons mis en évidence évidemment évidente qu'aucun de vos semblables n'a jamais prononcé ou écrit, honnêtement-sincèrement-publiquement, une seule des valeurs universelles dont la Dignité, le bon sens, le sens de l'honneur, la bonne moralité.

    NOUS vous avons demandé de citer les raisons à la base de cette souillée attitude exclusive à certains-es-certainement-certains-es.

    NOUS réitérons: citez une seule raison qui justifierait les raisons qui empêchent vos semblables de ne jamais se référer aux valeurs de dignité-bon sens-sens de l'honneur-bonne moralité quand ils s'adonnent sinistrement à leurs souillés jeux favoris:

    s'exhiber-fanfaronner-bavarder-mentir-tricher-usurper-falsifier-déguiser-truquer-combiner-comploter-pactiser-manipuler-trahir-voler-violer-violenter-tuer-assassiner-calomnier-dénigrer-diffamer....

    Citez-en-une seule raison!



    FOULBES!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (18:25 PM)
    elle ne m'inspire pas confiance
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (18:38 PM)
    Une personne qui ne peut tenir une municipalité comment peut elle être présidentiable. Sénégal réveillez vous elle n'est pas celle que vous croyez

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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (19:04 PM)
    mais ki day kheesal wala?
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (21:34 PM)
    Les partisans de racine sy oubien les rats de racine sont en train de perdre leur temps ici. N'ayant pas été investis donc ils n'ont qu'à attendre leur mentor devant les cimetières de podor.
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    Auteur

    Anonyme

    En Juillet, 2017 (08:31 AM)
    Osez l'Avenir a choisi des gens de chez nous pour être à l'hémicycle , pour défendre le Sénégal, leur Sénégal qui commence par Podor. Régler les problèmes sénégalais commencera certainement par trouver des solutions aux difficultés qui plombent Podor, la commune et le département.

    On a parlé du Kolongal. Les ministres des infrastructures, de l'agriculture et autres ne savent certainement pas où ça se situe sur la carte du monde. Alors voilà ceux qui sont proposés pour que tous les maux qui gangrènent notre terroir soient pris en compte dans les politiques publiques. Par exemple , ils pourraient proposer d'inscrire nos terres du Kolongal dans les volets prioritaires de la politique de l'Etat.

    Qui mieux que Ndiayecire Barry pourrait présenter Podor, pleurer le chômage de ses jeunes, parler du dynamisme de sa population, de son enclavement... Il est né à Podor, y a grandi et est surtout connu dans les milieux sportifs, du football en particulier. Joueur au talent immense, entraîneur victorieux de son quartier, homme de dialogue à la bonté, à la disponibilité et à la bonhomie légendaires, Ndiaye Ciré est une icône de la jeunesse de chez nous, un pur produit de Douera qui ne pourrait que nous faire du bien.

    À côté de lui, #Mamoudou_Wone dit #Bouya passe pour un vieux. Mais un vieux qui a encore de très beaux restes. Il a servi admirablement son pays et gravi tous les échelons de sa profession d'instituteur avant de finir comme directeur d'école à Podor. Avec lui, c'est l'expérience, l'école sénégalaise qui seront à l'hémicycle. Il continue de se dévouer à sa communauté à travers son mandat de conseiller municipal qu'il honore depuis 8 ans.

    Les problèmes des ménages de Podor, la dure réalité du quotidien podorois pourrait entrer à l'assemblée par #Banel_Aw qui y représenterait d'abord Souïma, les commerçants du marché de Podor, la femme mère de famille de chez nous , bref elle est un bon condensé des problèmes de Podor et du Sénégal. Digne héritière de Moustapha Ndiaye, avec #Dadél c'est tout le département qui siégerait à la place Soweto. Le Kolongal, elle en parlerait comme de l'écolier décrivant le tableau noir de sa classe.

    #Ndeye_Racky_Sarr est un autre symbole de la courageuse femme de Gasba. Fille d'une illustre famille de Mbodjene, mariée à Lao Demba, enseignante à Thioffi, elle a fait de l'épanouissement des podorois un sacerdoce. Sa bravoure n'est plus à démontrer. Affable, courtoise et digne, elle assure remarquablement la continuité du combat de Penda Sarr à Aline Sitoe par le don de sa personne à Podor.

    L'école de Podor sera aussi retrouvée à travers #Cheikh_Seck qui est actuellement directeur à Tarédji. Le mouvement associatif est son dada et ce n'est pas à Mbodjene et Douera Wouro Ndiack qu'on va le présenter. Il a sa fierté, sa passion et son engagement en bandoulière. Tout pour Podor... avec lui, on est prêt à se donner à fond. Son Asc en sait quelque chose.



    Avec #Assane_Mbodj on a un réseau sûr... lui, il incarne le calme, le sérieux, la gentillesse et le professionnalisme nécessaires. Tonton Assane est un battant, un mécène comme on en fait plus. Il fait incontestablement l'unanimité à Douera.

    Les femmes de Nder se sont sacrifiées pour l'honneur. #Aïssatou_Niang est celle qui se sacrifierait aujourd'hui pour ses convictions et pour Podor. Ceux qui la connaissent savent qu'elle est toujours constante, entière mais aussi digne et travailleuse. La mère de famille podoroise et sénégalaise aurait sûrement son mot à dire sur les politiques étatiques avec Mère Aida Ndiaga.

    A Podor, les jeunes sont très souvent dans les carrières enseignantes. Et leurs mérites sont reconnus partout. Jusqu'au Lycée Blaise Diagne où #Mamadou_Diallo sert sa nation. Il s'est déjà distingué à Podor avec l'ASC Dental qu'il a servi de toutes les manières possibles et dignes. C'est un pur produit de Douera.

    Osez l'Avenir fait la part belle à l'enseignement et notre #Fatou_Thiambou_Gueye que nous chérissons tous serait un député de la rupture. Sa candidature et son élection ne sont pas une chance mais un mérite. Qui ne l'aime pas à Podor ? Personne ne lèverait le doigt.

    #Ciré_Wone est le prototype d'un jeune de son temps. Il est dans toutes les sauces concernant le développement à son propre niveau : enseignant, Président du Conseil de Quartier de Biir Podor, syndicaliste, politicien, membre actif de Fooyré, il est un homme de constant dialogue et de dévouement. C'est aussi la fidélité chez lui.

    Hawa Diakhate est dans la place ! Le voile n'empêche pas de se donner corps et âme à la patrie. Au contraire, il nous y invite. Son sérieux n'est plus à démontrer. Son abnégation est connue tout au long de ses années de service dans l'école sénégalaise.

    #Abdourahmane_Sow , un homme d'affaires du sérail qui s'investit pour faire avancer les choses de Podor. Sa renommée n'est pas surfaite. Il est toujours présent au front . Son MAAP mène déjà le combat car lui ne perd jamais son temps. Les idées pour faire avancer les choses, les besoins de Podor seraient bien développés par ce Talibé de Cheikh Yakhoub.

    Le veau ne tète que ce que la vache a brouté... Mame Dieynaba Wane Almamy est assurément la fille de son père, le Maire de Podor, le Maire honoraire Taïfour, celui dont toutes les rues de Podor auraient pu porter le nom. Elle, son credo est de ne jamais dévier du chemin tracé par le paternel. On ne souhaite que longue vie à un éléphanteau. Elle n'aurait sûrement pas froid aux yeux pour nous défendre, l'éducation nationale est aussi son truc.

    Comment ne pas souhaiter entendre #Abou_Ndiongue dans la salle de la Place Soweto ? La défense de son quartier, des intérêts locaux et nationaux, l'engagement dont il a toujours fait montre nous prouvent chaque jour qu'il est un homme de principe, de confiance et de parole.

    Il fait la paire avec #Daouda_Niass. Mbodjiene, quartier central de Podor mérite de voir ce fils présent dans les grandes artères de décisions de notre nation. Pas de compromission avec lui et tout Podor le sait. L'intérêt collectif, national serait forcément mis en avant avec lui.

    Si vous trouvez un jeune podorois plus courtois et correct que #Idrissa_Aw, montrez - le ! Le sens élevé du service public national et local est moulé dans son être. Il a été responsable municipal, Président de son conseil de quartier avant ses 40 ans. #Baïdy, un enseignant exemplaire, digne fils de Souïma et Gasba est toujours là quand il faut sans rien demander en retour.

    Oumar Bathily est un des fleurons de Lamtoro et de Podor. Rien de ce qui intéresse Podor ne lui est étranger. C'est l'ami, le confident de tous.

    Voilà ceux que Osez l'Avenir nous propose d'envoyer à l'assemblée nationale. Voilà ceux qui pourraient mieux que quiconque plaider la cause de Podor, expliquer nos problèmes, faire comprendre à l'Etat la place que mériterait Podor.

    Osez l'avenir avec ma famille  :jumpy2: 
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