Le Sénégal n’a finalement pas pu s'emparer du poste de président de la commission de l’Union africaine. La candidature du professeur Abdoulaye Bathily ayant échoué. Le patron de la diplomatie sénégalaise, Mankeur Ndiaye, qui s’est exprimé sur la question ce jeudi, pointe du doigt le manquement à la solidarité régionale, dont sont coupables plusieurs pays de la Cedeao. «Nous regrettons que la solidarité régionale n’ait pas fonctionné. Et le Sénégal en tirera toutes les conclusions», a martelé le chef de la diplomatie sénégalaise ce jeudi, face à la presse.
«Un président a dit… »
Et pourtant, explique-t-il, la Cedeao, à plusieurs reprises, a réitéré son soutien total à la candidature de Bathily qu’elle a endossée, assure-t-il. «A la veille de l’élection le 29, les chefs d’Etat de la Cedeao se sont réunis, se sont consultés, sur, entre autres questions, la situation en Gambie, la situation en Guinée Bissau et l’élection des commissaires qui devait intervenir le lendemain. La Présidente du Libéria a réitéré la nécessité pour la Cedeao de marquer sa solidarité et de voter pour les candidats de la Cedeao d’abord», a expliqué le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ce jeudi, face à la presse. Mais, regrette le diplomate, certains chefs d’Etat ont manifesté leur volonté de ne pas voter pour le candidat communautaire. «Il y a eu un président qui a dit ‘‘écoutez-moi, j’ai des troupes tchadiennes chez moi, ça va être un peu difficile’’. D’autres ont dit ‘’oui ceci…’’. Donc il y a tellement de considérations durant cette élection», a regretté le ministre.
«Je ne suis même pas sûr que… »
Durant l’élection, la candidate du Kenya a eu 16 voix au premier tour, celui du Tchad 14 voix et le candidat du Sénégal 10 voix. Des résultats qui montrent, selon Mankeur Ndiaye, que «si la Cedeao avait voté comme c’était retenu, le Sénégal serait deuxième avec 15 voix après le Kenya». Bathily irait alors au second tour. Le Ministre des Affaires étrangères, d’ajouter, avec un brin de suspicion, «je ne suis même pas sûr que toutes les 10 voix qu’on a eues viennent de la Cedeao. Cela veut dire que d’autres pays ont d’autres loyautés auxquelles ils ont obéi pour voter pour des candidats non régionaux», regrette-t-il. Mais ce qui est clair pour Mankeur Ndiaye, c’est que cet échec n’a rien à voir avec une quelconque isolation diplomatique.
Youssouf SANE
17 Commentaires
Anonyme
En Février, 2017 (21:26 PM)Anonyme
En Février, 2017 (21:27 PM)Anonyme
En Février, 2017 (21:37 PM)Anonyme
En Février, 2017 (21:38 PM)Anonyme
En Février, 2017 (21:42 PM)Anonyme
En Février, 2017 (21:53 PM)PARIS : L’échec du Professeur Abdoulaye Bathily, candidat malheureux à l’élection du président de la Commission de l’Union Africaine (UA) continue de soulever des vagues. Les déclarations récriminatrices se poursuivent les une plus grincheuses que les autres. La dernière en date est celle de Monsieur Amadou SYLLA, président de l’association « Sos Casamance ».
Dans une interview accordée à Flashinfos.net, M SYLLA met la débâcle du candidat du Sénégal dans le compte des contreperformances de la diplomatie sénégalaise.
« C’est l’échec de la diplomatie du Sénégal et de son ministre des Affaires étrangère », tranche net le Président de « SOS Casamance ». Qui insiste : « Ce n’est pas la personne de Bathily, c’est la diplomatie qui est remise en cause », persiste-t-il. Fondant son analyse sur la ‘’campagne extraordinaire’’ de ’’l’éminent professeur’’ Abdoulaye Bathily, un ‘’Monsieur respectable et très aimé du continent africain’’, mais qui a été mis dans une situation d’échec par les ‘’carences de notre diplomatie’’.
Tirant les conséquences de telles carences, il en appelle à la démission du ministre des affaires étrangère du Sénégal. « Moi franchement, je serai le Ministre des affaires étrangères, j’aurai démission. Parce que pour moi, ce n’est pas du tout concevable que cette diplomatie, surtout à l’échelle continentale, échoue comme ça, ce n’est pas possible. On est en Afrique, la diplomatique à l’échelle africaine avec des pays voisins, ça doit être la priorité en quelque sorte », argumente Amadou SYLLA.
A son avis, même si c’est le chef de l’Etat qui définit la politique étrangère du pays, celle-ci est tout de même incarnée par un homme. Or, estime-t-il, « on ne peut pas porter des choses qui ne collent pas avec nos convictions, qui ne collent pas avec nos valeurs ».
M Sylla juge en effet incompréhensible le paradoxe entre la percée de la diplomatie sénégalaise à l’échelle mondial dans les instances internationales principalement dans le système des Nations Unies, en Europe, en Occident et un peu partout à travers le monde et ses déconvenues au niveau du continent africain particulièrement dans l’espace CEDEAO. De telles incongruités soulèvent à son niveau plusieurs questionnements.
« Est-ce que le Sénégal est bien vu à l’échelle continental ? Est-ce que la diplomatie Sénégalaise est bien appréciée…Quelle est le rapport que le Sénégal entretient avec ces voisins immédiats au niveau de la CEDEAO et avec les autres pays du continent ? » s’interroge le Président de SOS Casamance. Qui voit dans les relations entre le Sénégal et ses voisins ‘’une situation conflictuelle’’ qui se manifeste selon lui à travers la dernière crise gambienne et la désolidarisation de la CEDEAO comme source de l’échec de la candidature du Professeur Abdoulaye Bathily au poste de Président de la Commission de l’Union Africaine. ‘’La preuve en est que, on part avec la CEDEAO en étant le commandant en chef des forces de la CEDEAO dans un conflit voisin, qui est le conflit Gambien et deux jours après, dans un sommet, on nous donne un coup de poignard dans le dos. Il y’a de quoi se poser des questions, conclue Amadou SYLLA.
Idrissa SANE - Envoyé spécial Flashinfos.net à Paris
Le Redacteur
Mbok Yi, En Tte Humilité
En Février, 2017 (21:59 PM)Ce n'est absolument pas Bathily qui a été défait mais le tatônnement dipolomatique de Macky et Mankeur !
S'il vous plaît, mettez tout chauvinisme au vestiaire et analysez à tête froide : 10 jours avant le votre à l'UA à quoi était occupé Mankeur Ndiaye lui-même et bon nombre d'analystes/journalistes et chroniqueurs sénégalais ? Ils étaient occupés à dénigrer voire insulter littéralement les deux porteurs du dénouement final de la crise Gambienne que sont les Présidents Alpha Condé et Ould Abdel-Aziz ! Mankeur Ndiaye a manqué de retenue alors que sa voie étant officielle et autorisée, tout ce qu'il dit prend une portée majeure ! Mankeur Ndiaye a manqué de tact, il a manqué de retenue et il a même été désinvolte... Car comment insulter Pathé et Sidi le lundi et imaginer ces mêmes individus faire quoi que ce soit qui puisse t'arranger la semaine suivante ??? S'il vous plaît !! Soyons sérieux ! Soyons réaliste voyons !!!
Les journalistes et chroniqueurs je n'en parle même pas parce que gnom "sougnou noppè raflè" mais tout de même, un peu de bon sens et de retenue ne leur ferait pas de mal...
Ca veut dire quoi de passer son temps à dénigrer les autres et à vouloir empoussiérer leur panache et ensuite exiger leur solidarité ??? Même un enfant sait qu'il ne doit pas courroucer quelqu'un dont il espère un bonbon ou une autre faveur....
S'il vous plaît, nagnou yèwou, bayyi nèlaw yi, bayyi yabaatèh-bi, bayyi di khèb diambours-yi, bayyi di tararari sans freins !!!
Mankeur Ndiaye dafa wara teudj guéminam à des moments... Il doit aussi travailler avec les gens de média spécialisés sur les dossiers internationaux pour que ces derniers soient au fait de certains enjeux diplomatiques ! Il ne s'agit pas de les brider ni de les museler mais de les rendre responsables, lolou rek la.
Ma ngi touube aka diègalou si j'ai offensé de quelques manières que ca soit, di sakkou niane si dioulites yeup tè dilène nianal fanane ou kendalak diama en fonction des latitudes où vous vous trouvez. amin. Que la grâce divine parvienne à tous les dioulites ak fou way meuneu nèk.
Di toube, di toubeuti, di diègueulou bou baakha bakha, di lène balou aq, di lène nianal tawfèkh ak teyssir, islam ak istiqama, nguereumeulou Bour-bi SoubhanaHOU wa Ta'ala. amine.
Wa salam.
Anonyme
En Février, 2017 (22:12 PM)Anonyme
En Février, 2017 (22:35 PM)Tu es incompétent et fourbe .
N às Tu pas dit lors de ta beuverie mémorable au Sheraton d Addis le soir de la défaite de BATHILY que c est le PR qui dicte les orientations de notre diplomatie .
Aucun de tes collègues Ministres des AE de la CEDEAO b a du respect pour toi , te sachant inculte ( niveau BEPC + 2 ans d administration à notre pseudo ENSM ).
Par ex , les Ministres Abdoulaye DIOP du Mali et Marion Kanara du Liberia Nigeria anciens directeurs à L ONU , PAM et HCR respectivement .
Toi , tu ne sais que boire , mentir et jouer au larbin .
Anonyme
En Février, 2017 (23:14 PM)Les ETATS n'ont pas d'amis mais des INTERETS à défendre !!! WADE moma ci doy !
Anonyme
En Février, 2017 (23:24 PM)Sommet de l’UA/ Echec de Bathily : Amadou Sylla de "Sos Casamance" réclame la démission de Mankeur Ndiaye
Jeudi 2 Février 2017
Sommet de l’UA/ Echec de Bathily : Amadou Sylla de "Sos Casamance" réclame la démission de Mankeur Ndiaye
PARIS : L’échec du Professeur Abdoulaye Bathily, candidat malheureux à l’élection du président de la Commission de l’Union Africaine (UA) continue de soulever des vagues. Les déclarations récriminatrices se poursuivent les une plus grincheuses que les autres. La dernière en date est celle de Monsieur Amadou SYLLA, président de l’association « Sos Casamance ».
Dans une interview accordée à Flashinfos.net, M SYLLA met la débâcle du candidat du Sénégal dans le compte des contreperformances de la diplomatie sénégalaise.
« C’est l’échec de la diplomatie du Sénégal et de son ministre des Affaires étrangère », tranche net le Président de « SOS Casamance ». Qui insiste : « Ce n’est pas la personne de Bathily, c’est la diplomatie qui est remise en cause », persiste-t-il. Fondant son analyse sur la ‘’campagne extraordinaire’’ de ’’l’éminent professeur’’ Abdoulaye Bathily, un ‘’Monsieur respectable et très aimé du continent africain’’, mais qui a été mis dans une situation d’échec par les ‘’carences de notre diplomatie’’.
Tirant les conséquences de telles carences, il en appelle à la démission du ministre des affaires étrangère du Sénégal. « Moi franchement, je serai le Ministre des affaires étrangères, j’aurai démission. Parce que pour moi, ce n’est pas du tout concevable que cette diplomatie, surtout à l’échelle continentale, échoue comme ça, ce n’est pas possible. On est en Afrique, la diplomatique à l’échelle africaine avec des pays voisins, ça doit être la priorité en quelque sorte », argumente Amadou SYLLA.
A son avis, même si c’est le chef de l’Etat qui définit la politique étrangère du pays, celle-ci est tout de même incarnée par un homme. Or, estime-t-il, « on ne peut pas porter des choses qui ne collent pas avec nos convictions, qui ne collent pas avec nos valeurs ».
M Sylla juge en effet incompréhensible le paradoxe entre la percée de la diplomatie sénégalaise à l’échelle mondial dans les instances internationales principalement dans le système des Nations Unies, en Europe, en Occident et un peu partout à travers le monde et ses déconvenues au niveau du continent africain particulièrement dans l’espace CEDEAO. De telles incongruités soulèvent à son niveau plusieurs questionnements.
« Est-ce que le Sénégal est bien vu à l’échelle continental ? Est-ce que la diplomatie Sénégalaise est bien appréciée…Quelle est le rapport que le Sénégal entretient avec ces voisins immédiats au niveau de la CEDEAO et avec les autres pays du continent ? » s’interroge le Président de SOS Casamance. Qui voit dans les relations entre le Sénégal et ses voisins ‘’une situation conflictuelle’’ qui se manifeste selon lui à travers la dernière crise gambienne et la désolidarisation de la CEDEAO comme source de l’échec de la candidature du Professeur Abdoulaye Bathily au poste de Président de la Commission de l’Union Africaine. ‘’La preuve en est que, on part avec la CEDEAO en étant le commandant en chef des forces de la CEDEAO dans un conflit voisin, qui est le conflit Gambien et deux jours après, dans un sommet, on nous donne un coup de poignard dans le dos. Il y’a de quoi se poser des questions, conclue Amadou SYLLA.
Idrissa SANE - Envoyé spécial Flashinfos.net à Paris
Le Redacteur
Anonyme
En Février, 2017 (00:01 AM)Anonyme
En Février, 2017 (04:49 AM)Anonyme
En Février, 2017 (07:04 AM)remboursez les frais de campagne, bientot la saison deux de la traque avec le retour de nafi ngom
Anonyme
En Février, 2017 (08:55 AM)Sénegalais
En Février, 2017 (09:41 AM)Le Mali avait un choix difficile à faire: entre la solidarité communautaire (le Senegal) ou bien la gratitude (Tchad). Eh bien le choix est vite fait donc sénégalais soyons sportifs.
Anonyme
En Février, 2017 (11:02 AM)Participer à la Discussion