Le Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) s’est réuni ce jeudi 18 février à la permanence Mamadou Lamine Badji. Ce, pour se concerter sur la décision du Président Macky Sall de ne pas réduire son mandat en cours, de 7 à 5 ans.
A l’issue de la rencontre qui a duré plus de deux tours d’horloge, Me Amadou Sall, porte-parole du jour, a déclaré que «Macky Sall a manqué à son devoir quand il a renié ses engagements et est revenu sur la parole donnée au peuple sénégalais et au monde entier». Et Me Sall d’ajouter que «le refus de soumettre au peuple, seul détenteur de la souveraineté, la question relative à la réduction de la durée du mandat du Président de la République et son application au mandat en cours, enlève toute pertinence au référendum annoncé».
Sous ce rapport, le porte-parole de préciser que son parti «considère n’être en rien concerné par ce référendum». Et invite les partis politiques, les syndicats, les associations de la société civile, les hommes et femmes de tous horizons, les intellectuels et tous les démocrates, à se retrouver pour qu’«ensemble porter la réponse du peuple à l’aventurisme d’un régime qui ne sait où nous conduire et qui a échoué».
Aussi, les libéraux ont dénoncé ce qu’ils appellent «les manœuvres politiciennes et la tentative et l’instrumentalisation des institutions du Sénégal, dans l’unique but de contourner la volonté du peuple de sanctionner ceux qui ont plongé le pays dans une pauvreté et qui gouvernent dans l’opacité et l’affairisme».
Selon eux, le peuple sénégalais ne peut être diverti par un référendum «sans intérêt dont la date n’est choisie que pour des raisons de manœuvres politiciennes à un moment où une partie importante de la communauté religieuse du pays est concentrée dans la foi du Carême et du dimanche des Rameaux».
26 Commentaires
Sisiel
En Février, 2016 (00:04 AM)Bilahi Macky do sen morom. Idy était le plan B du PDS..
Tocard
En Février, 2016 (00:08 AM)Anonyme
En Février, 2016 (00:09 AM)Anonyme
En Février, 2016 (00:13 AM)Senegal
En Février, 2016 (00:13 AM)Massa way
Meeting-rék
En Février, 2016 (00:19 AM)Sinon ils vont passé tout leur temps A PARLER.... et à faire CAMPAGNE ....
Au lieu de TRAVAILLER....!!!!!!!
J’APPROUVE CE QU'A FAIT MACKY....!!!!!
Sinon ils vont passé tout leur temps A PARLER.... et à faire CAMPAGNE ....
Au lieu de TRAVAILLER....!!!!!!!
Allez-waay
En Février, 2016 (00:33 AM)ils applaudissaient quand WADE avait fait Pire...!!!!
Abou
En Février, 2016 (00:46 AM)Latdior
En Février, 2016 (01:26 AM)Anonyme
En Février, 2016 (01:53 AM)Mig
En Février, 2016 (02:27 AM)Anonyme
En Février, 2016 (02:33 AM)Macky Sall
En Février, 2016 (05:51 AM)Tapalapa
En Février, 2016 (07:32 AM)Voila pourquoi le Senegal ne sera plus jamais comme avant. La foi est morte car pour avoir la foi, il faut croire dabord en la religion Islam. qui Islam dit respect.
Pour un peuple comme ca Allah naura aucun pitie.
Insulte ou pas Macky sera le President du Senegal, Allah entend toujours la priere des personne sage et propre.
Un pays ou homossexualite est la mode ou la femme est nu, avoir P r Macky est une bediction pour vous
Idy, Tanor, Niass, Sall le pede qui croyez vous pouvoir tromper?
Touplene: ou faudrait il remplacer le drapeua par un linceul pour vous convincre que la mort existe
Thiof
En Février, 2016 (07:33 AM)Anonyme
En Février, 2016 (08:00 AM)Anonyme
En Février, 2016 (08:14 AM)D.
En Février, 2016 (08:14 AM)Il demeure que les américains considèrent Obama comme un grand Président.
Anonyme
En Février, 2016 (08:16 AM)Aliou sall frere de maky maire guediawaye qui se reveille à ouest foire
Aliou sall ministre conseiller meme quand maky n était plus PM
Aliou sall diplomate en chine avec Maky PM
Aliou sall patron de la banque BDK
Aliou sall detenteur de permis de petrole
Aliou sall proprietaire d une compagnie d aviation
Les faye gassam dans les ambassades
Ablaye timbo ooncle de maky maire de guediawaye
Abdou karim sall cousin de maky DG ARTP
Pape gorgui ndong maire à pikine
Anonyme Niakbi
En Février, 2016 (08:36 AM)Anonyme
En Février, 2016 (09:38 AM)M WAXONN WAXETT C LE SLOGAN DE WADE NON
FERMEZ VOS GUEULES VRAIMENT
Anonyme
En Février, 2016 (11:40 AM)Le cirque a donc pris fin et l'épilogue laisse un goût amer. Le Président de la République Macky Sall qui a répété partout depuis 4 ans qu'il réduirait son mandat à 5 ans, continuera donc à exercer le pouvoir jusqu'en 2019. Une promesse électorale faite entre les deux tours de la Présidentielle sur tous les plateaux télé et 4 ans de déclarations viennent donc de s'envoler comme de la vulgaire fumée en raison, nous dit-on, de la décision des 5 juges constitutionnels.
Ce fait accompli devant nous soulève de nombreuses interrogations dont les deux suivantes : - Soit le candidat Macky Sall savait qu'il ne pouvait pas réduire son mandat - ce qui est d’ailleurs faux - au moment où il le promettait et alors, disons le, il a sciemment trompé les sénégalais. Ce qui est grave pour quelqu'un qui doit sa légitimité et son pouvoir à ces mêmes sénégalais. - Soit le candidat Macky Sall, malgré 8 ans d'exercice du pouvoir, dont trois en tant que Premier Ministre et deux en tant que Président de l'Assemblée Nationale, ne savait pas qu'il ne pouvait pas réduire son mandat lorsqu'il faisait cette promesse. Dans ce cas ci, on ne peut qu'en déduire qu'il n'avait pas la compétence pour comprendre, faire respecter et défendre la constitution en tant que Président de la République. Et cela est également grave.
Il est facile de s'abriter derrière des avis juridiques de personnes que l'on a nommées, pour justifier tous les forfaits et tous les retournements de veste, en les faisant passer pour un respect de la loi. Si le Président de la République voue un si grand respect à la loi, alors qu'il nous explique pourquoi il a voté de force sans sa carte d'identité lors des élections locales de 2002, alors que la loi le lui interdisait. Si le Président de la République respecte autant la loi, qu'il nous dise pourquoi il a co-signé le 02 Février 2012 une lettre, je cite, "appelant le peuple sénégalais à rester déterminé et mobilisé pour imposer le retrait de la candidature d'Abdoulaye Wade", une candidature qui avait pourtant été jugée valide par le conseil constitutionnel. Aujourd'hui l'avis des juges du même conseil constitutionnel fait office de parole d'évangile pour lui, au point qu'il accepte de se dédire à propos d'une promesse de campagne qu'il a répétée durant tout l'entre deux tours ? Devrions-nous rester "déterminés et mobilisés" comme il le souhaitait en 2012 ? Ou devons nous faire comme lui et se plier docilement à l’avis, apparemment sacré, de ces 5 juges ? Que le Président de la République nous édifie donc sur son si soudain respect de la loi, surtout lorsque celle-ci est prononcée dans le sens qui lui permet de durer au pouvoir, alors qu’elle ne le contraignait absolument pas. Le peuple aurait été le dernier à décider lors du référendum.
On entend ça et là les mêmes débats obscurs, nauséabonds et pédants sur la terminologie juridique. Le conseil constitutionnel aurait donné une "décision" et non un "avis" comme le pensent d'autres. Là aussi, on ignore totalement la marche de l'Histoire et le sens des expériences passées récentes en Afrique noire. Le projet de révision constitutionnelle qui devait permettre au Président Compaoré de briguer un énième mandat n'avait-il pas été jugé valide par les juges constitutionnels burkinabè ? N'a-t'on pas assisté aux mêmes débats spécieux sur le caractère rétroactif ou non de l'applicabilité de la loi lors du débat sur le 3ème mandat du Président Wade ? Pourquoi donc les intellectuels africains et sénégalais sont de si mauvaise foi lorsqu'ils se trouvent du "bon" côté de la barrière du pouvoir ? Pourquoi des gens qui ont été dans les rues pour contester une décision de justice qu'ils jugaient illégitime et illégale en 2012, multiplient aujourd'hui les déclarations sur les plateaux télé, dans les journaux et à la radio pour nous dire que les avis du conseil constitutionnel sont au dessus de tout alors qu’en matière de référendum elles n’obligent en rien le Président la République ? Il ne faut donc pas s'étonner qu'avec une telle éthique à géométrie variable, la classe politique sénégalaise soit championne de la transhumance et soit vomie par les populations qui répètent, en parlant des politiciens, qu' "ils sont tous pareils". Ce déplacement sémantique des débats, cette mauvaise foi constitutionnelle, la confiscation langagière et superficielle de débats démocratiques profonds pose, encore une fois, la problématique de l'enseignement en langues nationales. Tant que les lois qui régissent la vie de la République seront exclusivement rédigées dans une langue que les 2/3 des sénégalais ne savent ni parler, ni lire, ni écrire, nous resterons à la merci de tous les apprentis grammairiens, juges et autres tripatouilleurs constitutionnels.
Et c'est bien cela le pire dans cette histoire : le peuple a encore été floué, trompé. Considéré comme du vulgaire bétail politique que l'on entretient à l'aide de fonds politiques ou que l'on va voir à l'approche des élections, il a encore une fois été méprisé. On lui promet des choses, on laisse pourrir la situation et on le met devant le fait accompli 4 ans plus tard à un an des élections qu'il attendait légitimement. Face à ces ajustements et autres calculs permanents qui détruisent de jour en jour la confiance entre le peuple et ses élites, il est temps que les hommes politiques africains se posent la question suivante et réfléchissent bien à la réponse qu'ils pourraient y apporter : Qu'est ce qui est le plus important, passer pour un légaliste en respectant l’avis d'un conseil constitutionnel que l'on a nommé ? Ou alors respecter les engagements que l'on a pris devant la Nation et le peuple qui vous a élu ?
Si pour beaucoup la réponse est évidente, pour nos dirigeants, les paroles prononcées par le Président Abdoulaye Wade en Juillet 2011 semblent être devenues un viatique politique. Avec son humour et son cynisme politique légendaires, l'ancien Président de la République déclara laconiquement : "Les promesses n'engagent que ceux qui y croient". Pensant que l'ère des paroles en l'air était derrière nous, nous avons alors cru en la promesse du candidat Sall et avons voté pour lui. Mais le Président qu'il est devenu nous a montré que la maxime du Président Wade était malheureusement toujours d'actualité en nous servant à nouveau du waxeet, comme si nous n'en avions pas déjà assez mangé. Ainsi le mandat actuel ne sera pas réduit et le Président de la République ira au bout de son mandat car il ne démissionnera pas, ce qui aurait pu être une possibilité si le respect de sa parole lui importait tant. Nous prenons donc acte et gardons nos cartes d'électeurs au chaud jusqu'en 2019. D'ici là, nous n'arrêterons pas d'écouter le peuple, ni de lui parler pour élever son niveau de conscience et partager avec lui le peu de choses que nous savons. D'ici là, nous deviendrons encore plus vigilents. D'ici là nous continuerons à travailler, à entreprendre, à créer des choses car nous aimons notre pays et nous voulons mériter notre pain. Mais d'ici là aussi, que nos dirigeants se demandent s'il est plus important de passer pour un légaliste en respectant l’avis d'un conseil constitutionnel que l'on a nommé ou alors de respecter les engagements que l'on a pris devant la Nation et le peuple qui vous a élu ?
Le Peuple donnera sa réponse à cette question en Mars 2019. Et c'est bien lui, l'instance suprême de décision.
Kaddu
En Février, 2016 (11:40 AM)Citoyen
En Février, 2016 (12:03 PM)Pour rappel, Wade dans une nouvelle constitution avait ramené le mandat de sept à cinq ans par voie référendaire. Quelques années plus tard, il s'est dédit en utilisant sa majorité à l'Assemblée Nationale pour porter le mandat à sept ans. Le mandat de la législature 2001 devait se terminer en 2006, il l'a prolongé jusqu'en 2007. De même, les élections locales qui devaient se tenir en 2007 ont eu lieu en 2009, entre temps, il a placé sous délégation spéciale toutes le communes dirigées par les opposants.
Qui a fait jeter des grenades lacrymogènes dans la Cathédrale de Dakar?
Les Motivations D Macky
En Février, 2016 (15:42 PM)Le candidat Macky Sall, il faut le rappeler, avait promis lors du second tour de la campagne présidentielle de 2012, de réduire son mandat de 7 à 5 ans, une fois élu président de la République.
En effet, le Conseil constitutionnel considère, selon lui, que « le mandat en cours au moment de l’entrée en vigueur de la loi de révision, dont la durée, préalablement fixée dans le temps, et par essence intangible, est hors de portée de la loi nouvelle ».
En conséquence de quoi, le mandat en cours du Président de la République connaîtra son terme en 2019?.
Il a appelé le peuple sénégalais à se rendre aux urnes le 20 mars 2016 pour le référendum sur 15 points, dont deux intéressent particulièrement les sénégalais. La réduction du mandat du président de la République de 7 à 5 ans. Et la limitation des mandats à deux.
Depuis l’annonce de la décision du chef de l’Etat de se conformer à l’avis des 5 sages, des appels au boycott ou au vote pour le « Non » sont lancés par certains partis politiques (Ndlr : le Parti démocratique sénégalais (Pds) et mouvements de la société civile (Y en a marre).
Mais, il ne faut pas que les sénégalais tombent dans le piège du boycott ou du « Non ». Parce que le président Macky Sall dans ce coup semble avoir bien mûri son plan.
Quelque soit l’issue du scrutin, le président Macky Sall sera le plus grand gagnant de ce référendum.
Si le « Oui » l’emporte, le président Macky Sall aura la possibilité d’être candidat en 2019 pour un premier mandat de 5 ans (2019-2024) et un second mandat de 5 ans encore (2024-2029).
Ces deux mandats de 10 ans ajoutés à son premier mandat de 7 ans, feront au total 17 ans de pouvoir pour le président Sall.
Mais si le « Non » l’emporte, le président sera désavoué politiquement. Mais cela n’est que théorique.
Dans la pratique, ce « Non » ouvre la voie au président Macky Sall à un deuxième mandat de 7 ans (2019-2026).
Face à cette situation, le salut du peuple n’est ni dans le « Oui » ni dans le « Non », mais dans le « Non et Non ». C’est-à-dire à amener le président Sall à respecter sa parole de réduire son mandat en cours à 5 ans et de le limiter à deux.
Harouna FALL
Anonyme Berther
En Février, 2016 (20:20 PM)Participer à la Discussion