Annoncée pour la deuxième quinzaine de ce mois d’août, la mise sur pied du mouvement pour l’émergence et le bien-être des séniors, un mouvement politique de retraités au sein de l’Institution de prévoyance de retraite du Sénégal (Ipres), porté par le Dirceteur général de ladite structure, fait grincer des dents chez beaucoup d’acteurs de la vie sociale.
En effet, cette trouvaille du Directeur général de l’Ipres, Mamadou Sy Mbengue, d’enrôler les 500 000 retraités au sein de l’Ipres pour soutenir l’action du président de la République, Macky Sall, n’enchante pas le président du Collectif national des Associations des retraités et des personnes âgées (Anarpa). Pour Mame Birame Faye: «Il est évident que cette tentative de politisation est un danger manifeste qui guette l’institution de prévoyance retraite». «Car, explique-t-il, la mission de l’Ipres c’est de servir ces hommes qui ont travaillé durant toute leur vie et qui méritent d’être servis actuellement.
Cela suppose y mettre toutes les règles pour que ces retraités qui ont servi l’Etat puissent être servis à la fin de leur vie ». Depuis l’annonce de cette nouvelle par Mamadou Sy Mbengue, par ailleurs maire apériste de Tivaouane, lors d’une tournée à Thiès, c’est l’inquiétude et la peur dans les rangs des retraités et autres personnes âgées, selon lui.
«Lorsque nous avons appris cette nouvelle, ça nous a surpris. Parce que l’Ipres a des entités telles le Conseil d’administration, le Bureau et la Direction générale. Chaque entité à son rôle à jouer», a regretté le président de l’Anarpa, non sans rappeler «le caractère public de cette institution qui regroupe toutes les institutions du Sénégal,appartenant à toutes les obédiences politiques et sociales».
Le président de l’Anarpa, refusant toute politisation de l’Ipres, s’est voulu on ne peut plus clair sur les prérogatives de l’institut. «Les gens se sont suffoqués d’apprendre cette nouvelle. Parce que ce n’est pas la vocation d’un directeur d’une institution de cette nature de mettre en place un comité de soutien pour une quelconque personne», a tranché Mame Birame Faye. «Maintenant, raille-t-il, ce qu’il faut faire c’est d’aller dans son fief à Tivaouane pour constituer un mouvement. Nous sommes désolés, mais les règles et les textes de l’Ipres ne le lui permettent pas du tout de faire ce genre de chose au sein de l’institution. Je ne pense pas que le Conseil d’administration va agréer cette tentative de politisation». «Si Mamadou Sy Mbengue continue dans cet élan de spolier les maigres moyens des retraités, au lieu de défendre et de servir les intérêts des retraités, alors il nous aura sur son chemin», a-t-il lancé en guise d’avertissement à l’endroit du Directeur général de l’Ipres. Omar Faye : «Après les retraités, ce sera autour des cadavres» Pour sa part, le président du mouvement citoyen Leral Askanwi basé à Rufisque estime: «C’est un hold-up que tente actuellement le Directeur général de l’Ipres aux dépens des retraités.
Mamadou Sy Mbengue dit partout être sécurisé par les membres de la famille présidentielle et ça, c’est extrêmement grave pour le pays. Et si maintenant on laisse Sy Mbengue créer un mouvement politique de retraités dans une institution qui est censé être une administration apolitique, alors demain on peut prétendre créer un mouvement politique pour les cadavres. Aucun Sénégalais n’acceptera que les retraités soient considérés comme du bétail électoral». Pour Omar Faye, «Macky Sall ne peut pas parler de la patrie avant le parti et laisser l’Ipres devenir une institution du parti avant la patrie. Cette politisation de l’Ipres ne saurait être acceptée dans un pays qui ne se nomme le Sénégal où l’Ipres est le troisième actionnaire de la Sonatel, fleuron du pays. L’Ipres a des investissements partout. Et cela ne saurait s’accommoder à de la politique». «Le Conseil d’administration, à sa tête Mamadou Racine Sy, les représentants syndicaux et ceux des retraites sont interpellés. Ils doivent monter au créneau pour dire stop à cette politisation rampante de l’Ipres. Ce qui intéresse les retraités, c’est cette augmentation de leurs pensions, plutôt que de porter des tissus ou tee-shirt à l’effigie du Président pour des mobilisations politiques d’un Directeur général qui ne sert que ses intérêts propres», confie-t-il.
18 Commentaires
Anonymal
En Août, 2016 (15:16 PM)Makygasni
En Août, 2016 (15:17 PM)Anonyme
En Août, 2016 (15:25 PM)Anonyme
En Août, 2016 (17:30 PM)Baayou Ndeye
En Août, 2016 (17:55 PM)Continuez à travailler avec les personnes du 3e age, organisez les ils sont des citoyens à part entiere mais pas des citoyens que certains aboyeurs veulent ranger dans les placards. Ceux d'entre eux qui se retrouvent dans le mouvement l'intègrent et continue à vivre leur choix. Stop à la démagogie. Le DG de l'Ipres a raison de travailler avec les sages pour Macky car en réalité Macky MOO FI TANE
Max
En Août, 2016 (20:16 PM)Pour les mouvements politiques au sein des Entreprises et institutions, il existe des comités d'Entreprise au PORT et à la POSTE.
Vraiment drôle ce Sénégal des mbengues et autres mbaye seck
pufffffffff
Anonyme
En Août, 2016 (20:18 PM)Anonyme
En Août, 2016 (21:08 PM)Cabinet Ama
En Août, 2016 (22:06 PM)Anonyme
En Août, 2016 (22:08 PM)Anonyme
En Août, 2016 (22:08 PM)Anonyme
En Août, 2016 (22:42 PM)En attendant les caisses dd l'Ipres se sont videes de quelques trente milliards et les terres de l'aeroport ne sont pas encore disponibles. Le seront elles un jour ???? Pas tant que LSS existe
Les dirigeants africains ne sont malheureusement pas des patriotes. Quand on aime que sa poche, on doit travailler dur mais pas diriger un Etat.
Bouki
En Août, 2016 (23:08 PM)Bouki
En Août, 2016 (23:08 PM)!!!!Etranges peines!!!!!
Ras
En Août, 2016 (23:43 PM)M. M. Nd
En Août, 2016 (10:14 AM)Malgrès le dernier rapport de la cours des comptes à l'encontre de l'Ipres, Monsieur SY continue à pavoiser.... C'est triste le Senegal...
Question: Peut -il continuer à assumer son poste dans un Etat de Droit:::.....??????
Anonyme
En Août, 2016 (12:27 PM)Sall
En Septembre, 2016 (07:15 AM)Participer à la Discussion