Les nouvelles autorités du pays doivent apprendre à nommer à des postes stratégiques avec plus de transparence. Selon le président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), Alioune Tine, c’est un danger de laisser le chef de l’Etat nommer à toutes les hautes responsabilités sans le regard du Parlement.
Le président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) veut une rupture dans les méthodes de nomination aux hautes fonctions publiques. Et c’est une prérogative du chef de l’Etat. Selon Alioune Tine, «quand le président de la République nomme à tous les postes sans la validation du Parlement, cela peut être dangereux». Le coordonnateur du M23 a suggéré, hier, lors de la cérémonie de présentation de sa mission d’observation des élections législatives, «que l’on aille vers des auditions des candidats aux postes stratégiques», en citant le cas de la Rts. Le Parlement, préconise-t-il, doit y jouer un rôle, encore faudrait-il qu’il y ait «une Assemblée nationale forte» dont les membres sont élus à l’issue d’un vote massif. D’où l’enjeu de légitimité des élections législatives de demain. Cette position de Alioune Tine remet sur la table la Charte de bonne gouvernance des Assises nationales. Le document suggère, entre autres recommandations, un appel à candidatures pour sélectionner une personne à porter à la tête d’une société nationale et sa déclaration de patrimoine. Des suggestions qui sont d’aileurs reprises dans le Code de transparence adopté mercredi dernier, en Conseil des ministres.
Le président de la Raddho estime que tout acte doit être désormais posé «dans le sens du renforcement des acquis démocratiques». A ce propos, il semble regretter la polémique autour des affiches du président de la République pour ces Législatives, et qui avait débouché sur un contentieux judiciaire. Pour M. Tine, la campagne pour les Législatives de 2001 devait servir de jurisprudence à l’actuel régime. «On doit avancer. Pour cela, il faut que l’on sache tourner la page», souligne-t-il.
Quant au modérateur de la cérémonie, le Pr Ismaïla Madior Fall, soutient que, «dans une démocratie, il ne faut pas voir l’Assemblée nationale comme une menace pour l’Exécutif». La seule attitude qui doit prévaloir, dit-il, est l’exigence citoyenne, en amont tout comme en aval. Celle-ci fera des futurs députés de «véritables» représentants du Peuple.
4 Commentaires
Jetrix
En Juin, 2012 (17:12 PM)Salambaye
En Juin, 2012 (20:17 PM)SURTOUT ECARTER LES MEDIOCRES !
Awa Sow Sa
En Juillet, 2012 (08:55 AM)Adul
En Juillet, 2012 (17:30 PM)Alioune tine doit la fermer et qui es qu il attend pour descendre dans la rue avec son M23?comme il l afait avec le regime de WADE?Du temps de DIOUF la meme chose reignait et on ne l a jamais entendu denonnoncer ce fait' un vrai maitre chanteur un vrai oppotuniste.De tout fcon Macky va recevoir de ses foudre car Macky fait du neuf avec les vieux dimaosaures de lancien regime PS NIASSE MBEMGUE NDIAYE AMATH DANSOKHO AMINATA TALL ET MACKY SALL lui meme qui a ete un produit du regime WADE qui la enriche..avec sa bande.je crois pas a nos politiciens.c est ya aucune visibilite dans la scene politique senegalaise on ne sait pas qui pese quoi?ou leur ideologie no programme.le peu de fois que jai vu la campagne electorale jai eu vraiment honte du vide du discour sans programme....
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