Samba Ndiaye, proche de Wade : « Un bon arbitre ne peut pas siffler un pénalty litigieux à la 90mn d’un match»

Sur la recevabilité où non de la candidature de Me Wade, le Président de la Convergence des cadres libéraux pour l’enracinement du Sopi (Clesopi) soutient que le problème est réglé, parce que les sages du Conseil constitutionnel vont déclarer recevable la candidature de Me Wade. Il compte mordicus sur la sagesse du Conseil constitutionnel pour la recevabilité de la candidature de Me Wade. «Un bon arbitre ne peut pas siffler un pénalty litigieux à la 90mn d’un match», laisse entendre Samba Ndiaye, par ailleurs maire de Ndoffane et DG de la SIRN. 

S’agissant du cas Idrissa Seck qui taraude l’esprit de certains libéraux, le cadre libéral déclare qu’au même titre que Me Wade, il ne veut pas du départ du maire de Thiès, qu’il demande de se mette dans les rangs. Mais s’il persiste sur sa candidature, il est libre d’être candidat à l’élection présidentielle de 2012 et faire face à Me Wade comme en 2007, car cela dit-il, ne peut pas empêcher au chef de l’Etat de briguer un troisième mandat. Pour samba Ndiaye, Idrissa Seck est un démocrate, il doit se mettre dans les rangs car le comité directeur du Pds l’a mis en minorité. 

Le coordonnateur de la Convergence des Cadres Libéraux pour l’Enracinement du Sopi (Clesopi) a fait de telles déclarations samedi lors d’un point de presse organisé en marche de la journée de réflexion organisée par sa structure affiliée au Pds sur le thème : «Quelles stratégies électorales pour gagner les élections de 2012». A noter les conclusions des travaux seront soumises à l’appréciation du secrétaire général national du Pds à l’occurrence Me Abdoulaye Wade, par ailleurs président de la République. C’est pour la première fois qu’une structure du Pds née, il n y a moins de six mois se livre à tel exercice.