Le président du mouvement République des valeurs (RV) n’est pas resté indifférent à l’éviction de la Sde qui n’a pas profité du renouvellement de la concession à elle antérieurement accordée. Pour Thierno Alassane Sall, cela «montre de façon caricaturale l’effondrement de toutes les voies de recours qu’aurait pu solliciter la Sénégalaise des eaux, ne laissant à son conseil d’administration d’autre choix que de prendre l’opinion à témoin. Participant ainsi à amplifier des rumeurs qui courent dans tout Dakar sur ce marché».
Face à la presse hier, le candidat déclaré à la présidentielle de 2019 ouvre une nouvelle brèche cette fois-ci sur la concession de l’exploitation du fer de Falémé, laquelle déplore-t-il, «illustre la vente par découpe des secteurs stratégiques de notre pays, sans débat, ni à l’Assemblée nationale ni au sein du gouvernement ni à quelque autre instance que ce soit».
«Un homme seul décide de son bon gré de confier des secteurs qui participent à la souveraineté du pays, à des opérateurs étrangers pour des durées pouvant atteindre un demi-siècle. C’est le cas pour le permis relatif aux hydrocarbures, 45 ans. C’est ainsi que le permis Rufisque offshore profond a été octroyé en violation des dispositions pertinentes du code pétrolier et de son décret d’application».
Le président Macky Sall et son Premier ministre Mahamed Dionne, à cette occasion, ont engagé le Sénégal «dans des contrats qui pourraient nous faire perdre selon les circonstances plus de 400 milliards par an selon au cours actuel du baril de pétrole», charge encore Thierno Sall. Qui voit dans cette affaire «un gros scandale».
«Le plus gros scandale de l’histoire du Sénégal, évoque-t-il, ce n’est point le contrat relatif aux mines de fer de la Falémé mais bien celui des permis octroyés à Petrotim sur les blocs de Saint-Louis offshore profond et Cayar Offshore profond».
Des contrats signés entre les deux tours de la présidentielle de 2012 par les gouvernants de l’époque (Abdoulaye Wade : ndlr). «Des contrats antidatés», dénonce encore le leader de RV.
31 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2018 (11:46 AM)Anonyme
En Octobre, 2018 (11:52 AM)Anonyme
En Octobre, 2018 (11:52 AM)Baye Seyni Fall
En Octobre, 2018 (12:13 PM)Pourquoi ces mensonges afin de ternir l'image du président Macky Sall.
Quel président au monde ferait perdre à son pays 400milliards par an?
Soyons sérieux et laissons les Sénégalais elir leur candidat.
Ces mensonges ne feront que renforcer le président .
Sonko et Thierno Sall sont petits pour que Macky fasse un tête à tête avec eux.
Ils n'ont pas un programme concret et ne font que donner des chiffres basés sur des illusions.
Noir_jolof
En Octobre, 2018 (12:18 PM)A bon entendeur!!!
Vérité
En Octobre, 2018 (12:28 PM)Vérité
En Octobre, 2018 (12:28 PM)Vérité
En Octobre, 2018 (12:28 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (12:37 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (12:37 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (12:38 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (12:38 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (12:38 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (12:38 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (12:38 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (12:38 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (12:43 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (12:49 PM)Au Senegal, On lance une alerte.. On essaye de discrediter le lanceur d'alerte plutot que d'esseayer de situer la verite.. C'est quand meme un officiel qui a eu a demissionner et qui a demande a mainte reprise une petition ou une commission d'enquete parlementaire.. le gouvernement fait la sourde oreille..
Macky kaay wakh niou
Anonyme
En Octobre, 2018 (12:55 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (13:23 PM)pourquoi Macky se precipite pour signer un contrat aussi important sans appel doffres a 4 mois des elctions que les senegalais se mobilisent. Ce pays n appartient pas a Macky si on le laisse faire il finira par vendre le peuple senegalais
Anonyme
En Octobre, 2018 (13:41 PM)Shemsuanta
En Octobre, 2018 (13:50 PM)La Bolivie, un pays d'Amérique latine d'environ 10 millions d'habitants situé entre le Brésil, l'Argentine, le Chili, le Pérou et le Paraguay, est un exemple parfait concernant la renégociation réussie des contrats pétroliers et gaziers entre un Etat et des multinationales étrangères.
Evo Morales, après son accession à la magistrature suprême en Bolivie, signe un décret de nationalisation des réserves de pétrole et de gaz le 1er mai 2006 avec comme mesure corollaire l'occupation des sites d'extraction et d'exportation par l'armée nationale.
Ce décret donne 6 mois aux compagnies exploitantes et exportatrices pétrolières et gazières pour renégocier les contrats avec le gouvernement, délai au-delà duquel elles devront quitter le pays avec leurs propriétés et leurs avoirs confisqués. L'Etat bolivien soutenant dans la négociation "qu'un retour sur investissement de 15 à 18% serait juste vis-à-vis des entreprises d'extraction et d'exportation, et que l'équilibre des profits et bénéfices devait profiter au peuple bolivien". Le slogan politique et la maxime populaire étaient que "le pillage doit cesser".
Au 1er novembre 2006, donc à la fin de l'ultimatum et du délai fixés par le gouvernement, les compagnies étrangères telles que Total, Pétrobras, Repsol...donnent leur accord à la proposition de l'Etat bolivien, contraintes et forcées devant la fermeté de la puissance publique et la pression populaire. Les nouveaux contrats donnent à la Bolivie entre 50 et 82% des revenus nets de l'exploitation des hydrocarbures. Ils contraignent, dorénavant, les entreprises étrangères à payer entre 70 et 75% d'impôts à l'Etat contre 18% auparavant.
L'économie bolivienne enregistre, depuis, la croissance la plus forte en Amérique latine. Le pays a multiplié par 3 ses PIB et PIB par tête d'habitant selon les indices même du FMI.
La mesure de 2006 n'était pas une nationalisation au sens strict du terme mais une renégociation de contrats favorable à l'Etat et profitable au peuple. C'est le symbole même de la réappropriation des ressources naturelles par le peuple par le biais d'un Etat défendant ses intérêts.
Observez que la seule volonté politique suffit. L'Etat souverain et régalien dispose de la légalité et de la légitimité sur son territoire et ses ressources, surtout accompagné du soutien massif et de la mobilisation patriotique du peuple, de la loyauté et du sens du devoir de l'armée malgré les pressions des organismes internationaux ( BM, FMI ( CIRDI ), OMC ( ORD )...) qui sont instrumentalisés par la finance internationale et les Etats impérialistes occidentaux, des compagnies multinationales étrangères et des expertises orientées.
Soutenons toute initiative au Sénégal et en Afrique allant dans le sens de l'exemple bolivien en ce qui concerne la renégociation des contrats pétroliers, gaziers, miniers...
Shemsu Anta
Analyste juridique et politique panafricaniste.
Anonyme
En Octobre, 2018 (14:11 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (14:23 PM)il est un limite de penser qu'à notre propre personne ou notre ethnie, ou nos avantages seulement. Les projets que ce soit le fer, le pétrole ou le zircon ne sont pas en notre faveur. ce sont nos fils ou nos arrières petits fils qui paieront la note.
Le régime actuel comme les régimes précédent n'ont rien apporté si ce n'est piller les ressources du Sénégal.
Je ne suis pas pro Sonko mais ces gens là méritent bien d'être fusillés.
Y a pas besoin de sortir de l'ENAM ou de l'ENA pour comprendre ce que dit Thierno Alassane TALL.
c'est la triste réalité
Shemsu Anta
En Octobre, 2018 (14:52 PM)La Bolivie, un pays d’Amérique latine d’environ 10 millions d’habitants situé entre le Brésil, l’Argentine, le Chili, le Pérou et le Paraguay, est un exemple parfait concernant la renégociation réussie de contrats pétroliers et gaziers entre un Etat et des multinationales étrangères.
Evo Morales, après son accession à la magistrature suprême en Bolivie, signe un décret de nationalisation des réserves de pétrole et de gaz le 1er mai 2006 avec comme mesure corollaire l’occupation des sites d’extraction et d’exportation par l’armée nationale.
Ce décret donne 6 mois aux compagnies exploitantes et exportatrices pétrolières et gazières pour renégocier les contrats avec le gouvernement, délai au-delà duquel elles devront quitter le pays avec leurs propriétés et leurs avoirs confisqués. L’Etat Bolivien soutenant dans la négociation « qu’un retour sur investissement de 15% à 18% serait juste vis-à-vis des entreprises d’extraction et d’exportation, et que l’équilibre des profits et revenus devait profiter au peuple Bolivien ». Le slogan politique et la maxime populaire étaient que « le pillage doit cesser ».
Au 1er novembre 2006, donc à la fin du délai fixé par le gouvernement, les compagnies étrangères telles que Total, Pétrobras, Repsol… donnent leur accord à la proposition de l’Etat Bolivien, contraintes et forcées devant la fermeté de la puissance publique et la pression populaire. Les nouveaux contrats donnent à la Bolivie entre 50 et 82% des revenus nets de l’exploitation des hydrocarbures. Ils contraignent, dorénavant, les entreprises étrangères à payer entre 70 et 75% d’impôts à l’Etat contre 18% auparavant.
L’économie Bolivienne enregistre, depuis, la croissance la plus forte en Amérique latine. Le pays a multiplié par 3 ses PIB et PIB par tête d’habitant selon les indices même du FMI.
La mesure de 2006 n’était pas une nationalisation au sens strict du terme mais une renégociation de contrats favorable à l’Etat et profitable au peuple. C’est le symbole même de la réappropriation des ressources naturelles par le peuple par le biais d’un Etat défendant ses intérêts.
Observez que la seule volonté politique suffit. L’Etat souverain et régalien dispose de la légalité et de la légitimité sur son territoire et ses ressources, surtout accompagné d’un soutien massif et d'une mobilisation patriotique du peuple, de la loyauté et du sens du devoir et de l'intérêt national primant sur tout de l'armée malgré les pressions des organismes internationaux (BM, FMI (CIRDI), OMC (ORD)…) qui sont instrumentalisés par la finance internationale et les Etats impérialistes occidentaux, des compagnies multinationales étrangères et des expertises orientées.
Soutenons toute initiative au Sénégal et en Afrique allant dans le sens de l’exemple bolivien en ce qui concerne la renégociation des contrats pétroliers, gaziers, miniers…
Shemsu Anta
Analyste juridique et politique panafricaniste
Oie Gavée
En Octobre, 2018 (16:48 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (16:48 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (16:50 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (17:51 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (21:24 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (22:15 PM)Participer à la Discussion