Cinq années après la deuxième alternance, le chef de l’Etat Macky Sall est considéré, à tort ou à raison, comme un «grand» réformateur des Institutions de la République. Même si certaines de ses réformes phares ont suscité moult commentaires et controverses, il n’en demeure pas moins que nombre d’entre elles ont rencontré l’approbation de bon nombre de Sénégalais. Sud Quotidien fait un petit round-up sur ces différentes touches apportées par le quatrième président du Sénégal.
UNE ASSEMBLEE NATIONALE BIEN SERVIE
Voté le 20 mars dernier à 62,64% des suffrages, par voie référendaire, le projet de loi du chef de l’Etat, Macky Sall, a réservé une bonne part à la deuxième Institution du pays. En effet, dans le lot de réformes initiées par le quatrième président du Sénégal, l’Assemblée nationale semble être bien servie. Ses pouvoirs, en matière de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques, ont été élargis. Cela, même si certains peuvent réfuter l’effectivité de ladite loi sous l’actuel régime. Toujours à l’hémicycle, une injustice a été réparée avec la représentation des Sénégalais de l’extérieur par des députés à eux dédiés. Une manière de leur permettre d’avoir leur mot à dire, dans la mesure où le Sénégal ne se limite point aux seules frontières géographiques et que la diaspora sénégalaise est présente partout dans le monde. Mieux, pour stabiliser l’institution, et ainsi permettre au président de l’Assemblée nationale de travailler en toute quiétude, son mandat a été fixé à cinq (5) ans.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REQUINQUE
La plus haute instance du système judiciaire sénégalais n’a pas été en reste dans ce lot de réformes notées durant ces 5 ans de magistère du président Macky Sall. Le Conseil constitutionnel a été requinqué, avec notamment la soumission des lois organiques pour contrôle de constitutionnalité avant leur promulgation, au dit Conseil. Comme autre mesure importante initiée par le régime actuel, on relève l’élargissement des compétences dudit Conseil pour donner des avis et connaître des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’Appel. L’augmentation du nombre de ses membres de 5 à 7, reste aussi l’une des mesures phares de l’actuel régime, même si le mode de désignation de ces derniers à suscité une vive polémique entre les acteurs politiques.
MANDAT PRESIDENTIEL : DU SEPTENNAT AU QUINQUENNAT
Dans l’armada des rénovations apportées par le quatrième chef de l’Etat, concernant les Institutions de la République, la restauration du quinquennat pour le mandat présidentiel à partir de 2019, retient l’attention. Selon le nouveau texte en vigueur, nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Une modification dudit mandat qui semble favoriser le droit de sanction au peuple qui, dans un délai limité, peut mettre un terme au mandat du président s’il ne se retrouve pas dans sa gestion. Il faut noter aussi, dans les réformes institutionnelles, le droit accordé à tout citoyen de participer à tous les types d’élection. En effet, la participation des candidats indépendants à toutes les élections lève l’impossibilité pour ceux-ci de se présenter aux élections législatives et locales.
Même si les détracteurs du référendum dénoncent l’intangibilité des dispositions relatives au mode d’élection, à la durée et au nombre de mandats consécutifs du président de la République, il convient de noter qu’elle aura le mérite de stopper ces innombrables modifications dont a fait l’objet le mandat présidentiel, depuis 1960 (5 fois). Soit quasiment une modification tous les dix ans.
Macky Sall : les réformes déconsolidantes
Candidat puis président de la République, Macky Sall a toujours affirmé sa volonté de faire du Sénégal un «modèle de démocratie efficace». Pour y arriver et se conformer à son programme de campagne électorale dénommé «Yoonu Yokkuté», il avait ainsi annoncé des réformes institutionnelles «tirées des leçons de dérives de l’ancien régime et des recommandations des Assises nationales et devant consolider les garde-fous et les contre-pouvoirs permettant de sauvegarder l’État de droit ». Cependant, cinq ans après son arrivée au pouvoir, force est de constater qu’avec l’actuel chef de l’État, les réformes déconsolidantes décriées sous l’ancien régime libéral sont toujours en cours.
LA NON-REDUCTION DU MANDAT PRESIDENTIEL EN COURS DE 7 A 5 ANS
La baisse de la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans et l’applicabilité de cette réduction au mandat en cours était également l’un des engagements phares de l’actuel chef de l’État. Candidat, le Macky Sall avait partout exprimé cet engagement. Devenu président de la République du Sénégal au soir du 25 mars 2012, il a continué à clamer cette volonté de ramener la durée du mandat présidentiel à cinq ans, comme cela avait été arrêté dans la Constitution de 2001 avant que son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, pourtant auteur de cette Constitution de 2001, ne décide de revenir sur cette durée. «Déjà, comme vous le savez, j’ai décidé de ramener à 5 ans le mandat de 7 ans pour lequel je suis élu sous l’emprise de l’actuelle Constitution. Je tiens également à ce que les dispositions constitutionnelles limitant l’élection du président de la République à un mandat de 5 ans, renouvelable une seule fois, soient verrouillées, sans possibilité de modifications » : telle était la formule que l’actuel homme fort de l’Exécutif avait l’habitude de répéter urbi et orbi, durant les trois premières années de son mandat. Cependant, après trois années d’intense communication devant plusieurs institutions internationales telles la Banque mondiale ou encore devant des chefs d’État étrangers comme Barak Obama, président des États-Unis en visite au Sénégal, Macky Sall a finalement décidé de mettre de côté sa parole donnée pour se conformer à l’avis du Conseil constitutionnel qu’il avait consulté sur cette question. Cela, même si 45 enseignants du droit diront par la suite qu’il pouvait aller outre cet avis des « Cinq sages » qui le défendaient d’appliquer cette réduction de la durée du mandat présidentiel au mandat en cours.
COMPOSITION A REBROUSSE-POIL DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Dans son programme de campagne électorale, «Yoonu Yokkute» (le chemin du véritable développement), l’actuel chef de l’État s’était engagé à apporter des changements dans la nomination des « Cinq Sages » et à réformer le Conseil constitutionnel en faisant passer le nombre de juges de 5 à 7 dont 3 seront nommés par le président de la République parmi lesquels le Président du Conseil. Pour les quatre autres Sages, l’actuel chef de l’État avait ainsi réparti leur nomination : un par la majorité parlementaire, un par l’opposition parlementaire et deux par le Conseil Supérieur de la Magistrature. Mais, au final, même si l’effectif de cette juridiction est effectivement passé à la suite de réformes constitutionnelles adoptées lors du référendum du 20 mars 2016 de 5 à 7 membres, le président de la République a préféré maintenir son contrôle sur les personnalités devant siéger au niveau de cette institution chargée de trancher les conflits électoraux. Ainsi, la loi constitutionnelle n° 2016-10 du 5 avril 2016 adoptée à la suite de ce référendum dit clairement que le président de la République nomme les membres du Conseil dont deux sur une liste de quatre personnalités proposées par le Président de l’Assemblée nationale.
MODIFICATION RENDANCIEUSE DE LA CONSTITUTION D’UN GROUPE PARLEMENTAIRE DE 10 A 15 DEPUTES
La modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le 29 juin dernier, participe vraisemblablement aussi des coups de force réalisés par le régime Sall contre la vitalité de la démocratie sénégalaise. Approuvé par 142 députés sur les 150 que compte l’Assemblée nationale, ce texte est présenté par la plupart des analystes comme une réforme déconsolidante dans la mesure où il fait passer le nombre de députés exigé pour former un groupe parlementaire de 10 à 15 contre le dixième seulement fixé par le régime de Wade. Un quota qui avait d’ailleurs permis, lors de la dixième législature, au Ps et à l’Afp d’avoir leur propre groupe parlementaire. En outre, une autre disposition de cette même loi empêche également tout député démissionnaire de son groupe parlementaire d’adhérer à un autre groupe en cours de législature. Sans conteste, ce texte avait pour objectif non seulement d’empêcher les députés de Rewmi qui venaient de rompre le compagnonnage avec Bby (mouvance présidentielle) de constituer leur propre groupe parlementaire. Mais aussi, de ferrer davantage le groupe des frondeurs du Parti socialiste.
LE HCCT, UNE INSTITUTION QUI NE FAIT L’UNANIMITE
Annoncée comme une institution devant assurer la promotion de la gouvernance locale et du développement territorial, la décision de création d’un Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) au Sénégal n’a cependant fait l’unanimité, tant au sein des responsables politiques que de la société sénégalaise. En effet, si le chef de l’État et ses partisans de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) voient en cette institution un achèvement de la réforme des collectivités locales engagées à travers l’Acte III de la décentralisation, tel n’est pas le cas pour l’opposition et une partie de la société civile. Ces dernières, évoquant un contexte de rationalisation de dépenses publiques avec la suppression du Sénat, estiment que le Hcct n’est rien d’autre qu’un Sénat bis, une institution budgétivore créée pour caser une clientèle politique.
Politique
13 Commentaires
Le Peuple
En Mars, 2017 (14:40 PM)les chefs religieux, les prêtres des églises tout le monde dis la même chose sur Macky parcequ'ils le connaissent bien , Macky nous a trahis , et les éléments de son partis chaqu'un cherche son intérêt personnel BILAHI c'est poucela ils se battent entre eux . nous allons le regretter s'il gagne les élection regarde nos mines comme le silcone actuelement y'a des milliards de francs qui rentre dans la poche des dirigents sens aucune trace c'est grave et le ilimite le gaz le phosphate l'or l'emploi des jeunes le prix des denres qui monte noooon réveillez vous .MACKY SOYONS SERIEUX ARETE CETTE DICTATURE...
Mansawali Walimansa Diom Diomb
En Mars, 2017 (14:41 PM)OUI PLUS QUE LES INSTITUTIONS CE SONT LEURS
HOMMES ET LES COMMUNAUTARISTES QUI DOIVENT
CHANGER DANS TOUS LES MEILLEURS SENS DE VIE
Mossi
En Mars, 2017 (14:49 PM)HCCT intitution pour allié fidele qui a accepté de saborder son parti le plus vieux au senegal
Anonyme
En Mars, 2017 (14:58 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (15:03 PM)C'est vraiment insulter les gens.
Macky peut se targuer de faire se qu'il veut mais il ne fera pas un deuxieme mandat.
Anonyme
En Mars, 2017 (15:41 PM)D'ailleurs, ce dernier l'a nommé secrétaire général du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), poste qu'il occupera une fois le travail à la mairie de Dakar bouclé. Le patron des Verts lui trouve ainsi une bonne planque car il devait partir à la retraite au mois de février dernier.
Rappelons qu'Abdoul Kader Camara désormais ancien vérificateur général adjoint a été par le passé secrétaire général adjoint de la Présidence de la République. M. Camara a occupé de très hautes fonctions dans la hiérarchie administrative, notamment en tant que Directeur de Cabinet à plusieurs reprises, Secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, Conseiller personnel du Président de la République, Directeur général de la Caisse de Péréquation et de Stabilisation des Prix
Anonyme
En Mars, 2017 (16:39 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (17:12 PM)les trois branches doivent avoir des pouvoirs égaux et séparées...
Anonyme
En Mars, 2017 (17:16 PM)1/ l'indépendance de la justice et de l'assemblée nationale vis à vis de l’exécutif notamment du PR
2/ Dissocié le rôle de président de la République et celui de chef de parti politique
3/ Retiré l'organisation des élections au ministre de l'intérieur et le confié à une commission autonome dirigées par des fonctionnaires et des membres de la société civile.
Sans ces vrai réformes on restera dans ce système pourri où le PR décide de tout ;ce qui va forcément entraîné le pays dans dérives comme celles que nous vivons actuellement.
Anonyme
En Mars, 2017 (18:05 PM)JUSTICE INSTRUMENTALUSEE ET PART ETAT...LES VRAIES REFORMES N ONT PAS EU LIEU.
DES CONSTITUTIONNALISTES DEVENUS POLITICIENS NOUS ONT VENDU CETTE MASCARADE
Anonyme
En Mars, 2017 (07:48 AM)Photo AFP
La Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique a dévoilé ce mercredi les déclarations de patrimoine et d'intérêts des 11 candidats à l'Elysée.
Comparez avec les déclarations de patrimoine au Sénégal et leur sincérité, comparez entre pays pauvre comme le sénégal et pays du G7 comme la France
Immobilier, biens supérieurs à 10.000 euros, voitures, comptes bancaires, mais aussi participations dans le capital de sociétés et dettes éventuelles: chaque candidat a dû remplir ces rubriques et remettre sa déclaration, certifiée sur l’honneur, au Conseil constitutionnel avant vendredi soir dernier.
Voici ce qu'il faut retenir des 11 déclarations.
NATHALIE ARTHAUD (LUTTE OUVRIÈRE)
Nathalie Arthaud, candidate Lutte Ouvrière.
Photo David Latour
La candidate de Lutte Ouvrière déclare un patrimoine modeste: un appartement de 48 m2 acheté 248.700 euros, moins de 8.500 euros sur quatre comptes bancaires et une Citroën C3 achetée 14.500 euros en 2006.
FRANÇOIS ASSELINEAU (UPR)
François Asselineau (UPR)
Photo AFP
Le candidat de l'Union Populaire Républicaine déclare quatre biens immobiliers: un appartement à Paris d'une superficie de 203m2, dont il détient 65% et qui est estimé aujourd'hui à 1,5M€ (plus de deux fois son prix d'achat en 1998), une résidence secondaire dans la Nièvre ainsi que deux appartements en Polynésie Française.
Il dispose également de deux assurances-vies constituant le nantissement de deux prêts immobiliers, et a sollicité un prêt personnel de 60.000 euros pour compenser sa perte de revenus actuelle, lui qui s'est mis en disponibilité de l'Inspection Générale des Finances pendant la campagne.
JACQUES CHEMINADE
Jacques Cheminade (SP)
Photo Patrick Blanchard
Le candidat de Solidarité et Progrès déclare un seul bien immobilier: une résidence principale de 61 m2 acquise il a presque 40 ans et estimée à 420.700 euros (soit dix fois son prix d'achat).
Il a aussi des parts dans deux petites sociétés (des dépôts-ventes) dont la valeur cumulée correspond à 54.000 euros et dispose d'un peu de moins de 20.000 euros d'épargne sur un PEA et un compte-titres.
Enfin, on lui découvre une passion pour les objets préhistoriques et précolombiens: sa collection personnelle est estimée à 18.000 euros.
NICOLAS DUPONT-AIGNAN (DLF)
Nicolas Dupont-Aignan (DLF)
Photo Jean-François Ottonello
Le candidat de Debout la France déclare cinq biens immobiliers, tous achetés entre 1995 et 2004: un appartement de 105m2 à Paris estimé à 1,3M€ (trois fois son prix d'achat), une maison dans l'Essonne, quatre autres appartements à Paris ainsi que les murs d'un commerce "en mauvais état", précise-t-il.
Montant total du patrimoine immobilier: 2.329.000 euros.
Ses comptes bancaires sont déficitaires et il déclare également plusieurs prêts en cours, pour lesquels il rembourse environ 3.400 euros chaque mois.
FRANÇOIS FILLON (LR-UDI)
François Fillon (LR-UDI)
Photo AFP
Le candidat de la droite et du centre déclare deux maisons dans la Sarthe (dont son "château" estimé à 750.000 euros) ainsi qu'une maison dans les Pyrénées-Orientales dont on lui a fait donation et dont il ne possède qu'une partie.
Il possède également 100% du capital de sa société "2F Conseil", pour une valeur estimée à près de 98.000 euros.
Il dispose également de 15 comptes bancaires (le plus garni contient moins de 7.919 euros) ainsi que divers produits financiers (PEA, assurances-vie) pour un montant total légèrement supérieur à 70.000 euros.
Outre le prêt de 50.000 euros octroyé par son ami niçois Marc Ladreit de Lacharrière et qui avait fait polémique le mois dernier, l'ex-premier ministre a également bénéficié de "prêts familiaux" à hauteur de 30.000 euros pour faire face au paiement de ses dettes fiscales.
BENOÎT HAMON (PS)
Benoît Hamon (PS)
Photo AFP
Le candidat socialiste déclare un appartement dans le Finistère d'une valeur de 121.000 euros ainsi qu'un appartement de 108 m2 dans les Hauts-de-Seine, estimé à 700.000 euros et dont il possède un peu moins de la moitié. Deux biens financés par des emprunts contractés l'année dernière.
Il possède également huit comptes bancaires, sur lesquels il dispose de 15.000 euros d'épargne.
JEAN LASSALLE (SANS ÉTIQUETTE)
Jean Lassalle (sans étiquette)
Photo AFP
Le candidat centriste déclare quatre biens immobliers, tous situés dans son département des Pyrénées-Orientales, pour un montant total de 705.000 euros.
Ses prêts en cours approchent les 150.000 euros.
MARINE LE PEN (FN)
Marine Le Pen (FN)
Photo Sophie Donsey
La candidate du Front national déclare deux biens immobiliers, l'un dans le Morbihan dont elle détient 28,5%, l'autre dans les Hauts-de-Seine et dont elle détient 20,5%. Soit un total de 263.000 euros environ.
Elle a emprunté à Cotelec, le micro-parti de son père, quelque 6M€ pour financer sa campagne présidentielle.
Par ailleurs, elle déclare posséder, via une SCI, 12,5% du domaine familial de Montretout. Des parts qu'elle estime à 312,500 euros (soit deux fois plus qu'en 2012, selon Libération). Une évaluation controversée puisque le Parquet national financier, saisi en décembre 2015, avait ouvert une enquête préliminaire.
Au total, elle évalue son patrimoine immobilier à près de 612.000 euros.
EMMANUEL MACRON (SANS ÉTIQUETTE)
Emmanuel Macron (sans étiquette)
Photo AFP
L'ancien ministre de l'Economie, candidat sans étiquette, ne déclare aucun bien immobilier mais de nombreux produits financiers.
Il possède 0,5% (soit 61.500 euros) dans un fonds captif proposé aux salariés de la banque Rothschild, un peu plus de 65.000 euros placés en bourse (compte-titres, PEA) ainsi qu'une assurance-vie d'une valeur de près de 92.000 euros.
Ses liquidités réparties sur neuf comptes au Crédit Mutuel représentent environ 115.000 euros.
Enfin, il a touché une avance de presque 275.000 euros des éditions XO pour son livre "Révolution", paru fin 2016.
Quant à ses prêts en cours, ils s'établissent à 300.000 euros.
JEAN-LUC MÉLENCHON (FDG)
Jean-Luc Melenchon (FDG)
Photo AFP
Le candidat du Front de Gauche déclare un patrimoine immobilier de plus d'un million d'euros (un appartement de 110m2 à Paris et une maison rurale dans le Loiret).
Il dispose également de quelque 100.000 euros sur six comptes bancaires.
PHILIPPE POUTOU (NPA)
Philippe Poutou (NPA)
Photo AFP
Le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste ne déclare ni biens immobiliers ni produits financiers.
Son patrimoine se résume à une Peugeot 3008 estimée à 9.000 euros et quatre comptes bancaires, sur lesquels il détient un peu moins de 23.000 euros.
Arissoi
En Mars, 2017 (09:11 AM)ETHNICISTE
PROCUREUR PREFET DICTATEUR CAGGOULE
MILLIARDAIRE SANS UNE ENTREPRISE
HALTE A LA TOUCOULEURISATION DE L'ADMINISTRATION
REFERENDUM BIDON
MACKY SALL PROMOTEUR DU CFA MONNAIE DE SINGE
CODE MINIER 10%
VIVE LE CHANGEMENT 2019
ATTENTION SERVICES DE RENSEIGNEMENTS
FOUTAISES
AU DIABLE LE ROYAUME TOUCOULEUR DE MACKY SALL
ETHNICISTE
Anonyme
En Mars, 2017 (11:46 AM)Photo AFP
La Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique a dévoilé ce mercredi les déclarations de patrimoine et d'intérêts des 11 candidats à l'Elysée.
Comparez avec les déclarations de patrimoine au Sénégal et leur sincérité, comparez entre pays pauvre comme le sénégal et pays du G7 comme la France
Immobilier, biens supérieurs à 10.000 euros, voitures, comptes bancaires, mais aussi participations dans le capital de sociétés et dettes éventuelles: chaque candidat a dû remplir ces rubriques et remettre sa déclaration, certifiée sur l’honneur, au Conseil constitutionnel avant vendredi soir dernier.
Voici ce qu'il faut retenir des 11 déclarations.
NATHALIE ARTHAUD (LUTTE OUVRIÈRE)
Nathalie Arthaud, candidate Lutte Ouvrière.
Photo David Latour
La candidate de Lutte Ouvrière déclare un patrimoine modeste: un appartement de 48 m2 acheté 248.700 euros, moins de 8.500 euros sur quatre comptes bancaires et une Citroën C3 achetée 14.500 euros en 2006.
FRANÇOIS ASSELINEAU (UPR)
François Asselineau (UPR)
Photo AFP
Le candidat de l'Union Populaire Républicaine déclare quatre biens immobiliers: un appartement à Paris d'une superficie de 203m2, dont il détient 65% et qui est estimé aujourd'hui à 1,5M€ (plus de deux fois son prix d'achat en 1998), une résidence secondaire dans la Nièvre ainsi que deux appartements en Polynésie Française.
Il dispose également de deux assurances-vies constituant le nantissement de deux prêts immobiliers, et a sollicité un prêt personnel de 60.000 euros pour compenser sa perte de revenus actuelle, lui qui s'est mis en disponibilité de l'Inspection Générale des Finances pendant la campagne.
JACQUES CHEMINADE
Jacques Cheminade (SP)
Photo Patrick Blanchard
Le candidat de Solidarité et Progrès déclare un seul bien immobilier: une résidence principale de 61 m2 acquise il a presque 40 ans et estimée à 420.700 euros (soit dix fois son prix d'achat).
Il a aussi des parts dans deux petites sociétés (des dépôts-ventes) dont la valeur cumulée correspond à 54.000 euros et dispose d'un peu de moins de 20.000 euros d'épargne sur un PEA et un compte-titres.
Enfin, on lui découvre une passion pour les objets préhistoriques et précolombiens: sa collection personnelle est estimée à 18.000 euros.
NICOLAS DUPONT-AIGNAN (DLF)
Nicolas Dupont-Aignan (DLF)
Photo Jean-François Ottonello
Le candidat de Debout la France déclare cinq biens immobiliers, tous achetés entre 1995 et 2004: un appartement de 105m2 à Paris estimé à 1,3M€ (trois fois son prix d'achat), une maison dans l'Essonne, quatre autres appartements à Paris ainsi que les murs d'un commerce "en mauvais état", précise-t-il.
Montant total du patrimoine immobilier: 2.329.000 euros.
Ses comptes bancaires sont déficitaires et il déclare également plusieurs prêts en cours, pour lesquels il rembourse environ 3.400 euros chaque mois.
FRANÇOIS FILLON (LR-UDI)
François Fillon (LR-UDI)
Photo AFP
Le candidat de la droite et du centre déclare deux maisons dans la Sarthe (dont son "château" estimé à 750.000 euros) ainsi qu'une maison dans les Pyrénées-Orientales dont on lui a fait donation et dont il ne possède qu'une partie.
Il possède également 100% du capital de sa société "2F Conseil", pour une valeur estimée à près de 98.000 euros.
Il dispose également de 15 comptes bancaires (le plus garni contient moins de 7.919 euros) ainsi que divers produits financiers (PEA, assurances-vie) pour un montant total légèrement supérieur à 70.000 euros.
Outre le prêt de 50.000 euros octroyé par son ami niçois Marc Ladreit de Lacharrière et qui avait fait polémique le mois dernier, l'ex-premier ministre a également bénéficié de "prêts familiaux" à hauteur de 30.000 euros pour faire face au paiement de ses dettes fiscales.
BENOÎT HAMON (PS)
Benoît Hamon (PS)
Photo AFP
Le candidat socialiste déclare un appartement dans le Finistère d'une valeur de 121.000 euros ainsi qu'un appartement de 108 m2 dans les Hauts-de-Seine, estimé à 700.000 euros et dont il possède un peu moins de la moitié. Deux biens financés par des emprunts contractés l'année dernière.
Il possède également huit comptes bancaires, sur lesquels il dispose de 15.000 euros d'épargne.
JEAN LASSALLE (SANS ÉTIQUETTE)
Jean Lassalle (sans étiquette)
Photo AFP
Le candidat centriste déclare quatre biens immobliers, tous situés dans son département des Pyrénées-Orientales, pour un montant total de 705.000 euros.
Ses prêts en cours approchent les 150.000 euros.
MARINE LE PEN (FN)
Marine Le Pen (FN)
Photo Sophie Donsey
La candidate du Front national déclare deux biens immobiliers, l'un dans le Morbihan dont elle détient 28,5%, l'autre dans les Hauts-de-Seine et dont elle détient 20,5%. Soit un total de 263.000 euros environ.
Elle a emprunté à Cotelec, le micro-parti de son père, quelque 6M€ pour financer sa campagne présidentielle.
Par ailleurs, elle déclare posséder, via une SCI, 12,5% du domaine familial de Montretout. Des parts qu'elle estime à 312,500 euros (soit deux fois plus qu'en 2012, selon Libération). Une évaluation controversée puisque le Parquet national financier, saisi en décembre 2015, avait ouvert une enquête préliminaire.
Au total, elle évalue son patrimoine immobilier à près de 612.000 euros.
EMMANUEL MACRON (SANS ÉTIQUETTE)
Emmanuel Macron (sans étiquette)
Photo AFP
L'ancien ministre de l'Economie, candidat sans étiquette, ne déclare aucun bien immobilier mais de nombreux produits financiers.
Il possède 0,5% (soit 61.500 euros) dans un fonds captif proposé aux salariés de la banque Rothschild, un peu plus de 65.000 euros placés en bourse (compte-titres, PEA) ainsi qu'une assurance-vie d'une valeur de près de 92.000 euros.
Ses liquidités réparties sur neuf comptes au Crédit Mutuel représentent environ 115.000 euros.
Enfin, il a touché une avance de presque 275.000 euros des éditions XO pour son livre "Révolution", paru fin 2016.
Quant à ses prêts en cours, ils s'établissent à 300.000 euros.
JEAN-LUC MÉLENCHON (FDG)
Jean-Luc Melenchon (FDG)
Photo AFP
Le candidat du Front de Gauche déclare un patrimoine immobilier de plus d'un million d'euros (un appartement de 110m2 à Paris et une maison rurale dans le Loiret).
Il dispose également de quelque 100.000 euros sur six comptes bancaires.
PHILIPPE POUTOU (NPA)
Philippe Poutou (NPA)
Photo AFP
Le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste ne déclare ni biens immobiliers ni produits financiers.
Son patrimoine se résume à une Peugeot 3008 estimée à 9.000 euros et quatre comptes bancaires, sur lesquels il détient un peu moins de 23.000 euros.
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