"Mon unique regret c'est de n'avoir pas terminé tous les chantiers que j'avais démarrés pour Touba et de n'avoir pas réalisé toutes mes ambitions pour cette cité", déclare-t-il devant l'assemblée. "Ces ambitions, malheureusement, je doute fort qu'on ne puisse les réaliser parce qu' ils (les tenants du pouvoir actuel : ndlr) n'ont pas les mêmes capacités que moi", ajoute-t-il.
Serigne Bassirou Abdou Khadre parlant au nom du Khalife, dira toute la gratitude de Touba envers l'ancien chef de l'Etat. "Vous avez toujours bien accompli tout ce que le Khalife vous a demandé. En tant que Président de la République, vous vous êtes acquitté de tous vos engagements envers Touba. Serigne Touba nous a enseigné la gratitude. Alors, nous n' "oublierons jamais".
Étaient présents dans la salle plusieurs religieux Mbacké-Mbacké et plusieurs leaders politiques du Pds.
43 Commentaires
Ilaatuuba
En Décembre, 2014 (12:46 PM)mettez-vous dès à présent à leur apprentissage grâce au didacticiel de khassaides conçu
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Mboroxé Bis
En Décembre, 2014 (12:53 PM)Xx
En Décembre, 2014 (12:55 PM)Ahahahaha
En Décembre, 2014 (12:59 PM)Gal Gal
En Décembre, 2014 (12:59 PM)Ttt
En Décembre, 2014 (12:59 PM)Maky
En Décembre, 2014 (13:01 PM)Taph
En Décembre, 2014 (13:02 PM)Ldjb
En Décembre, 2014 (13:07 PM)Am
En Décembre, 2014 (13:13 PM)Pppp
En Décembre, 2014 (13:17 PM)Deugton
En Décembre, 2014 (13:23 PM)Sene
En Décembre, 2014 (13:32 PM)Nts
En Décembre, 2014 (13:37 PM)Rafa
En Décembre, 2014 (13:39 PM)Meme Macky ne finira pas les projets au senegal durant son mandat. Il daut qu'il y est une continuité et en tant que bon predecesseur souhaite à tout tes successeurs bonne continuation. C'EST CA AIMER LE SENEGAL.
Nous avons dépassé ces polémiques.
Souhaiter l' echec de Macky c' est rendre la tache lourde à son successeur.
Vive le SENEGAL
Smoothuk
En Décembre, 2014 (13:46 PM)Scandale A Kedoougou
En Décembre, 2014 (13:53 PM)Posté le : décembre 3rd, 2014 | Mise à jour le : décembre 3rd, 2014
L’OBS – Situé à quelques 80 kilomètres de Kédougou, Mandakholing est un village charmant en flanc de montagne, point de passage obligé pour rallier les mines d’or de Tinkoto via Bembou. Jadis terre d’orpailleurs et de chasseurs qui cultivaient occasionnellement la terre, Mandankholing est devenu un pauvre petit hameau, abandonné à lui-même, dans une pauvreté galopante. Témoignages bouleversants.
C’est une énième nuit de malédiction qui fredonne, d’un timbre rhume tabac, le quotidien de cette partie du besogneux peuple malinké : «Nous qui habitons sur l’or, nous sommes les plus pauvres.» Voix, Dialyba Cissokho. Kora, encore Dialyba. Le griot joue en solo. Le public ? Un hôte curieux et les fantômes de Mandankholing. Ces méchants démons qui agissent la nuit, se saoulent de sang et bouffent de la fille vierge. La légende dure depuis longtemps et même converti à l’Islam, Mandankholing y croit encore. Dur comme sa montagne. Surtout quand les temps sont paumés comme aujourd’hui. Quand le pain devient rare et que la faim s’empare du village. De chez le Dougoutigui (chef) jusqu’à la maison qui héberge le passager Dialyba, dont la réussite de la campagne financière dépend des maigres bourses de Mandankholing. Qui donne parfois plus qu’il ne peut. Parce que c’est comme ça. C’est la coutume. Tout simplement. Et quand en une semaine de présence dans le village, le griot n’a presque rien capté de conséquent, Dialyba chante, de bon cœur, sa mauvaise fortune. «Profanée par la machine, la forêt n’offre plus du gibier/La quête de l’or est devenue l’affaire des Blancs/ Les pluies ne sont plus abondantes/Les récoltes, non plus/ Les parents souffrent/Les enfants sont malades», résume Dialyba, le doigté mélancolique, la mesure bucolique. Un long frisson déchire le silence suspect de la nuit sur la souffrance de Mandakholing.
«Tout est bafoué»
Le jour se lève sur les mêmes notes de tristesse. Sur les récriminations des femmes à tout faire, qui arpentent les chemins escarpés du village en direction du forage. Toutes disent la même chose. Toutes évoquent la même cause… du nouveau comportement belliqueux des hommes. Un constat unanime qu’elles mettent sur le compte de la conjoncture qui frappe le village. De plein fouet. Mais, le soir, entre les palissades en lamelles de bambou (crinting) de leurs petits périmètres maraîchers, chasse gardée dans une jungle où le mâle fait sa loi, chacune raconte, à sa manière, les petits crimes de son époux. Rien de trop grave, menu fretin d’une cuisine de couple, souvent beaucoup plus pimentée. Et puis, la difficile situation, c’est comme le bon sens, c’est la chose la mieux partagée à Mandankholing. «Chacun se débrouille comme il peut», reconnaît Moussa Danfakha. Impuissant face au pauvre sort qui empoigne son village, naguère solidaire et très réfractaire à l’égoïsme, le Dougoutigui cinquantenaire se résout aujourd’hui à constater les dégâts de la pauvreté qui abat un à un ses séculaires fondamentaux. «Aujourd’hui, presque tout est bafoué», souffle-t-il. Sans trop vouloir soulever le voile de pudeur qui entoure la déperdition naissante dans son hameau. Le Dougoutigui préfère même aborder un autre sujet. Parler de ce qui est à l’origine de la soudure dans son village et solder ses comptes avec le gouvernement central de Dakar. «Avant, c’étaient les Diouras (mines d’or) et maintenant, ils interdisent aux gens d’y aller. On nous parle d’Ebola, c’est vrai que la maladie est grave, mais la survie passe avant tout par la prévention. Seulement, le problème avec ceux qui nous gouvernent, c’est qu’ils oublient parfois que nous faisons partie du pays. On est tellement loin qu’ils pensent que nous n’existons pas», cogne le chef, Moussa. Comme piqué au vif, il décoche. Crochet sur crochet. «Au lieu de gérer nos intérêts, martèle Dougoutigui, ils préfèrent brader nos terres aux riches sociétés étrangères, qui se soucient plus de comment piller nos ressources que de comment participer au développement de nos villages.» Au contraire, ils les paupérisent, traitant les habitants illettrés qu’ils recrutent au titre de manœuvres comme des bêtes de somme.
«Maladies respiratoires»
Au début, ces grosses firmes internationales font des offres faramineuses à l’Etat du Sénégal, en lui promettant de respecter leur responsabilité sociale et environnementale d’entreprise et, surtout, de participer au développement de la région. Mais, une fois le contrat signé et les machines installées, c’est le bordel. Aucun engagement n’est respecté et les locaux qu’ils sont censés employer, sont exploités, comme le minerai. Si l’or passe par les tambours, eux sont toujours en pleine bourre. «Personnellement, confie le Dougoutigui de Mandankholing, j’ai vécu une injustice. J’ai travaillé pendant 10 ans avec Randgold Resources et je n’ai jamais eu de contrat à durée indéterminée (Cdi). Dernièrement, ils m’ont demandé d’arrêter.» Sans aucun préavis. Et ils sont nombreux les locaux qui sont dans le cas du Dougoutigui de Mandankhonling. Mais rares sont ceux qui osent témoigner. Les quelques personnes qui décident de se rebeller, de réclamer leurs droits, sont tout bonnement envoyées au chômage. Les autres membres de leur famille avec. De graves injustices, érigées en pratique, au vu et au su des autorités locales et même étatiques, qui réagissent rarement. Ou jamais. Laissant les populations seules, face à leur désarroi. A leur touchante pauvreté, au cœur d’une forêt jadis naturelle, transformée en zone franche industrielle polluante et pourvoyeuse des pires maladies.
Makhan Danfakha, petit frère du Dougoutigui, a vu son bébé naître avec de sérieux problèmes respiratoires et une grosse tête qui ne cesse de pousser comme une pastèque. «On vit dans une zone polluée de produits chimiques très dangereux et le fait d’inhaler ces résidus toxiques lâchés dans la nature n’est pas sans conséquence sur nous. Je ne dis pas que mon fils est victime de ça, mais dans le village, beaucoup de personnes souffrent de maladies respiratoires et dermatologiques. Il est fréquent de voir quelqu’un se rendre à Khossanto pour se soigner.» Malgré leurs maigres moyens. «J’allais oublier, renchérit Makhan. J’ai entendu dire à la radio que les enfants de moins de 5 ans ne paient plus la consultation. Mais ici, tout le monde paie. Pour faire consulter mon bébé, je paie toujours. Je le jure, Bilahi.» «Kouy Walo wa…»
«Ici les élèves pleurent de faim»
Assis à côté du Dougoutigui et de son frère, qui sont passés lui rendre visite, ce mercredi soir, le Directeur de l’Ecole élémentaire de Mandankholing est l’homme chez qui toutes les frustrations se cristallisent. Chef du premier et seul établissement scolaire du village, il fait partie des notables du village et vit avec eux leurs souffrances. La trentaine dépassée, handicapé du pied, El Hadji Mamadou Diouf Mboup dit Doudou, est l’un des témoins du dénuement de Mandakholing. Lui qui s’occupe des enfants, la couche la plus vulnérable du village, a la tête pleine d’anecdotes touchantes. «La suite est logique, dit-il, d’emblée. Si le village est fatigué, forcément je le sens. La vie à l’école est souvent un bon indicateur de la vie globale dans un village. Et ce que j’ai vu cette année à Mandankholing, je ne l’ai jamais constaté ailleurs. Il est arrivé, à plusieurs reprises, qu’un élève parte en sanglots, en plein cours. Quand ce genre de situation arrive à un enseignant, il en est toujours atteint. On pense à tout. Est-ce que l’enfant n’est pas martyrisé ? Est-ce qu’il n’a pas subi de viol ? On se pose des questions. Mais, malheureusement, ici c’est la faim qui fait pleurer les enfants. C’est difficile à dire. C’est même écœurant, mais c’est la triste vérité.» La preuve, les 8 sacs de riz que le Programme alimentaire mondial a donnés à l’école de Mandankholing pour la restauration des élèves, sont toujours arrimés dans l’une des classes de l’établissement. «On n’y a pas touché, parce que les parents d’élèves qui doivent cotiser pour l’achat des condiments et de l’huile, n’en ont pas les moyens», explique, meurtri, M. Mboup. «Je ne peux pas les forcer», répète le chef de village après le Directeur d’école. Comme s’il avait quelque chose à se reprocher. Pourtant, le chef Moussa, n’est aucunement responsable de ce qui arrive à son village. Seulement, il ne veut pas croiser les bras et laisser la situation empirer. «Je ne peux pas demander de l’aide. Ce n’est pas dans mon éducation. Mais l’Etat doit être plus présent à nos côtés. On sait qu’ils nous ont oubliés, mais ils ne doivent pas nous abandonner. Nous faisions partie du pays. Toi, le journaliste, qui pars à Dakar, il faut le dire au Président !» Espérons qu’il nous lise, nous écoute, nous entende.
PAPE SAMBARE NDOUR
(ENVOYE SPECIAL A MANDANKHOLING)
Laye
En Décembre, 2014 (13:54 PM)Alba
En Décembre, 2014 (14:05 PM)Tout le reste nest que poussiere dans la mesure ou aucune election nest en vue ou il pourrait capitaliser sa popularite.
Le constat qu il faut faire et comprendre la scene politique senegalaise,est que le senegalais est atteint de l amnesie et du syndrome de Stockolm .
Le changement du personnel politique, le meme depuis les independance,ne se fera pas, parce que le senegalais oublie et pardonne aux acteurs politiques toutes leurs fautes de gestion ou de comportement.
Le Senegal est le seul pays ou les scandales ont une duree de scandalisation tres courte.
Dans ce pays,il est etabli que les deniers publics ont ete pilles par une mafia politico- religieuse,mais jusque la pas un senegalais na ete condamne.
En realite,tout le monde est servi,tout le monde est coupable.
Dans un context pareil,l impunite est la regle.
Il suffit d accepter parfois de rester en prison un temps,le temps que les recelleurs s activent.
Les challenges sont ailleurs que ces faits politiques.
C'est de la distraction que nous devons refuser.
L 'Afrique est menacee de partout parce que trop attractive ,nos terres sont bradees,nos ressources pilles ,la pauvrete generalisee,et nos politiciens nous servent le folklore.
Reveillez vous ,le monde bouge
Wa salam
For Laye
En Décembre, 2014 (14:16 PM)Gege
En Décembre, 2014 (14:34 PM)Talibe278
En Décembre, 2014 (15:21 PM)"Sache que le pouvoir que tu détiens actuellement en ce monde ne t'est parvenu qu'après avoir été soustrait des mains d'autres rois comme toi qui t'ont précédé. Et qu'un jour viendra où ce même pouvoir te sera repris des mains pour être cédé à d'autres rois qui te succéderont. Donc s'il arrive certains jours où la vie te semble favorable et t'assiste contre tes adversaires, sache qu'il en sera d'autres où elle favorisera tes adversaires contre toi. Et si quelque fois elle t'a fait rire, quelques fois aussi elle te fera pleurer. Que donc la joie qu'elle t'inspire ne t'abuse pas car ce monde est, par nature, trompeur et fourbe. Il arrive souvent qu'il se retourne brutalement contre toi pour te leurrer et te faire tomber dans son piège."
Tex
En Décembre, 2014 (15:36 PM)Malgres celà il a été le candidat qui a eu la plus cuisante defaite de l'histoire du Sénégal. Meme Diouf en 2000 n'avait pas aussi mal perdu. Simplement parce que la grande majorité des personnes qui élisent au Sénégal n'est pas à touba.....elle est silencieuse, discrete, implacable et regarde, et le moment venu sanctionne.
C'est cette meme majorité qui demande la poursuite des voleurs de la république et leur emprisonnement.
Deug
En Décembre, 2014 (15:49 PM)Diop
En Décembre, 2014 (16:13 PM)Payenne
En Décembre, 2014 (16:13 PM)Makyisss
En Décembre, 2014 (16:28 PM)Honteux
En Décembre, 2014 (16:48 PM)Papis Ba
En Décembre, 2014 (18:09 PM)Diop Sy
En Décembre, 2014 (18:12 PM)Caporal Chef Bodian
En Décembre, 2014 (18:50 PM)G83
En Décembre, 2014 (18:54 PM)L'eau
En Décembre, 2014 (19:13 PM)Diopsy
En Décembre, 2014 (20:02 PM)Sn
En Décembre, 2014 (23:37 PM)Ger
En Décembre, 2014 (00:59 AM)Dinho!
En Décembre, 2014 (01:23 AM)Gyfuyj
En Décembre, 2014 (04:49 AM)Jo
En Décembre, 2014 (08:26 AM)Pako
En Décembre, 2014 (19:42 PM)Dougoumane
En Décembre, 2014 (21:36 PM)Reer Diekh Neu
En Décembre, 2014 (15:28 PM)Restez connecté sur http://forna.co
Dieng Le Maire
En Décembre, 2014 (00:21 AM)Participer à la Discussion