Une semaine après l’adoption de la loi sur le parrainage, le président du groupe parlementaire de la majorité, Benno bokk yaakaar (Bby), Aymérou Gningue, ne veut toujours pas entendre parler de «vote sans débats».
«Croyez-vous que nous sommes restés de 9h à 18h sans ouvrir la bouche en nous regardant en chiens de faïence ? Non, parce que durant cette période, il y a eu des débats, corrige-t-il dans entretien accordé au journal Le Quotidien. Les députés de l’opposition ont posé quatorze questions préalables.»
Il ajoute : « Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale dispose qu’on ne peut pas poursuivre les travaux jusqu’à minuit. On voulait nous faire sortir de la date du 19 avril pour passer au 20 en vue de maintenir une tension qui n’en était pas une.»
Aymérou Gningue salue «le calme olympien de Moustapha Niasse», qui «n’a pas répondu aux provocations de l’opposition». «Au contraire, il a fait montre d’une sérénité et d’une grande maîtrise du Règlement intérieur. Le problème, c’est qu’il n’y a pas eu de propositions sérieuses de la part de l’opposition sur le parrainage.»
Abordant l’appel des chefs religieux auquel le chef de l’Etat n’a pas répondu, le député soutient que «le président (de la République) a une démarche d’ouverture. Mais à partir du moment où le projet de loi est sur la table de l’Assemblée nationale, on n’était plus dans le temps de l’exécutif mais dans celui du législatif».
Interpellé sur le recours introduit par l’opposition en vue d’annuler la loi sur le parrainage, Aymérou Gningue parle «d’un coup d’épée dans l’eau». Toutefois, il estime qu’un dialogue entre le pouvoir et l’opposition est «bien possible».
15 Commentaires
Gana
En Avril, 2018 (07:51 AM)Gana
En Avril, 2018 (07:51 AM)Gana
En Avril, 2018 (07:51 AM)Gana
En Avril, 2018 (07:51 AM)Gana
En Avril, 2018 (07:51 AM)Gana
En Avril, 2018 (07:51 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (07:52 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (07:53 AM)Anonyme Frère
En Avril, 2018 (07:56 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (08:16 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (08:16 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (09:11 AM)^^^^^__-_-
PARRAINAGE
Le premier couteau de Maky est la justice derrière laquelle il s’abrite comme Bouki l’hyène dans une peau de chèvre demandant au girafon ndjamala de répondre à sa mère pour le décapiter. Karim et khalifa sont victimes de cette justice manipulée de marionnettes et autres khousmaniappes. Le parrainage, réforme électoral foncièrement déconsolidante pour paraphraser le petit profon Ismaïla Ndiaakhoum FALL tailleur bricoleur du pantalon constitutionnel de Moriba, assimilable à un coup d’Etat, est le second couteau de Maquis pour sabrer un candidat qu’il n’ose pas affronter démocratiquement. Jamais dans l’histoire politique du Sénégal le parrainage n’a été systématique. Il n’était valable que pour les candidats indépendants. En France le parrainage se fait par les élus. Tous les prétextes sont bons pour invalider une candidature gênante : erreurs de bonne ou de mauvaise foi sur les infos concernant l’électeur, nom de l’électeur retrouvé sur plusieurs listes, signature,etc.
Et puis à quoi sert la caution si ce n’est pour rembourser le frais occasionnés par les candidatures fantoches ou sans illusion ? Ces dernières sont plus honnêtes, loyales et jouent franc jeu. Les partis altoppé, yobalema, pour mieux brouter dans les prairies du maquis, trichent, s’abritent derrière des coalitions et n’osent se présenter à aucune élection : PS, LDMPT, PIT, AFP, etc. Ils sucent le sang du contribuable avec les fonds politiques mensuellement versés et les postes politiques offerts sur un plateau d’argent. Un part politique a pour vocation première de conquérir le suffrage des électeurs. Que dire des candidats financés par Maky pour créer une illusion de partis d’opposition passant à table et recevant des dessous de table : Farba Senghor, Modou Diagne Fada, Aida Mbodj, Thierno, Bocoum, Talla Sylla, Abdoulaye Baldé, Me Babou, etc.
Haro sur les partis et mouvements qui opèrent en eaux troubles, ne demanderont pas à être parrainés, n’affronteront jamais le suffrage des électeurs, mais vont chercher le parapluie d’un leader fort pour recevoir un retour sur investissement plus tard !
Pour ménager le budget, il n’y a pas mieux que le bulletin unique. Le système du bulletin par candidat augmente les frais d’impression, permet de saboter les bulletins des adversaires en jouant sur les logos, ressemblances, couleurs et photos à assombrir, ralentit les opérations électorales. Lors des législatives de 2017, le vote a démarré à 18 h à Touba où il n’y avait pas, par extraordinaire, les bulletins de Wade ; ainsi 100 mille personnes n’ont pu voter à Touba, deuxième ville du Sénégal et bastion du PDS, distant de 200 km, parce que Maky l’a voulu ainsi. Rien à signaler au Fouta avec des distances frôlant les 900 km.
Les candidats dits fantoches ont le mérite d’éclaircir le jeu politique par leur courage, leur honnêteté. Ils auront pris le risque de perdre la caution versée. Des entrepreneurs politiques qui n’ont versé aucun kopeck, attendent la moisson pour récolter sans effort. Maky lui, même a parrainé des listes à l’occasion des législatives de 2018.Maky entretient avec l’argent du contribuable plus de 200 espèces de partis de Benno Bokk Benne Bakkaar qui n’envisagent point d’affronter les électeurs.
Me WADE a eu le courage le 23 juin 2011 d’inviter l’opposition à venir manifester librement à l’Assemblée lors du vote, de rester au palais, d’organiser un débat contradictoire à l’Assemblée, de freiner le processus d’adoption à son honneur. Maky le petit sous-préfet d’Afrique, couard, a préféré prendre l’avion avec femme, enfants, clics et claques pour se réfugier chez le maître gaulois Macron, non sans avoir interdit toutes manif et tout débat à l’Assemblée.
Maky va dégager en 2019 et l’Assemblée dissoute.^^^_-_-
Anonyme
En Avril, 2018 (09:57 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:21 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (17:09 PM)Participer à la Discussion