Le leader du mouvement «République des valeurs», Thierno Alassane Sall, dément le Premier ministre, Mahammad Dionne. Invité du Grand Jury de la Rfm, le chef du gouvernement que Sall «a été démis de ses fonctions de ministre de l’Énergie et du développement des Énergies renouvelables, pour des problèmes de performances».
L’intéressé affirme que la réalité est autre. «Le Premier ministre sait bien qu’il ne s’agit pas de compétence ou d’incompétence, corrige-t-il sur plateau de Talk-Show (Sen TV). Il s’agit de trahir le Sénégal ou de ne pas le trahir, car vous contournez le texte de loi, le code et le décret d’application, pour amener un ministre à signer ce qui vous plait.»
Thierno Alassane Sall de poursuivre : «Il (le Pm) m’a demandé à me voir en aparté et a voulu savoir si je maintenais ma décision de ne pas signer. Il connaissait déjà ma position puisqu’on avait longuement discuté la veille. Il me dit : ‘Mon frère, comment évolue la situation ? Il faut signer parce que c’est bon… Il faut y aller’. Je lui réponds que je ne compte pas signer parce qu’il n’y a rien de nouveau par rapport à la dernière proposition que j’ai reçue. Les autres ont présenté une meilleure offre. Il revient à la charge et me demande si je connais le prix de l’inaction. Je lui rétorque que c’est le sachant que je suis venu avec ma lettre de démission.»
Informé par le Premier ministre, Macky Sall convoque Thierno Alassane Sall. Que se sont dit les hommes ? L’ancien ministre de l’Énergie ne le révélera pas. «Étant donné que je respecte le Président, pour le moment, je ne vais pas raconter ce qui s’est passé dans le secret de son cabinet», justifie-t-il.
25 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2018 (08:22 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (08:33 AM)Abouké
En Avril, 2018 (08:40 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (08:56 AM)Verité
En Avril, 2018 (09:03 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (09:10 AM)Yeux Loko Xamal Merde Way
En Avril, 2018 (09:17 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (09:20 AM)Comme à l'époque de l’esclavage et de la colonisation, y'avait toujours des traîtres.
Yefou djam deug, gni ngoye djam deug. Comment on peut sacrifier l’intérêt de son peuple pour l’intérêt d'une multinationale.
Ah le nègre.
Anonyme
En Avril, 2018 (09:45 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (10:00 AM)Ne cherche pas à te justifier. Tu te rabaisses.
Silence please.
Anonymefma
En Avril, 2018 (10:07 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (11:00 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (12:27 PM)Boune
Boune
Boune
Boune
Boune
Boune à l'infini Dion....
Boune Dion....
Binette
En Avril, 2018 (12:29 PM)Sems
En Avril, 2018 (12:46 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (13:36 PM)Macky
En Avril, 2018 (14:04 PM)Macky
En Avril, 2018 (14:04 PM)Msarr
En Avril, 2018 (15:03 PM)Personne ne te croit. ka haasidé lenol.
wonotaa wonde huundé.
Anonyme Pourtant
En Avril, 2018 (15:44 PM)Lii rek danél n’a Macky
Anonyme
En Avril, 2018 (18:29 PM)Même Macky n'est pas plus diplôme que Thierno mais aussi le PM.
Ce bordel de gouvernement.
De la part d'un ancien membre de la CCR.
Citoyen
En Avril, 2018 (20:01 PM)La question tient lieu de fil rouge des télégrammes diplomatiques américains obtenus par Wikileaks et révélés par Le Monde. Se lit la nouvelle difficulté qu'affrontent les puissances occidentales dans leur politique d'aide à l'Afrique : elles soumettent leur financement à des exigences de bonne gestion, alors que les Africains ont de nouveaux "amis" comme les Chinois, nettement moins regardants.
Lors d'un long tête-à-tête rapporté par un télégramme du 18 février 2010, Marcia Bernicat, l'ambassadrice américaine au Sénégal, tente de persuader le président Wade, 84 ans, de la nécessité de prendre des mesures contre la corruption. "L'impression selon laquelle la corruption est répandue est aujourd'hui devenue [au Sénégal] une réalité qui ne peut être combattue que par des mesures concrètes", avertit la diplomate. Face à elle, le président Wade répète qu'"aucun cas de corruption n'a été récemment porté devant la justice".
Après des années de refus pour cause d'opacité financière, les Etats-Unis ont fini par accorder en septembre 2009 au Sénégal un crédit de 540 millions de dollars sur cinq ans au titre du "Millenium challenge corporation", un programme d'aide au développement soumis à de strictes conditions.
Forte de ce levier financier, l'ambassadrice est venue faire pression. Elle a tenté d'amadouer son interlocuteur en lui faisant cadeau d'une photo le représentant avec Hillary Clinton, dédicacée de la main de la secrétaire d'Etat. Mais son message est clair : "Le Sénégal pourrait perdre" ce financement si les indicateurs de corruption s'aggravaient.
Inquiet, le président Wade "demande abruptement des assurances", mettant en avant la nécessité d'aider "les plus pauvres". Finalement, après "un gloussement", il reconnaît la nécessité d'agir contre la corruption.
L'ambassadrice ne paraît guère convaincue. Le président, prédit-elle, "va louvoyer entre des mesures et la poursuite de l'autorisation donnée à ceux qui sont habitués à se servir dans les caisses du gouvernement, de le faire afin de s'assurer que leur loyauté demeure intacte". Et elle ajoute : "Les ressemblances frappantes entre le père et le fils dans ce domaine montrent que tous les deux continuent de sous-estimer l'importance de cette question pour les bailleurs de fonds et, de plus en plus, pour les électeurs."
Le Sénégal est décrit comme "une démocratie faiblissante", dominée par Abdoulaye et Karim Wade. Le père et le fils, indiquent les mémos, sont plus occupés à "ouvrir la voie à une succession présidentielle dynastique" et à tirer les ficelles du "monde machiavélique de la politique sénégalaise" qu'à "s'attaquer aux problèmes urgents" que sont "le prix élevé des denrées de première nécessité, les coupures électriques fréquentes ou la périlleuse émigration des jeunes vers l'Espagne".
Au fil des mémos apparaît l'obsession du vieux président sénégalais : "Il veut décrocher le prix Nobel et a plusieurs fois appelé le président Sarkozy pour demander son soutien" selon deux diplomates français. Mais aussi une réalité moins brillante : "Wade s'est fait voler 52 millions de francs CFA (79 273 euros) dans son appartement de Paris par un membre de son entourage", est-il aussi rapporté en novembre 2009.
L'un de ses projets phares, les cent écoles maternelles baptisées "cases des tout-petits"est une "coquille vide", indique un mémo : "Les sites concernés sont soit fermés, soit utilisés à de multiples autres usages".
"Comme d'habitude, constate un autre mémo en mai 2009, après un remaniement ministériel, il y a trop de ministres (…) qui ne font rien." Au total, les Américains estiment, fin 2009, que "le président Wade se trouve dans une situation politique difficile en raison de son grand âge du rejet de son fils par les Sénégalais (…)".
"MONSIEUR 15 %"
Alors que l'élection présidentielle sénégalaise est prévue en 2012, un diplomate français cité par un télégramme de l'ambassade américaine à Paris, daté du 2 février 2010, juge "crédible" le scénario d'une élection anticipée car, selon lui, "Wade réalise que ni lui ni Karim ne peut gagner en 2012 sans une fraude massive que le pays et la communauté internationale ne pourraient supporter".
Karim Wade semble intéresser les Américains au moins autant que son père. Ils le considèrent comme séduisant mais impopulaire et prennent au sérieux sa réputation sulfureuse. "Karim est aujourd'hui surnommé 'Monsieur 15 %' alors qu'au début de 2007, on l'appelait 'Monsieur 10 %'", note malicieusement l'ambassadrice. Les diplomates français consultés par les Américains ne sont pas plus tendres.
Dans ce contexte douteux, l'inquiétude américaine domine pour l'avenir. Les diplomates constatent "les profondes divisions" dans le camp présidentiel comme dans l'opposition. Ils estiment que "si Abdoulaye Wade décédait sans avoir désigné de successeur", suivrait probablement "une période de violente lutte intestine dans les deux camps, et une instabilité générale du pays".
Anonyme
En Avril, 2018 (20:16 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (20:19 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (14:00 PM)Participer à la Discussion