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Cancer du poumon : quels sont les signes d'alerte ?

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Cancer du poumon : quels sont les signes d'alerte ?

Le cancer du poumon se situe au 2e et 3e rang des cancers les plus fréquents. En revanche, il est placé au premier rang en termes de mortalité. Les deux problématiques actuelles sont liées à la très forte progression de ce cancer chez les femmes et à un diagnostic souvent trop tardif.

Alors, quels sont les signes évocateurs d’un cancer du poumon qui doivent alerter ?

 

Le cancer du poumon : première cause de décès par cancer

Avec environ 39.500 nouveaux cas estimés en 2011, dont les trois quarts chez l’homme, le cancer du poumon se situe au 4e rang des cancers.

 

Chez l’homme, il se place au 2e rang des cancers masculins avec 27.500 nouveaux cas.

Chez la femme, c’est le 3e cancer avec 12 000 nouveaux cas en 2011. 

Mais chez les femmes, ce cancer est en progression constante, avec une incidence qui a triplé au cours des 20 dernières années en raison du tabagisme féminin.

Le tableau est encore plus dramatique en ce qui concerne la mortalité : en France et dans le monde, le cancer du poumon représente la première cause de décès par cancer. En effet, malgré les avancées thérapeutiques, son pronostic reste sombre, avec une survie à 5 ans n’excédant pas les 14 %.

 

Comment expliquer ce fort taux de mortalité du cancer du poumon ?

Le cancer du poumon est souvent diagnostiqué tardivement, ce qui diminue fortement les chances de guérison. 

Et ce diagnostic tardif est lié au fait que les symptômes n’apparaissent qu’à un stade avancé de la maladie. Ainsi, outre la prévention qui repose sur la lutte contre le tabagisme, l’enjeu est de repérer le plus tôt possible les signes évocateurs d’un cancer du poumon… et d’inciter les fumeurs et ex-fumeurs à consulter.  

 

Le tabagisme : premier facteur de risque du cancer du poumon

Le tabagisme est de très loin le premier facteur de risque de cancer du poumon.

Plus rarement, l’exposition à des produits toxiques, notamment dans le cadre d’une activité professionnelle (même ancienne), peut aussi être en cause : amiante, arsenic, nickel, cobalt, chrome, radon, etc.

 

Cancer du poumon : des symptômes non spécifiques

Au début, la tumeur du poumon ne se traduit par aucun symptôme. 

Ce n’est que lorsque la tumeur grossit ou atteint d’autres tissus avoisinants comme la plèvre que des signes peuvent se manifester, et encore, ceux-ci ne sont toujours pas spécifiques au cancer du poumon.  

 

Voici néanmoins une liste des signes qui doivent alerter et amener à consulter, d’autant plus s’ils surviennent chez un fumeur ou ex-fumeur :

 

Une toux qui s’éternise, qui s’intensifie au lieu de disparaître progressivement.

Des infections bronchiques à répétitions.

Un essoufflement.

Des crachats contenant du sang (même très peu).

Une modification de la voix, la voix devient enrouée pendant plusieurs semaines. 

Un gonflement permanent du cou et de la face.

 

Des symptômes plus généraux peuvent compléter ce tableau :

 

Fatigue chronique.

Perte de poids inexpliquée.

Fièvre prolongée.

Maux de tête.

Confusion.

Gonflement des doigts.

Etc.

L’erreur à éviter :

Se dire que la toux systématique du matin est quelque chose de normal chez un fumeur. 

Qu’il est normal pour un fumeur d’avoir continuellement une bronchite, d’être essoufflé et fatigué. Ces symptômes doivent amener à consulter. Et au moindre doute, le médecin recommandera une radio des poumons, une fibroscopie bronchique ou un scanner.

 

Quel est le traitement du cancer du poumon ?

On distingue deux types de cancer bronchique, les « à petites cellules » et les « à non petites cellules » qui sont les plus fréquents (80 % des cas de cancer du poumon). Ces deux formes de cancer réagissent différemment aux traitements, d’où l’importance de les distinguer lors du diagnostic.

 

Le traitement du cancer du poumon à non petites cellules repose sur la chirurgie souvent complétée par une radiothérapie et/ou une chimiothérapie.

Le cancer bronchique à petites cellules nécessite essentiellement une chimiothérapie, parfois associée à une radiothérapie du thorax et/ou du cerveau pour prévenir ou traiter d’éventuelles métastases.

Tous ces traitements peuvent entraîner des effets indésirables notamment respiratoires. 

 

Des soins et un soutien complémentaires sont généralement nécessaires pour faire face aux conséquences de la maladie et de ses traitements : douleurs, fatigue, difficultés respiratoires, troubles alimentaires, mais aussi psychologiques et sociaux.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Solokoko

    En Mars, 2014 (06:56 AM)
    vivre et laisser mourir ou mourir et laisser vivre ?

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