Selon Mame Less Camara, les manœuvres du président de la République ont installé le Sénégal dans une période de grande confusion. Invité du jour l’émission Grand jury de la Radio futurs médias (Rfm privée) hier, dimanche 19 juin, le journaliste formateur a estimé d’ailleurs que le président de la Ré- publique est tout simplement en train de démackyser son propre régime.
«Où va Macky Sall? » : c’est la question que s’est posée en effet hier, dimanche 19 juin, le journaliste formateur Mame Less Camara. Invité du jour de l’émission Grand jury de la Rfm, le journaliste analyste politique qui se prononçait sur les manœuvres du président de la République à travers le dialogue politique et la libération annoncée de Karim Wade a indiqué que le Sénégal vit une période de grande confusion.
Selon lui, le pré- sident Macky Sall est en train de passer à autre chose que ce qu’il avait promis aux Sénégalais, lors de la campagne présidentielle de 2012. «Nous vivons une période de grande confusion, de grande perplexité. D’abord parce que le président de la République est en pleine manœuvre. On ne sait pas trop où il va, il est difficile de mettre en perspective l’action d’un président de la République qui prend en direction de sa propre présidence un certain nombre d’initiatives que seul un successeur peut prendre à l’endroit de son prédécesseur», souligne le journaliste.
Avant d’ajouter : «Macky Sall est en train de démackysaliser. Tout comme Diouf a tenté de désenghoriser, comme Wade a tenté de dédioufiser, Macky Sall en cours de mandat change de direction, change de paramètre. Il se démackyse lui-même dans un processus que j’appelle désalternance. Tous les éléments constitutifs de l’alternance sont en train d’être démontés, pierre par pierre, que ce soit la taille du gouvernement jusqu’à la libération prochaine de Karim Wade en passant par la durée du mandat présidentiel, le visa réciproque avec la France». Poursuivant son analyse, Mame Less Camara assure que Macky Sall donne l’impression de quelqu’un qui se réveille au milieu d’un rêve qui était une sorte de gouvernance non pas vertueuse mais romantique.
«On est en train de passer à autre chose que l’édifice promis pour l’é- lection du président de la République», déplore le journaliste formateur qui dit d’ailleurs ne peut comprendre que le président se soit fait le voyageur représentant placier (Vrp) pour libérer Karim Wade. «C’est lui qui vend aux chefs religieux l’idée de la libération de Karim. Cette démarche est en porte-à-faux avec le profil du candidat Macky Sall qui disait que les marabouts sont des citoyens ordinaires comme les autres».
Politique
5 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (19:16 PM)Le Figaro, 5 fev 2009 - Le président sénégalais Abdoulaye
Wade a admis avoir été, dans sa jeunesse, franc-maçon mais
précise avoir été "radié par suite de (sa) démission volontaire",
selon une "mise au point" publié aujourd'hui sur le site Internet
de l'hebdomadaire français L'Express.
"Vous écrivez: +Abdoulaye Wade, jadis initié à Besançon, fait
figure de maçon dormant. De fait, il aurait pris depuis des
lustres ses distances avec sa loge+, écrit le chef de l'Etat, 82 ans, de confession musulmane, à la
suite d'une enquête de la publication sur la franc-maçonnerie en Afrique.
Les termes de cette mise au point ont été confirmés par la présidence sénégalaise.
"C'est exact, mais je précise que je ne suis pas dormant mais radié par suite de ma démission
volontaire. Le maçon en sommeil ou dormant est celui qui reste inscrit, donc membre de l'association,
mais sans activité. Ce n'est pas mon cas", indique le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 2000.
Il est très rare que des chefs d'Etat, en Afrique ou ailleurs, admettent être ou avoir été franc-maçon.
"Etudiant à Besançon, j'ai quitté cette ville en septembre 1959, après ma thèse, soutenue le 27 juin
1959, il y a cinquante ans. Lorsque j'étais jeune professeur, un de mes collègues eut souvent à
m'entretenir de la maçonnerie", poursuit le président Wade.
"Par curiosité, j'y ai adhéré, espérant y trouver des échanges intellectuels de très haut niveau. Ce ne
fut pas le cas. J'ai démissionné. Acte m'en a été donné depuis plus de quarante ans", précise-t-il.
"S'agissant d'une association, au regard de la loi et de ses statuts, on y entre sur sélection, mais on
en sort librement. C'est ce que j'ai fait", conclut-i
B-t
En Juin, 2016 (20:16 PM)Babacar Mangara
En Juin, 2016 (20:39 PM)Goth
En Juin, 2016 (21:14 PM)Jules Ndiaye
En Juin, 2016 (22:59 PM)Participer à la Discussion