Si certains ont bien aimé les réparties du Premier ministre, Abdoul Mbaye, lors du vote de la motion de censure contre son gouvernement, des cadres de l'Alliance pour la République (Apr) n'ont pas du tout apprécié sa sortie pour le moins musclée contre les députés libéraux auteurs de ladite motion. Ils estiment que le Pm n'a pas été serein et que ce serait là un trait de son caractère, contrairement à ce qu'il laisserait percevoir. Ces cadres, joints par nos confrères du quotidien L'As, estiment qu'Abdoul Mbaye aurait dû prendre plus de hauteur. Plus grave encore, ils soutiennent, selon nos confrères, qu'Abdoul Mbaye est coutumier des faits.
Selon ces cadres, Abdoul Mbaye se livrerait même à la délation à l'endroit de ses partisans de l'Apr, qu'il n'a rejoint qu'au lendemain de sa nomination au poste de Pm, après avoir fait un petit détour par le Parti socialiste (Ps). Aussi, il aurait dit, par exemple, au président de la République, Macky Sall, que Daouda Diallo, le ministre du Budget lui-même, aurait appelé le milliardaire Yerim Sow pour lui demander, en pulaar, des sous et que ce dernier l'aurait même enregistré. Ce qui s'est avéré faux, par la suite, puisque, selon nos confrères, Yerim ne comprenait même pas... pulaar (sic). Le Pm, aurait aussi dit devant tout le monde, lors d'un voyage avec l'ancien Pm et partisan de la mouvance présidentielle, Idrissa Seck, pour ne pas le nommer, le sourire en coin et un brin taquin, qu'il aurait appris des renseignements généraux que ce dernier passait son temps à voyager. Ce que le maire de Thiès n'aurait pas du tout apprécié ! Les cadres de l'Apr, qui lorgnent peut-être le fauteuil moelleux du Pm, invitent ce dernier à plus de calme et de pondération.
29 Commentaires
Immigrè
En Décembre, 2012 (13:52 PM)Vérité
En Décembre, 2012 (13:56 PM)Pioto
En Décembre, 2012 (13:56 PM)Mbeembeen
En Décembre, 2012 (13:59 PM)Boxeur
En Décembre, 2012 (14:11 PM)Seutou Bour
En Décembre, 2012 (14:27 PM)Laye
En Décembre, 2012 (14:44 PM)Gols
En Décembre, 2012 (14:52 PM)Mal
En Décembre, 2012 (14:53 PM)WASALAM
Perbuxaar
En Décembre, 2012 (14:57 PM)Let's get to work.
Saf
En Décembre, 2012 (14:57 PM)Senegal
En Décembre, 2012 (14:59 PM)Chers amis
Depuis l'avènement du journalisme sur siège "devant un PC" avec les soi-disant sites d'informations sur internet, il est quasi impossible d'avoir la vraie information dans ce pays. Pour un même fait on constate beaucoup de versions dans un même site. Chacun y va de ses suppositions ou souvent même de ses intérêts
Chaque site s‘empresse de publier les mensonges de l’autre avec des articles plein de « Selon X, Lu par Y, ou de source proche du dossier »
Le pays va mal et vous y avez une très grande part de responsabilité
Votre travail n’est pas d’être de la mouvance présidentielle ou de l’opposition mais plutôt d’aidé à rétablir les valeurs morales, dont ce peuple a besoin, en disant la VERITE.
DE GRACE !!!
ALLEZ FAIRE DE L’INVESTIGATION ET DONNER LA BONNE INFORMATION.
SUPPORTEZ LES VERIDIQUES ET COMBATEZ LES CALOMNIATEURS. CELA SERA VOTRE MEILLEURE REMUNERATION
Cheikhtcisse
En Décembre, 2012 (15:05 PM)Sarra
En Décembre, 2012 (15:16 PM)Fdffffff
En Décembre, 2012 (15:18 PM)Ceo
En Décembre, 2012 (15:29 PM)Moom
En Décembre, 2012 (16:04 PM)Yeksile
En Décembre, 2012 (16:07 PM)Le bons sens et la morale interpellent la conscience d’un homme d’État
« Corruptio optimi pessima ». (La corruption de ce qu'il y a de meilleur est la pire). Ainsi se décline le vieil adage latin. C’est également ainsi que penseront à coup sûr tous ceux qui aiment Abdoul Mbaye, tout en restant fidèles à l’intransigeance et à l’inconditionnalité de la morale. Car le compromis est le pire ennemi de la morale et de la vérité. Dans le domaine de la morale, le compromis s’appelle compromission, dans le domaine de la vérité, il s’appelle forfaiture. Voilà un Premier ministre d’un gouvernement dont l’axe programmatique principal est la bonne gouvernance, mais dont le passé est souillé par la plus grande opération de pillage d’un pays frère par un ancien dictateur. Voilà un Premier ministre qui prétend se poser en «champion de la traque des biens mal acquis » contre des compatriotes et qui, pourtant, a admirablement « blanchi » l’argent volé par un dictateur (argent lui servant justement d’effort de guerre pour assurer sa défense dans un procès tenu au pays de ce même Premier ministre) !
Voilà un Premier ministre d’un pays devant juger Hissène Habré dont l’avocat, par ailleurs député à l’Assemblée nationale, est certainement rémunéré par l’argent volé au peuple tchadien ! Voilà un Premier ministre qui dirige un gouvernement dans lequel siègent des ministres dont le parti gouvernait à l’époque où Hissène Habré recyclait l’argent puisé dans les caisses du Trésor de l’État tchadien ! Conjoncture et temporalité ne sont pas opposables aux principes fondamentaux de la bonne gouvernance et de la morale. Nous pensons que le fer de lance de la lutte contre la corruption et l’impunité est d’abord l’exemplarité, le leadership en termes de probité morale et de rigueur. Or quelle est l’image que renvoie présentement le Premier ministre ? Cette image est celle d’un homme qui s’investit dans l’arbitrage d’un combat où il a été lui-même un des principaux protagonistes.
Cette image est celle d’un homme qui combat d’une main ce qu’il avait, il n’y a guère longtemps, béni de l’autre. Abdoul est un homme respectable et même très aimable, mais la justice et le droit ne s’accommodent pas de compromis ; la morale non plus. On ne peut pas, sous peine de violer royalement les principes élémentaires de la logique, poursuivre des gens pour délit de détournement d’argent planqué à l’étranger et, en même temps, rester aux commandes d’un pays chargé de juger un homme ayant lui aussi détourné l’argent de son pays pour le planquer dans le même pays. On nous dira qu’à l’époque le Premier ministre du Sénégal n’était pas décideur, qu’il était simplement le directeur d’une banque chargée par les autorités d’alors de sauver de l’argent volé.
Á cela nous répondrons que, ne serait-ce que sur le plan moral, cet acquiescement est suffisamment blâmable pour empêcher le Premier ministre de se poser en adepte de la bonne gouvernance. Car le symbole même de la mal gouvernance doit aujourd’hui être jugé pour crimes que ce Premier ministre a contribué à rendre impunis. L’homme politique français, Saint-Just a dit que « les institutions sont la garantie du gouvernement d'un peuple libre contre la corruption des mœurs et la garantie du peuple et du citoyen contre la corruption du gouvernement ».
Djimouna
En Décembre, 2012 (18:20 PM)Baggsd
En Décembre, 2012 (18:33 PM)Mor
En Décembre, 2012 (19:42 PM)Dof
En Décembre, 2012 (19:57 PM)Kane
En Décembre, 2012 (20:05 PM)Dikhare
En Décembre, 2012 (22:52 PM)Jer
En Décembre, 2012 (23:39 PM)Zen Eke
En Décembre, 2012 (00:00 AM)Impardonable Et feniards
Heartbroken Is My Nikename
En Décembre, 2012 (02:25 AM)Il beau, pieux, rich intectuellement.....rien a dire yalla moy maye. Donc humble and peace brothers and sisters aduna diaroul dara.
Cheikh Faye
En Décembre, 2012 (22:36 PM)Alt Ndangalma
En Décembre, 2012 (20:00 PM)Participer à la Discussion