En vue de réaliser le dividende démographique en Afrique de l’Ouest, l’Unfpa et les leaders confessionnels de la sous-région ont décidé de redynamiser leur partenariat pour un meilleur accès des populations aux services de santé de la reproduction.
Avec un des taux de fécondité les plus élevés au monde et une baisse de la mortalité, l’Afrique de l’Ouest est en train de vivre, selon le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), un accroissement rapide de sa population. Particulièrement les jeunes qui s’approchent de l’âge de la population active avec un besoin d’intégrer l’économie des pays. Pour que ces derniers puissent bénéficier du dividende démographique considéré comme « la croissance économique accélérée qui survient à la suite de l’augmentation du pourcentage de la population en âge de travailler », il faudrait qu’ils soient en bonne santé, qualifiés, instruits et aient acquis des compétences leur permettant d’accéder à des emplois créateurs de richesses.
Pour gagner ce pari, « les pays doivent investir davantage dans la santé de la mère et de l’enfant, y compris dans la planification familiale, mais ils doivent par ailleurs faire des efforts importants dans l’éducation des jeunes, particulièrement celle des filles », a insisté Mabingué Ngom. Le directeur régional de l’Unfpa pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre s’exprimait hier, lors de la « Consultation régionale des leaders confessionnels sur le dividende démographique et l’accès aux services de santé de la reproduction ».
Cette rencontre de deux jours qui a enregistré la présence massive de dignitaires musulmans et chrétiens de l’espace Cedeao, va tenter de redynamiser le partenariat entre l’Unfpa et ces leaders confessionnels pour un meilleur accès des populations aux services de santé de la reproduction dans une perspective de réalisation du dividende démographique.
Les leaders religieux constituent des acteurs incontournables lorsqu’il s’agit d’impulser le changement tant attendu dans les comportements des individus et des communautés pour une amélioration effective et durable de l’utilisation des services de santé de la reproduction », a soutenu M. Ngom pour justifier cette alliance.
Il a rappelé qu’il existe actuellement un univers de développement qui fournit entre 30 et 60% des soins de santé et des services éducatifs dans beaucoup de pays en développement.
C’est pourquoi, a-t-il ajouté, l’Unfpa travaille pour construire des partenariats de longue durée avec ces organisations confessionnelles au niveau national, régional et mondial. « Aujourd’hui, le Réseau mondial interconfessionnel sur la population et le développement compte plus de 500 organisations partenaires », a-t-il relevé.
Pour l’émir Dr Yahya du Nigeria, les organisations confessionnelles sont une plateforme importante dans la recherche de solutions aux problèmes qui assaillent la société. Il a appelé à investir davantage dans la jeunesse, la paix, la sécurité et la stabilité sans lesquelles il est difficile d’accomplir des progrès dignes de ce nom.
Citant la secte Boko Haram qui écume le nord du Nigeria avec des attentats qui font de nombreuses victimes, l’émir estime qu’il s’agit là de la conséquence d’une jeunesse désœuvrée, laissée à elle-même et qui s’est tournée vers la violence. « Nous avons besoin de planifier davantage pour nos enfants. Si on ne fait rien, cela risque de s’empirer dans les années à venir, car c’est l’absence d’opportunités qui pousse beaucoup de jeunes à la radicalisation et constitue un terreau fertile pour les mouvements extrémistes », a-t-il averti.
Présidant la cérémonie d’ouverture, le Premier ministre du Sénégal a déclaré que la présence des leaders religieux à cette rencontre est un gage de leur soutien dans la mise en œuvre des programmes de santé et de développement des différents pays de la Cedeao. Pour Mahammad Boun Abdallah Dionne, le thème de la rencontre répond à une préoccupation majeure, « car il est largement prouvé aujourd’hui que la situation sanitaire reste critique en Afrique, en particulier pour les populations vulnérables que sont la mère et les enfants ». Donc, à ses yeux, il est de la responsabilité des gouvernements et des leaders dans les différents domaines de la vie « d’assurer à la jeunesse un avenir sûr, dans un monde où elle peut exprimer son plein potentiel ».
Avec l’organisation de cette consultation mettant ensemble des leaders confessionnels de la sous-région et des gouvernants, avec l’appui des partenaires, M. Dionne considére que « nous sommes sans doute sur le chemin des Objectifs de développement durable ».
Elhadji Ibrahima THIAM
Avec un des taux de fécondité les plus élevés au monde et une baisse de la mortalité, l’Afrique de l’Ouest est en train de vivre, selon le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), un accroissement rapide de sa population. Particulièrement les jeunes qui s’approchent de l’âge de la population active avec un besoin d’intégrer l’économie des pays. Pour que ces derniers puissent bénéficier du dividende démographique considéré comme « la croissance économique accélérée qui survient à la suite de l’augmentation du pourcentage de la population en âge de travailler », il faudrait qu’ils soient en bonne santé, qualifiés, instruits et aient acquis des compétences leur permettant d’accéder à des emplois créateurs de richesses.
Pour gagner ce pari, « les pays doivent investir davantage dans la santé de la mère et de l’enfant, y compris dans la planification familiale, mais ils doivent par ailleurs faire des efforts importants dans l’éducation des jeunes, particulièrement celle des filles », a insisté Mabingué Ngom. Le directeur régional de l’Unfpa pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre s’exprimait hier, lors de la « Consultation régionale des leaders confessionnels sur le dividende démographique et l’accès aux services de santé de la reproduction ».
Cette rencontre de deux jours qui a enregistré la présence massive de dignitaires musulmans et chrétiens de l’espace Cedeao, va tenter de redynamiser le partenariat entre l’Unfpa et ces leaders confessionnels pour un meilleur accès des populations aux services de santé de la reproduction dans une perspective de réalisation du dividende démographique.
Les leaders religieux constituent des acteurs incontournables lorsqu’il s’agit d’impulser le changement tant attendu dans les comportements des individus et des communautés pour une amélioration effective et durable de l’utilisation des services de santé de la reproduction », a soutenu M. Ngom pour justifier cette alliance.
Il a rappelé qu’il existe actuellement un univers de développement qui fournit entre 30 et 60% des soins de santé et des services éducatifs dans beaucoup de pays en développement.
C’est pourquoi, a-t-il ajouté, l’Unfpa travaille pour construire des partenariats de longue durée avec ces organisations confessionnelles au niveau national, régional et mondial. « Aujourd’hui, le Réseau mondial interconfessionnel sur la population et le développement compte plus de 500 organisations partenaires », a-t-il relevé.
Pour l’émir Dr Yahya du Nigeria, les organisations confessionnelles sont une plateforme importante dans la recherche de solutions aux problèmes qui assaillent la société. Il a appelé à investir davantage dans la jeunesse, la paix, la sécurité et la stabilité sans lesquelles il est difficile d’accomplir des progrès dignes de ce nom.
Citant la secte Boko Haram qui écume le nord du Nigeria avec des attentats qui font de nombreuses victimes, l’émir estime qu’il s’agit là de la conséquence d’une jeunesse désœuvrée, laissée à elle-même et qui s’est tournée vers la violence. « Nous avons besoin de planifier davantage pour nos enfants. Si on ne fait rien, cela risque de s’empirer dans les années à venir, car c’est l’absence d’opportunités qui pousse beaucoup de jeunes à la radicalisation et constitue un terreau fertile pour les mouvements extrémistes », a-t-il averti.
Présidant la cérémonie d’ouverture, le Premier ministre du Sénégal a déclaré que la présence des leaders religieux à cette rencontre est un gage de leur soutien dans la mise en œuvre des programmes de santé et de développement des différents pays de la Cedeao. Pour Mahammad Boun Abdallah Dionne, le thème de la rencontre répond à une préoccupation majeure, « car il est largement prouvé aujourd’hui que la situation sanitaire reste critique en Afrique, en particulier pour les populations vulnérables que sont la mère et les enfants ». Donc, à ses yeux, il est de la responsabilité des gouvernements et des leaders dans les différents domaines de la vie « d’assurer à la jeunesse un avenir sûr, dans un monde où elle peut exprimer son plein potentiel ».
Avec l’organisation de cette consultation mettant ensemble des leaders confessionnels de la sous-région et des gouvernants, avec l’appui des partenaires, M. Dionne considére que « nous sommes sans doute sur le chemin des Objectifs de développement durable ».
Elhadji Ibrahima THIAM
2 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (18:55 PM)Sagesse
En Octobre, 2015 (11:17 AM)Vous entendrez parfaitement parler de dividende démographique. C’est une expression détournée. Son contenu réel n’est pas révélé. C’est un moyen de promouvoir cette satanité, cette saleté.
Constatant que la société sénégalaise demeure très réticente face à cette saleté des occidentaux, une politique intelligente est adoptée pour infiltrer notre pays à la base. L’une des preuves c’est un de nos compatriotes très favorables à cette politique du FNUAP qui a été nommé au Bureau régional de Dakar pour banaliser et tromper la vigilance nationale.
Restez vigilant !!!!!!!!!
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