Le représentant permanent de la Guinée Équatoriale près l'ONU a animé lundi une conférence de presse au siège l'Organisation à New York.
L'ambassadeur Anatolio Ndong Mba dénonce ce qu'il appelle "un montage d'Amnesty International avec la complicité de certains opérateurs économiques français contre son pays".
Il fait allusion au verdict du procès des ''biens mal acquis'' prononcé en juillet dernier par la justice française à l'encontre du Vice-président équato-guinéen Teodorin Obiang.
Teodorin Obiang a été condamné à trois ans de prison, 30 millions d'euros d'amende et la confiscation de ses biens évalués à plus de 150 millions d'euros.
Selon le diplomate équato-guinéen ''le tribunal correctionnel français n'est pas qualifié pour prononcer un tel jugement notamment à l'encontre du vice-président d'un Etat souverain''.
Il appelle par ailleurs la communauté internationale à être vigilante quant aux éventuelles tournures que pourrait prendre ''cette tentative de déstabilisation'' du régime en place dans son pays.
8 Commentaires
Anonyme
En Août, 2017 (09:55 AM)Ce serait un autre vol au détriment de la Guinée Équatoriale!
Un Vol d' un État sous le couvert de ses lois!
Anonyme
En Août, 2017 (09:55 AM)Cepamoa
En Août, 2017 (10:42 AM)Toute-puissante sous Goodluck Jonathan, Diezani Alison-Madueke se voit réclamer le remboursement de plus de 660 millions de dollars qu’elle aurait détournés.
Installée à Londres où elle vit déjà en liberté provisoire dans le cadre d’une enquête ouverte sur des soupçons de corruption et de blanchiment d’argent, celle qui fut la première femme présidente de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait développé un goût particulier pour l’immobilier.
L’EFCC vient de réévaluer à la hausse le montant des sommes qui lui sont réclamées : plus de 660 millions de dollars (plus de 560 millions d’euros).
Une douzaine de propriétés
Selon la Commission, ses investigations lui ont permis de découvrir tout un parc immobilier illégalement acquis.
A Lagos, à Abuja, à Port Harcourt, dans l’Etat de Bayelsa, Diezani Alison-Madueke posséderait une douzaine de propriétés, allant de la villa avec treize chambres à des appartements de haut standing. Montant global estimé des biens : plus de 500 millions de dollars.
@1
En Août, 2017 (10:44 AM)Tu crois que le droit international est écrit pas les 7 sages du bled ?
Anonyme
En Août, 2017 (11:27 AM)Anonyme
En Août, 2017 (14:11 PM)De l'autre coté, ce ne sont que les biens des africains qui sont audités et volés: les princes et dignitaires arabes, les magnats russes, français, américains, chinois...possèdent des biens dans ces pays receleurs mais "faut pas toucher". C'est comme pour les TPI, CPI...qu y a t il de plus assassin et génocidaires que ceux qui,en gendarmes du monde ont tué et fait tuer des milliers de personnes en Libye, en Irak, au Viet Nam, en Syrie...et bientot en Corée du nord. IL EST TEMPS DE RENVERSER LA SITUATION
@6
En Août, 2017 (15:03 PM)Un bien qui avait été confisqué
La maison appartenait autrefois à l’ancien président congolais Mobutu Sese Seko décédé en septembre 1997 au Maroc des suites d’un cancer de la prostate. L’homme a régné sans partage sur l’ex-Zaïre, aujourd’hui République Démocratique du Congo (RDC), durant plus de 30 ans.
La maison de Savigny avait été mise sous séquestre quelques mois avant sa mort, sur la base d’une demande d’entraide judiciaire de son pays. Par la suite, le mobilier de la villa et des voitures avaient été vendus. Au final, la Suisse avait retrouvé et bloqué 8,3 millions de francs de Mobutu. La RDC n’ayant pas été en mesure de conduire une procédure judiciaire respectant les règles de l’Etat de droit, à la fin de la période de blocage, l’argent avait été libéré et restitué aux héritiers du dictateur.
Mercredi 26 Novembre 2008
En Août, 2017 (15:11 PM)Participer à la Discussion