Wal Fadjri : Le projet de loi instaurant le ticket à la vice-présidence a été retiré et depuis ce matin, le peuple est resté debout. Etes-vous satisfaits ?
Ousmane Tanor Dieng : En partie. Tout le peuple sénégalais est dehors et nous allons montrer à ce régime que nous en avons assez. Cette loi a été retirée, il faut que le président Wade dégage maintenant. C’est ça le nouveau mot d’ordre. Tant qu’il ne partira pas, nous serons dans la rue et, à partir de Dakar, naîtra le printemps africain. Un printemps qui est en train de prendre corps et forme au Sénégal et c’est nous qui devons conduire ce printemps avec notre expérience et nos responsabilités. Le retrait de ce projet de loi n’est qu’une étape pour le départ de Wade. Tant qu’il ne partira pas, nous resterons dans la rue. Lui-même disait que si le peuple sénégalais sort dans la rue pour lui demander de partir, il partira. Aujourd’hui c’est fait.
Moustapha Niasse : Nous sommes réunis ici pour dire non à l’opprobre, non à la dictature. Cette détermination est forte. Mais au-delà de cette loi, il faut que Wade se retire et nous maintiendrons la pression jusqu’à ce qu’il s’en aille.
Le public vous a lancé un message fort en vous demandant de vous unir pour vaincre le régime actuel. Que répondez-vous à cette interpellation ?
Tanor Dieng : Nous arriverons à cette union, j’en suis convaincu. Nous prendrons le temps qu’il faut pour mener les discussions. Présentement, nous sommes face à un péril qui est Abdoulaye Wade et il faut le faire partir. Et je suis convaincu que c’est seulement unis et rassemblés que nous y parviendrons. Mais tout cela doit être discuté pour trouver un consensus entre leaders et convaincre les bases et les populations. Nous y travaillons et je me réjouis de voir que le président Wade est en train de nous préparer le terrain. Aujourd’hui, notre objectif, c’est de le faire partir pour organiser des élections sincères, régulières.
Moustapha Niasse : Je vous assure que nous sommes déjà unis et nous marchons de l’avant. Le rythme va s’accélérer au fur et à mesure que nous avancerons. Vous me voyez ici avec Ousmane et je peux vous dire sincèrement que nous sommes unis déjà, Bennoo est uni. Mieux, cette unité est allée au-delà même de l’unité de Bennoo, vers la jonction avec la société civile. Des efforts ont été fournis ces quatre derniers jours pour faire face à cette situation. Avant-hier à la salle Daniel Brottier, étaient présentes toutes les associations de la société civile. Il y avait le mouvement ‘Y’en a marre’, les jeunes, les femmes, les adultes, le troisième âge et tous les partis politiques. C’est ça qui est remarquable.
Des citoyens vous taxent souvent d’être des opposants de salon. Aujourd’hui, vous êtes bien dans la rue pendant toute une journée. Est-ce une réplique à ces critiques ?
Tanor Dieng : Nous apportons chaque jour une réplique à ces critiques. Sur les quatorze régions du Sénégal, j’en ai visité onze. Par conséquent, je ne me reconnais pas dans une opposition de salon. Je suis sur le terrain, j’ai une base, j’ai un grand parti. Cette manifestation illustre bien la position de l’opposition qui encadre cette foule. Le peuple sénégalais a réagi parce qu’il en a assez et trop, c’est trop. Aujourd’hui, le nouveau cap, ce n’est plus la loi, mais le départ d’Abdoulaye Wade.
Moustapha Niasse : C’est un mythe. La révolution française a été préparée pendant des années dans une salle de jeu. Abdoulaye Wade réunit son Conseil des ministres et les instances du Pds au palais dans la salle des banquets. Il faut bien que nous nous réunissions quelque part pour déterminer les composantes des différents plans d’actions que nous mettons en œuvre. Si on ne s’assoit pas dans un salon pour nous réunir, on va s’asseoir à la place de l’indépendance. L’opposition de salon n’existe pas, c’est un mythe. Est-ce que nous sommes ici dans un salon ? Nous sommes sous le soleil avec le peuple depuis ce matin.
Pensez-vous que Wade partira facilement ?
Tanor Dieng : Ce ne sera pas facile, mais nous maintiendrons la pression. Lorsque la révolution démarrait en Tunisie, beaucoup estimaient que Ben Ali ne partirait pas, en Egypte ce fut le cas avec Hosni Moubarak. Si le peuple sénégalais reste debout, déterminé et persévérant, il partira.
Moustapha Niasse : Il partira, la majorité est décidée et elle s’emploie à cela.
Le printemps africain a-t-il sonné au Sénégal ?
Tanor Dieng : Ce que nous voulons lancer à partir de Dakar, c’est le printemps africain à la suite du printemps arabe. C’est très normal que le mouvement soit lancé à Dakar parce qu’en réalité, nous sommes la figure emblématique de la démocratie en Afrique.
Moustapha Niasse : Le printemps sénégalais, en tout cas, a sonné ici. Wade est terré dans son palais, ses députés pourris sont là dans l’hémicycle et notre présence ici prouve amplement que le peuple en a ras-le-bol de ce régime qui doit partir. Wade doit dégager.
Avez-vous souvenance d’une telle mobilisation dans l’histoire politique du Sénégal ?
Tanor Dieng : Je ne me rappelle pas une telle détermination du peuple sénégalais pour faire partir un régime.
Moustapha Niasse : Je crois que depuis les événements de mai 1968, date à laquelle je venais de commencer ma carrière administrative, le Sénégal n’a pas connu un tel rassemblement. Mais ce qui est remarquable, c’est la présence des femmes et des jeunes qui dirigent le combat. A notre niveau, nous sommes ici pour les accompagner, les encadrer. Il faut rendre hommage à cette jeunesse sénégalaise décidée et déterminée à faire partir le président Wade.
Cette manifestation ne fera-t-elle pas un effet de paille sachant qu’au Sénégal le suivi pose souvent problème ?
Tanor Dieng : Non pas du tout, parce que le président Wade compte, en effet, sur ça. Il compte sur le pourrissement, la lassitude, mais il se trompe. Ce peuple-là est décidé. Il est comme l’homme révolté de Camus, il arrive un moment où même ce qu’il avait accepté, il le refuse.
Moustapha Niasse : Ce ne sera pas le cas cette fois-ci, le peuple est décidé.
Moustapha Niasse : Nous sommes réunis ici pour dire non à l’opprobre, non à la dictature. Cette détermination est forte. Mais au-delà de cette loi, il faut que Wade se retire et nous maintiendrons la pression jusqu’à ce qu’il s’en aille.
Le public vous a lancé un message fort en vous demandant de vous unir pour vaincre le régime actuel. Que répondez-vous à cette interpellation ?
Tanor Dieng : Nous arriverons à cette union, j’en suis convaincu. Nous prendrons le temps qu’il faut pour mener les discussions. Présentement, nous sommes face à un péril qui est Abdoulaye Wade et il faut le faire partir. Et je suis convaincu que c’est seulement unis et rassemblés que nous y parviendrons. Mais tout cela doit être discuté pour trouver un consensus entre leaders et convaincre les bases et les populations. Nous y travaillons et je me réjouis de voir que le président Wade est en train de nous préparer le terrain. Aujourd’hui, notre objectif, c’est de le faire partir pour organiser des élections sincères, régulières.
Moustapha Niasse : Je vous assure que nous sommes déjà unis et nous marchons de l’avant. Le rythme va s’accélérer au fur et à mesure que nous avancerons. Vous me voyez ici avec Ousmane et je peux vous dire sincèrement que nous sommes unis déjà, Bennoo est uni. Mieux, cette unité est allée au-delà même de l’unité de Bennoo, vers la jonction avec la société civile. Des efforts ont été fournis ces quatre derniers jours pour faire face à cette situation. Avant-hier à la salle Daniel Brottier, étaient présentes toutes les associations de la société civile. Il y avait le mouvement ‘Y’en a marre’, les jeunes, les femmes, les adultes, le troisième âge et tous les partis politiques. C’est ça qui est remarquable.
Des citoyens vous taxent souvent d’être des opposants de salon. Aujourd’hui, vous êtes bien dans la rue pendant toute une journée. Est-ce une réplique à ces critiques ?
Tanor Dieng : Nous apportons chaque jour une réplique à ces critiques. Sur les quatorze régions du Sénégal, j’en ai visité onze. Par conséquent, je ne me reconnais pas dans une opposition de salon. Je suis sur le terrain, j’ai une base, j’ai un grand parti. Cette manifestation illustre bien la position de l’opposition qui encadre cette foule. Le peuple sénégalais a réagi parce qu’il en a assez et trop, c’est trop. Aujourd’hui, le nouveau cap, ce n’est plus la loi, mais le départ d’Abdoulaye Wade.
Moustapha Niasse : C’est un mythe. La révolution française a été préparée pendant des années dans une salle de jeu. Abdoulaye Wade réunit son Conseil des ministres et les instances du Pds au palais dans la salle des banquets. Il faut bien que nous nous réunissions quelque part pour déterminer les composantes des différents plans d’actions que nous mettons en œuvre. Si on ne s’assoit pas dans un salon pour nous réunir, on va s’asseoir à la place de l’indépendance. L’opposition de salon n’existe pas, c’est un mythe. Est-ce que nous sommes ici dans un salon ? Nous sommes sous le soleil avec le peuple depuis ce matin.
Pensez-vous que Wade partira facilement ?
Tanor Dieng : Ce ne sera pas facile, mais nous maintiendrons la pression. Lorsque la révolution démarrait en Tunisie, beaucoup estimaient que Ben Ali ne partirait pas, en Egypte ce fut le cas avec Hosni Moubarak. Si le peuple sénégalais reste debout, déterminé et persévérant, il partira.
Moustapha Niasse : Il partira, la majorité est décidée et elle s’emploie à cela.
Le printemps africain a-t-il sonné au Sénégal ?
Tanor Dieng : Ce que nous voulons lancer à partir de Dakar, c’est le printemps africain à la suite du printemps arabe. C’est très normal que le mouvement soit lancé à Dakar parce qu’en réalité, nous sommes la figure emblématique de la démocratie en Afrique.
Moustapha Niasse : Le printemps sénégalais, en tout cas, a sonné ici. Wade est terré dans son palais, ses députés pourris sont là dans l’hémicycle et notre présence ici prouve amplement que le peuple en a ras-le-bol de ce régime qui doit partir. Wade doit dégager.
Avez-vous souvenance d’une telle mobilisation dans l’histoire politique du Sénégal ?
Tanor Dieng : Je ne me rappelle pas une telle détermination du peuple sénégalais pour faire partir un régime.
Moustapha Niasse : Je crois que depuis les événements de mai 1968, date à laquelle je venais de commencer ma carrière administrative, le Sénégal n’a pas connu un tel rassemblement. Mais ce qui est remarquable, c’est la présence des femmes et des jeunes qui dirigent le combat. A notre niveau, nous sommes ici pour les accompagner, les encadrer. Il faut rendre hommage à cette jeunesse sénégalaise décidée et déterminée à faire partir le président Wade.
Cette manifestation ne fera-t-elle pas un effet de paille sachant qu’au Sénégal le suivi pose souvent problème ?
Tanor Dieng : Non pas du tout, parce que le président Wade compte, en effet, sur ça. Il compte sur le pourrissement, la lassitude, mais il se trompe. Ce peuple-là est décidé. Il est comme l’homme révolté de Camus, il arrive un moment où même ce qu’il avait accepté, il le refuse.
Moustapha Niasse : Ce ne sera pas le cas cette fois-ci, le peuple est décidé.
72 Commentaires
D.
En Juin, 2011 (08:09 AM)Nous sommes tous des Malick Ba
INDIGNO
NS-NOUS SENEGALAIS !!!
D.
En Juin, 2011 (08:10 AM)Il faut que
ABDOULAYE WADE DEGAGE !
Reply_author
En Mars, 2022 (14:19 PM)Undefined
En Juin, 2011 (08:12 AM)Door
En Juin, 2011 (08:12 AM)Undefined
En Juin, 2011 (08:14 AM)Undefined
En Juin, 2011 (08:16 AM)...
En Juin, 2011 (08:16 AM)Amrgoseyedi
En Juin, 2011 (08:17 AM)Undefined
En Juin, 2011 (08:18 AM)TOUTE LA DIASPORA DE FRANCE A COMPIEGNE CHEZ IDY
TOUS A COMPIEGNE HEZ IDY
Xxx
En Juin, 2011 (08:18 AM)Dof
En Juin, 2011 (08:18 AM)Undefined
En Juin, 2011 (08:19 AM)Masta3
En Juin, 2011 (08:19 AM)23 Juinard
En Juin, 2011 (08:21 AM)Ne pas oublier de récupérer tout ce que lui, sa famille, ses proches complices et comparses, ont volé au peuple sénégalais.
Undefined
En Juin, 2011 (08:21 AM)Attendre sagement 2012
Bouleen kholi gounoor !
Attendre sagement 2012
Bouleen kholi gounoor !
Attendre sagement 2012
Bouleen kholi gounoor !
Attendre sagement 2012
Bouleen kholi gounoor !
Attendre sagement 2012
Bouleen kholi gounoor !
Attendre sagement 2012
Kheucj
En Juin, 2011 (08:22 AM)Ah
En Juin, 2011 (08:24 AM)Doudou Diop
En Juin, 2011 (08:24 AM)Lagaffe
En Juin, 2011 (08:26 AM)Boy Djolof
En Juin, 2011 (08:27 AM)POLITICIENS YII JARUÑU DARA
POUVOIR ET OPPOSITION CONFONDUS
ILS SE SONT TOUS SUCRES SUR NOTRE DOS
WADE NIASSE TANOR IDY MACKY
Undefined
En Juin, 2011 (08:38 AM)Alors nous pourrons avoir des elections en fevrier 2012 dans la paix et avec moins de calcul de la part des politiciens. Chacun pour soit.
Faire dégager wade au bout de 12 ans par les urnes c'est mieux que le faire degager au bout de 11 ans et demi par la force. Ca ne ferait que creer des degats materiels, peut etre des morts et des blessés etc...
Aissata Diallo
En Juin, 2011 (08:39 AM)Bissap
En Juin, 2011 (08:41 AM)Mohammed
En Juin, 2011 (08:43 AM)Le Peuple Anonyme
En Juin, 2011 (08:53 AM)Vérité
En Juin, 2011 (08:53 AM)Le jour ou il y aura des manifestations pour faire partir wade, vous verrez un senegal qui chauffe. la guerre civile sera inétivitable car wade occupera la rue et vous verrez que Guorgui dé c'est autre chose. Vous lisez mal trés trés mal comme le gouvernement l'a fait d'ailleurs hier!
BCP de gens le déteste par les lèvres mais dés qu'il sort c'est autre chise. je me demande tjrs d'ou sortent toutes ces personnes.
En attendant la confrontation Dakar-intérieur du pays pour faire partir wade!
Undefined
En Juin, 2011 (09:16 AM)Le Président de la République (du Sénégal NDLR) est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours.
Il n'est rééligible qu'une seule fois.
Xeme
En Juin, 2011 (09:24 AM)Saliou
En Juin, 2011 (09:39 AM)tanor et niasse, deux heros de la pantoufle, aussi mauvais que wade sinon pire qui osent nous dicter des lecons !
tchiiim !
Bonne Chance
En Juin, 2011 (09:58 AM)je déplore vraiment l arret des manifestations car on n abandonne pas un fauve blessé.
les sénégalais ont en face d eux des assasins qui n ont ni pitié ni remords.Ils se vengeront chers fréres alors faites trés attention.
cependant j ai fait un constat.
les artistes mbalax ont brillé de par leurs abscences
le prmier ministre muet comme une carpe
les marabouts au derniers moments
les hypocrites du sénégal
farba senghor
1 métre de baboune
ont reçu dés les premiéres heures une belle correction.
les vrais députés du peuples
ELHADJI DIOUF
CHEIKH BAMBA DIEYE
Merci
les vrais artistes
les rappeurs=LIBERATEURS=SAUVEUR
merci
MERCI LA POLICE MERCI LES GMI MERCI L ARMEE
les vrais Marabouts sont
nos parents = le peuple
merci
GOUVERNER C EST PAS TRICHER
DESORMAIS PLUS UN MINISTRE OU DEPUTE NE PRENDRA SA FONCTION POUR DE LA FRIME OU SAPE
SEUL LE TRAVAIL PAIE
voyez vous toutes les agences de la senelec ont été saccagées par les manifestants .le hasard n existe
pas.
merci les musulmans merci les catholiques merci les sénégalais
n oublions pas la casamance.
faites tres attention à nos gouvernants.
Bonne chance sénégal.
Kane
En Juin, 2011 (10:01 AM)il a etait elu democratiquement jusqu'en 2012 et il faut qu'il aille jusqu'au terme de son mandat.
je reste persuadé qu'avec la meme determination qu'hier, Wade sera battu,degagé du pouvoir et pourquoi pas jugé avec ses accolytes qui n'ont que trop fait de mal au peuple senegalais.
Tanor ne peut pas aujourdhui s'eriger en donneur de leçon de democratie lui qui a soutenu un usurpateur de pouvoir et n'oublions pas que ce dernier avait un comportement aussi arrogant et autain que ceux qui sont au pouvoir aujourdhui, donc ce dernier a mon avis doit fermer sa gueule.
Fall
En Juin, 2011 (10:21 AM)Heuchy
En Juin, 2011 (10:37 AM)Quelle est la nature des relations entre l'individu et la société? Évidemment la société existe pour l'individu, et non l'inverse. La société existe pour que l'individu puisse se développer, pour que l'individu soit libre et qu'il ait la possibilité d'éveiller toutes les facultés de son intelligence. Cette intelligence n'est pas seulement le fruit d'une technique ou du savoir ; elle doit aussi être en contact avec cette réalité créatrice qui n'est pas perceptible à la surface de l'esprit. L'intelligence n'est pas le résultat d'une accumulation, mais la liberté en face des réalisations et des succès. L'intelligence n'est jamais statique ; elle ne peut pas être imitée et étalonnée, et par conséquent elle ne s'enseigne pas. L'intelligence doit être découverte dans la liberté.
La volonté collective et son action, qui est la société, n'offre pas cette liberté à l'individu car la société, n'étant pas organique, est toujours statique. La société a pour but le bien de l'homme ; elle ne possède en propre aucun mécanisme indépendant. Les hommes peuvent s'emparer de la société, la guider, la façonner, ou exercer sur elle leur tyrannie, selon leurs états psychologiques, mais la société n'est pas le maître de l'homme. Elle peut l'influencer, mais l'homme finit toujours par la renverser. Il y a conflit entre l'homme et la société parce que l'homme est en conflit avec lui-même ; il y a conflit entre ce qui est statique et ce qui est vivant.
La société est la manifestation extérieure de l'homme. Le conflit entre lui et la société est le conflit qui se déroule à l'intérieur de lui-même. Ce conflit, extérieur et intérieur, existera toujours tant que l'intelligence suprême n'est pas éveillée.
Nous sommes des individus et nous sommes des entités sociales ; nous sommes des hommes et nous sommes des citoyens, nous sommes isolés dans notre devenir, et nos plaisirs et nos peines sont solitaires. Pour que soit la paix, nous devons comprendre les rapports exacts entre l'homme et le citoyen. Certes, l'État préférerait que nous soyons entièrement citoyens, mais c'est là la stupidité des gouvernements. De notre côté nous voudrions remettre l'homme entre les mains du citoyen, car il est plus facile d'être un citoyen que d'être un homme. Être un bon citoyen, c'est remplir une fonction efficace dans le cadre d'une société donnée.
L'efficacité et l'adaptation que la société réclame du citoyen et qu'elle lui enseigne le rendent impitoyable, et il est alors capable de sacrifier l'homme au citoyen. Un bon citoyen n'est pas nécessairement un homme bon ; mais un homme bon est obligé d'être un bon citoyen, de quelque société ou pays qu'il soit. De par sa nature bonne, ses actions ne seront pas antisociales, il ne fera rien qui puisse porter préjudice à un autre homme. Il vivra en bonne intelligence avec les autres hommes bons: il ne recherchera pas le pouvoir car il n'a pas d'autorité ; il pourra faire preuve d'efficacité sans brutalité. Le citoyen cherche à sacrifier l'homme ; mais l'homme qui est tourné vers la recherche de l'intelligence suprême esquivera naturellement les stupidités du citoyen. Aussi l'État sera-t-il contre l'homme bon, l'homme de l'intelligence ; mais un tel homme est libre en face de tout gouvernement et de toute patrie.
L'homme intelligent créera une société bonne ; mais un bon citoyen ne donnera jamais naissance à une société dans laquelle l'homme de l'intelligence suprême aura sa place. Le conflit entre le citoyen et l'homme est inévitable si le citoyen prédomine ; et toute société qui fait délibérément fi de l'homme est condamnée. La réconciliation entre le citoyen et l'homme ne se produit que lorsque les mécanismes psychologiques de l'homme sont compris. L'État, la société présente, ne s'occupe pas de l'homme intérieur ; elle ne s'intéresse qu'à l'homme extérieur, au citoyen. Elle peut négliger l'homme intérieur, mais elle écrase toujours l'homme extérieur, détruisant ainsi tout l'appareil conçu pour le citoyen. L'État sacrifie le présent au futur, se réservant toujours l'alibi du futur ; il considère que le futur seul importe, et non le présent. Mais pour l'homme intelligent, le présent est de la plus haute importance, le maintenant, et non pas le demain. Ce qui est ne peut être compris que si le futur s'évanouit. La compréhension de ce qui est engendre la transformation dans le présent immédiat, dans 1'instant. C'est cette transformation qui est de la plus haute importance, et non de réconcilier le citoyen et l'homme. Lorsque cette transformation se produit, le conflit entre l'homme et le citoyen cesse aussitôt.
Heuchy
En Juin, 2011 (10:46 AM)La volonté collective et son action, qui est la société, n'offre pas cette liberté à l'individu car la société, n'étant pas organique, est toujours statique. La société a pour but le bien de l'homme ; elle ne possède en propre aucun mécanisme indépendant. Les hommes peuvent s'emparer de la société, la guider, la façonner, ou exercer sur elle leur tyrannie, selon leurs états psychologiques, mais la société n'est pas le maître de l'homme. Elle peut l'influencer, mais l'homme finit toujours par la renverser. Il y a conflit entre l'homme et la société parce que l'homme est en conflit avec lui-même ; il y a conflit entre ce qui est statique et ce qui est vivant. La société est la manifestation extérieure de l'homme. Le conflit entre lui et la société est le conflit qui se déroule à l'intérieur de lui-même. Ce conflit, extérieur et intérieur, existera toujours tant que l'intelligence suprême n'est pas éveillée.
Nous sommes des individus et nous sommes des entités sociales ; nous sommes des hommes et nous sommes des citoyens, nous sommes isolés dans notre devenir, et nos plaisirs et nos peines sont solitaires. Pour que soit la paix, nous devons comprendre les rapports exacts entre l'homme et le citoyen. Certes, l'État préférerait que nous soyons entièrement citoyens, mais c'est là la stupidité des gouvernements. De notre côté nous voudrions remettre l'homme entre les mains du citoyen, car il est plus facile d'être un citoyen que d'être un homme. Être un bon citoyen, c'est remplir une fonction efficace dans le cadre d'une société donnée. L'efficacité et l'adaptation que la société réclame du citoyen et qu'elle lui enseigne le rendent impitoyable, et il est alors capable de sacrifier l'homme au citoyen. Un bon citoyen n'est pas nécessairement un homme bon ; mais un homme bon est obligé d'être un bon citoyen, de quelque société ou pays qu'il soit.
De par sa nature bonne, ses actions ne seront pas antisociales, il ne fera rien qui puisse porter préjudice à un autre homme. Il vivra en bonne intelligence avec les autres hommes bons: il ne recherchera pas le pouvoir car il n'a pas d'autorité ; il pourra faire preuve d'efficacité sans brutalité. Le citoyen cherche à sacrifier l'homme ; mais l'homme qui est tourné vers la recherche de l'intelligence suprême esquivera naturellement les stupidités du citoyen. Aussi l'État sera-t-il contre l'homme bon, l'homme de l'intelligence ; mais un tel homme est libre en face de tout gouvernement et de toute patrie.
L'homme intelligent créera une société bonne ; mais un bon citoyen ne donnera jamais naissance à une société dans laquelle l'homme de l'intelligence suprême aura sa place. Le conflit entre le citoyen et l'homme est inévitable si le citoyen prédomine ; et toute société qui fait délibérément fi de l'homme est condamnée. La réconciliation entre le citoyen et l'homme ne se produit que lorsque les mécanismes psychologiques de l'homme sont compris. L'État, la société présente, ne s'occupe pas de l'homme intérieur ; elle ne s'intéresse qu'à l'homme extérieur, au citoyen. Elle peut négliger l'homme intérieur, mais elle écrase toujours l'homme extérieur, détruisant ainsi tout l'appareil conçu pour le citoyen. L'État sacrifie le présent au futur, se réservant toujours l'alibi du futur ; il considère que le futur seul importe, et non le présent. Mais pour l'homme intelligent, le présent est de la plus haute importance, le maintenant, et non pas le demain. Ce qui est ne peut être compris que si le futur s'évanouit. La compréhension de ce qui est engendre la transformation dans le présent immédiat, dans 1'instant. C'est cette transformation qui est de la plus haute importance, et non de réconcilier le citoyen et l'homme. Lorsque cette transformation se produit, le conflit entre l'homme et le citoyen cesse aussitôt.
Heuchy
En Juin, 2011 (10:50 AM)L'efficacité et l'adaptation que la société réclame du citoyen et qu'elle lui enseigne le rendent impitoyable, et il est alors capable de sacrifier l'homme au citoyen. Un bon citoyen n'est pas nécessairement un homme bon ; mais un homme bon est obligé d'être un bon citoyen, de quelque société ou pays qu'il soit. De par sa nature bonne, ses actions ne seront pas antisociales, il ne fera rien qui puisse porter préjudice à un autre homme. Il vivra en bonne intelligence avec les autres hommes bons: il ne recherchera pas le pouvoir car il n'a pas d'autorité ; il pourra faire preuve d'efficacité sans brutalité. Le citoyen cherche à sacrifier l'homme ; mais l'homme qui est tourné vers la recherche de l'intelligence suprême esquivera naturellement les stupidités du citoyen. Aussi l'État sera-t-il contre l'homme bon, l'homme de l'intelligence ; mais un tel homme est libre en face de tout gouvernement et de toute patrie.
L'homme intelligent créera une société bonne ; mais un bon citoyen ne donnera jamais naissance à une société dans laquelle l'homme de l'intelligence suprême aura sa place. Le conflit entre le citoyen et l'homme est inévitable si le citoyen prédomine ; et toute société qui fait délibérément fi de l'homme est condamnée. La réconciliation entre le citoyen et l'homme ne se produit que lorsque les mécanismes psychologiques de l'homme sont compris. L'État, la société présente, ne s'occupe pas de l'homme intérieur ; elle ne s'intéresse qu'à l'homme extérieur, au citoyen. Elle peut négliger l'homme intérieur, mais elle écrase toujours l'homme extérieur, détruisant ainsi tout l'appareil conçu pour le citoyen. L'État sacrifie le présent au futur, se réservant toujours l'alibi du futur ; il considère que le futur seul importe, et non le présent. Mais pour l'homme intelligent, le présent est de la plus haute importance, le maintenant, et non pas le demain. Ce qui est ne peut être compris que si le futur s'évanouit. La compréhension de ce qui est engendre la transformation dans le présent immédiat, dans 1'instant. C'est cette transformation qui est de la plus haute importance, et non de réconcilier le citoyen et l'homme. Lorsque cette transformation se produit, le conflit entre l'homme et le citoyen cesse aussitôt.
Heuchy
En Juin, 2011 (10:51 AM)L'homme intelligent créera une société bonne ; mais un bon citoyen ne donnera jamais naissance à une société dans laquelle l'homme de l'intelligence suprême aura sa place. Le conflit entre le citoyen et l'homme est inévitable si le citoyen prédomine ; et toute société qui fait délibérément fi de l'homme est condamnée. La réconciliation entre le citoyen et l'homme ne se produit que lorsque les mécanismes psychologiques de l'homme sont compris. L'État, la société présente, ne s'occupe pas de l'homme intérieur ; elle ne s'intéresse qu'à l'homme extérieur, au citoyen. Elle peut négliger l'homme intérieur, mais elle écrase toujours l'homme extérieur, détruisant ainsi tout l'appareil conçu pour le citoyen.
L'État sacrifie le présent au futur, se réservant toujours l'alibi du futur ; il considère que le futur seul importe, et non le présent. Mais pour l'homme intelligent, le présent est de la plus haute importance, le maintenant, et non pas le demain. Ce qui est ne peut être compris que si le futur s'évanouit. La compréhension de ce qui est engendre la transformation dans le présent immédiat, dans 1'instant. C'est cette transformation qui est de la plus haute importance, et non de réconcilier le citoyen et l'homme. Lorsque cette transformation se produit, le conflit entre l'homme et le citoyen cesse aussitôt.
Heuchy
En Juin, 2011 (10:53 AM)Koc Barma
En Juin, 2011 (11:08 AM)Le PARTI SOCIALISTE .Le P.D.S .A.F.P. A.P.R REWMI etc etc.....( les politiciens-(. TOUS LES MARCHANDS D'ILLUSIONS Y EN MARRE...
Nous sommes fatigués sonnou nagnou troppe......................................................
Kaanikhégn
En Juin, 2011 (11:11 AM)Pourquoi Wade Doit Dégager
En Juin, 2011 (11:28 AM)La gouvernance de Wade n'aura fait que du mal.
Sans retenue et avec arrogance, son régime vole, détourne, corrompt et s'approprie massivement le Sénégal, en essayant de donner l'illusion de réalisations significatives, malheureusement toutes mal faites, payées plusieurs fois le coût normal, et associées à des scandales.
Politiquement nous aurons assisté à des déclarations d'intention, des annonces, des lois de protection qui, pour l'essentiel étaient des calculs politiques (parité), visant à protéger les intérêts de proches, compromis dans des affaires de blanchiment, ou d'assassinats (loi Ezzan)...etc
Pour les intérêts du Sénégal jamais rien d'utile, toujours
Il apparait avec le recul que la présidentialisation du pouvoir consécutif au référendum de 2001 était le premier acte d'une appropriation du Sénégal.
Les suites judiciaires du naufrage du Joola était la démonstration que sous Wade, l'impunité serait la règle, et la justice son esclave.
Le report des élections de 2005 décrété en 2004 au prétexte des inondations était le premier acte de rejet démocratique.
Les élections législatives de 2005 devaient être la fin de la majorité de PDS à l'assemblée.
Les Sénégalais ont patienté jusqu'en 2007 pour en finir, bien trop confiant en les qualités démocratique du système d'élections.
Les élections de 2007, avec l'annonce d'une victoire au premier tour, était la démonstration caricaturale d'une falsification massive des processus électoraux, Wade n'ayant pu réaliser dans les faits plus de 20% des suffrages honnêtement exprimés, voire 25% en incluant l'achat de bulletins de vote.
Enfin, le rejet systématique de tout audit des fichiers électoraux et procédures de vote confirme que les dispositifs de fraude, qui sans doute n'ont jamais cessé d'évoluer depuis 2004-2005 sont chèrement protégés.
Avec son projet de loi pour républiques bananières, Wade nous démontre comme il le fait depuis 11 ans, qu'il ne peut être attendu de lui que du mauvais et du pire.
Avec cette énième démonstration du mépris des Sénégalais, le rejet de l'individu, sa famille et son clan est désormais généralisé.
Les Sénégalais n'ont qu'un seul choix le chasser du pouvoir.
Ce choix s'impose à tous les Sénégalais.
C'est une question d'honneur, de salubrité publique, d'hygiène républicaine.
Dans ce contexte, le devoir des forces de sécurité et militaires est de protéger le pays et le peuple, avec la même grandeur dont ont a été capable la toute puissante armée Egyptienne.
Que Dieu bénisse le Sénégal et les Sénégalais.
Vive la République, vive le Sénégal
Messager
En Juin, 2011 (11:30 AM)Kingdomtruth
En Juin, 2011 (11:48 AM)j félicite la poilce bien quil ait eu kelke dérapage mai ds lensemble les forces de lordre ont été responsables.ne tirez jamais sur votre peuple car ns sommes vos fréres vos soeurs neveu et nieces vos amis.Quant aux jeunes j vs invite à vs inscrire sur les listes électorales.Ne réclamons pas le dépar de WADE.laissons le terminer son mandat. 2012 né pa loin et inchala ce sera notre deuxiéme alternance .ns somes un peuple mature et souverin persone ne ns imposera notre serviteur.Je remercie aussi les membres de lopposition, les chefs religieux la presse tou le monde. aujrdui j sui fiér détre sénégalais. je di à tous les candidats la jrnéé dhier c une leçon pr tou le monde sils ns trahissent un jr come wade ce sera pareil le monde a mintenan changé.Quant à Idy persone ne la entendu IDY SECK égal Ablaye Wade mintenant c clair come leau de roche il ns a trahi lui oci.
Vive le SénégaL.Que Dieu protége notre beau pays.
A.ndiaye
En Juin, 2011 (12:04 PM)Senegalhaker
En Juin, 2011 (12:08 PM)Faire le décompte de ses perles serait fastidieux. Quiconque s’évertue à en énumérer quelques-unes se lasserait rapidement, mais il est bon, pour avoir une idée de l’ampleur des dégâts, de passer en revue ce qui vient en tête, sans chercher trop loin. Ni vouloir être exhaustif. Les faits se passent de commentaires : c’est, par exemple, sous le régime de Wade que l’on a vu tel ministre de la République faire semblant de démissionner de son poste quand il a été découvert qu’il avait eu maille à partir avec la justice dans le passé. Dans une mise en scène aussi médiocre que malhonnête, on le retrouvera peu après ‘blanchi’ et replace dans un statut central de la République, une fois que son casier judiciaire a été proprement nettoyé par une justice aux ordres, sous les hourras d’une partie de la presse, pourtant généralement mieux inspirée, qui s’est laissée rouler dans la farine.
Tel autre ancien ponte de la République qui fut envoyé pour vrais crimes en prison en est ressorti sous le faux prétexte d’une maladie de... Patoche, le tout dans un spectacle confinant à la farce parce qu’il a fallu lui faire porter une prothèse farfelue au cou. Comment oublier cet ancien Premier ministre qui a été accusé publiquement, preuves à l’appui, par son ‘père’, de détournements de milliards de nos francs, mais qui continue de faire le tour du monde en psalmodiant des versets de Coran pendant que, crédules comme pas possible, ses affidés dodelinent de la tête en complices. Ou cet autre qui se pose en sainte nitouche avec l’assentiment d’une foule qui se refuse à poser la question qui devrait brûler toutes les lèvres du pays - d’où lui vient cet enrichissement spontané alors qu’il y a encore quelques années il ne voyait même pas la queue du diable ? Combien d’autres criminels économiques ont été absous par un régime véritablement généreux envers les prédateurs de la République ?
L’unique condition pour leur salut est connue : comment ne pas y voir un lien au renouvellement de leur dévouement, comme dans les fratries souterraines, auprès du Grand Maître... maçonnique ? Ne parlons pas des stratagèmes en tout genre pour falsifier les marches publics ou des vaines tentatives pour donner quelque relief à un faux Prince sans charisme ni talent et qui n’était encore que le Chambellan de son père, lorsque ce dernier était un ‘gorgorlou’.
Saoulés par les lambris de la République, l’un et l’autre se croient maintenant dans une monarchie. Ceux qui savent n’oublient pas que dans un passé récent le fils n’osait guère se montrer dans les réunions que son pater tenait avec ses interlocuteurs. Désormais, le voici qui est imposé au cœur d’une République violentée, domptée et placée sur une orbite de monarchisation. Le silence du peuple sénégalais est condamnable face à des actes qui engagent son avenir comme les conditions non transparentes d’achats d’avions pour une valeur de 300 milliards de francs Cfa, les incendies lugubres - organisés ? - comme pour faire disparaître des documents compromettants, les mises en scène et stratagèmes pour se partager le pays ou encore les divisions entre amis, familles, confréries, et j’en passe... Presque tous les pans de la société, civils et militaires, sont complices.
Coupables de se laisser tenir en joue par un pouvoir qui fait de la menace sur les citoyens la base de sa force. Campagne d’intimidation, insultes, manipulation de services de l’Etat, comme la tristement célèbre Division des investigations criminelles (Dic) transformée en Stasi-Kgb pour faire plier les mal-pensants. Sans chance de succès car les méthodes d’un autre âge ne sauraient prospérer ici au même titre qu’elles ont été démythifiées ailleurs dans le monde
Il aurait été beaucoup plus facile d’endiguer la peste politique qui enveloppe notre pays si des forces sociales ne s’étaient pas mises du côté des tortionnaires de la République. Les plus coupables sont les chefs religieux ayant plus peur du policier du coin que de Dieu et pressés de se soumettre au bon vouloir d’Abdoulaye Wade tant que cela peut leur rapporter quelques sous de plus. On peut loger à la même enseigne les chefs d’entreprises, véritables hommes de paille, qui sont impliqués dans toutes les spoliations des terres et des biens du pays. Comme le sont ces capitaines d’industries - mon œil ! - qui pleurnichent quand ils ne sont pas payés par un Etat avec lequel ils ont souvent été de mèche en signant avec lui des pactes discrets, sous le régime de la concussion, mais se précipitent à nouveau vers les distributeurs de prébendes dès qu’on leur fait à nouveau signe qu’ils peuvent revenir autour du banquet des magouilles. Pourquoi la presse ne les confond pas en relevant leurs contradictions et duplicité ? Comme dans le syndrome de Stockholm, le peuple est lui-même partie prenante du sort qui lui est infligé. Il ne fait rien pour marquer les limites de l’inacceptable et quiconque cherche à prendre position sur des questions de principe peut compter sur tout sauf sur un peuple connu pour sa passivité et, pourquoi ne pas le dire, sa propension à choisir le camp de la bouffe, pas celui des valeurs fondamentales qui méritent le sacrifice.
On pourrait ajouter sur la liste le rôle des acteurs culturels et surtout celui des intellectuels. Les uns et les autres ont perdu toute ambition de se poser en contre-pouvoir. Ayant perdu tout mordant, y compris en continuant sciemment de biaiser ave le scrutin universel, ils renforcent le sentiment d’impunité que nourrissent des individus qui se trouvent au cœur de la République, mais ne méritant aucune confiance. N’oublions pas non plus les institutions budgétivores-bidons peuplées de transhumants, individus sans foi ni loi et battus du scrutin démocratique. La liste des relais de ce pouvoir, devenu illégitime du fait des actes qu’il pose, s’étend aussi à tous ces individus chargés, dans les salons et bars locaux, d’en faire la propagande ou de salir ceux qui n’ont que le tort de lui tenir tête au nom des valeurs...
Dans ce tableau forcément sombre, la part de responsabilité des partenaires étrangers n’est pas négligeable, surtout celle de notre ancien colonisateur, la France, d’où émergent ces temps-ci, des menées foccartistes qui risquent de provoquer des explosions de violence dans la zone francophone du continent, y compris le Sénégal. Qu’attendent-ils - France, Usa, Union européenne - pour se prononcer ?
C’est triste. Catastrophique. Voir ce que le Sénégal est devenu sous les coups de boutoir des prédateurs qui l’ont capturé donne à penser que ce pays n’est plus soudain que le siège d’une nouvelle faune de perroquets dont le seul projet consiste à guetter les mouvements oratoires d’un vieillard qui joue au tyranneau de village. Précéder ses intentions pour les célébrer est la voie royale pour se faire une place au soleil d’un pays transformé en casino grandeur nature.
Dans ces conditions, dégoulinant de médiocres et mafieuses actions, la scène sénégalaise, déjà honteuse, sent la fange. Mais elle n’a pourtant pas montré toute sa face hideuse. Elle est en train de se dégrader de plus belle, ces jours-ci. Car de nouveaux bruits de compromis douteux annoncent en effet les pardons, retrouvailles et manœuvres de toutes sortes - au détriment du pays, du peuple et des principes.
Autant donc en convenir : trop c’est trop ! Et le danger est là que notre pays ne peut et ne doit pas assumer davantage au risque d’être promis à être le prototype de la République bananière. Agir devient d’autant plus légitime que la Constitution en donne la prérogative régalienne : elle exclut de la course Abdoulaye Wade, comme l’a dit, avec pertinence, le juriste Abdou Lô. De ce qui en reste, les Sénégalais peuvent tirer la conclusion qu’ils peuvent refuser, à bon droit, d’avaliser la posture risible qu’adopte Abdoulaye Wade. Continuer de rester têtes baissées, le corps transi de honte, en laissant faire celui qui se présente encore comme le président du Sénégal, relève de la pire des lâchetés et d’un manque de courage. Avons-nous encore des ‘cojones’ ?
La voie de l’honneur est visible. Elle commande de sortir de l’attentisme si dégradant qui a été la marque du peuple sénégalais ces dernières années. Pour signifier en termes aussi clairs que possibles à l’apprenti-tyran qu’il est grand temps pour lui de s’effacer, car un corrupteur aux petits pieds ne peut avoir l’étoffe d’un chef d’Etat... Même ses supporters les plus intéressés, une fois leurs préoccupations de ventre et de bas-ventre mises de côté, savent qu’il n’est pas à sa place. Mais il n’en a cure, son attitude étant celle qu’adoptent les fâcheux. Les enjeux de la nation dépassent les ambitions égocentriques d’un homme qui, d’une certaine manière, n’insiste pour participer à la prochaine présidentielle que parce qu’il se sent traqué. Il sait ce qui l’attend. Après s’être amusé avec les comptes de la nation et posé des actes aux antipodes de ses engagements électoraux, son destin, comme celui de ceux qui l’ont accompagné dans sa folle cavalcade, est tout tracé. Monarchisation.
Les bourdes de Wade, notamment son pillage systématique des biens matériels et immatériels du pays, ne doivent surtout pas être inscrites sur le compte de sa sénilité. Je refuse cette analyse. Car s’il est bien un homme qui a fait montre de constance dans sa détermination à patrimonialiser l’Etat du Sénégal pour satisfaire ses desiderata, c’est bien celui qui se proclamait prophète du sopi mais n’a été qu’un chef ouvrier de la prédation. En cela, oui, il a été une constante, mais pour le malheur du Sénégal puisque seuls ses intérêts privés, son souci de rester au pouvoir, avec ceux qui sont prêts à être ses griots, ses larbins, ses laudateurs, lui ont servi de viatique. Comme ses acolytes, dans cette entreprise, ceux qui sont toujours avec lui dans un bateau en détresse, au même titre que les autres prédateurs ayant été obligés, de force ou de gré, de quitter le perchoir des magouilles, il sait ce qu’il a fait. Tous, sans exception devront rendre compte.
Que faire ? C’est très simple : le peuple sénégalais doit lui dire un NON sans appel. Car tout le monde sait d´avance que l’idée d’un Wade III sent comme le soufre de la monarchisation de notre pays. Alors que les fondements de la République sont sérieusement rabotés, que la franc-maçonnerie s’y voit servir des offrandes onéreuses, comme ce grave Monument de la Renaissance, que des projets aussi inutiles que coûteux, comme le Fesman, continuent de saigner les biens du pays, ou que les populations vivent dans le désespoir sans lendemain, ne rien faire face à toutes ces forfaitures c’est donner droit à ceux qui pensent que l´historiographie de la nation sénégalaise a été trop embellie.
C’est admettre que les valeurs de Jom (honneur), fit (courage) et de magnanimité ne sont que des fabrications d’un peuple pour se donner bonne contenance. Là est une belle occasion de prouver le contraire. De relever la tête. Pour arrêter les mouvements de la bête immonde qui s’est jouée de tout un peuple depuis le milieu des années 1970. En lui faisant croire qu’il était porteur d’un projet de changement salvateur alors qu’en réalité, et plus personne ne doit en douter désormais, Wade n’avait qu’une ambition médiocre s’apparentant à une vaste escroquerie aussi bien intellectuelle que matérielle.
Si l’opposition, toutes chapelles confondues, est incapable, en raison de ses atermoiements et compromissions avec les alliés d’un wadisme dégénérescent, de mettre un terme a cette parodie parfois sanglante et toujours criminelle, le peuple sénégalais, lui, a le devoir de se lever comme un seul homme.
L’histoire sera impitoyable si rien n’est fait alors que, de partout, les périls montent et que le Sénégal ne peut plus se permettre de n’être qu’un SénéWade de toutes les hontes. Dommage que, en ces heures graves, le pays ne soit pas doté d’une opposition capable de produire une alternative crédible : la plupart de ses dirigeants, surtout les plus connus, traînent des comportements qui les rendent suspects. Sectaires, népotiques, n’ayant pas de vision de développement claire pour le pays et parfois manquant de courage face au pouvoir, ils ne donnent aucune raison de leur faire confiance non plus. Seraient-ils les meilleurs alliés de Wade ? Ou de quelque médiocre larron surgi des flancs du pouvoir wadiste ? Peut-être...
En concluant ce texte, j’ai le sentiment d’avoir livré ce que ma conscience ne pouvait garder plus longtemps. Que la meute et les moyens de l’Etat soient utilisés contre ma personne, cela me laisse de marbre. Même la Radio Mille Collines que promet d’être Radio Sopi pourrait trouver là un moyen de s’exercer sur un citoyen qui a retenu l’une des trois options offertes à l’individu en société, selon Albert Hirschmann : s’accommoder, s’exiler ou s’exprimer... Se défendre aussi. Coup pour coup !
Lems
En Juin, 2011 (12:09 PM)Vigilance
En Juin, 2011 (12:24 PM)Boussidougou
En Juin, 2011 (12:30 PM)Le Sénégal s’en fout complètement de ces marabouts qui ne pensent qu’à leur ventre. Comme Wade, la fin des marabouts profiteurs se pointe à l’horizon. Vive la Liberté, Vive le Sénégal.
Escape
En Juin, 2011 (12:43 PM)Undefined
En Juin, 2011 (12:49 PM)Xl
En Juin, 2011 (12:59 PM)les hommes se manif pr e è leur fils st dans les chambre climatic en regardan tv
Ego Tanor Je
En Juin, 2011 (13:05 PM)Dof
En Juin, 2011 (13:22 PM)WADE DEGAGE
Lyns
En Juin, 2011 (14:13 PM)Sope Mame Diarra
En Juin, 2011 (14:16 PM)Quelle est ta position sur ce qui s'est passé hier?
Vivil
En Juin, 2011 (14:32 PM)La Passante
En Juin, 2011 (14:53 PM)Il a joué (comme font tous les politiciens), en proposant ce ticket, et a perdu ! Il l'a reconnu : d'où son FAIRPLAYt.
Maintenant dire qu'il doit quitter avant même la fin de son mandat n'est pas acceptable.
Et seule la cour constitutionnelle doit pouvoir partager les deux interprétation possibles du Droit, en ce qui concerne son mandat prochain. RESTONS LOYAUX jusq'au bout pour que la paix continue dans ce pays. WA PDS CI THIOKI LA LéNN XAMéé !
Undefined
En Juin, 2011 (15:11 PM)BOURBADJOLLOF
Undefined
En Juin, 2011 (15:23 PM)BOURBADJOLLOF
Ghostface
En Juin, 2011 (15:28 PM)Vous aviez eu votre chance , vous étiez placé dans les plus haute instances de l'état? Keske vous aviez fait? Les vieux de l'époque coloniale comme vous on n'en veux plus....Et je trouve irresponsable et d'une malhonnêteté intellectuelle de vouloir mener les sénégalais à la violence et si jamais cela dégénère vous serez les premiers à prendre vos passeports diplomatiques vos familles et vous tailler....
Vous êtes sûrs de gagner en 2012? Alors travaillez et laissez notre chère patrie en paix....le peuple a muri et nous n'avons pas besoin d'appels à la violence nous ne sommes ni en Tunisie, ni en Egypte...
LE PEUPLE NE DOIT PAS CRAINDRE LE GOUVERNEMENT, MAIS C'EST PLUTÔT LE GOUVERNEMENT QUI DOIT CRAINDRE LE PEUPLE...
SALAM
Gregg
En Juin, 2011 (16:51 PM)Si Deug Deug
En Juin, 2011 (16:53 PM)Nous n'accepterons aucune récupération de ce vaste mouvement d'humeur ( ni politique, ni réligieuse)...
Le message lancé va au-delà de Wade et de ses ouailles; il concerne toutes les personnes qui s'aventureront à occuper des postes de responsabilités dans ce pays (electifs ou nominatifs)...le peuple aspire à des dirigeants honnêtes, modestes, non corrompus avec un sens républicain élevé...des stratéges politiques sans sans éthique ni moralité on n'en veut plus....ceux qui se sont enrichis avec le bien public doivent dégager (Tanor, idy, Macky); ceux qui ont été comptables de la souffrance du peuple doivent aussi dégager (Niasse,Djibo,Gadio, iba der)....le sénégal peuple de vaillants citoyens mérite cela....
Hier un mouvement sentinelle est né, et il continuera à veiller aux interêts du peuple et des sans voix...
Salam
Ko
En Juin, 2011 (16:55 PM)Abx
En Juin, 2011 (17:03 PM)Ce n'est pas vous qui allé décider .
Nous déciderons du futur Président dans quelques mois et nous le ferons par les urnes et non dans le sang.
Bcp de personnes ont déjà payé hier , et que cela vous servent de leçons à tous .
Dame
En Juin, 2011 (18:13 PM)Bob
En Juin, 2011 (19:23 PM)Le printemps africain ou sénégalais ???? Mais c'est koi ces débilitiés ???§§§§
- 40 ans au pouvoir pour rien à part vous enrichir
- mépris et instrumentalisation du peuple sénégalais
- SI VOUS ETES SURS DE VOUS, PRESENTER VOUS AUX PRESIDENTIELLES EN 2012 ( en plus c'est plus loin) ET ARRETER DE VOULOIR SACRIFIER LE PEUPLE POUR VOS INTERETS PENDANT QUE VOS PROPRES ENFANTS SONT BIEN AU CHAUD DANS DES PAYS OCCIDENTAUX .... TOUS LES MEMES CES SOIT DISANT POLITICIENS
Undefined
En Juin, 2011 (19:55 PM)Undefined
En Juin, 2011 (22:22 PM)Docteur Mouhamadou Bamba NDIAYE - Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar - Pédiatre à Thiès - Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan – Bienfaisance (Thiès).
Avocat Casamance Sagna
En Juin, 2011 (22:31 PM)Le ps De Tanor et de moustapha niass , ne savaient aps que l ' homme casamançais existé . Combien de casamançais ont perdu leur vie de 1980 à 1999 . Le PS pensait que les sudistes étaient des Singes , ils ne méritaient pas la paix . Et aujourd'hui ceux sont ces chimpengés qui réclame démocratie et justice .
ALLahi , de retour au sénégal , il y aura des responsables qui vont payer leur vie . Si vraiment les sénégalais sont sérieux pour quoi ils ne font pas des manifestations pour le retour de la paix en casamance . Dieu n ' a pas tourné son dos à la casamance , on verra bien Dakar sera en feu ; et de là chaque sénégalais sassera que tout accouchement est douloureux et aucune mère casamançais ne souhaité que son fils meurt aux combats .
Si on ne fait pas attention cette opposition Bientot Dakar sera comme Benghazi .
Begueu Sa Rew
En Juin, 2011 (15:25 PM)Billyd
En Juin, 2011 (21:57 PM)et avant meme de dire qu'il part choisissez vous un candidat !
Undefined
En Juin, 2011 (22:41 PM)Cheikh Bamba Dieye la nou wakh, les vieux comme Tanor et Niasse doivent l'accompagner
Cheikh Bamba Dieye la nou wakh, les vieux comme Tanor et Niasse doivent l'accompagner
Cheikh Bamba Dieye la nou wakh, les vieux comme Tanor et Niasse doivent l'accompagner
Cheikh Bamba Dieye la nou wakh, les vieux comme Tanor et Niasse doivent l'accompagner
Cheikh Bamba Dieye la nou wakh, les vieux comme Tanor et Niasse doivent l'accompagner
Cheikh Bamba Dieye la nou wakh, les vieux comme Tanor et Niasse doivent l'accompagner
Cheikh Bamba Dieye la nou wakh, les vieux comme Tanor et Niasse doivent l'accompagner
Cheikh Bamba Dieye la nou wakh, les vieux comme Tanor et Niasse doivent l'accompagner
Cheikh Bamba Dieye la nou wakh, les vieux comme Tanor et Niasse doivent l'accompagner
Cheikh Bamba Dieye la nou wakh, les vieux comme Tanor et Niasse doivent l'accompagner
Kouly
En Juillet, 2011 (12:34 PM)Participer à la Discussion