Maïmouna Ndoye Seck a donné les détails de la mise en place de la nouvelle compagnie aérienne sénégalaise. La ministre en charge du Tourisme et des Transports aériens, a profité de la conférence de presse organisée ce vendredi 15 avril 2016, à Dakar pour dévoiler les pertes astronomiques enregistrées par la défunte Sénégal Airlines qui ont été à l’origine de la dissolution de cette dernière compagnie aérienne sénégalaise.
Parlant de ces pertes cumulées, elle a indiqué « qu’au cours de l’année 2011, elles étaient chiffrées à 24 milliards, puis à 12 milliards en 2012, 18 milliards en 2013 et 11 milliards en 2014. Aujourd’hui, elle présente des pertes cumulées de 65 milliards de FCFA ».
Et d’expliquer que « concernant la compagnie aérienne, l’ambition affichée dans le Pse est de doter le Sénégal d’un pavillon national fort pour accompagner le développement du hub aérien régional. En effet, une compagnie aérienne nationale performante offre des perspectifs de développement aérien à travers un potentiel important de passagers qui va constituer un levier d’attraction des compagnies aériennes étrangères. C’est ainsi que depuis l’accession à la magistrature suprême, du président de la République, le président Macky Sall, le gouvernement a, de façon soutenue, accompagné la relance de la compagnie Sénégal Airlines, malgré sa situation déjà alarmante », a confié Mme Maïmouna Ndoye Seck, sur les ondes de la radio Sud Fm.
Le ministre de « citer entre autres mesures, les ressources mises à disposition par le gouvernement pour le payement des salaires des employés, le payement de carburant pour les opérations du pèlerinage aux lieux saints de l’islam, ainsi que le remboursement, par l’État, de redevances perçues par Sénégal Airlines et non reversées aux ayants droit, en particulier, la Rdia (Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires).
À cela s’ajoute, selon elle “la renégociation des accords aériens du Sénégal au bénéfice exclusif de la compagnie. Outre ces appuis multiformes, l’État a déployé des efforts soutenus pour la restructuration technique et financière de la compagnie, et pour trouver un partenaire stratégique capable d’accompagner cette relance. Toutefois, ces négociations avec les partenaires potentiels ont toujours été freinées par le passif de la compagnie et son niveau d’endettement”, a regretté le ministre des Transports aériens. Elle a souligné à titre d’exemple que “la compagnie mise en exploitation le 25 janvier 2011 a subi des pertes dès sa première année d’exploitation”.
11 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (18:39 PM)Marie Ba
En Avril, 2016 (18:42 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (18:50 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (18:56 PM)Un seul et unique Ministère avec des Compétences réelles dans: l'Aménagement Territorial : Urbanisme Dévelopement Durabl de Territoires (UDDT) - Infrastructures Transport et Tourisme (ITT) avec 2 (à 3 au maximum) Direction Administratives , Techniques de Gestion de ces Entités qui auront à chaque niveau Central, décentré et/ou déconcentré des GENS avec de bonne Formation bien adaptées et bien rémunérée pour rompre avec les Habitudes de corruption et enrichissement illicite et dès lors que leur travail apporte une réelle rentabilité suffisante : beaucoup de création d'emploi, de devises, de richesses diverses dans ces Domaines qui ont été partout dans le Monde les Moteurs de l'émergence, du Développement social, économique et environnemental.
Le problème en Afrique est justement dans ce défaut de mettre de Bons Hommes OU Bonnes Femmes sur de Bonnes places !! et le Nulard ou Nularde parent(e) du Président, du Ministre, ... occupe TOUT et bloque TOUT au gré de ses humeurs.
Anonyme
En Avril, 2016 (20:20 PM)Khathiou
En Avril, 2016 (21:13 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (21:34 PM)Tres bonne blague
Je lui donne 3 ans est elle coule aussi
Anonyme
En Avril, 2016 (21:55 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (22:01 PM)La sortie d’El Hadji Hamidou Kassé ministre conseiller chargé la communication du Président Macky Sall dénote d’un stratagème désuet : attaquer l’adversaire de son mentor non sur ce qu’il dit et fait mais pour lui coller des étiquettes. Il convient d’abord de déplorer le caractère orienté de cette sortie exclusivement dirigée contre Idrissa Seck, Président du parti Rewmi.
Jadis intellectuel brillant, le chargé de la communication présidentielle a définitivement perdu sa lucidité depuis l’accession de Macky Sall à la présidence. Le ton de son laïus est manifestement ordurier, de basses attaques contra hominem, un ramassis de lieux communs et de redondances, des slogans postiches, une vibrante péroraison. Pas une idée, pas un tour, pas un trait. Impuissant à tenir un débat serein, contradictoire et constructif, M. Kassé passe à côté des règles élémentaires de la communication: ne jamais porter un jugement moral sur un adversaire et oublie que l’opposition politique est nécessaire dans l’ordonnancement juridique et institutionnel d’un système démocratique.
L’ancien directeur général et éditorialiste du Soleil doit se rappeler de ses « Séquences Seck » de novembre 2002 de celui qu’il voue aujourd’hui aux gémonies. Il ignore que la politique est un exercice permanent de vérité par rapport à soi et par rapport aux autres . Que reproche-t-il donc à Idrissa Seck ? De dévoiler l’incurie de la gouvernance de Macky Sall : l’école et l’université sont en crise aiguë, l’économie est en déliquescence, le tourisme est mort de sa belle mort, la santé fragile (c’est un euphémisme). Et pendant ce temps, votre mentor, avec une communication de carte postale continue de perpétuer ses promesses à travers les conseils de ministres décentralisés (plus de 3000 milliards que les populations attendent toujours depuis 2012). C’est un truisme de dire que le Sénégal rêvé n’est pas construit. Mieux, au bout de quatre ans de pouvoir, Macky Sall ne provoque plus la colère et l’exaspération, mais le dépit. Au lieu de s’atteler à trouver des réponses aux préoccupations réelles des populations, il est devenu un boutiquier cynique avec comme seule ambition : sa réélection. Elle est à la base de tous les reniements, de toutes les lâchetés et de toutes les capitulations.
M. Kassé semble reprocher à Idrissa Seck d’aimer profondément son pays et d’avoir l’ambition de le servir, d’être un patriote debout et de faire la preuve de sa capacité à saisir la réalité de l’espace-temps politique. Est-ce un crime de vouloir être utile à son peuple ? ou de critiquer le régime de Macky Sall ? Ce qui vous chagrine, c’est qu’il a toujours eu raison sur vous.
Décidément, El hadji Hamidou Kassé veut nous plonger dans le coup classique de ternir, voire d’abîmer l’image de l’adversaire politique. Sachez qu’une campagne électorale (puisque vous la voulez permanente) se fait par le cœur et pas dans la rancœur et que Idrissa Seck a déjà montré sa capacité de résilience et son endurance face à de misérables comploteurs et des héros à la mie de pain.
Vous parlez de Macky Sall en cédant à l’hagiographie en lui dressant une longue expérience professionnelle et politique. Vous omettez de souligner que tous les échelons lui ont été octroyés de 2001 à 2008 avec une absence totale de reconnaissance.
Idrissa Seck est une réalité politique nationale, il a été un acteur décisif et méritant de l’avènement de l’alternance et continue d’assumer et de porter son étendard, ses couleurs, sa vision pour son pays sans ostentation et sans complexe. En libéral convaincu, il a toujours eu le courage de répondre à un devoir d’engagement et est porteur des valeurs aussi fortes que le progrès social partagé ou l’émancipation individuelle.
Ressaisissez-vous El Hadji Hamidou Kassé ! L’espace public est devenu sous votre magistère ouvertement forain avec un débordement de vulgarité et une incontinence publique de vos militants qui ne sont formidables que dans l’insulte. Partout vous poussez l’art d’être incommode jusqu’au paroxysme de l’indécence. Après avoir contraint les membres de votre coalition à l’équilibre des casseroles, vous voulez nous imposer la loi de l’omerta et du silence coupable. C’est peine perdue !
En définitive, l’ancien disciple d’Alain Badiou doit garder le sens des convenances et reconnaître que Macky Sall n’a pas de vision, ni de discours de la méthode et ignore toute propédeutique de la modernisation en donnant le sentiment aberrant de subir le changement, d’aller de contraintes en régression. Laissez Idrissa Seck, Président du parti Rewmi assurer sa part de responsabilité en tant que leader de l’opposition avec compétence, crédibilité, courage et charisme. C’est pourtant une sorte de politesse démocratique élémentaire que de dire aux populations voici comment je pense, voici comment je vois tel ou tel secteur de votre vie, voici quelle idée je me fais de notre avenir commun et voici donc ce que je vous propose en fonction de tout cela comme offre politique alternative. C’est ce qui manque considérablement à votre héros, le président Macky Sall.
Abdarahim NIANE
Anonyme
En Avril, 2016 (01:27 AM)Iceberg
En Avril, 2016 (13:59 PM)Participer à la Discussion