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Politique

ENTRETIEN AVEC... - Le ministre-conseiller du Président : pr Ismaïla Madior Fall corrige la CNRI

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ENTRETIEN AVEC... - Le ministre-conseiller du Président : pr Ismaïla Madior Fall corrige la CNRI

Le ministre-conseiller juridique du chef de l’Etat estime que la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) a «outrepassé ses attributions». Dans cette première partie de l’entretien, Pr Ismaïla Madior Fall «réforme» la… réforme de la Commission Mbow.

La Cnri vient de déposer son rapport accompagné d’un avant projet de Constitution. Quelle appréciation en faites-vous ?
L’appréciation doit se faire avant tout au regard du décret portant création de la Cnri. Il convient de rappeler à cet égard le décret n° 2013-730 du 28 mai 2013 portant création de la Cnri, seul texte de référence définissant la mission de la Commission. Ce décret dispose en son article premier : «La Commission nationale de réforme des institutions est chargée de mener, selon une méthode inclusive et participative, la concertation nationale sur la réforme des institutions ; de formuler toutes propositions visant à améliorer le fonctionnement des institutions, à consolider la démocratie, à approfondir l’Etat de droit et à moderniser le régime politique.» Et l’article 3 du même décret d’ajouter : «Les réformes proposées peuvent trouver leur traduction dans une modification de la Constitution, des lois organiques et des lois ordinaires.» A ce niveau, il n’est nulle part question de proposition d’une nouvelle Constitution. Cela va donc de soi : la Cnri est allée au-delà de son mandat. Elle a outrepassé ses attributions. Il faut peut-être le mettre au compte de la générosité de ses membres, de leur volonté de bien faire, mais la décision de proposer un avant projet de Constitution est dépourvue de base juridique et viole l’article 3 dudit décret qui évoque une simple modification de la Constitu­tion et des lois en vigueur. Cet article 3 lie tout le monde : la Cnri et le président de la République. Cela veut dire que même si le chef de l’Etat était animé par la volonté d’accepter l’avant projet de Constitution, il ne peut juridiquement le faire, obligé qu’il est de se tenir à la seule perspective de modification ou de révision de la Constitution et des lois. La Cnri devait se limiter à tirer les enseignements de son analyse de la pratique institutionnelle sénégalaise et à formuler, dans le cadre d’un rapport de réforme des institutions, les recommandations pertinentes en indiquant, si possible, les dispositions de la Constitution et des lois devant subséquemment faire l’objet de modification.

Si on vous suit bien, on peut dire que le travail de la Cnri ne sert à rien et qu’il faut le brûler…
A ce niveau, il faut distinguer la forme et le fond. Sur la forme, d’abord, encore une fois, il est juridiquement impossible à la Cnri de proposer une nouvelle Constitution, à moins qu’elle ne considère pas le décret qui la crée ; ensuite, une nouvelle Constitution est inopportune dans le contexte du Sénégal. Il faut rappeler que la réforme des institutions envisagée par le Président Macky Sall intervient dans le contexte d’un pays démocratique doté d’une Cons­titution adoptée par le Peuple sénégalais en 2001 et dont les dispositions sont conformes aux normes et standards démocratiques universels. Aussi, le Sénégal n’est-il pas dans une situation de crise, de rupture ou de révolution nécessitant une refondation de l’Etat et de l’ordre constitutionnel. A cet égard, la volonté politique clairement exprimée par le président de la République est de changer la Constitution sans changer de Constitution, de changer la Républi­que- pour en consolider les acquis et en améliorer le fonctionnement- sans changer de République. Rien ne justifie donc le remplacement de la Constitution en vigueur par une nouvelle Constitution. Même les changements proposés peuvent être opérés par le biais d’une révision constitutionnelle. Autrement dit, la mise en œuvre des innovations suggérées par la Cnri, que le Président jugera pertinentes, ne doit pas induire la perturbation de notre architecture constitutionnelle et le remplacement de la Constitution actuelle par une nouvelle. En outre, il est temps, dans notre pays, de déconnecter l’avènement d’un homme à la Présidence avec l’adoption d’une nouvelle Constitution. Il faut éviter que chaque Président ait sa Constitution car cela ne facilite pas la nécessaire dépersonnalisation de la Constitution et l’approfondissement de l’institutionnalisation du pouvoir. C’était mon point de vue au lendemain de l’alternance de 2000. C’est aujourd’hui aussi mon point de vue. Si l’on acceptait cette idée d’une nouvelle Constitution, on en serait à la 5ème après celles de 1959, 1960, 1963 et 2001. Dans le fond, si on veut «positiviser» les choses- parce qu’il le faut bien- le travail de la Cnri n’est pas à brûler. Il faut considérer qu’il s’agit de propositions qu’il appartient au président de la République d’apprécier pour en identifier celles qui cadrent avec sa vision politique et paraissent pertinentes dans la perspective de la modernisation du régime politique sénégalais.
 
Quelles sont les propositions qui vous paraissent pertinentes ?
L’avant projet de Constitution contient quelques innovations intéressantes qui pourraient être introduites dans la Constitution en vigueur par le biais d’une simple révision constitutionnelle.
Il s’agit notamment de l’introduction dans la Constitution de quelques principes de bonne gouvernance, des devoirs des citoyens (section 2 du Titre II) ; la participation des candidats indépendants à tous les types d’élection, mais avec un encadrement rigoureux, surtout pour les Locales parce que c’est déjà le cas pour les Législatives et la Présidentielle ; la restauration du quinquennat et l’établissement d’un âge plafond (70 ans) pour être candidat à la Présidentielle (article 59) ; l’interdiction faite au Président de ne pas participer à une campagne électorale d’une élection à laquelle il n’est pas candidat (article 65) ; l’éclatement de la Cour suprême pour restaurer la spécialisation des juridictions suprêmes peut être envisagée (Titre V) comme ce fut le cas entre 1992 et 2008 ; la soumission du droit de grâce à l’avis du Conseil supérieur de la magistrature ; la clarification des conditions de la déchéance d’un député démissionnaire de son parti (article 82) ; l’initiative populaire législative (article 94), mais encadrée ; la création d’une Cour constitutionnelle (section 2 du Titre V) ; la possibilité de soulever l’exception d’inconstitutionnalité devant la Cour d’appel (article 110) ; la possibilité pour les Commissions parlementaires d’auditionner les directeurs des établissements publics, des sociétés nationales, des agences d’exécution et des autorités administratives indépendantes, mais avec l’autorisation du président de la République ; les contraintes procédurales introduites pour rendre plus difficile la révision de la Constitution et empêcher les révisions déconsolidantes ; et là, personnellement j’applaudis.

Quelles sont alors les propositions que vous jugez non pertinentes ?
L’avant projet de Constitution contient des propositions irrecevables parce que ne répondant à aucun besoin endogène de notre dynamique institutionnelle ; des propositions tirées d’autres pays africains sortant de régimes autoritaires et donc en deçà du standing démocratique du Sénégal ; et des propositions inacceptables parce que susceptibles de mettre en péril les grands équilibres du régime politique sénégalais qui nous ont mis à l’abri de l’instabilité politique chronique caractéristique des pays africains. Elles sont très nombreuses, je voudrais en citer pêle-mêle quelques unes : la proclamation surabondante des droits économiques et sociaux comme le logement dans le contexte d’un Etat pauvre comme le Sénégal (article 36 et suivants), l’option rédactionnelle consistant à surcharger la Constitu­tion de principes et techniques qui ont leur place dans les lois et règlements (Titre I et Titre II), l’obligation imposée à l’Etat de mener systématiquement la concertation avec les secteurs directement concernés de la Nation pour tout projet d’acte juridique ou de décision portant orientation ou réorientation des options fondamentales des politiques publiques (article 9), l’érection en règle générale de l’appel à candidature pour la nomination aux fonctions de direction des organismes du secteur parapublic et des Autorités indépendantes (article 12). Pour certains postes on peut comprendre, mais pour tous les postes visés, cela n’existe dans aucun pays.

Quid de la proposition de non cumul chef de l’Etat-chef de parti ?
L’interdiction faite au président de la République d’être chef de son parti dans le contexte d’un régime présidentiel où le Président peut solliciter un second mandat (article 64) ne nous paraît pas pertinente…

Pourtant cette question est une vieille revendication au niveau de la classe politique…
Oui, mais il ne faut pas se faire d’illusion. Personnellement, j’ai écrit dans mon ouvrage Evolution constitutionnelle du Sénégal, publié en 2007, qu’il s’agit d’un faux problème. Cette disposition n’est pas réaliste dans le régime politique sénégalais. Elle a toujours existé sous Senghor et Diouf sans jamais être respectée. Wade en a constitutionnalisé la possibilité. En effet, il est difficile d’envisager, dans le cadre d’un régime présidentiel comme le nôtre où le Président est candidat à un second mandat pour pouvoir réaliser son programme, d’exiger de lui qu’il ne soit pas chef de parti. Même s’il ne l’est pas formellement, il le demeurera toujours dans la réalité des choses. Il faudrait donc privilégier la solution réaliste consistant à laisser le choix au Président d’être ou non chef de son parti et compter sur son comportement et son éthique pour garder, vis-à-vis de son parti, la distance nécessaire à l’exercice républicain du pouvoir.

A suivre…


31 Commentaires

  1. Auteur

    Ndiayde

    En Février, 2014 (13:04 PM)
    Au Ghana ils ont mis en place une constitution en béton pour des années et des années !!! Pourquoi on ne peut faire pareil au Sénégal une constitution qui sera la pour des années sans qu'on n'y touche ou retouche !!!
  2. Auteur

    Nio

    En Février, 2014 (13:10 PM)
    CHERS AMIS DE LA DIASPORA , UTILISATEURS DU RESAU ORANGE EN AFRIQUE DE L'OUEST , DÉSORMAIS ORANGE SÉNÉGAL TAXE DE MANIÈRE EXORBITANTE LA RÉCEPTION D'APPEL. C'EST INADMISSIBLE LORSUE C'EST LA MÊME COUVERTURE ORANGE. C'EST TROP GOURMAND ET EXAGÉRÉ DE LA PART DES MAUDITS RESPONSABLES D'ORANGE SÉNÉGAL . EN PLUS DES TAXES SUR LES APPELS ENTRANTS. CES MILLIARDS DE BÉNÉFICE NE REFLÈTENT À RIEN SUR NOTRE SÉNÉGAL. C'EST DES MALHEUREUX CONSÉQUENCES. . MAUDIT ORANGE SÉNÉGAL. BOYCOTENT GÉNÉRAL POUR TOUS NOS CORRESPONDANTS .
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    Auteur

    Payenne

    En Février, 2014 (13:10 PM)
    Retournes faire ce dont tu es capable : enseigner; au lieu de poireauter dans les couloirs du pouvoir!!!
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    Auteur

    @ismaela

    En Février, 2014 (13:27 PM)
    Ismaila spécialiste en critiques et nul en conception. Ton projet d'acte 3 de la décentralisation que t'as d'ailleurs copier coller sans intelligence de celui de la France est d'une incohérence flagrante.

    Et en lavant dernière question, quand tu dis " la proposition ne NOUS paraît pas pertinente..." Ton nous te trahit. Fais un meeting de ralliement a l'apr mo gueune.



    De jour en jour, les masques tombent.
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    Auteur

    Cilene

    En Février, 2014 (13:27 PM)
    mr madior vous ne dites que ce que vous pensez etre votre opinion.......hollande n'est pas che f du ps....la france a un regime presidentielle.....et partout ailleurs une fois que vous accedez à la fonction de president de la republique le bon sens voudrait que vous lachiez le poste de chef de parti.....soyons serieux!!!!nos pressidents n'ont pas le courage politique pour prendre certaines decisions...cette democratie est menacée rectifiée selon toujours le bon vouloir de l'occupant de l'avenue roume....acceptons-le et cessons d'expliquer aux senegalais des choses qu'ils ne comprendront jamais......macky sall doit s'occuper exclusivement de son pays...c'est dommage que des intellectuels n'aident pas ce pays à sortir de cette confusion....la peur de changer encore la constitutiion?mr madior on change ce qui ne va pas....et cette constitution ne répond nullement aux aspirations des senegalais!!!
    Auteur

    Ndongo Faye

    En Février, 2014 (13:45 PM)
    Prof Fall,

    En lisant votre reponse a la prmiere question qui a ete posee par le journaliste j'ai senti le besoin de vous rappeler l'histoire de la naissance des Etats Unis d'Amerique. En 1787 la rencontre qui a ete convoquee par Hamilton et Madison n'avait pas le Mandat Clair de Rediger une Nouvelle Constitution pour les USA. Les delegues qui sont alles a Philadelphie representer leurs Etats y sont alles pour modifier les Articles de la Confederation. Ce qui est sortie de cette rencontre que nous connaissons aujourd'hui sous le non de "Constitutional Convention" est un Nouvelle Constitution completement differente des Articles de la Confederation. L'article 3 que vous citez montre bel et bien que le CNRI qui avait recu le mandat de proposer un nouveau format des institutions du Senegal. Il avait aussi recu le mandat de proposer des modifications constitutionnelles et ce mandat ne semble pas avoir precise le degre de ces modifications. Le degre de modification relevait donc de la discretion totale du CNRI qui en a fait plein usage en proposant une toute nouvelle constitution, qui de son point de vue est la seule capable de porter les modifications institutionelles dont le Senegal a Besoin. En 1787 les Anti-Federalistes Americains comme Patrick Henry et George Clinton avait accuse la Rencotre de Philadelphie d'avoir OUTRE Passer son mandat. Aujourd'hui les Americains les remercie d'avoir jeter dans la poubelle les article de la confederation. Aujourd'hui le Prof. Mbow et son Groupe qui ont eu le courage de poser un debat crucial pour notre pays sont entrain de subir le meme sort qu'Alexander Hamiltion et James Madison avaient subi. Comme le disait l'autre, "l'histoire se repete, la premiere fois sous la forme d'une comedie, la seconde fois sous la forme d'une tragedie".
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    Tre

    En Février, 2014 (13:50 PM)
    La position du conseiller du Président est mal venue. Soit il parle comme conseiller, soit il le fait comme universitaire, libre. Et même dans ce dernier cas, il doit faire preuve de réserve. Il ne peut préempter la position du président. Ce qu’il vient de faire est grave. Il est déjà en train de théoriser l’impossibilité d’une nouvelle constitution. A moins qu’il ne soit la voix du chef.
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    Lamine 5

    En Février, 2014 (14:02 PM)
    Enfin un sujet qui peut nous valoir un vrais débat d'idées;de grace les insulteurs abstenaient vous!Y a t il une limitation des compétences de la commission par l article 3.?L article premier ratisse vraiment large et donne a la commission un champs d'études touchant bcp de domaine de maniere directe ou indirecte.

    Si les propositions sont pertinentes mais aussi nombreuses la seule solution c est d'aller vers une nouvelle constitution.

    Jurites à vos claviers!!!

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    Deug

    En Février, 2014 (14:13 PM)
    Le professeur Fall a raison. il ne faut pas personaliser la constitution. Il faut l'ameliorer dan la generalite et eviter de mettre n'importe quel details pour verrouer la fonctionalite des instituitions. Chaque institution doit avoir son propre cahier de route en referencant les amendements de la constitution.
    Auteur

    Ben Nour

    En Février, 2014 (14:19 PM)
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    Wakhati Ndeug

    En Février, 2014 (14:27 PM)
    Si jamais le Pr Sall rejette les travaux La Cnri, faits par des personnalités intégres, son élection en 2017 est hypothéquée.
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    Xuluus

    En Février, 2014 (14:31 PM)
    Ismaila Madior FALL, tu nous a déçu. Toi aussi, tu es de la même moule que les Latif Coulibaly, Souleymane Jules Diop, Abdoul Aziz Diop, Penda Mbow, Alioune Tine, Jacques Habib Sy...Maintenant que tu es de l'autre côté, tu commence à renier toutes tes convictions. Le Patriarche Mbow et son groupe n'ont fait que des propositions et des recommandations au PR, libre à lui de les accepter ou non. Je ne vois pas donc là où ce comité a outrepassé ses prérogatives. Lekk lène rek té noppi. Demain fera jour.
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    Nit Dafay Nité

    En Février, 2014 (14:35 PM)
    Certaines critiques sont fondées mais en vérité qui paie commande.

    Auteur

    Sénégalas

    En Février, 2014 (15:09 PM)
    moi je pense que les politiciens au sénégal ont peur de la démocartie c'est pourcela qu'ils mettent à raler. Vous savez même au sein des partis on ne retrouve pas la démocartie la contradiction.

    Mais comment pouvez vous comprendre quelqu'un qui dit être le président de tous les sénégalais tout en étant président de parti, c'est un peu contradictoire cela, car tu vas favoriser les gens de ton parti au détriments des personnes du pays. Alors que la majeur partie des électeurs qui ont votés pour le président ne sont dans aucun parti et ont votés pour vous sans même lire le yoonu yokkuté que vous passer tout votre temps à péblisciter. nous vous exhortons appliquer ces réformes car vous avez investis du temps et de l'argent. Vous voulez appliquer les ré&formes de l'enseignement supérieur et vous ne voulez pas appliquer les réformes de la CNRI, s'il vous plait chèrs politichiens soyez conséquents et respectez les sénégalais...
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    Tx

    En Février, 2014 (15:20 PM)
    Tous des vendus ces gens là. Ismaela a fustigé le regime de Wade et maintenant qu'il est Conseiller il retourne sa veste. Gni gueumou gnou dará, gni dou gnou nite...

    C'est vraiment dommage et triste...Un peu de respect pour le Vieux Mbow quia plus de 90 ans et qui a travaillé dur pour sortir ce rapport....Quel pays
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    Auteur

    Sampenda

    En Février, 2014 (15:33 PM)
    Professeur,dans cette mare aux caïmans,tu perds ta crédibilité.L'acte " de la décentralisation est déjà un catastrophe.Communalisation intégrale,ça ne servira à rien.La cr est plus conforme aux réalités de notre pays.La naissance du département et la suppression de la région à l'heure des grands ensembles. Professeur,les couloirs du pouvoir sont dangereux pour les universitaires,ils les dépouillent de leur probité morale et les réduisent en courtisans zélés.Retournes dans tes amphis etta dignité tu préserveras!
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    Auteur

    Papis

    En Février, 2014 (15:42 PM)
    mdrrrrrrrr professeur ta vite appri dans ce monde politique sénégalais, pour détourner les regards dans le fiasko de l'acte 3 tu tire a bout portant sur la cnri matakh légui j me suis fais une réligion sénégal tt monde est pareil
    Auteur

    Le Malheur Du Senegal

    En Février, 2014 (15:54 PM)
    Le malheur du Senegal est d'avoir TROP de professeurs et de docteurs qui ne le sont que nom. Il y a 30 ans il était trés rare d'entendre quelqu'un se prévaloir du titre de Professeur ou de Docteur.

    Nos docteurs et Professeurs ne valent nos maîtres assistants de ces années.

    Je suis tellement déçu ce "Professeur" Madior Fall que j'ai du mal à écrire.

    Voilà ce dont le "professeur" s'oppose: L’ÉRECTION EN RÈGLE GÉNÉRALE DE L'APPEL A CANDIDATURE POUR LA NOMINATION AUX FONCTIONS DE DIRECTION DES ORGANISMES DU SECTEUR PARAPUBLIC ET DES AUTORITÉS INDÉPENDANTES (article 12). Voilà ce que le "PROFESSEUR" trouve entre autre pas pertinent.

    Pauvre du Sénégal si ce sont ces gents qui ont le niveau de professeur d'université.
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    Auteur

    Deggu

    En Février, 2014 (16:17 PM)
    je suis vraiment désolé pour notre cher pays il suffit d'être dans le système pour pouvoir défendre des principes que l'on refusait à moment PR FALL avec tout le respect que je te dois, tu as toujours été du côté de la démocratie et de la bonne gouvernance et de l’équité je suis vraiment surpris en vous entendant dire que vous êtes contre la concertation avec les secteurs directement concernés de la Nation pour tout projet d’acte juridique ou de décision portant orientation ou réorientation des options fondamentales des politiques publiques (article 9) cela me parait extrêmement grave pour professeur de droit constitutionnel en l’occurrence Mr Ismaila Madior FALL reconnu pour ses brillantes idées et sa position pour la consolidation de la démocratie dans notre pays du temps de WADE. Je suis surpris de vous entendre aujourd’hui dire sur le non cumul de poste du chef de l'Etat- chef de Parti dire qu'il faut laisser le choix au Président d’être ou non chef de son parti et compter sur son comportement et son éthique pour garder, vis-à-vis de son parti, la distance nécessaire à l’exercice républicain du pouvoir, si nos dirigeants avaient cette étique dont vous parlez on aurait même pas besoin de constitution mon cher ami.
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    Auteur

    Pipo

    En Février, 2014 (16:30 PM)
    Remplacer n'est pas modifier?



    Pr Fall me déçoit énormément! Il défend ici tous les travers politiciens et intérets crypto personnels qui pervertissent la gestion de l'Etat eu Sénégal et le développement national.



    Si son maître ne souhaite pas réduire son mandat à 5 ans ou si lui ne souhaite pas perdre ses prébendes qu'ils aient l'honneteté de le reconnaitre plutot que de recourir à des arguments spécieux.
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    Auteur

    Agir Autrement

    En Février, 2014 (16:44 PM)
    j avoue vriament que je ne comprends pas bien nos professeurs et politiciens senegalais. Avouez est ce normal que le President une fois elu doit être chef de parti. Non Non et Non. Soyez consequent avec vous meme.

    Ce que le President Mbow propose aujourd hui est tout a fait pertinent. 3 mandats pour les deputes et des indemnites de session c est largement suffisant. Il faut savoir que le Senegal n est pas un pays riche si on parle d economie. Il nous faut de veritables sacrifices dans tous les domaines pour acceder a certaines choses. les pays qui l ont ne possedent pas une population plus intelligente que la notre. Il faut que les gens arretent de vivre de l Etat et arrivent a faire vivre l Etat. Aujourd hui tout ce que vous reprochez a Wade vous etes entrain de le faire. Macky Sall faites un referendum par rapport aux propositions de Mr Mbow vous verrez que le peuple y adhere completement.



    Je lance un appel aujourd hui aux senegalais d exiger un referendum a Macky Sall pour les propositions de Mr Mbow.



    De grace ce pays avec les maigres ressources qu on a; on a vraiment besoin que les gens cessent de pomper

    l Etat.
    Auteur

    Jahlive

    En Février, 2014 (17:18 PM)
    Bonjour,

    est il possible de voir l'integralite du document du cnri? J'aimerai bien le voir ou lire en entier.

    Merci
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    Auteur

    Fallout

    En Février, 2014 (17:36 PM)
    Chacun est libre de donner son opinion pourvu qu'il soit de bonne foi.

    Le professeur Fall a donné son point de vue.

    Nous pouvons ne pas le partager.

    Nous devons alors donner le notre.

    Nous ne devons nous en prendre à quelqu'un dans un débat intellectuel qu'en argumentant et non en insultant.

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    Auteur

    Le Parmenide

    En Février, 2014 (18:19 PM)
    Le ministre-conseiller fait du jurisdisme dans le mauvais sens de ce mot. Et de plus, il ne semble pas comprendre la langue dans laquelle il s'exprime. Lorsqu'une constitution est modifiee dans l'une quelconque de ses dispositions, elle ne correspond plus au texte d'origine. Cette reecriture, meme partielle, se traduit par un nouveau texte. Sous le double rapport de la semantique et du bon simple bon sens, le travail de la CNRI ne viole aucun des articles du decret qui l'a mise en place. A moins que l'on veuille charger les mots d'une connotation inedite, est nouveau ce qui est different de l'ancien. Si par contre les propositions de modification ont pour objet un changement de regime politique (par exemple un passage au regime parlementaire), on ouvre la voie a la refondation de la republique. On n'en est pas encore a ce stade s'il ne s'agit que de suppression du cumul des mandats, de la separation entre les fonctions de chef de l'Etat et de chef de parti ou de la substitution au salaire des parlementaires d'indemnites de session.
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    Auteur

    Senegal Tey

    En Février, 2014 (18:39 PM)
    SÉNÉGAL TEY Beugeuneu Président boukeu diéguè ta di topatoo ay mbiirame kessé, loolu la lath tey CI SÉNÉGAL.

    Sokhlowul khouloo akh saaga. Té goor nama SÉNÉGAL TEY sou niongholoul mbiroum wa SENEGAL CI DIIROU niéti at, échec lay daaldi nourool ci programmou yoonou yokuté. Ba takh nak mbirrou institutions yi, nagne dooléle kaadu askan we, Kilifeu Dinéyi ak aadayi nakhté Président dootul touti mbouk ci mime réw TA NION GNI AMNANIOU NOPOU ASKAN WE.

    A BON ENTENDEUR SALUT

    Auteur

    Kani Bèye Maap

    En Février, 2014 (22:05 PM)
    le pr madior fait partie des malhereusement intellectuels senegalais, qui dèfendent de intèrets personnel ou personnalisè , au dètrument des intèrets superieurs gènèraux du peuple sènègalais, le règime de macky nous permet de connaitre , et pouvoir identifier les faux dèfenseur de la dèmocratie ;bonne gouvernance;et etat de droit, comme latif coulibaly, penda Mbaw;Aziz diop,Alioune ttine, fadèl barro,professeur ismaèla Madior Fall, souleyemane juile Diop tous a ttoutes restent soudes et muets, aux difficultès et problèmatiques du peuple pire que le règime de wade le meilleur
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    Auteur

    Avis

    En Février, 2014 (23:00 PM)
    Il est bourré de contradiction et de méconnaissance des sujets abordés ; çe soit disant PROF. Il ne défend que ses Intérêts .
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    Auteur

    Pawtucket

    En Février, 2014 (23:51 PM)
    c'est vraiment decevant (venant d'un constitutionnaliste) d'avaliser la politique politicienne de macky sall. Ceci est un coup de jarnac commandite par le palais .. Mais ce rapport de la Cnri est une observation et une orientation .... a vous de prendre ou de le laisser tel ... n'en demeure c'est le peuple qui decide ... elections truquees, resultats pendants .... amatoul senegal.
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    Auteur

    [email protected]

    En Février, 2014 (01:10 AM)
    Professeur madior est constant. Il a défendu ces memes positions dans tous ces livres et dans les amphithéâtres. il est un homme juste sérieux et intégre. Il faut arreter d'attaquer les honnêtes citoyens et parler de choses qu'on ignore. Meme sous Wade madior a eu a defendre les memes ponts de vue. La commsission a outrepassé sa mission. En plus ces membres ne sont élus nulle part. Par conséquent ils n'ont aucune légitimité. Soyons sérieux. Ces vieux ont servi tous les régimes. Ils n'ont jamais appliqué ce qu'ils veulent imposer aujourq'hui. Ce sont des choses qu'on ne voit que dans les pays qui sortent de guerre
    Auteur

    Rafale

    En Février, 2014 (02:04 AM)
    En plus d'être un constitutionnaliste préten_tieux à l'honnêteté intellectuelle douteuse qui s'est aventuré sur les terres inconnues de la décentralisation pour enfanter son ACTE 3 DE LA DECENTRALISATION qui de l'avis de tous est une catastrophe (communalisation intégrale et suppression des régions) et qui a décidément pour ne pas dire définivement consacré l'ACTE de dé_cés de sa crédibilité intellectuelle, Monsieur le Professeur FALL se positionne désormais en CONSTITUTIONNALISTE CONTORTIONNISTE qui s'essaie dans le "ndombolo" d'un juridisme ridicule dans le seul but de jeter le discrédit sur le travail du vieux MBOW et de ses collaborateurs.
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    Auteur

    Deug

    En Février, 2014 (03:31 AM)
    dit moi que ce ne sont pas les anciens etudiants du professeur qui sont entrain de lui faire la fete. Peut etre il n'etait pas genereux avec les notes. Il ne faut pas etre des critiques tout simplement pour denigrer le gars..il a ete constant. on la attendu defendre la constitutuion durant le pouvoir de Diouf et de Wade.
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