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Reportage

« Bana-Bana, je nourris mon époux et mes enfants !»

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« Bana-Bana, je nourris mon époux et mes enfants !»
 «Ayooo néné, néné sama néné »... Le refrain est  fredonné par une maman débrouillarde pour bercer son enfant qui n’a pas la possibilité de dormir tranquillement dans le lit douillet à la maison. Toute frêle et âgée d'à peine quelques mois, la petite Anna est de ces bébés qui finissent par s’habituer aux multiples secousses et aux bruits des véhicules hors âge qu’empruntent tous les matins leurs mamans. Des mamans vendeuses de poissons, contraintes de se lever aux premières lueurs de l’aube pour chercher de quoi nourrir leurs familles. Sur le dos de sa mère, penchée sur un taxi clando presque centenaire qui les conduit au marché aux poissons, la voilà qui joue avec ses petits doigts, en chantonnant et en somnolant de temps à autre. Sans se soucier du fait que des enfants de son âge gardent encore le berceau à cette heure. Elle n’a pas cette «baraka».

Sa maman, Soukeyna, bana-bana (vendeuse), mère d’une famille nombreuse, démunie et sans soutien, se soucie peu de son apparence. Elle est habillée d’un boubou en wax déchiré à certains endroits. Un boubou usé, qui lui sert de tenue de travail, sur lequel l’enfant repose sa tête, innocemment.

Dans le véhicule embaumé par l’odeur forte de poissons, elle et d’autres femmes sont entassées comme des sardines. Elles se disputent la place avec leurs bassines remplies de sardinelles, dorades, entre autres, qu’elles comptent vendre. L’odeur fade de poisson et le sang qui dégouline sur la banquette ne les gênent guère. Elles discutent et rigolent ensemble, aérées qu’elles sont par la fraicheur matinale. Habituées à faire ensemble le trajet, ayant toutes les mêmes motivations, le même champ d’activité et partageant le même lieu d’approvisionnement, les voilà qui se taquinent avec des rires aux éclats en cette heure où les noctambules commencent à peine à roupiller.  

Les premiers rayons du soleil n’ont pas encore fait leur apparition. Une bonne chose pour elles. Elles qui font une course contre la montre pour intercepter les ménagères avant que ce celles-ci n’aillent s’approvisionner ailleurs. Aussi, pour ne pas accuser de retard, elles invitent le conducteur à appuyer sur l’accélérateur. Les minutes passent. La guimbarde qui leur sert de véhicule, très poussif, grignote les mètres de l’asphalte,  avec une allure de tortue. Un véhicule qui n’est bon que pour la casse. Pas besoin d’être un spécialiste pour savoir qu’aucun agent du ministère des Transport n’ose lui délivrer une visite technique. Le chauffeur a sa propre technique pour passer entre les mailles des forces de sécurité.

Les braves dames, certaines comme Soukeyna avec un bébé sur le dos, semblent s’être habituées à ce rythme. Du matin au soir, du lundi au samedi, elles empruntent le même trajet, répètent les mêmes mouvements comme des automates, avec le même plaisir. Sans accorder la moindre attention aux qu’en dira-t-on, elles sont heureuses de rentrer chez elles avec de quoi nourrir leurs progénitures.

Quid de leurs motivations ? Elles ont pratiquement la même histoire. Si elles ne sont pas veuves, elles sont divorcées, mariés à des retraités ou hommes malades. Ce qui fait d’elles d’office les maîtresses de maison, au propre comme au figuré. Pour bouillir la marmite, il leur faut à la fois nouer le pagne et...porter le pantalon. L’avenir de leurs enfants en dépend. La survie de leurs maris, parfois.

A la question de savoir pourquoi elle fait ce boulot, Soukeyna rétorquera, sourire au coin de la lèvre, qu’elle est dans un mariage polygame et que ses enfants ne comptent que sur elle pour se nourrir. « J’ai une coépouse. Mon époux est aujourd’hui à la retraite. Mes enfants sont encore mineurs. Je sais que si je ne me bats pas, tout comme ma coépouse, il se pourrait qu’on n’ait pas de quoi manger à l’heure du repas », dit-elle. Soukeyna et sa coépouse font ainsi tourner la maison. Elle est une vendeuse de poissons, sa coépouse une marchande de légumes. Elles désertent toutes les deux la maison conjugale à l’aube.

Et pourtant, au moment où elles cherchent la dépense quotidienne, les autres taches ménagères (la cuisine, la lessive…) les attendent.  Une situation qu’elles gèrent avec philosophie, au quotidien, sans une once de complainte, uniquement pour le bien-être de leurs familles.

Ces braves femmes, on les croise dans tous les coins de rue, sans leur donner le respect qui sied. Et pourtant, elles sont des gladiatrices qui...luttent tous les jours contre le redoutable ennemi qu'est la pauvreté, à défaut le vaincre.


33 Commentaires

  1. Auteur

    Dieureudieuf

    En Novembre, 2014 (18:07 PM)
    YALA FAY LEN SEN THIONA.SI SEN NDIABOOT AK SEN EULEUK.SI BARKE SEYDINA MOUHAMED.
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  2. Auteur

    Sow

    En Novembre, 2014 (18:10 PM)
    BRAVO je me rappellevetant jeune nos mamans quittaient a laube le village de camberene pour aller vendre legumes et fleurs a dakar au marche kermel et sandaga-Plusieurs dentre elles soccupaient de leur maison et besoins personnels-Des modeles pour nos jeunes filles daujourdhui qui demandent mreme prix allumettes a leurs maris
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    Auteur

    Domoubabana

    En Novembre, 2014 (18:30 PM)
    Vraie travailleurs ...
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    Auteur

    Macky Galgal

    En Novembre, 2014 (18:31 PM)
    Yalla nala yalla Fay.Aamiin.
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    Auteur

    Pcds

    En Novembre, 2014 (18:31 PM)
    Heureusement qu' il y a des femmes dans le pays . Ce sont elles qui font marcher le pays , les hommes PALABRENT REK !!!!!
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    Auteur

    Gaz

    En Novembre, 2014 (18:32 PM)
    Hommes D'afrique une honte.respect a nos soeurs est nos meres qui souffre tant est les hommes reste sous le baobab entrain de jouer au damier et manger du gouro.
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    Auteur

    Teneng@pcds

    En Novembre, 2014 (18:41 PM)
    Vous ne croyais pas si bien dire. Les femmes de ce pays sont braves dignes et battantes. Sans elles donena niaw torop. Je parle en connaissance de cause. Diarama niome.
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    Ndeyssane

    En Novembre, 2014 (18:43 PM)
    Cet article me touche vraiment j'ai eu même des larmes aux yeux, ma brave mère je me rappelle faisait le même boulot et assurait la dépense quotidienne car mon père était retraité. Étant jeune on se souciait de rien on lui réclamait toujours plus sans savoir comment elle se débrouillait pour avoir cette argent. Aujourd'hui Dieu t'a payé tes efforts car tes enfants ont réussi et tu mérites amplement ta belle retraite !!!!
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    Auteur

    Aya

    En Novembre, 2014 (18:55 PM)
    Des modeles. On ne les entend point. Toukours pretes a se sacrifier pour la famille. Yaslna sougnou borroom bi fayyal leen boppam. Amiine. Yasla bou leen kene sedad leele len. Amiine. Vaillantes vous l etes.
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    Auteur

    Bravo Seneweb

    En Novembre, 2014 (19:09 PM)
    Salam à tous,

    Pour cet article Seneweb, vraiment j'ai envie de vous dire UN GRAND BRAVO ET MERCI!!! Je pense qu'il est rempli d'émotion et de messages galvanisants. C'est mieux que de nous servir des articles ou photos qui ne nous aident point, mais au contraire nous devient du droit chemin. En lisant cet article j'ai vraiment des larmes aux yeux et je pris le bon Dieu qu'IL soutienne et assiste à toutes ces mamans, tantes et soeurs qui ont ces vertus et quel soit le motif qui les pousse à faire ce travail ou sacrifice. Je pense que les médias et télévisons devraient davantage rendre hommage à ces actes, sacrifices tant difficiles, mais qui honorent celles qui l'assument, et qui auraient pu choisir la vie ou voie facile.

    Wasalam
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    Jeanne La Folle

    En Novembre, 2014 (19:14 PM)
    Cet article est vraiment bien rédigé et surtout très instructif!
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    Toto

    En Novembre, 2014 (19:14 PM)
    Braves ses dames
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    Alba

    En Novembre, 2014 (19:22 PM)
    Voilà le genre de papiers qu'on aime lire. Faut privilégier les SR, en tant que freelance travaillant pour une agence internationale je sais de quoi je parle. On en réclame encore
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    Auteur

    Momo

    En Novembre, 2014 (19:55 PM)
    J'ai pas lu l article mais mes eloges ne tarissent jamais pour ces dames. De vrai modeles, never complain, always working hard. Leur bussness a financé les diplomes de nos cadres ki once au pouvoir les utilise pour se faire leur poches.
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    Barna

    En Novembre, 2014 (19:58 PM)
    Bravo pour cet article!!!!
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    Adamalafolle

    En Novembre, 2014 (20:25 PM)
    Au sénégal, pendant que mes femmes travaillent, s'occuper de leurs maisons et leurs petites familles, les hommes eux se tape des branlettes sous les arbressentre amis et mâter le cul des jeunes filles.



    Adama La Folle Travestie et Bienfaitrice National
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    Adamalafolle

    En Novembre, 2014 (20:27 PM)
    Au sénégal, pendant que les femmes travaillent, s'occuper de leurs maisons et leurs petites familles, les hommes eux se tape des branlettes sous les arbres entre amis et mâter le cul des jeunes filles. Adama La Folle Travestie et Bienfaitrice National
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    Xman

    En Novembre, 2014 (20:50 PM)
    C'est une réalité quotidienne, j'habitais un quartier ou tous les matins je voyais ces femmes sans se soucier de leur paraître se démenaient à l'aube au moment ou la plupart des gens dormaient encore.Et la question que je me posais était de savoir à quel moment ces femmes trouvent-elles un instant pour profiter de la vie, s'occuper d'elles mêmes.Et je priais toujours pour que leurs enfants réussissent et puissent leur apporter un confort.
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    Mimi

    En Novembre, 2014 (21:00 PM)
    Thiey ada la folle, wakhati nga dé !

    Wanté lou way def bopam, en tout cas nous les jeunes femmes nous devront suivre l'exemple de ces dames,

    Moi c'est celles là que j'appelle même, "les grandes dames" ,'pas celles qui font le diay nekh et bouffer TT ce qu'on leur mari. Bravo way  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Burr Sine

    En Novembre, 2014 (21:24 PM)
    j'ai vécu l'experience au sein de ma famille.J'ai été élevé par ma grande mère;elle disposait un seul fils et ses autres enfants étaient des femmes.c'est son fils qui aidait la famile car il exercait le travail de menusier à dakar et à l'epoque mon grand pere etait devenu trés vieux ,il s'etait seulement contenté des travaux champetre ,puis un jour son fils unique ki constituait le soutient de la famille moura .je m'en souvient bien car j'avais à peine six ans à l'epoque.ET depuis lors c'est ma grand mère qui assurait la dépense quotidienne de la maison ,et ce, à travers le "bana bana".elle se levait tot le matin pour aller chercher des poisson en vue de ravitailler les villages environant ainsi que notre village.et en plus elle payait mes frais d'inscription et mes fournitures par le biais du bénéfice qu'elle pocédait de sa vente de poisson (...) JE PRIE LE BON DIEU AFIN QU IL ACCORDE UNE LONGUE VIE A MA GRAND MERE
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    Aminata Diagne

    En Novembre, 2014 (21:47 PM)
    Ces bana-bana sont de vrais héroïnes. Respect, respect et encore respect.
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    Auteur

    20/20

    En Novembre, 2014 (22:00 PM)
    Oh my god, quel joli article, j'en ai les larmes au yeux. FELICITATION seneweb.
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    Touks

    En Novembre, 2014 (22:54 PM)
    Bravo pour cet article , li lagne beug di lire , li moy exemple si gnoune mais pas ay takhawaloukate

    merci
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    Kabré

    En Novembre, 2014 (00:13 AM)
    Dôme you barrel rek. Les mbaraneuse en voilà un exemple. Il y ' à certains hommes qui me dégoûtent takka djabar rek sans se soucier de leurs obligations. Naa ñou moytou aq si sounou njaboot. Sinon bravo à ces dames.
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    Khalass!

    En Novembre, 2014 (02:37 AM)
    BRAVO A NOS MAMANS ! CHAPEAU A CES FEMMES BRAVES .  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">  
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    Tangue-khol

    En Novembre, 2014 (06:31 AM)
    Bjr a tous je suis vraiment touche au jourdhui je le reconnais. Javais lu q les comments mai vu un fait inedit presq inexistant ds cette espace tout les commentataires soient dacc et la oop jai scroll up and read it . Iswear a god im truly affected walahi. Dafma dailo fou sori sori sori. Tiey adouna modoy war. Ndeysan moi je me rappelle ma mere etait teinturiere( tioup katt) Oohh. Jai pleure quan jai lu larticle. Jetai tres petit quand telle me portai sur so dos brave des bonne mere Pour aller rendre les boubous teintes ou lessives pcq les tioub ya une maniere d les lessives moyennant des sommes qui entrenait sa famille. Notre pere est decede quant javai 2mois. Javai troi gran frere laine avai 8an quand le vieux netai plus. Parfoi j men veux personelma pcq jetai trop trop exigent mai ell a su tjrs comme brave femm bana bana sacrifier ay begu beguem yeup durant 22ans qu'apres notre ait termine ses etude et decroche un bon job au debut il pren un appartma a dk et amene la mama a ses cotes et prend une femme qui veille sur elle et lui. Maintenant alhamdoulila l gars est actuelma plus en avance ds son boulo. Kou teral sa yay guiss yokutai walahi loloy deg. Il est presq entre senegal et letranger. Et mon autre frere rest au senegal il ne se plaint pas lui alhamdoulila ik gere ses own business kan jai fini nes etude javai commencer a travailler au senegal a 28an embauche ds une boite mai qlq temps apres javai recu une concours qui ma permi maintna de vivre aux etats unis alhamdoulila leup djam sakh. Just qq larticl ma bcp touche motakh je suis bavard. Je sai q chacun de vou a son propr histoir mieu intructive q la mienne . Mais magui dieguelou sur longeur. Larticl ma profondma emu q jai meme tire larticle et les comments q jai backup. BilHi borom yay niou leguey ndam rek.

    Mai nak commentairou gaz bi moma ray lol. Naina pap yi damier rek ak leg gouro lol... merci nieup. Yalla na yalla faylen. Amin :up: up: :up: 
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    Nit

    En Novembre, 2014 (06:54 AM)
    je leur tire mon chapeau bravo à mes compatriotes,



    moi je vis seule en europe avec mes 4 enfants la plus agee à 18 ans et vient d'avoir son bac

    c'est pareil pour moi tous les matins je pars de chez moi à 5h du matin je suis dans les transports pour 1h de temps, tout ceci pour assurer le pain quotidien entre le loyer, cantine scolaire, le transport et les charges j'ai à peine de quoi envoyer à ma famille au sénégal qui m'appelle à partir du 04 c'est trop de pression pour m'occuper de l'éducation de mes filles, et gérer le quotidien ne m'insulter pas mais je me vois comme ces femmes sauf que ca se passe en europe le papa, ha il est rentré au sénégal soit disant pour faire des affaires

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    Pharoah

    En Novembre, 2014 (09:40 AM)
    Depuis la nuit des temps l'homme Africain est une grosse feignasse laissant ses femmes se débrouiller....
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    Dess

    En Novembre, 2014 (10:17 AM)
      <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">  à nos mamans gros bisou à toutes merçi
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    Auteur

    Le Revenant

    En Novembre, 2014 (17:18 PM)
    on pourra jamais vous payer très chères mamans,cela que vous énumérez et très sensible de contenu,est la suite d'une longue traversée dont vous êtres les seules capables d'en parler,je veux dire porter la grossesse,l'accouchement et s'occuper de son bèbè.la maman n’hésite même pas à s'exposer devant n'importe quelle danger au seul profit de bien protéger son enfant quitte à y laisser sa vie.bravo! très chères mamans,bravo! seneweb pour ce pertinent article.
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    Auteur

    Nathalie

    En Novembre, 2014 (01:23 AM)
    oh la la je me rappelle à l'époque j'étais élève ds un collège de Dakar je longeais la route à 6H du matin avec ces bonnes dames qui allaient au marché poisson de pikine. Une fois à texaco on se bousculait pour prendre le car rapide ou le ndiaga ndiaye et les apprentis disaient pikine, pikine, pikine....et une fois à bountou pikine ils changeaient de destination soit yarakh, dakar, fann ou grand yoff c'était une manière d'arrondir le pass à 150F ou 200f. Je voyais certaines de ces dames qui dormaient ds les cars parqu'elles étaient tellement fatiguaient, elles avaient à la main un sceau ou une bassine. Bref c'est comme si c'était hier pour moi ce n'est que de beaux souvenirs. Vraiment bravo à ces femmes aujourd'hui j'en parle avec nostalgie parce que mon beau pays me manque. Merci à l'auteur de cet article.
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    Auteur

    Dave

    En Novembre, 2014 (04:48 AM)
    En lisant cet article,j'ai une pensèe pieuse pour ma regrèttèe et vaillante maman.Elle s'est toujours sacrifièe pour que la famille ne manque de rien.Les ressources de son commerce lui permettaient de m'èpauler dans mes ètudes car elle portait un grand espoir en moi.Elle me motivait,et j'avais hate de rèussir dans les ètudes,avoir un bon boulot et la mettre dans de très bonnes conditions.Mais à l'èpoque,avec les grèves et leurs corolaires(annèes invalides etc)qui gangrènaient l'universitè ,j'ai du abandonner les ètudes pour m'èmigrer.Elle expurge 2500000 cfa dans ses èconomies pour me payer le visa rendant ainsi mon devoir de redevance à son ègard plus fort et plus impèrieux.Mais 8 mois après mon arrivèe dans mon nouveau pays d'accueil,cette brave femme qui m'a tout donnè nous a quittè anihilant ainsi la rèalisation des ambitions que j'avais pour elle.ça fait 12 ans qu'elle est partie,mais à chaque fois que je pense à ma mère,j'ai toujours l'impression d'un gout inachevè tant mes projets pour elle ètaient incommensurables.Elle restera à jamais dans mes pensèes et je prie tous les jours pour elle.Que la terre lui soit lègère.Amen
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    Auteur

    @tangue-khole

    En Novembre, 2014 (06:09 AM)
    @tangue-khole. D'apres ton brieve histoire je t'ai reconnu parce qu'on etait dans le meme quartier et on partage la meme classe. J'ai appris q tu vis au us maintenant. J'ai confiance a ton reussite parceque je connais un peu de votre passe. Tu as ube brave maman comme toutes les meres qui se sont sacrifiers pour la survie de leur famille. Merci bcp a seneweb. Stp ecris moi mon mail [email protected] pour renouer le contact
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