Contesté par l’opposition, malgré une longue carrière au sein de la magistrature, Cheikh Tidiane Diakhaté, juge hors hiérarchie depuis 1992, a tout pour être un juge…sage. Sorti en 1977 de la section judiciaire de l'ex-Ecole nationale d'Administration et de la magistrature (Enam), ce «Thièssois» d'origine Soninké, a exercé dans la région de Diourbel jusqu'en 1983 avant d’être nommé à la tête du tribunal de première instance de Ziguinchor. Témoin privilégié de la crise casamançaise, l’actuel président du Conseil Constitutionnel a été nommé, en 1988, Doyen des juges d'instruction du tribunal régional hors classe de Dakar. Fonction qu'il exerce jusqu'en 1994. Il a ainsi géré le dossier de l’assassinat du juge Babacar Sèye en 1993 et celui du massacre des policiers sur le Boulevard du Centenaire en 1994.
Epoux de la première juge d’instruction du tribunal régional de Dakar, Seynabou Ndiaye Diakhaté, il a été nommé, en 2003, Procureur général près la Cour d'Appel de Dakar puis Avocat général à la Cour de Cassation. En 2004, il est nommé Premier président de la Cour d’Appel de Dakar avant d’être porté à la tête de la commission d’instruction de la Haute cour de justice devant juger Idrissa Seck et Salif Bâ dans l’affaire des chantiers de Thiès. Depuis le 13 août 2010, il préside aux destinées du Conseil Constitutionnel à la suite du départ à la retraite de Mireille Ndiaye.
PROFESSEUR ISAAC YANKHOBA NDIAYE (Professeur agrégé de Droit)
Vice-président du Conseil constitutionnel, Isaac Yankhoba Ndiaye, né le 11 avril 1955 à Thiès, a devancé Cheikh Tidiane Diakhaté dans cette haute juridiction. Professeur agrégé de Droit privé, enseignant de Droit des affaires, il a rejoint le cercle des «sages» depuis le 6 janvier 2009 en remplacement du professeur Babacar Kanté. Ancien Doyen de la Faculté des Sciences juridiques et politiques (Droit), ex-enseignant à la Sorbonne, il est dépeint comme un universitaire émérite. Il est considéré comme un universitaire indépendant, libre et intellectuellement honnête. Il a la réputation d’être quelqu’un qui ne se laisse pas embarquer pour assouvir les intérêts d’une personne.
MOUHAMED SONKO (MAGISTRAT)
Ancien président du Conseil d'Etat, Mouhamed Sonko a fait partie des «5 sages» du Conseil constitutionnel en même temps qu’Issac Yankhoba Ndiaye depuis le 6 janvier 2009. Fonctionnaire «carriériste», selon certaines indiscrétions, il a longtemps déserté les salles d’audience pour se retrouver dans les ministères. Premier conseiller de Me Jacques Baudin, alors Garde des Sceaux, ministre de la Justice, il a exercé les fonctions de Directeur de cabinet du ministère des Forces armées, de celui de l'Enseignement supérieur et de celui des Affaires étrangères.
CHIMERE MALICK DIOUF (Magistrat)
Son nom est pratiquement lié au procès des assassins de Me Babacar Sèye. Lorsque Clédor Sène, Pape Ibrahima Diakhaté et Assane Diop comparaissaient devant la Cour d’Assises de Dakar, c’est lui qui assurait la fonction d’Avocat général, assurant les intérêts de la société. Il avait requis la peine de mort contre la bande à Clédor Sène, même si des critiques sur son manque de pugnacité dans son réquisitoire ont fusé au sortir du procès. Magistrat du parquet pendant longtemps, il a été précédemment directeur des Affaires criminelles et des Grâces et Secrétaire général du ministère de la Justice.
SIRICONDY DIALLO (Ancien chef de l’Inspection générale d’Etat)
Chef du prestigieux corps de l’Inspection générale d’Etat jusqu’en juillet 2006, date à laquelle il est remplacé par Mme Nafy Ngom Keïta, Siricondy Diallo a rejoint le cercle restreint des «5 sages» qui ont la lourde responsabilité de se prononcer sur la validité ou non de la candidature de Me Abdoulaye Wade. Même s’il a la réputation d’être intègre, son parcours est «entaché» par l’affaire des chantiers de Thiès. C’est sous son magistère que l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, a été épinglé par l’Inspection générale d’Etat (Ige). Et c’est sur la base du dossier monté par ses services que le maire de Thiès a été renvoyé devant la commission d’instruction de la Haute cour de justice avant d’être lavé par l’instance présidée par…Cheikh Tidiane Diakhaté.
Daouda MINE
81 Commentaires
Alfadiongui
En Août, 2011 (12:07 PM)Mm
En Août, 2011 (12:09 PM)on ne veut plus de toi, de grace soit sage et tire toi loin du sénégal
Alfadiongui
En Août, 2011 (12:12 PM)Calls
En Août, 2011 (12:12 PM)Villageois
En Août, 2011 (12:21 PM)Vii
En Août, 2011 (12:24 PM)LES PORTES DE L'HISTOIRE VOUS SONT OUVERTES
PENSEZ A VOTRE DESCENDANCE.
Azertyuiop
En Août, 2011 (12:24 PM)Free
En Août, 2011 (12:25 PM)Disciple De Jacob
En Août, 2011 (12:27 PM)Sn
En Août, 2011 (12:28 PM)Serigne
En Août, 2011 (12:38 PM)Lagaffe
En Août, 2011 (12:39 PM)Lipo
En Août, 2011 (12:40 PM)Ibrahimb
En Août, 2011 (12:43 PM)Ex Journaliste à L'obs
En Août, 2011 (12:52 PM)Saint Louisien
En Août, 2011 (12:58 PM)Vous êtes sales Je le jure et comme çà vous racontez du n'importe quoi sur Wade et son régime alors que vous êtes entrain d'exploiter à fond vos employés Chiiim Quel groupe de presse ce Futurs Médias C'est honteux
Cinq Incompétents
En Août, 2011 (13:10 PM)Sagesses
En Août, 2011 (13:17 PM)Mais par sa volonté de transgresser la constitution, Wade les a mis dans une position à hauts risques.
Si par sagesse ils reconnaissaient la non validité de cette nouvelle candidature du président, ils auraient à l'esprit que Maître Seye avait été assassiné pour moins que cela. Mais cette fois, compte tenu des enjeux pour les alternoceurs et du zèle de certains accolytes de Wade, l'initiative de leurs assassinats pourraient avoir plusieurs auteurs.
S'ils acceptaient la candidature malgré son inconstitutionnalité, alors c'est à la République toute entière qu'ils devraient rendre des comptes et seraient coupables devant l'Histoire de ce qui se produira.
Une position peu enviable, décidément.
Oui,
..
En Août, 2011 (13:23 PM)Cos X
En Août, 2011 (13:34 PM)Khelmourafet
En Août, 2011 (13:41 PM)Moïse
En Août, 2011 (13:45 PM)@khelmourafet
En Août, 2011 (13:47 PM)Pepe
En Août, 2011 (13:50 PM)Baye Sogui
En Août, 2011 (13:51 PM)Far
En Août, 2011 (13:56 PM)Far
En Août, 2011 (14:15 PM)Niox Petit
En Août, 2011 (14:19 PM)Et meme s'il était là bas, le rapport sur les Chantiers de Thies a été fait par Nafy Ngom Keita. Et pour ceux qui ne le savent pas , l-Inspecteur général d'Etat, avec sa lettre de mission du Président de la République, est autonome et independant. Personne, fût il le Chef de l'IGE ne peut modifier son rapport ni ses conclusions.
Far
En Août, 2011 (14:26 PM)Diop
En Août, 2011 (14:34 PM)Lala
En Août, 2011 (14:47 PM)Xun-xunor
En Août, 2011 (14:54 PM)ECOUTEZ, LE JEU EN VAUDRA LA CHANDELLE…
LES SENEGALAIS N’AURONT QUE LEURS YEUX POUR PLEURER A LA FIN DU… FILM. CE SERAIT TROP TARD.
Far
En Août, 2011 (14:59 PM)Khelmourafet
En Août, 2011 (15:00 PM)Khelmourafet
En Août, 2011 (15:08 PM)Caty
En Août, 2011 (15:26 PM)Ando
En Août, 2011 (15:30 PM)Ce que tu peines à comprendre, c'est que le conseil constitutionnel n'a pas pour mission de bloquer la candidature de quelqu'un surtout lorsqu'il remplit tous les critères exigés pour pouvoir se présenter à une élection.
En effet, il n'appartient pas aux sages du conseil constitutionnel d'interpréter les articles 27 et 1O4 de la Constitution qui ont trait exclusivement à la durée du mandat, au nombre de mandat.
Dans leur impossibilité d'interpréter les articles en question, ils vont tout naturellement du monde se déclarer incompétents, une décision aussi sage que leur sagesse parce que la candidature de Wade est d'autant plus recevable que leur 5 sages n'auront aucun moyen de s'y opposer.
Sa Matt Goloniaye
En Août, 2011 (15:54 PM)Ce qui fait la beaute et qui fonde l'espoir avec la democratie, c est que il existera toujours quelque part, des individus determines qui sont incorruptibles quelque soit la situation et ces derniers vont etres les derniers remparts pour se dresser contre l'arbitraire pour defendre les interets du peuple!
Cela a toujours ete ainsi avec la marche de l'histoire de l'humanite.
On gagne toujours lorsqu'on parie sur la democratie avec le progres de l'humanite.
à Ex Jnliste L'obs
En Août, 2011 (15:55 PM)Montesquieu Ouf
En Août, 2011 (15:55 PM)INCIDENT D'AUDIENCE - Allusion à une Justice aux ord
Saly
En Août, 2011 (16:05 PM)En janvier 2006, alors que l’affaire des Chantiers de Thiès faisait rage, l’on se souvient de la révélation sidérante de Idrissa Seck sur la gestion des fonds politiques. M. Seck, lors de son audition dans le fond, avait déclaré devant les membres de la Commission d’instruction que présidait le juge Diakhaté, qu’à l’exception de Serigne Saliou Mbacké, alors khalife général des mourides, avoir fait signer des décharges à des bénéficiaires des fonds politiques du Président Wade, dont des magistrats. Sur un ton un tantinet provocateur, Idrissa Seck avait lancé?: «Si vous voulez, je vous sors tous mes bons et l’on verra bien !» Une situation fort gênante, si on avait entendu les magistrats bénéficiaires de ces fonds politiques à titre de témoins dans un procès qu’ils devaient instruire.
En novembre 2007, une brise de réconciliation balaie les relations entre Wade et Idrissa Seck, avec en toile de fond l’annonce d’un non-lieu total pour l’ancien Pm, qui doit passer par une réactivation de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice. Les pourparlers politiques pour le retour de Idrissa Seck sont passés par là, mais aussi les instructions données par le Président Wade à la Commission. Dans sa parution, le 7 novembre 2007, Le Quotidien, se fondant à l’époque sur des sources concordantes, écrivait?: «Le président de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice, Cheikh Tidiane Diakhaté, a reçu des instructions dans ce sens lors de l’audience nocturne que le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, lui a accordée la semaine dernière.» Dans la même parution, il a été fait cas d’une requête de M. Seck à Wade pour un règlement définitif du dossier des Chantiers de Thiès avant toute reprise de ses activités au sein du Pds. «Cette requête, écrivait Le Quotidien, a été encore formulée lors de son dîner avec Me Wade. Et ce dernier de lui jurer avoir donné des instructions dans ce sens.»
LE DERNIER EDIFIANT FACE-A-FACE
Plus édifiant sera le dernier face-à-face entre Idrissa Seck et les magistrats de la Haute cour de Justice, le 21 mai 2008. Ce jour-là, l’ancien Pm a plongé, comme l’a rapporté largement Le Quotidien du lendemain, les juges de la Commission d’instruction présidée par Cheikh Tidiane Diakhaté dans un malaise, quand Idrissa Seck est revenu, document à l’appui et signé par le président de la République, sur le fameux protocole de Rebeuss, notamment les démarches initiées par le Président Wade, à leur insu. Il a signifié au président de la Commission, M. Diakhaté, et aux autres juges, qu’ils n’étaient que les bras armés de l’Exécutif. Dans ce document brandi par M. Seck, il était question de non-lieu dans les procédures supposées être du ressort des magistrats. Au cours de ce face-à-face épique, un incident d’audience s’y invita. Ce jour-là, Idrissa Seck interpela directement Cheikh Tidiane Diakhaté, en ces termes?: «La vérité est que c’est vous qui m’avez placé sous mandat de dépôt et, à votre insu, le président de la République m’a envoyé des émissaires le 15 novembre 2005 et le 6 février 2006.» A l’intention des magistrats de la Haute cour de justice, il déclinera le libellé d’«une proposition écrite» que le Président Wade lui avait faite le 22 décembre 2005. Puis Idrissa Seck s’évertua à démontrer que la Justice, dans cette affaire, a été aux ordres de l’Exécutif. Il s’en suivit un violent accrochage verbal entre lui et Cheikh Tidiane Diakhaté à qui il signifia?: «Le Président m’a envoyé des émissaires en me faisant des propositions, en m’accordant un non-lieu total dans l’affaire de l’atteinte à la sûreté de l’Etat et un non-lieu partiel sur les Chantiers de Thiès.» Colère de M. Diakhaté qui voulut mettre fin à son discours. Pour apaiser les esprits, le juge Demba Kandji demanda une suspension de séance. Quarante minutes après, Idrissa Seck revint à la charge pour dire à M. Diakhaté : «Cela fait trois ans que vous m’avez pris ma liberté (…) Pour l’histoire et la Justice, il faut clarifier. Si vous me privez de répondre, je ne parlerai plus.» Quand ce dernier reprit la parole, c’était pour dire simplement?: «Nous sommes des êtres comme vous et, à notre mort, c’est sept mètres de percale qui nous accompagneront. Il y a une seule constante, c’est Dieu. Donc, je vous laisse parler parce que nous allons tous mourir et rendre compte à Dieu.» Et Idrissa Seck de lui répondre : «C’est ma totale foi en ce que vous dites. C’est en la croyance en Dieu que j’ai refusé de déposer une demande de mise en liberté provisoire, en laissant le soin aux magistrats professionnels que vous êtes, la responsabilité de décider de ce dossier (…)
LES AFFAIRES AUX ELECTIONS LOCALES
Pour les récents contentieux électoraux, lors des compétitions aux Locales, la béance des manquements ne mérite pas que l’on s’appesantisse là-dessus. Mais, pour rappel, en août 2009 éclata le contentieux postélectoral de Mbane. La Cour d’appel dirigée par Cheikh Tidiane Diakhaté s’y était distinguée par un parti-pris manifeste en faveur du pouvoir en annulant, en violation des textes, les résultats des bureaux de vote de Ndombo dans la communauté rurale de Mbane, et en octroyant la victoire à la Coalition Sopi 2009. Cependant, un arrêt de la Cour suprême cassera la décision de la Cour d’appel, après un recours introduit par les avocats de l’opposition. Aliou Diack de Bennoo sera réinstallé dans ses fonctions de président du Conseil rural de Mbane. Comme quoi, il n’y a pas à désespérer de tous les juges et de toute la Justice?!
En mars 2009 surgirent les contentieux électoraux à Ndindy et Ndoulo. Là encore Cheikh Tidiane Diakhaté fut sur la sellette, suite au rejet par l’Assemblée générale de la Cour d’appel, de la requête de la Cena portant sur l’infirmation des listes de candidatures de la Coalition Sopi dans les arrondissements de Ndindy et de Ndoulo. Or, cette coalition a été déclarée bien forclose du fait même des agissements de ses responsables locaux. Les autorités administratives passèrent outre en introduisant dans les arrêtés, pris après les dépôts des listes, les candidatures de la Coalition Sopi, sur la base des instructions de leur hiérarchie. Une décision surprenante fut alors prise par la Cour d’appel, juge des élections en matière de contentieux, pour signifier qu’il n’y avait pas d’éléments de preuve.
Voilà les faits, des faits têtus, jamais démentis à l’époque, qu’il importe ici et maintenant d’évoquer et de convoquer surtout en perspective de la prochaine élection présidentielle où déjà les graines de réels contentieux commencent à se signaler avec la nomination de Cheikh Tidiane Diakhaté, objet de suspicions qui ne sont pas toutes infondées.
Pr. Amsatou Sow Sidibe
En Août, 2011 (16:13 PM)Saly
En Août, 2011 (16:25 PM)En janvier 2006, alors que l’affaire des Chantiers de Thiès faisait rage, l’on se souvient de la révélation sidérante de Idrissa Seck sur la gestion des fonds politiques. M. Seck, lors de son audition dans le fond, avait déclaré devant les membres de la Commission d’instruction que présidait le juge Diakhaté, qu’à l’exception de Serigne Saliou Mbacké, alors khalife général des mourides, avoir fait signer des décharges à des bénéficiaires des fonds politiques du Président Wade, dont des magistrats. Sur un ton un tantinet provocateur, Idrissa Seck avait lancé?: «Si vous voulez, je vous sors tous mes bons et l’on verra bien !» Une situation fort gênante, si on avait entendu les magistrats bénéficiaires de ces fonds politiques à titre de témoins dans un procès qu’ils devaient instruire.
En novembre 2007, une brise de réconciliation balaie les relations entre Wade et Idrissa Seck, avec en toile de fond l’annonce d’un non-lieu total pour l’ancien Pm, qui doit passer par une réactivation de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice. Les pourparlers politiques pour le retour de Idrissa Seck sont passés par là, mais aussi les instructions données par le Président Wade à la Commission. Dans sa parution, le 7 novembre 2007, Le Quotidien, se fondant à l’époque sur des sources concordantes, écrivait?: «Le président de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice, Cheikh Tidiane Diakhaté, a reçu des instructions dans ce sens lors de l’audience nocturne que le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, lui a accordée la semaine dernière.» Dans la même parution, il a été fait cas d’une requête de M. Seck à Wade pour un règlement définitif du dossier des Chantiers de Thiès avant toute reprise de ses activités au sein du Pds. «Cette requête, écrivait Le Quotidien, a été encore formulée lors de son dîner avec Me Wade. Et ce dernier de lui jurer avoir donné des instructions dans ce sens.»
LE DERNIER EDIFIANT FACE-A-FACE
Plus édifiant sera le dernier face-à-face entre Idrissa Seck et les magistrats de la Haute cour de Justice, le 21 mai 2008. Ce jour-là, l’ancien Pm a plongé, comme l’a rapporté largement Le Quotidien du lendemain, les juges de la Commission d’instruction présidée par Cheikh Tidiane Diakhaté dans un malaise, quand Idrissa Seck est revenu, document à l’appui et signé par le président de la République, sur le fameux protocole de Rebeuss, notamment les démarches initiées par le Président Wade, à leur insu. Il a signifié au président de la Commission, M. Diakhaté, et aux autres juges, qu’ils n’étaient que les bras armés de l’Exécutif. Dans ce document brandi par M. Seck, il était question de non-lieu dans les procédures supposées être du ressort des magistrats. Au cours de ce face-à-face épique, un incident d’audience s’y invita. Ce jour-là, Idrissa Seck interpela directement Cheikh Tidiane Diakhaté, en ces termes?: «La vérité est que c’est vous qui m’avez placé sous mandat de dépôt et, à votre insu, le président de la République m’a envoyé des émissaires le 15 novembre 2005 et le 6 février 2006.» A l’intention des magistrats de la Haute cour de justice, il déclinera le libellé d’«une proposition écrite» que le Président Wade lui avait faite le 22 décembre 2005. Puis Idrissa Seck s’évertua à démontrer que la Justice, dans cette affaire, a été aux ordres de l’Exécutif. Il s’en suivit un violent accrochage verbal entre lui et Cheikh Tidiane Diakhaté à qui il signifia?: «Le Président m’a envoyé des émissaires en me faisant des propositions, en m’accordant un non-lieu total dans l’affaire de l’atteinte à la sûreté de l’Etat et un non-lieu partiel sur les Chantiers de Thiès.» Colère de M. Diakhaté qui voulut mettre fin à son discours. Pour apaiser les esprits, le juge Demba Kandji demanda une suspension de séance. Quarante minutes après, Idrissa Seck revint à la charge pour dire à M. Diakhaté : «Cela fait trois ans que vous m’avez pris ma liberté (…) Pour l’histoire et la Justice, il faut clarifier. Si vous me privez de répondre, je ne parlerai plus.» Quand ce dernier reprit la parole, c’était pour dire simplement?: «Nous sommes des êtres comme vous et, à notre mort, c’est sept mètres de percale qui nous accompagneront. Il y a une seule constante, c’est Dieu. Donc, je vous laisse parler parce que nous allons tous mourir et rendre compte à Dieu.» Et Idrissa Seck de lui répondre : «C’est ma totale foi en ce que vous dites. C’est en la croyance en Dieu que j’ai refusé de déposer une demande de mise en liberté provisoire, en laissant le soin aux magistrats professionnels que vous êtes, la responsabilité de décider de ce dossier (…)
LES AFFAIRES AUX ELECTIONS LOCALES
Pour les récents contentieux électoraux, lors des compétitions aux Locales, la béance des manquements ne mérite pas que l’on s’appesantisse là-dessus. Mais, pour rappel, en août 2009 éclata le contentieux postélectoral de Mbane. La Cour d’appel dirigée par Cheikh Tidiane Diakhaté s’y était distinguée par un parti-pris manifeste en faveur du pouvoir en annulant, en violation des textes, les résultats des bureaux de vote de Ndombo dans la communauté rurale de Mbane, et en octroyant la victoire à la Coalition Sopi 2009. Cependant, un arrêt de la Cour suprême cassera la décision de la Cour d’appel, après un recours introduit par les avocats de l’opposition. Aliou Diack de Bennoo sera réinstallé dans ses fonctions de président du Conseil rural de Mbane. Comme quoi, il n’y a pas à désespérer de tous les juges et de toute la Justice?!
En mars 2009 surgirent les contentieux électoraux à Ndindy et Ndoulo. Là encore Cheikh Tidiane Diakhaté fut sur la sellette, suite au rejet par l’Assemblée générale de la Cour d’appel, de la requête de la Cena portant sur l’infirmation des listes de candidatures de la Coalition Sopi dans les arrondissements de Ndindy et de Ndoulo. Or, cette coalition a été déclarée bien forclose du fait même des agissements de ses responsables locaux. Les autorités administratives passèrent outre en introduisant dans les arrêtés, pris après les dépôts des listes, les candidatures de la Coalition Sopi, sur la base des instructions de leur hiérarchie. Une décision surprenante fut alors prise par la Cour d’appel, juge des élections en matière de contentieux, pour signifier qu’il n’y avait pas d’éléments de preuve.
Voilà les faits, des faits têtus, jamais démentis à l’époque, qu’il importe ici et maintenant d’évoquer et de convoquer surtout en perspective de la prochaine élection présidentielle où déjà les graines de réels contentieux commencent à se signaler avec la nomination de Cheikh Tidiane Diakhaté, objet de suspicions qui ne sont pas toutes infondées.
Ranita
En Août, 2011 (16:26 PM)Saly
En Août, 2011 (16:29 PM)Momz
En Août, 2011 (16:49 PM)Pie
En Août, 2011 (16:59 PM)De Nazarett
En Août, 2011 (17:02 PM)Laisser le Conseil Constitutionnel rendre sereinement sa décision, c'est aussi respecter la constitution.
Dire qu'on n'attendra pas le Conseil Constitutionnel, cela est une position anti républicaine.
Dowfello
En Août, 2011 (17:05 PM)Momz
En Août, 2011 (17:06 PM)Fatou Thioro
En Août, 2011 (17:18 PM)D. Seck
En Août, 2011 (17:26 PM)Sagement...
Momz
En Août, 2011 (17:34 PM)Pie
En Août, 2011 (17:56 PM)Boy Sebi
En Août, 2011 (18:01 PM)Pie
En Août, 2011 (18:08 PM)Momz
En Août, 2011 (18:22 PM)Les 5 Hypocries Juges
En Août, 2011 (18:31 PM)qui as dit qu'il son sage
Pie
En Août, 2011 (18:32 PM)Iba
En Août, 2011 (18:50 PM)Lissa
En Août, 2011 (18:55 PM)Pie
En Août, 2011 (19:13 PM)Lyns
En Août, 2011 (19:17 PM)Ponty
En Août, 2011 (19:26 PM)Momz
En Août, 2011 (19:31 PM)Pds Sans Wade
En Août, 2011 (19:48 PM)Journaliste
En Août, 2011 (19:52 PM)Momz
En Août, 2011 (20:09 PM)Momz
En Août, 2011 (20:28 PM)Patisco
En Août, 2011 (21:37 PM)En se taisant, le sot est sage et le sage est sot.
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Président wade le Sénégal est content de toi, vous avez changé le visage du pays, vous avez développé les secteur de la santé, éducation, agriculture tec
le sénégal est avec toi président 75% premier au premier vive wade alliés
Diakhaye
En Août, 2011 (03:54 AM)Diakhaye
En Août, 2011 (04:18 AM)Dia
En Août, 2011 (08:28 AM)Quel juge en fin de carrière refuserait une offre d'un milliard de Wade pour se prononcer sur la validité de sa candidature.
En plus, Wade a légalement le droit de se présenter y egard au principe de la non retroactivité de la loi.
Par contre Wade n'a pas moralement le droit de se présenter au respect du principe de l'esprit des lois,.
Kubaya
En Août, 2011 (09:17 AM)À DÉFAUT DU VERBE DE LA SAGESSE, ALORS BONJOUR LE LANGAGE DE LA VIOLENCE !
QUI VIVRA VERRA….
Lick1239
En Août, 2011 (09:56 AM)? Une surtaxe sur les appels téléphoniques entrants fera reculer le pays car elle n'est bonne ni pour les consommateurs, ni pour le secteur des télécoms, ni pour l'Etat. De plus, une hausse des tarifs des consommateurs extérieurs (en premier lieu la Diaspora) va se ressentir à court terme sur les tarifs intérieurs du fait de la réciprocité que ne manqueront pas d’appliquer certains opérateurs étrangers (notamment africains).
? Aucun spécialiste du secteur, ni au Sénégal ni au niveau international (position du GSMA), ni au niveau sous régional (position de l’UEMOA) n’est favorable à une telle mesure qui va à l’inverse de la tendance mondiale de baisse continue du tarif des appels. Avec l'application de la mesure au Sénégal, la bonne image qu'a encore le pays au sein de la communauté mondiale des télécoms s'en trouvera dégradée.
? Cette surtaxe n’est appliquée que dans 4 pays au monde (tous africains) et dans ces pays, une chute du trafic international entrant de l’ordre de 50% a été observée.
? Les autorités auraient pour projet de constituer avec le produit de cette surtaxe, 60 milliards de FCFA/an, un fonds dont les secteurs destinataires sont déjà identifiés (logement pour la diaspora, mutuelle des employés du secteur des télécoms, Energie, Case des Tout Petits, etc.) Dans le même temps, pour Sonatel comme pour l'ensemble du secteur, cette surtaxe entraînera une baisse du chiffre d'affaires entre 33% et 50% et une hausse des charges de reversement donc une baisse du résultat, des impôts et des dividendes.
A terme, l'Etat perdra plus de 35 milliards FCFA par an.
? Si les télécoms au Sénégal font partie des rares secteurs encore prospères, c’est le résultat de trente années de mise en œuvre de bonnes politiques. Une des destinations prévues des fonds collectés à partir de la surtaxe est le secteur de l’Energie pour lequel les opérateurs de télécoms contribuent déjà à hauteur de 3% de leur chiffre d’affaires annuel (prélèvement fait sur le fonds pour le service universel)
? Contrairement aux allégations du Président de l’Ascosen (une association de consommateurs au Sénégal), le trafic international entrant au Sénégal a baissé de 14% après, à peine, trois mois d’application de la surtaxe.
Nous vous invitons par conséquent à rester vigilants et à informer votre entourage immédiat des conséquences néfastes de la reprise de la mesure de surtaxe du trafic international entrant.
Fayez
En Août, 2011 (10:06 AM)Mor Dior
En Août, 2011 (10:39 AM)Ablaye dictateur WADE moo leen guen hamné paré na si rewmi lii mou beugue moodi diakhassé rewmi diokh ko doomam dji guen yess
YEEN DIAKHATE YAW AK SA NAATANGO YII KHOOL LEEN NI COTE D IVOIRE YAKHOO NDAKH NIAK WAKH DEUGUE
N A S
En Août, 2011 (10:58 AM)J'ose croire que le CONSEIL CONSTITUTIONNEL avec ses honorables membres, responsables et respectables ne donnera pas l'occasion au PEUPLE de montrer sa force de frappe pour faire entendre RAISON- VIOLENCE. NON!!!
J'ose penser que le CONSEIL CONSTITUTIONNEL nous donnera les leçons de SAGESSE PAR EXPÉRIENCE (EGYPTE, COTE D'IVOIRE)
Baye Gorgui
En Août, 2011 (12:46 PM)Mme Ndiaye
En Août, 2011 (13:03 PM)De grâce laisser l institution faire son travail.
Le droit ne parle jamais de rétroactivité
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