Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est une personne que les membres de l’opposition disent ne pas vouloir à la direction du processus électoral. Réunis autour du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr), ils ont déclaré qu’ils le récusaient du fait qu’il est un militant actif de l’Alliance pour la République (Apr) et qu’à ce titre ils ne sauraient accepter que l’actuel ministre de l’intérieur organise les prochaines élections.
«Nous récusons d’ores et déjà le ministre de l’Intérieur comme organisateur des élections», a dit le coordonnateur du Fpdr qui légitime leur décision par des actes anormaux que sont en train de poser les autorités étatiques. «Les opérations d’inscriptions sur les listes électorales se font de manière quasi-secrète. Aucune publicité n’est faite comme il est de tradition au cours des régimes antérieurs. D’ailleurs, des fraudes sont en cours, comme celles relevées récemment à Pikine Nord, Guinaw Rail, Dalifort, Nioro du Rip, Oréfondé, Aniam Siwol etc. Jusqu’au moment où nous parlons, il n’y a pas de dialogue pouvoir-opposition pour assurer que les choses se passent normalement en ce qui concerne le processus électoral.
Il en est également de la tutelle des élections, notamment la présidentielle qui est exercée par le ministre de l’Intérieur qui se trouve être un militant actif et vêlé de l’Apr. Dans le souci de crédibilité, de justesse et de lui faire gagner la confiance des acteurs et des populations, le président Diouf avait de concert avec les membres des partis de l’opposition désigné des personnalités non partisanes, le Général Lamine Cissé, un officier de l’armée nationale à la retraite pour organiser l'élections présidentielle de février et de mars 2000 qui s’est passé correctement.
De son côté le président Abdoulaye Wade avait nommé Cheikh Gueye, un ancien directeur général des élections, homme de consensus pour organiser la présidentielle de 2012, cela s’est passé normalement. Le président Sall aurait dû ne pas attendre d’y être invité pour aller dans le même sens, pour préserver la crédibilité tout le temps cité comme facteur de paix social et de stabilité démocratique».
Autant de choses qui ont poussé l’opposition réunie autour du Fpdr à réclamer la nomination d’une personne neutre pour conduire le processus électoral. «Macky Sall ne peut pas imposer sa volonté au processus qui a fait l’objet d’un consensus depuis 23 ans. Il ne fera pas ce qu’il veut, il ne le peut même pas. Il trouvera une formule consensuelle, il n’y a aucun doute», affirme Decroix.
9 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2015 (15:07 PM)Side
En Juin, 2015 (15:20 PM)Anonyme Poli
En Juin, 2015 (15:29 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (16:35 PM)Goor
En Juin, 2015 (17:13 PM)Xeme
En Juin, 2015 (00:10 AM)Soigneur De Fous
En Juin, 2015 (10:19 AM)Ce faux - fou (kouy dof dof lou) déclare sans sourciller que la Direction des élections dirigée par Cheikh GUEYE sous l'ère WADE n'était pas une Direction du Ministère de l'Intérieur, à l'instar de la Direction de l'Automatisation du Fichier (DAF), et qu'elle agissait en lieu et place de la CENA !!! Mensonge, pur mensonge. Le Directeur des élections était bel et bien placée sous l'autorité pleine et directe du Ministre de l'Intérieur de l'époque Me Ousmane NGOM membre du Comité directeur du PDS !!!. D'ailleurs pour narguer les citoyens qui manifestaient contre un 3ème mandat de WADE à la place de l'obélisque, Ousmane NGOM s'était personnellement rendu au Conseil Constitutionnel pour déposer le dossier de candidature de WADE. Les archives de la RTS sont là pour en attester. C'est cela la stricte vérité et rien d'autre. Mais quand on a été à l'école des marxistes, réécrire l'Histoire est très facile.
Anonyme
En Juin, 2015 (17:03 PM)Il se croit au jardin d'enfant
Reclamer la tete Du ministre a plus d'année du scrutin!
Anonyme Croisement
En Juin, 2015 (19:12 PM)Participer à la Discussion