Couvrir la campagne des législatives en restant à équidistance des 47 listes, ce n'est pas une mince affaire. Comment la Rts s'y emploie ? Seneweb a mené une mini-enquête.
Depuis le 9 juillet, la campagne des législatives bat son plein sur la Rts. Quarante-sept coalitions et partis s'affrontent à travers la lucarne. Rivalisant d'éloquence et de bienveillance envers les électeurs qu'ils draguent à coups de promesses aussi aguichantes les unes que les autres.
Chaque liste bénéficie quotidiennement de 1 mn 30 à 2 mn pour essayer de faire passer son message. Les candidats défilent en deux temps. Le premier passage est programmé entre 18 h 30 et 19 h 45. Le deuxième, entre 21 heures et 22 h 15.
Les listes font diffuser en alternance les interventions de leurs plénipotentiaires sur le plateau et leurs activités sur le terrain. Il en sera ainsi jusqu'au vendredi 28 juillet, dernier jour de campagne selon les dispositions de code électoral.
Comment le service public de la radiodiffusion et télévision assure-t-il sa mission auprès de l'ensemble des 47 listes, sur tout le territoire national et dans le respect strict du principe d'équité édicté par la loi électorale ? Un vaste programme.
D'autant que, chaque jour, tout doit être bouclé et envoyé au Conseil national de régulation de l'audiovisuel (Cnra) à 14 heures au plus tard. Les éléments devant être diffusés après visa de cet organe de régulation.
D'après le directeur des programmes de la Rts, Abou Ndao, les 47 listes sont scindées en deux groupes, un de 23 et un autre de 24. Il ajoute que lorsque le premier se met à enregistrer au niveau des studios de la Rts, le second est accompagné sur le terrain par des équipes de la chaîne publique. Et vice versa.
Des studios d'enregistrement sont mobilisés à Dakar, Ziguinchor, Tambacounda et Matam. Et pour chaque station régionale, 5 personnes supplémentaires rejoignent les équipes de base.
Sur le terrain, pour les meetings, caravanes et visites de proximité, chaque coalition ou parti est accompagné par 4 agents de la Rts : un journaliste, un cameraman, un preneur de son et son chauffeur. Ce qui fait qu'au total, renseigne Abou Ndao, la Rts a mobilisé plus de 200 agents pour la couverture de la campagne des législatives.
"On a pris toutes les dispositions pour mettre notre personnel dans de bonnes conditions, et sur tous les plans, avise le directeur des programmes de la chaîne nationale. Le travail va se faire comme dans les autres élections."
Pour cette élection, la Rts a bénéficié d'une enveloppe de 10 milliards de francs Cfa. "Un appui historique", s'est exclamé son directeur général, Racine Talla. Qui indique que ces fonds ont permis à la chaîne publique d'acquérir 30 nouvelles caméras (full Hd) et 24 véhicules (4 pick-up, 10 4x4, un bus de 33 places, 2 fourgonnettes et un camion), notamment.
Le tout, pour 21 jours de campagne au bout desquels les Sénégalais choisiront leurs 165 représentants à l'Assemblée nationale.
6 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2017 (11:58 AM)Anonyme
En Juillet, 2017 (12:34 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (12:37 PM)Ces villages regorges de nombreux vergés qui alimentent la région en fruit et culture maraicher sans aucun accés digne d´infrastructure moderne. Merci d´y penser pour un développement equitable.
Le port de Carabane tout comme le village, restent sans electricité ni eau potable alors qu´il reste l´endroit encontournable pour le tourisme en basse casamance en dehors de l´escale du Bateau d´où partent et descendent les populations des îles vers Dakar.
Elegence Beaute
En Juillet, 2017 (13:59 PM)contacter nous sur ce numero 766968634
faites vos choix nous ferons votre joie
Anonyme
En Juillet, 2017 (14:21 PM)OUSMANE SONKO OU L'ESCROQUERIE POLITICO-MEDIATIQUE
La diaspora sénégalaise respecte-t-elle notre pays et notre démocratie ? En effet, cette diaspora vit dans des pays démocratiques, où aucun candidat (aux législatives, à la présidentielle et même pour des primaires) ne peut avoir comme coordonnateur ou principal collaborateur un patron de presse (télé, radio, journal ou site internet). Dans le cas d'une telle collaboration, le patron de presse démissionne. La démission ou le congé étant aussi la règle pour le journaliste ou l'animateur. Ce fut le cas d'Audrey Pulvar, lors des primaires du PS français en 2012, alors qu'elle était la compagne d'Arnaud Montebourg.
Ces règles de bonnes mœurs démocratiques, les émigrés les connaissent parfaitement et les apprécient en Occident. Mais, concernant notre propre pays, ils bafouent ces règles, comme si le citoyen sénégalais ne méritaient pas la meilleure démocratie. En effet, des émigrés sont sur la liste de Sonko et d'autres sont prêts à voter pour lui, alors que son coordonnateur n'est autre que Demba Makalou, le Directeur Général de Seneweb, le site d'information le plus regardé par la diaspora et les Sénégalais.
Sonko, qui passe son temps à dénoncer et accuser, sait parfaitement que sa relation avec Mr Makalou s'appelle COLLUSION ou CONFLIT D'INTÉRÊT. Donc s'il était honnête avec nous, ses compatriotes, il ne serait pas dans ce cas. Et pire, Mr Makalou figure en très bonne position sur la liste nationale de Sonko.
C'est comme si Mr Racine Talla, DG de la RTS, était en très bonne position sur la liste nationale de BBY. Personne ne l'aurait accepté. Donc pourquoi la diaspora l'accepte dans le cas de Sonko ? Surtout, comment Sonko, le donneur de leçon, peut bafouer à ce point les valeurs qu'il évoque sans cesse ?
Nous ne sommes pas en temps de guerre, et donc, actuellement, notre patriotisme se mesure à notre engagement à servir civilement notre pays. Ce qui commence par le respect de nos compatriotes. Un respect qui n'est pas observé par Sonko. Ce qui est d'autant plus grave dans son cas qu'il ne cesse de dénoncer les fautes des autres et d'accuser tout le monde.
Naturellement, Sonko et Demba Makalou n'avoueront jamais leur flagrante escroquerie, comme ils ne s'expliqueront jamais. Mais vous les émigrés, en tout cas ceux d'entre vous qui souhaitent à notre pays une démocratie irréprochable, ne voteront pas pour un tricheur (Sonko, BBY, Manko Taxawu, Manko Watu, etc.), car celui qui triche pour conquérir une position trichera pour la conserver. Donc avec Sonko, ce n'est pas le meilleur qui attend notre pays, mais la poursuite de la tricherie.
La diaspora aime notre pays, les sénégalais aiment le Sénégal, donc qu'ils tournent le dos à tous les tricheurs, surtout les plus jeunes, parce qu'ils vont gérer le pays pendant 50 autres années. Une catastrophe !!!
Anonyme
En Juillet, 2017 (14:23 PM)Ces villages regorges de nombreux vergés qui alimentent la région en fruit et culture maraicher sans aucun accés digne d´infrastructure moderne. Merci d´y penser pour un développement equitable.
Le port de Carabane tout comme le village, restent sans electricité ni eau potable alors qu´il reste l´endroit encontournable pour le tourisme en basse casamance en dehors de l´escale du Bateau d´où partent et descendent les populations des îles vers Dakar.
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