Drôle de mot que Referendum. Avec ou sans accents, il adopte la même indifférence morphologique et sémantique. Et signifie tout à la fois, une consultation du peuple par ses élus et une manipulation de la souveraineté populaire par les mêmes élus, pour élargir leurs prérogatives et consolider leur pouvoir : en toute légalité. En effet, aucun referendum n’est jamais qu’une réponse méticuleusement encadrée, à une question dont le contenu et le mode de formulation ne laissent aucune autre issue que les deux brèches ouvertes par l’autorité consultante. Qui plus est, quelle que soit l’issue de ce drôle de scrutin, elle s’en sort toujours renforcée et légitimée dans son pouvoir et le peuple satisfait d’avoir retrouvé et éprouvé sa souveraineté.
Quant au Conseil constitutionnel, Avis ou Décision, comme l’expliquent très doctement nos experts, il n’aura formulé qu’une réponse contrainte à une question contraignante. De sorte qu’en l’occurrence, question et réponse interagissent et se reflètent mutuellement, comme deux miroirs de mêmes dimensions, disposés l’un vis-à-vis de l’autre. Le résultat du referendum participera ainsi de ces sortes de paralysies intermittentes, provoquées par nos gouvernants sur la marche et la maturation de notre démocratie. Et que depuis Senghor en 1962, ils cherchent à nous convaincre que ce sont des fulgurances qui nous éclairent la voie pour la réalisation de notre destin démocratique.
Mais le destin, à en croire Jean Giraudoux, « c’est la forme accélérée du temps », un temps hors de tout contrôle. C’est pour cette raison qu’en formulant la promesse de réduire son mandat, le candidat Macky Sall aurait dû savoir qu’une fois élu, il intégrerait l’espace-temps d’une sacralité où sa parole acquerrait une dimension verbale, une portée symbolique et impérative que lui confère désormais le statut de président de la République.
De fait, depuis lors, son discours de campagne s’est transformé en une parole plus décisive, plus essentielle que celle des cinq sages, dont la sagesse ne peut être formulée et mise en forme que sur sa demande express. Ainsi hissé à un tel niveau de responsabilité(s), il ne pouvait ignorer ce que devrait être son attitude devant la sentence du Conseil constitutionnel, « Avis » ou « Décision » : nul n’est censé ignorer la loi?; nul président d’aucune République n’est censé ignorer les devoirs de sa charge et les prérogatives qui y sont attachées. Pour cette raison, nécessaire et suffisante, il aurait dû prévoir et, le cas échéant, explorer toutes les voies de recours qui lui auraient permis de tenir sa promesse, sous la caution légale du Conseil constitutionnel et la fierté légitime du peuple d’avoir élu un homme d’honneur. Ses adversaires les plus irréductibles auraient alors été contraints de voir en lui un politique qui respecte sa parole, un Président gardien et garant de la Constitution, un démocrate uniquement préoccupé par le mieux-être de ses concitoyens.
Au contraire, si le Président cherche plutôt à se couvrir du voile (trop transparent) de l’avis du constitutionnel pour ne pas tenir sa promesse, son mandat actuel ne serait qu’une usurpation, fruit pourri d’une manipulation de la confiance et de la souveraineté du peuple. Quant à ses conseillers juridiques, ils n’auront été dans cette affaire que comme ces savants dont parle Montaigne : « Ils vont pilotant la science dans les livres et ne la logent qu’au bout de leurs lèvres pour la dégorger seulement et mettre au vent (…) elle passe de main en main, pour cette seule fin d’en faire parade. » En effet, aujourd’hui dans notre pays, la connaissance est de plus en plus capturée et privatisée par des experts. Qui, dès qu’ils intègrent les cercles du pouvoir, font du savoir un luxe, un capital improductif et superflu qui nous enlise dans une conception traditionaliste de l’histoire, où le passé ne sert plus à provoquer et produire de l’avenir.
Littéralement, nous sommes ainsi au cœur de ce que Nietzsche appelle « l’illusion historique ». Dans la perspective de notre histoire politique, cela « nous procure une succession de petits contentements juxtaposés les uns aux autres, dans l’espérance inaccessible d’une grande satisfaction (… ) qui nous aide à supporter une existence aliénée, en attendant un paradis dont nous tissons l’image en un leurre suprême. » En amont et en aval, ce referendum participe de cette logique. Pourtant, le Président Macky Sall est déjà entré dans l’histoire : par la grandeur d’âme et la dignité qui lui ont fait quitter le Pds, la qualité de sa campagne électorale, les circonstances de son accession au pouvoir… Mais après cette performance, il doit comprendre que le pouvoir n’est en soi ni une fin ni une finalité.
Il doit plutôt cultiver en lui le sens du sublime, c’est-à-dire de l’autodépassement. Or, comme dit Pierre Yves Bourdil : « Nous commentons toujours ce que les héros ont pensé, et pas assez ce qui leur est resté inaccessible et par quoi justement, ils sont très grands. » Précisément, ce referendum nous ramène à l’ère des antiquaires de l’histoire, dont la très confortable spécialité est de faire commerce de ce qu’ils n’ont pas produit. Car en définitive, Referendum ou Référendum, lorsqu’une démocratie en est réduite à ce mot si indolent pour s’ouvrir la voie de sa perfection, en toute légalité, elle initie sa décadence. Dans cette perspective, Referendum ou Référendum, c’est l’histoire à rebours…
<15>Galasse [email protected]
67 Commentaires
Maky Faye
En Février, 2016 (09:39 AM)Anonyme
En Février, 2016 (09:39 AM)Analyse Objective
En Février, 2016 (09:41 AM)>>Voilà ceux(diaz,tanor,niasse et compagnie) qui, hier déversaient leurs désaccords et incompréhensions sur cet organe qui est le c.constitutionnel et se retrouvent aujourd'hui e tant que copain de cette même organe. Mais une fois qu'ils ont atteint leur but , ils oublient.
>>.Ils ont cheminé dans la même voie tous malgré les faux semblants de division... Ils ne pensent qu'à leur fauteuil et leur privilège les uns sur les autres. Ils oublient que Allah donne un très grand estime à l'engagement et le met au dessus de tout autre avis tant que ce dernier n'est pas un avis religieusement parlant! Mais comme ils ont décidé en âme et en conscience d'adopter et de se référer aux lois humaines au dépend des lois divines voilà les conséquences d'un mauvais choix qui leur sera dans toutes les façons demandées Yawmal qyama:
>>Wa mane lam yahkoum bimaa anzalallaahou fa oulaa ika houmouz zaalimoûn= ceux qui se réfèrent à une justice autre que celle d'Allah ce sont là vraiment eux les injustes (verset). Tant que tu as honte de ce que tu es Allah ne cesseras de t'avilir et de te rabaisser qq soit tes efforts pour exister démocratiquement et laïque-ment devant es non-musulmans auprès de qui tu cherche ton " weurseuk", leur réussite, leur sécurité (en dehors du créateur, le Pourvoyeur, l'apaisant) et tu rendras certes l'âme dans un état pas comme tu le souhaiteras au terme de ta petite courte vie! Qu'Allah nous guide et guide nos dirigeants
Macky Korr Première Djéeke
En Février, 2016 (09:44 AM)Macky sounou President moo ko yorr
Macky korr Première djéeke moo ko yorr
Macky Sall Ngaari gorko torodo
Avec Macky pour un Sénégal émergent et qui gagne
Avec Macky pour un mandat de 7 ans doubbi djedidi
Anonyme
En Février, 2016 (09:45 AM)Ethnie Toubaab
En Février, 2016 (09:47 AM)Mansawali Walimansa Mansa 2016
En Février, 2016 (09:48 AM)Oui, depuis le walo mbodj
jusqu’à notre fuladu baldé
Oui, ce 20 mars 2016
Oui, Peuple Électeur du Sénégal
Oui, vote Oui et Oui ce 20 Mars 2016
Oui, nos 5 Sages du « Cons-Cons » disent Non à Macky
Oui, pour ne pas réduire en Quinquennat le Septennat de Macky
Oui, mais les « Cinq Sages » de la République n’ont pas ici dit Non à Macky
Oui, pour convier ce Scrutin bloquant en quinquennats tous les autres mandats à venir
Waw woté leen Waw ci Salam
Waw wolé leen Waw ci Jamm
Waw kenn dotuko Waxwaxeet
Waw kenn dotulko Waxwaxaat
Been
En Février, 2016 (09:48 AM)Anonyme
En Février, 2016 (09:52 AM)Mareme Première Djéeke
En Février, 2016 (09:53 AM)Anonyme
En Février, 2016 (09:56 AM)2- La seule personne qui a perdu sa crédibilité, son honneur, sa parole donnée, sa personnalité c'est le Président Macky Sall. Tous le reste de son entourage ne gèrent actuellement que leurs intérêts (leur poche).
3- Comment peux ton défendre une chose bec et ongle pendant 3 ans et vouloir défendre le contraire. Même les élèves savent qu'ils sont entrain de dire des contre-vérités c'est triste.
4- La page du President Macky Sall est tournée ; tout ce qui lui reste c'est de terminer lamentablement 'son' mandat et rendre le tablier. Vaille que vaille il va quitter le Palais par les urnes car les Sénégalais se rappelleront de son reniement.
5- L'opinion international c'est maintenant à qui ils ont affaire et ils sont finis.
Anonyme
En Février, 2016 (09:57 AM)Anonyme
En Février, 2016 (10:00 AM)Osez
En Février, 2016 (10:04 AM)Le Beau Couple
En Février, 2016 (10:17 AM)Mareme korr President moo ko yorr
Macky korr Première djéeke moo ko yorr
Mareme Haafissou Alkhourane moo ko yorr
Macky Sall Ngaari gorko torodo
Mareme Faye Birame
Birame Penda Wagane
Wagane Coumba Sandiane
Lool
En Février, 2016 (10:22 AM)Ano
En Février, 2016 (10:28 AM)Femme Noire
En Février, 2016 (10:30 AM)Anonyme
En Février, 2016 (10:32 AM)Le President Macky Sall devra PROCLAMER maintenant qu'il ne se presentera pas en 2019 à l'Election Presidentielle
il Retrouvera aussitot la Consideration que les Senegalais lui Vouent ....et qu'il est entrain de Perdre à la Vitesse Grand V
Maky 1 Er Menteur
En Février, 2016 (10:32 AM)Mareme korr Peersiden moo nullard
Macky korr Première djéeke moodé moo hypocrite
Mareme doméram dji moo sokhor
Macky Sall Ngaari gorko torodo mooy diaam
Mareme Faye Birame mo tilim ci 1ere dame
Birame Penda Wagane
Wagane Coumba Sandiane mo khayadi
Femme Noire
En Février, 2016 (10:35 AM)YAW KO YAPP
KOU TILIM KII AVEC SA GREFFAAGE CA MONTRE QUE C'EST PAS UNE FEMME AFRICAINE ARRETEZ CE COMPLEXE BANDE DE NUL
Anonyme
En Février, 2016 (10:36 AM)Cette dame adepte des saltigués, des marabouts,des fetichistes et des sorciers le tient par les couilles.
Le pouvoir a rendu fou ce couple de va-nus-pieds qui a ete sorti de la deche par Wade grace a Farba Senghor.
Ces adeptes de satan et do bokalé n'ont encore rien vu et ils vont exploser en plein vol bientot.
Macky le sorcier fetichiste bouffeur de bebés.
Mohammed
En Février, 2016 (10:36 AM)Lick1239
En Février, 2016 (10:59 AM)baratineur, bonisseur, dupeur, faussaire, hâbleur, tartufe, baveux, calomniateur, esbroufeur, faux, hypocrite, tricheur, charlatan, imposteur, trompeur, fallacieux.
Macky dou gorrr
@ Galass
En Février, 2016 (11:05 AM)Anonyme
En Février, 2016 (11:13 AM)Anonyme
En Février, 2016 (11:29 AM)Khadim Rassoul Fall
En Février, 2016 (11:39 AM)Cordialement, next time, be down to earth and avoid wandering around the topic and tackle it with scientific and pragmatical tools.
Anonyme
En Février, 2016 (11:53 AM)Anonyme
En Février, 2016 (12:01 PM)Anonyme
En Février, 2016 (12:01 PM)Abdou Khadre Sarr
En Février, 2016 (12:09 PM)Anonyme
En Février, 2016 (12:17 PM)Anonyme
En Février, 2016 (12:33 PM)Macky a prété serment pour un mandat de 7 ans. Il ne peut pas faire autrement.
La seule solution qui lui reste est de demisionner pour ne pas dépasser les 5 ans comme il avait promis
Anonyme
En Février, 2016 (12:42 PM)Anonyme
En Février, 2016 (12:45 PM)prudence. Ce sont des situations contraignantes pour l’un comme pour l’autre. Elles sont toutes
deux réductrices car elles sont filles de la fidélité : la fidélité est obligatoirement réductrice parce
qu’elle postule un choix et, fatalement, comme dirait André Gide, le « rejet de ce que l’on ne
choisit pas » ; elle limite et canalise ; ici, fidélité que l’un doit au vrai (le Professeur), et l’autre
à la vérité (l’homme d’Etat)."
Atypico
En Février, 2016 (12:47 PM)Maky Degage
En Février, 2016 (12:49 PM)boulma maky c est à dire boulma trahir
Anonyme
En Février, 2016 (13:01 PM)Moda
En Février, 2016 (13:07 PM)Que des segments de l'échiquier politique des "Assises" se mêlent à la meute a de quoi étonner, puisque la stabilité institutionnelle était au cœur des préoccupations de ce mouvement. Ni la LD, ni le PIT, ni Khalifa Sall entre autres, ne devraient céder à la tentation de la meute, parce que Macky Sall a respecté la décision (ou l'avis) du Conseil constitutionnel.
La question peut même se poser de savoir si les valeurs suffisent à fonder la République, en ce sens que des communautés peuvent bien vivre ensemble, sans se référer systématiquement aux mêmes bases axiologiques. C'est le sens du droit à la différence, règle fondamentale du vivre ensemble. Il faut alors une charpente qui dépasse les valeurs et organisent rationnellement la vie de la Cité. Ce sont les lois de la République, dont la Constitution est la clef de voute. Dans ce sens, la parole d'un individu, fût-il le Président de la République, ne peut primer sur la stabilité de l'Etat.
Au Sénégal, nous aimons nous faire peur et nous faire du mal inutilement, quand dans d'autres pays, on est en proie à des problèmes de guerres civiles, de terrorisme, d'épidémie et de stabilité politique. Or, les véritables enjeux sont ceux du développement économique et social, pour relancer fortement notre croissance, et permettre aux jeunes d'espèrer des lendemains meilleurs.
Anonyme
En Février, 2016 (13:19 PM)UN VRAI TORODO MEME S'IL DOIT MOURIR RESPECTERA SA PAROLE on a des exemples de vrais torodo El hadji Omar Tall, Thierno El hadji Moussa Ly , El hadji Amadou Baal ect... des hommes d'honneur qui font la fierete du Fouta et des foutankès
Xam Xam
En Février, 2016 (13:24 PM)Anonyme
En Février, 2016 (13:42 PM)Anonyme
En Février, 2016 (13:52 PM)Anonyme
En Février, 2016 (14:52 PM)Modouxule
En Février, 2016 (15:02 PM)Modouxule
En Février, 2016 (15:02 PM)Modouxule
En Février, 2016 (15:02 PM)Modouxule
En Février, 2016 (15:02 PM)Anonyme
En Février, 2016 (15:02 PM)Modouxule
En Février, 2016 (15:02 PM)Anonyme
En Février, 2016 (15:02 PM)demamndez à abdoulaye diallo son superflic et à sidiki kaba qui faisait la navette entre maky et le conseil constitutionnel;
D aillleurs c est pourquoi maky renforce la tpucoulorisation de la republique avec sa milice de 10 mille ASP, ses généraux, commissaires, DG police et GMI
Anonyme
En Février, 2016 (15:04 PM)Anonyme
En Février, 2016 (15:47 PM)Anonyme
En Février, 2016 (16:06 PM)Anonyme
En Février, 2016 (16:19 PM)Une veritable pourriture cette classe politique sans scrupuple.
Trop d indignité dans ce pays!
Xeme
En Février, 2016 (16:36 PM)Passant
En Février, 2016 (16:37 PM)Vous seriez bcp plus belles avec vos "nappy" i.e vos cheveux naturelles bien tressés qu'avec ces perruques importées d'Inde et provenant des cheveux dont les indiens se débarrassent lors de leur rituel de purification dans le Gange. En effet pour se purifier sur les eaux saintes du Ganges, les indiens se coupent les cheveux lors de cette cérémonie annuelle. Et ce sont ces déchets de cheveux qu'on nettoie et repasse au fer pour en faire des méches, perruques et autres paillettes pour tromper les femmes en particulier africaines qui sont friandes de cheveux longs.
Bref, en tant que première dame, votre rôle c'est aussi de promouvoir la culture sénégalaise et de montrer que les belles tresses sénégalaises n'ont rien à envier à ces "machins de perruque". Ça saute aux yeux que ce ne sont pas vos cheveux !!!!!!
Alors comme disait l'autre " Enlevez moi cette perruque que je ne saurais voir "
Anonyme
En Février, 2016 (16:49 PM)Anonyme
En Février, 2016 (17:01 PM)Foulbés,
En Février, 2016 (17:35 PM)Les pays réputés libres-laïcs-démocratiques-sociaux, où les peuples sont les seuls souverains et que leurs libres choix-décisions restent à jamais au-dessus de tous-toutes-tout, sont ces pays où sont organisés souvent des référendums.
À ce sujet NOUS citons l'Allemagne Fédérale, la Suisse, l'Autriche, la Grande Bretagne, mais aussi le Japon, quelques pays Latinos, d'autres pays encore.
Que dit "Le Petit Robert 2013" Référendum c'est: "Vote de l'ensemble des citoyens pour approuver ou rejeter une mesure proposée par le pouvoir exécutif". Vous lisez bien certains-es certainement certains-es?
Son Excellence, l'Ingénieur Macky Sall, Chef suprême de l'Exécutif, après avoir privilégié l'AVIS du Constitutionnel, Décide de soumettre à l'approbation démocratique-libre des dignes-nobles peuples sénégalais, ses Mesures institutionnelles qui n'ont d'autres objectifs que ceux consolider-protéger-honorer la République, les Institutions de la République, les lois-règlements-règles de la République en vigueur. Qui peut être contre? Certains-es certainement certains-es. Pourquoi?
Parce que certains-es certainement certains-es sont des:
"nihilistes-négationnistes-maximalistes" qui "instrumentalisent le peuple considéré comme un ensemble de sous-êtres dont la vocation est d'être harnaché pour tirer le charriot sur lequel ils sont installés. Cette catégorie n'est arrêtée dans ses projets par aucune barrière ou considération que par la force opposée ou par l'échec. Ce qui est mauvais aujourd'hui était bon hier ou le sera demain. Le nihilisme est porteur d'extrémisme et vice versa" (M. Samba Diouldé Thiam, SG du PRC, Intellectuel, Patriote pur, Républicain, Peul pure Souche du Fouta Toro).
"Il semble incompréhensible aux gens raisonnables le comportement des nihilistes ou des extrémistes qui donnent la mort en se détruisant. Il en va ainsi parce que le nihilisme est avant tout la négation de soi. Dès lors, il est facile de comprendre que l'autre est nié par le nihiliste négationniste dont l'essence est sa propre négation. De ce fait, tout ce qui n'entre pas dans le projet nihiliste n'a pas droit à l'existence et peut et doit être détruit. Le nihilisme c'est l'exaltation du moi et du surmoi, et par effet de renversement, il est abaissement et avilissement de l'autre" (Samba Diouldé Thiam).
"Avec la tournure des débats, on se demande si c'est la constitution qui est en discussion ou si c'est la personne de Macky Sall qui est au cœur du brouhaha. Manifestement ce qui se discute c'est la personne du Président et son expulsion du pouvoir. Pour ce dernier aspect, l'occasion arrivera en 2019, conformément à la Constitution. Attendre jusqu'à cette échéance semble inacceptable pour ceux qui veulent son départ plus tôt. N'ayant aucun pouvoir légal de le faire partir ni aucune possibilité de le faire par la violence de la rue, ils l'appellent à démissionner. Ce qu'il ne fera pas s'il est sain d'esprit et de cors et je pense qu'il l'est" (Samba Diouldé Thiam).
Il faut aussi publier des Articles de cette dimension à côté des sottes sottises ici mises en exergue par des "êtres" dérangés, menteurs-falsificateurs-tricheurs-usurpateurs-traitres, qui ne bougent que pour leurs sordides intérêts, croient sinistrement que pour décrocher un strapontin ou un privilège indu il leur faut hurler-sautiller-crier, distilles des bobards-foutaises-crétineries, proférer des menaces-chantages, manipuler-manœuvrer-user-abuser les tarés, combiner-comploter-pactiser pour des abjects desseins, solliciter le parrainage-protection des sinistres "êtres" de là-bas, sinistrement déguisés en religieux bouffeurs insatiables de harams-ribas.
NON! NOUS VEILLONS. NOUS ASSURONS. NOUS SOMMES PRÊTS-ES DEPUIS BELLE LURETTE À RELEVER TOUS LES DEFIS. NOUS SECTIONNERONS LES COUILLES DE TOUT MINABLE "ÊTRE" QUI AURAIT L'INDIGNE-INDIGNITÉ D'AVOIR LA FASCISTE IDEE D'EFFLEURER UN SEUL CHEVEU DE L'INGÉNIEUR MACKY SALL, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU SENEGAL, PEUL PURE SOUCHE, DONC ETERNELLEMENT DIGNE-NOBLE-COURAGEUX ATAVIQUE. Certains-es......!
Encore une fois, Foulbés ndillé, Foulbés ngoumé!
Foulbés.
Anonyme Md Mb Fans
En Février, 2016 (17:35 PM)Foulbés,
En Février, 2016 (18:40 PM)Que restera-t-il des foucades contre Macky Sall ? (Samba Diouldé Thiam)
Ferloo.com – Le 20 mars 2016, le Sénégal se prononcera sur le projet de texte référendaire que le Président Macky SALL soumet au peuple, seul souverain en dernier ressort.
Une décision sortira de ce scrutin : NON ou OUI. Examinons l’une et l’autre de ces possibilités. Le peuple rejette le projet de modification de la constitution en votant majoritairement NON. C’est à la fois simple et dramatique. La simplicité tient au fait que la constitution de 2001, que le Président WADE a fait voter, avec les modifications intervenues depuis, régira notre vie jusqu’à d’autres modifications.
Parmi les conséquences majeures, outre que toutes les avancées contenues dans le texte n’adviendront pas, quatre d’entre elles devraient retenir notre attention, à titre d’illustration, pour rester dans le domaine politique.
1. Le mandat du président qui sera élu en 2019 sera de 7 ans et non de 5. En bonne logique, l’échec de la réforme devrait interdire pendant une bonne période, pour respecter la souveraineté du peuple, de remettre sur le tapis la réduction de la durée du mandat présidentiel. Alors, de façon raisonnablement prévisible, les présidents feront deux mandats de 7 ans, soit 14 ans. Ce qui est long quand même. Avec le mandat de 5 ans, le peuple souverain garde la possibilité pacifique de se séparer d’avec un bon président, de toute façon, il se séparera de lui après dix ans et c’est tant mieux, parce qu’il évitera d’installer le dirigeant suprême dans la routine de la longue durée.
2. L’intangibilité du nombre de mandats successifs fixé à 2, véritable verrou sécuritaire, pacifique et démocratique s’envole et avec, s’ouvre la possibilité d’une manipulation de la constitution par une alternance de la durée du mandat de 5 à 7 ans ou inversement, pour laisser béante la porte de l’interprétation du nombre de mandats concernés, dixit 2011. Tantôt sur la durée du mandat, tantôt sur le nombre de mandats, et par conséquent les violences politiques à répétitions, voilà ce qui adviendra dans la perspective du NON.
3. La rationalisation et la modernisation des partis politiques et des coalitions de partis politiques, chantier titanesque et sociologiquement compliqué, risque d’attendre longtemps, alors que l’explosion cancéreuse date de mai 1981. Il y a des cancers dont on peut guérir, à condition que n’apparaissent pas les métastases et qu’on passe par les mains expertes d’un bon médecin. Ce chantier devrait ouvrir la perspective proche de faire la politique autrement, de réduire le poids des lobbies sociaux, syndicaux, politiques, économiques, de réduire le poids des grands électeurs, en un mot d’économiser les ressources publiques et de mieux orienter les politiques publiques vers les populations et le développement.
4. La libre implication des candidatures citoyennes dans la gestion des communes et des départements signifierait la fin du monopole des partis politiques sur ces structures décentralisées, assurant la proximité avec les populations. Voilà également une extraordinaire occasion de faire la politique autrement et de contraindre les partis à se réformer.
Les chantiers évoqués suffisent à illustrer ce que le peuple sénégalais renverrait à des décennies s’il choisissait de sanctionner par le NON le texte soumis au référendum.
Et pourtant, chacun des chantiers est potentiellement porteur de modernisation de la société et de l’Etat, de renforcement de la démocratie, d’opportunités pour le développement du pays et son leadership incontestable.
Etre démocrate, c’est s’incliner si le peuple disait NON le 20 mars, avec ou sans état d’âme, parce que personne n’a le droit de violenter l’expression souveraine du peuple souverain.
En raison de tous les inconvénients du NON pour le pays et le peuple, pourquoi des personnes intelligentes et parfois talentueuse s’époumonent et gesticulent pour que cette issue triomphe?
Les partisans du tout ou rien sont en définitive des partisans du rien et de la négation et ils constituent la maladie infantile de la démocratie. Et pourtant, ils ont le droit à une libre existence dans un Etat démocratique.
A quoi cette position peut-t-elle tenir ?
Historiquement, le nihilisme et le maximalisme ont toujours des partisans et des théoriciens, parfois brillants et alors ils sont plus dangereux.
Ils pensent que dans la vie et la société, tout est question de volonté et de volontarisme. Sous ce rapport, en oubliant que chaque être humain est porteur de volonté, les nihilistes et les maximalistes considèrent qu’ils y a des volontés élues à qui échoit le droit de soumettre et de conduire les autres volontés, tous les moyens étant jugés utilisables pour servir cette vision manichéenne.
Voilà qui nous amène au cœur de la confrontation de l’éthique de conviction et de la conviction de responsabilité.
Le nihiliste et le maximaliste instrumentalisent le peuple considéré comme un ensemble de sous-êtres dont la vocation est d’être harnaché pour tirer le charriot sur lequel ils sont installés.
Cette catégorie n’est arrêtée dans ses projets par aucune barrière ou considération que par la force opposée ou par l’échec. Ce qui est mauvais aujourd’hui était bon hier ou le sera demain.
Le nihilisme est porteur d’extrémisme et vice versa.
Il semble incompréhensible aux gens raisonnables le comportement des nihilistes ou des extrémistes qui donnent la mort en se détruisant.
Il en va ainsi parce que le nihilisme est avant tout la négation de soi. Dès lors, il est facile de comprendre que l’autre est nié par le nihiliste négationniste dont l’essence est sa propre négation.
De ce fait, tout ce qui n’entre pas dans le projet nihiliste n’a pas droit à l’existence et peut et doit être détruit. Le nihilisme, c’est l’exaltation du moi et du surmoi, et par effet de renversement, il est abaissement et avilissement de l’autre.
Avec la tournure des débats, on se demande si c’est la constitution qui est en discussion ou si c’est la personne de Macky SALL qui est au cœur du brouhaha.
Manifestement ce qui se discute c’est la personne du Président et son expulsion du pouvoir.
Pour ce dernier aspect, l’occasion arrivera en 2019, conformément à la constitution. Attendre jusqu’à cette échéance semble inacceptable pour ceux qui veulent son départ plus tôt. N’ayant aucun pouvoir légal de le faire partir ni aucune possibilité de le faire par la violence de la rue, ils l’appellent à démissionner. Ce qu’il ne fera pas s’il est sain d’esprit et de corps et je pense qu’il l’est.
La seule chose que l’on reproche au Président Macky SALL c’est son engagement réitéré à raccourcir le présent mandat qu’il exerce. C’est vrai qu’il s’est engagé très fortement et l’a réitéré en diverses occasions. Il l’a fait de façon solennelle.
La question qui est advenue à la suite de la démarche du Président le confronte à un défi : respecter la constitution ou respecter son engagement solennel. Il a pris le parti du respect de la constitution à travers la soumission à la décision du Conseil constitutionnel.
Des gens lui reprochent sa démarche et son choix en dernier ressort. Il faut prendre acte de ces reproches, en retenant que c’est à lui d’agir en vertu de la constitution. Si son choix avait été autre, il aurait encouru des reproches autrement plus graves, y compris par leurs conséquences sur la fragilisation de la justice du pays et les conséquences durables qu’en aurait tiré le monde dans lequel nous sommes.
Le Président s’est assumé. Il reste le verdict du peuple souverain qui obligera tout le monde.
L’évocation des Assises, de la CNRI et du Président MBOW et l’engagement du Président participe du trafic d’influence et de la campagne électorale en faveur du non.
Que restera-t-il des foucades contre Macky ? Rien.
Par contre, quelle que soit la réponse au référendum, il restera, gravé dans l’histoire, que le Président Macky SALL a renforcé le droit et notamment le droit constitutionnel à travers sa soumission à la décision ou avis du Conseil constitutionnel. Il restera qu’il aura conforté l’autorité des juges du Sénégal à travers le juge constitutionnel.
Samba Diouldé Thiam, SG du PRC, Député
Anonyme
En Février, 2016 (20:38 PM)senelux senelux senelux senelux senelux senelux senelux senelux senelux
senelux senelux senelux senelux senelux senelux
Anonyme
En Février, 2016 (00:55 AM)Regardez moi ce gros CON FINI!! de Macky SALL... Respectez la constitution.
POURQUOI SEULS LES PAYS DEVELOPPES RESPECTENT LEUR PEUPLE? CEST UNE HONTE VRAIMENT.
Anonyme
En Février, 2016 (18:31 PM)Participer à la Discussion