En adhérent à l’Institut mondial pour la Croissance verte (Gggi ou Global green growth institute), le Sénégal avait pris l’engagement de se faire accompagner pour évoluer vers un modèle de croissance verte. Ce, en développant et mettant en œuvre des stratégies qui assurent la réduction de la pauvreté, l’inclusion sociale, la durabilité environnementale et la croissance économique.
La collaboration entamée, il demeure, aujourd’hui plus que jamais, les enjeux urbains, énergétiques, d’eau et d’assainissement, de transport, de gestion des déchets ainsi que les questions d’utilisation des terres et les problématiques de durabilité climatique ont été aussi préoccupants pour le gouvernement, les autorités locales et les populations de façon générale. Car, ils se situent au cœur de leurs priorités. Voilà ce qui est ressorti du cadre de coopération quinquennal 2016-2020 entre le Sénégal et ledit institut.
En conférence de presse, ce vendredi 25 novembre 2016, à Dakar, Alioune Badara Sy, un des représentants du Bureau-pays Gcci Sénégal et ses collaborateurs ont relevé que «les énergies renouvelables hors hydroélectriques contribuent pour à peine 1% dans l’approvisionnement énergétique du pays. Même si on peut tabler sur un objectif de 20% d’énergie renouvelable dans le mix énergétique à atteindre si le gouvernement met en œuvre tous les projets en cours, le milieu rural reste le secteur pauvre. En effet, l’électrification rurale est de moins de 30%. Et si le scenario reste le même, ce taux variera très peu».
Au Sénégal, poursuit le document, «la politique d’aménagement du territoire n’a pas réussi à valoriser les potentialités économiques des villes de l’intérieur du pays. Celles-ci n’ont pu garantir suffisamment d’emplois pour les jeunes. Ce qui fait qu’elles constituent d’importants foyers d’émigration vers les grandes villes.
Cette situation de crise affecte l’ensemble des villes qu’elles soient grandes, moyennes ou petites. Le processus de développement des villes secondaires vertes apporte des opportunités non négligeables pour aider à la réduction de la pauvreté en optimisant le potentiel de croissance verte et de création d’emplois.
Youssoupha MINE
1 Commentaires
Mansawali Sénégal Sunugal 2016
En Novembre, 2016 (17:16 PM)OUI ICI C'EST VRAI COMME L'A DIT L'AUTRE
PENSEUR QUE L"HOMME C"EST LE MILIEU !
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