Après une demi-journée de l’acte 1 des 72 heures d’arrêt de travail décrétées par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs), la rédaction de «Seneweb» a joint par téléphone le secrétaire général de la Fds, Ndéné Ndiaye, pour faire le point.
«On ne peut pas analyser en termes de perte ou quoi que ce soit. Ce que nous savons, c’est que nous avons un combat à mener et on ira jusqu’au bout de notre logique», a d’emblée déclaré Ndéné Ndiaye.
S’agissant du manque à gagner de cette grève, le Sg de la Fnbs minimise : «Je ne dirai pas que cela peut engendrer des pertes, car, en matière de boulangerie, nous n’avons rien à perdre, même si on ne produit pas. Car il n’y a pas de matière première, ni d’électricité ni d’eau à utiliser. Donc, nous n’avons pas de perte. Au contraire, on en profite pour entretenir nos machines», explique M. Ndiaye.
Fatick et Kaolack : Les récalcitrants du mot d’ordre
«Nous allons continuer notre plan d’action. Et Actuellement, nous sommes au quartier général, on évalue la journée d’aujourd’hui. Les résultats sont satisfaisants. Nous avoisinons, dans les régions, les 90 à 100 %, excepté les régions de Fatick et de Kaolack qui n’ont pas respecté le mot d’ordre. Et, d’habitude, ces deux régions n’adhèrent pas au combat, et va chercher à savoir le pourquoi».
5 Commentaires
Sakhate Faye
En Avril, 2019 (16:33 PM)Comment on va utiliser les soos, macarona et autres.
On préfère mourir plutôt que de rester 72 heures sans pain.
Ay way mbourou!! Barké rook mognou mome.
Sakhate Faye Bambey Sétère.
En regardant vos pommes de terre de "lékh", on a tout compris, vous-vous en foutez: vous devez certainement vous gaver de "fondé" tous les matins...
Honneur
En Avril, 2019 (19:43 PM)Participer à la Discussion