Les étudiants ont organisé une grève ce jeudi. Ils ont barré l’avenue Cheikh Anta Diop et la Corniche Ouest pour montrer leur mécontentement. Ils exigent l’inscription au Master pour tous. Ce que les autorités universitaires refusent.
Pour rétablir l’ordre, le Groupement mobile d’intervention (Gmi) a chargé les étudiants, les poursuivant jusque dans l’enceinte du campus pédagogique.
Ce qui a mis le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes) dans tous ses états. Le Coordonnateur du Saes de l’Université de Dakar, Yankhoba Seydi, soutient que l’université est réglementée et la police n’a pas le droit de s’introduire dans le campus sans réquisition du Recteur et sans que la situation ne l’exige.
« Nous avons expliqué aux étudiants que nulle part au monde, on ne voit une inscription au Master pour tous les étudiants. Mais, on ne peut pas empêcher aux étudiants de manifester leur colère. Ce qui ne leur est pas permis, c’est d’investir la voie publique et perturber la circulation. Mais poursuivre des étudiants jusque dans le campus, ce n’est pas normal », dit-il.
24 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2016 (13:38 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (13:41 PM)Etudiants, politiciens, syndicalistes et avocats croient très sincèrement que ce pays les appartient, alors vous nous faites chier bande d'ânes sans queues ni tête.
Aprés Bourse pour tous qui n'existe nul part ailleurs , maintenant c'est master pour tous, et après ils vont demander des chambres climatisées et des restos 4 étoiles. ENCULES
Anonyme
En Mai, 2016 (13:42 PM)Remeho
En Mai, 2016 (13:47 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (14:09 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (14:25 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (14:41 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (15:06 PM)Watt
En Mai, 2016 (15:09 PM)Laissez les étudiants manifester, n'est ce pas leur droit ? Vous les Sénégalais, montez sur toujours sur un tas d'ordure pour demander à l'autre de faire dégager la carcasse de mouton.
Vous n’êtes que des abrutis !
Anonyme
En Mai, 2016 (15:19 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (15:34 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (15:42 PM)Soigneur De Fous
En Mai, 2016 (15:57 PM)Ayez Monsieur SEYDI le courage de dire à ceux qui ont transformé l'université de Dakar en dahira pour des thiante et de wazifa et autres, que nous sommes tous des musulmans mais l'université est un creuset intellectuel et non un centre religieux. Ayez le courage de leur dire que personne n'a le droit de faire du trafic illicite de drogue à l'université, ayez le courage de leur dire que nul n'a le droit d'empêcher les étudiants qui doivent travailler dans la quiétude d'être un milieu où les nuisances sonores n'ont pas leur place. Ayez le courage de leur dire qu'il ne peut y avoir dans un Etat moderne des zones de non droit et que partout dans le monde le droit de poursuite existe y compris en droit international. Dire que les archaïques franchises universitaires interdisent aux forces de l'ordre d'entrer dans le campus social, c'est offrir une aire de repli à tous les délinquants de ce pays.
Anonyme
En Mai, 2016 (16:00 PM)Anonyme 9999
En Mai, 2016 (16:36 PM)Ady
En Mai, 2016 (16:36 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (17:37 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (17:40 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (18:04 PM)Etudiante
En Mai, 2016 (21:55 PM)Je suis actuellement en France et je peux vous assurer que tout étudiant ayant droit peut accéder à un master. Il y'a certes une candidature à déposer au préalable mais vu le nombre d'universités et de masters mis à disposition tous les étudiants peuvent faire un master s'ils le souhaitent.
Cette politique de diabolisation des étudiants pour dissimuler une incapacité à régler le problème de la formation des jeunes est à la fois scandaleuse et dangereuse à long terme pour le Sénégal.
Au-lieu de mettre en place des licences et masters professionnels pour fournir un métier aux étudiants, l'université sénégalaise s’entête à offrir des formations théoriques et généralistes qui ne fournissent aucune compétence pratique tout en étant aussi coûteuses.
Ayant participé à des grèves à l'université Cheikh Anta Diop, je peux vous confesser que les étudiants n'ont nulle intention de verser dans la violence ou de poser des désagréments aux citoyens lambda qui, il ne faut pas l'oublier sont souvent leurs parents à eux aussi. Malheureusement dans nos pays, l'attention et la vitesse de réaction des autorités (qui ont uniquement peur de la mauvaise publicité) sont fortement corrélées à la capacité de nuisance alors les étudiants n'ont d'autres choix que de faire du bruit pour se faire entendre.
La véritable question n'est pas l'existence ou la non-existence du "master pour tous" mais est-ce qu'un pays aussi pauvre que Sénégal peut se permettre de jeter dans la rue (chaque année) près de 70% de ses nouveaux licenciés après avoir investi des millions pour leur éducation depuis le primaire?
Est-il plus judicieux de lâcher ces jeunes titulaires de licences généralistes dans la nature après avoir dépensé tant de millions ou de leur offrir encore deux ans de formations professionnelles pour qu'ils aient un métier?
Senewebvendu?
En Mai, 2016 (22:01 PM)Ce mensonge éhonté de la non-existence du master pour tous les étudiants titulaires de licence nulle part ailleurs, a été créé de toute pièce et véhiculée à tout va par ces incompétents qui nous servent d'administrateurs pour justifier ce qui est en réalité une expulsion massive.
Je suis actuellement en France et je peux vous assurer que tout étudiant ayant droit peut accéder à un master. Il y'a certes une candidature à déposer au préalable mais vu le nombre d'universités et de masters mis à disposition tous les étudiants peuvent faire un master s'ils le souhaitent.
Cette politique de diabolisation des étudiants pour dissimuler une incapacité à régler le problème de la formation des jeunes est à la fois scandaleuse et dangereuse à long terme pour le Sénégal.
Au-lieu de mettre en place des licences et masters professionnels pour fournir un métier aux étudiants, l'université sénégalaise s’entête à offrir des formations théoriques et généralistes qui ne fournissent aucune compétence pratique tout en étant aussi coûteuses.
Ayant participé à des grèves à l'université Cheikh Anta Diop, je peux vous confesser que les étudiants n'ont nulle intention de verser dans la violence ou de poser des désagréments aux citoyens lambda qui, il ne faut pas l'oublier sont souvent leurs parents à eux aussi. Malheureusement dans nos pays, l'attention et la vitesse de réaction des autorités (qui ont uniquement peur de la mauvaise publicité) sont fortement corrélées à la capacité de nuisance alors les étudiants n'ont d'autres choix que de faire du bruit pour se faire entendre.
La véritable question n'est pas l'existence ou la non-existence du "master pour tous" mais est-ce qu'un pays aussi pauvre que Sénégal peut se permettre de jeter dans la rue (chaque année) près de 70% de ses nouveaux licenciés après avoir investi des millions pour leur éducation depuis le primaire?
Est-il plus judicieux de lâcher ces jeunes titulaires de licences généralistes dans la nature après avoir dépensé tant de millions ou de leur offrir encore deux ans de formations professionnelles pour qu'ils aient un métier?
Anonyme
En Mai, 2016 (22:03 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (23:08 PM)Je suis actuellement en France et je peux vous assurer que tout étudiant ayant droit peut accéder à un master. Il y'a certes une candidature à déposer au préalable mais vu le nombre d'universités et de masters mis à disposition tous les étudiants peuvent faire un master s'ils le souhaitent.
Cette politique de diabolisation des étudiants pour dissimuler une incapacité à régler le problème de la formation des jeunes est à la fois scandaleuse et dangereuse à long terme pour le Sénégal.
Au-lieu de mettre en place des licences et masters professionnels pour fournir un métier aux étudiants, l'université sénégalaise s’entête à offrir des formations théoriques et généralistes qui ne fournissent aucune compétence pratique tout en étant aussi coûteuses.
Ayant participé à des grèves à l'université Cheikh Anta Diop, je peux vous confesser que les étudiants n'ont nulle intention de verser dans la violence ou de poser des désagréments aux citoyens lambda qui, il ne faut pas l'oublier sont souvent leurs parents à eux aussi. Malheureusement dans nos pays, l'attention et la vitesse de réaction des autorités (qui ont uniquement peur de la mauvaise publicité) sont fortement corrélées à la capacité de nuisance alors les étudiants n'ont d'autres choix que de faire du bruit pour se faire entendre.
La véritable question n'est pas l'existence ou la non-existence du "master pour tous" mais est-ce qu'un pays aussi pauvre que Sénégal peut se permettre de jeter dans la rue (chaque année) près de 70% de ses nouveaux licenciés après avoir investi des millions pour leur éducation depuis le primaire?
Est-il plus judicieux de lâcher ces jeunes titulaires de licences généralistes dans la nature après avoir dépensé tant de millions ou de leur offrir encore deux ans de formations professionnelles pour qu'ils aient un métier?
Anonyme
En Mai, 2016 (23:09 PM)Participer à la Discussion