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Politique

Sédhiou : Comment la cochénie farineuse menace les filières maraichère et horticole

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Sédhiou : Comment la cochénie farineuse menace les filières maraichère et horticole

Le maraichage et l’horticulture vont bientôt disparaitre des activités économiques quotidiennes des Sédhiouois. En effet, plusieurs espèces maraichères et horticoles sont sévèrement attaquées par une maladie qui se propose dangereusement au grès du vent. La cochénie farineuse du papayer serait, selon le docteur spécialiste en technologie alimentaire et nutrition, à l’origine de cette catastrophe agricole. L’agent suce la sève des plantes, dessèche les bourgeons, les fleurs, les fruits et la plante elle-même.

Les plantes attaquées sont les papayers, les pépinières de manguiers, les mangues, les poivrons, les courges, les cassias tora (Nduur), le ricin, les plantes ornementales et certaines plantes sauvages. La femelle pond six cents œufs sur les feuilles des espèces précitées et fabrique un cocon constitué d’une substance cotonneuse qui donne une couleur blanche visible à l’œil nu. À l’éclosion, il y a des larves mâles et des larves femelles. Les premières sont mobiles et peuvent voler et se déplacer ainsi d’une zone à une autre tandis que les secondes ne se déplacent qu’au grès du vent du fait de leur petitesse et de leur légèreté. Elles ne sont visibles à l’œil nu. Là où elles se posent, elles sont fécondées par les mâles. En un mois et demi, chaque femelle peut poursuivre la pérennité du cycle en pondant à son tour six cents œufs. En un an, elles peuvent renouveler le cycle deux à quatre fois selon les conditions de l’environnement. Dans le quartier de Kabeum, 80 % des manguiers sont infectés et le phénomène risque de s’aggraver avec la variété de manguiers qui mûrit pendant l’hivernage période favorable à l’éclosion des œufs.

Aussi suggère le spécialiste de la nutrition la destruction de toutes les espèces attaquées pour amoindrir cette catastrophe qui n’est pas à ses débuts et qui n’est pas endémique seulement à la région de Sédhiou. Il urge à l’en croire que tous les planteurs et autres acteurs des filières concernées soient sensibilisés de l’ampleur du phénomène et des conséquences que cela va engendrer s’il n’y a pas une synergie contre le fléau. Pour l’instant le docteur recommande la lutte par enfouissement par incinération en attendant une solution durable et à grande échelle.

Bon nombre des plantes ou arbres cités représentent un potentiel alimentaire ou économique très important chez les populations. C’est pourquoi les conséquences socio-économiques se font déjà sentir dans les ménages. Pire, explique le docteur Souané, des industriels qui devaient s’installer à Sédhiou pour exploiter la sève de papayer et de « tabanani » risquent de voir leur rêve brisé si des solutions ne sont prises dans l’immédiat. Ce sont autant d’opportunités qui sont compromises par la propagation de la cochenille farineuse.



5 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (11:58 AM)
    On dit bien la cochenille et non la cochenie
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (12:05 PM)
    Encore un connard de journaleux qui ne vérifie rien et qui écrit n'importe quoi!! C'est vraiment une maladie! Comment les lecteurs peuvent apprendre en lisant des articles éducatifs??? Vraiment lamentable, Mr Faye!!!!!!!!!!!!!

    Ah oui il faut écrire : cochenille c'est sur!!!!!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (12:31 PM)
    Que la DPV se saisisse avant qu il ne soit trop tard

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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2016 (13:07 PM)
    POUR LES PARTICULIERS QUI ONT DES ARBRES DANS LEUR MAISON SAVON LIQUIDE ET DU BICARBONATE DE SOUDE DANS DE L EAU A PULVÉRISER 2 A 3 JOURS

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    Auteur

    Nico

    En Avril, 2016 (14:05 PM)
    Un article lamentable à tout point de vue.

    A l'heure actuelle, il y a beaucoup de zones d'ombres sur la vie et le comportement de la Cochenille du Papayer, une espèce invasive, qui font qu'il n'y a pas de solution pour l'instant.

    Il faut investir massivement dans la recherche sur les ravageurs en général, sur les cochenilles et les mouches des fruits en particulier, et sur les sols pour espérer développer l'agriculture.

    Dans le PSE, le PRACAS et je ne sais quoi encore, beaucoup de questions essentielles au développement de l'agriculture, des questions touchant la production et la conservation, sont royalement ignorées ou traitées avec une légèreté déconcertante.
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