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Sante

Entretien avec le ministre de la Santé et de l’Action sociale : Awa Marie Coll Seck aux urgences

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Entretien avec le ministre de la Santé et de l’Action sociale : Awa Marie Coll Seck aux urgences

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale parle. Presque dix ans après sa première nomination à ce poste sous l’ère Wade, Awa Marie Coll Seck redécouvre un système avec des indicateurs quasi stagnants. Dans cette première partie de l’interview exclusive qu’elle a accordée au journal Le Quotidien, le Professeur titulaire des universités pointe les maux, sans trop froisser son prédécesseur au poste. De la dette des hôpitaux, aux recrutements souvent politiques, en passant par les initiatives de gratuité de certains soins médicaux, le Pr. Seck livre son diagnostic. Entretien.

Vous avez fait deux ans dans ce département entre 2001 et 2003, avant de revenir presque dix ans après. Avez-vous senti une amélioration dans le système de santé du pays ?

Je considère que le contexte est beaucoup plus difficile. Quand je compare 2001 et aujourd’hui, c’était la première alternance et les populations avaient beaucoup d’espoir et s’attendaient à des résultats. Aujourd’hui, on est à la seconde alternance où les gens ont eu à être déçus, donc à avoir des besoins plus clairs, qui s’expriment de manière plus forte et qui aussi, parlent de démocratisation de l’accès aux soins. Du coup, la pression est très forte.
Un autre aspect qui est tout à fait personnel est que lors de mon premier passage, les gens se sont même offusqué que je quitte le gouvernement. Aujourd’hui la barre est à un haut niveau parce qu’on imagine que celle-là peut régler tous les problèmes. Avant, c’était peut-être plus simple, parce que vous n’aviez qu’à montrer ce que vous savez faire et aujourd’hui, ils se disent : «Elle a les compétences, elle doit par conséquent régler nos problèmes.»

Mais, vous avez remarquez un certain progrès dans la prise en charge sanitaire des Sénégalais ?

Pour moi, il y a  eu des progrès indéniables. Si on regarde les infrastructures, on se rend compte qu’il y a plus de centres de santé, quelques nouveaux hôpitaux. Mais d’un autre côté, il y a énormément de défis à relever et même si je prends les infrastructures, je ne cesserai de dire mon désarroi et ma frustration quand je vois l’hôpital de Fatick et celui de Ziguinchor qui étaient là, il y a dix ans. Il y a eu une relance et j’espère que ça va aller mieux. Donc, s’il y a eu de nouveaux dossiers, il y a aussi des dossiers qui traînent et qui de mon point de vue, laissent à désirer. Maintenant, au plan des maladies, nous arrivions en 2001, avec un taux très faible au plan de l’immunisation, donc la vaccination chez les enfants étaient de moins de 30 %. Deux ans après, quand nous quittions, les taux étaient montés jusqu’à 80 % et c’est ce même taux élevé que nous retrouvons à notre retour au bout de dix ans. Ce qui veut dire qu’il y a une stabilisation quant à ces pathologies, qui sont la rougeole, la diphtérie qui ont pu être prévenues grâce à la vaccination. D’ailleurs, on voit nettement avec le Eds5, qu’il y a une diminution de la mortalité infantile, qui est liée aux gros progrès qui ont été faits dans la lutte contre le paludisme.  
Le Sida aussi continue à avoir un bon programme. Donc, il y a des choses qui nous permettent au plan des maladies, d’être satisfaits, puisque la continuité a été assurée. Par contre, quand vous voyez la mortalité maternelle, avec les statistiques de l’Eds5, on constate une stagnation avec des taux assez élevés de plus de 300 décès pour 100 000 naissances vivantes. Donc, il y a du travail à faire. Les femmes continuent à mourir, en mettant au monde leurs enfants, ce qui est un scandale. Pour moi, c’est une priorité sur laquelle, nous allons travailler. Ensuite, il y a un autre aspect qui me pose beaucoup de problèmes : c’est la demande qui est très forte, parce que les besoins existent. Il faut encore faire plus, parce que les personnes ne sont pas satisfaites des soins qu’elles reçoivent, pour diverses raisons. C’est vrai qu’il y a eu des choses, mais il y a énormément de défis à relever.

Des défis comme, sans doute, la couverture médicale dans la mesure où 95 % des Sénégalais n’ont pas de couverture…

Je ne dirais pas 95% mais 80%. Ce qui, à mon avis, reste beaucoup. Dans l’autre sens, 20% de la population a au moins, une couverture médicale et peut espérer avoir accès aux soins, sans de grosses difficultés. Cela veut dire que la majorité doit payer de sa poche et peut ne pas avoir accès aux soins, si elle n’a pas de quoi payer. C’est pour cela, que j’ai beaucoup apprécié la position du président de la République (Macky Sall), alors candidat. Quand il m’a montré son programme où j’ai vu que la santé avait une place importante, notamment la couverture médicale universelle, j’ai décidé de l’accompagner. Donc, il est conscient du fait que les gens n’ont pas accès aux soins. Mon rôle, c’est de l’appuyer en cela, d’autant que je suis convaincue que c’est ce qu’il faut faire. Il y a des fonds d’étude dans les régions, un fonds de solidarité pour les pauvres pour permettre aux populations d’avoir accès aux structures de santé. Il y a un grand travail qui est en cours. Je pense que c’est ce que les Sénégalais attendent : des gestes qui montrent concrètement qu’il y a cette rupture dont on parle. C’est un défi qui, il faut le relever, est une situation qu’on a trouvée. Je pense qu’en mutualisant tous les efforts, nous pourrons trouver une solution à cette couverture médicale universelle.

Le croirez-vous, si on vous dit que, dans nos hôpitaux, les Sénégalais ne se soignent pas ?

Il ne faut jamais dire : «les Sénégalais», car si vous demandez, il y en aura, qui vous diront : «Je suis allé et l’infirmière était très gentille avec moi.» Et heureusement que cela existe encore, sinon on se poserait des questions. Mais, il est vrai qu’il faut tout acheter, dans les hôpitaux, ensuite payer pour le bilan, les radios et ce sont des soins qui sont coûteux pour les populations. Sachant que le taux de chômage est élevé et qu’une grande partie de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, cela pose problème. C’est pourquoi, j’insiste sur la couverture médicale universelle, c’est-à-dire en augmentant les personnes qui adhèrent aux mutuelles de santé, aux Ipm, aux assurances d’une manière générale et en payant pour celles qui n’ont pas les moyens. C’est une solidarité indis­pensable. Maintenant l’Etat, bien sûr, devra mettre de l’argent pour un plan de solidarité notamment pour les personnes les plus pauvres.

Aujourd’hui, il y a un débat autour de la dette des hôpitaux qui n’a jamais été soldée par l’ancien régime. Etes-vous prête vous, à éponger cette dette, estimée à 8 milliards pour permettre aux hôpitaux de souffler ?

S’il ne s’agissait que de moi, je l’aurais fait ! Je suis d’ailleurs en train de faire le plaidoyer. Je suis convaincue que si on met 800 millions par an dans le budget du ministère de la Santé pour éponger la dette, c’est comme mettre des gouttes d’eau dans la mer. En définitive, moi je dis que, depuis au moins trois ou quatre ans, la dette est toujours là. Depuis quelques années, l’Etat a commencé à mettre de l’argent pour la dette, mais on se rend compte que le problème reste entier. Parce que les hôpitaux n’ont pas d’équilibre au plan financier, ils sont obligés de faire payer les gens, et cela devient un cercle vicieux. Donc, moi je pense que l’une des solutions, c’est vraiment d’éponger cette dette et de mettre une rigueur dans les structures. Parce que, tant qu’il y a cette frustration liée à la dette, il sera difficile de régler le problème. Par contre, si on équilibre les choses, on arrivera à gérer un hôpital. Mais, je trouve que tous les directeurs d’hôpital, le personnel en définitive, sont aussi victimes de cela. Mais sachez qu’aucun médecin n’a envie de voir la maladie de son patient s’aggraver.

Ne pensez-vous pas que cette situation de quasi faillite des hôpitaux est liée à la non-application de la réforme hospitalière, pourtant conçue depuis 1998 ?

La réforme hospitalière, qui rend les hôpitaux autonomes, est dans le principe, une bonne réforme. Car, elle permet aux hôpitaux d’éviter toutes les lourdeurs administratives et de pouvoir s’auto-gérer. Mais, quand vous faites cela, alors que vous avez toujours des dettes, on revient toujours à la dette. La réforme ne pourra jamais être ce qu’on veut qu’elle soit, parce qu’elle prône une rigueur dans tout ce qui est recrutement, dans toutes les primes qui sont données au personnel. Les hôpitaux sont aussi toujours sous pression. En définitive, je comprends que les problèmes soient récurrents, les populations ne se sentent pas en sécurité et croulent elles aussi, sous la dette, parce que finalement, c’est tout le monde qui contribue. Et quand vous n’avez pas des parents qui peuvent vous aider ou vous-même de vous prendre en charge, vous vous laissez mourir ou la maladie s’aggrave. Personne ne gagne dans cette affaire. C’est pour cela que je voudrais qu’on s’appesantisse un peu plus, sur ce point et qu’on donne des conditions. C’est-à-dire, on règle le problème de la dette, mais maintenant vous fonctionnez d’une manière rigoureuse dans la transparence.

Donc, vous pensez qu’il y a un problème de transparence dans la gestion des hôpitaux ? Com­me la corruption par exemple ?

Mais il y a la corruption partout au Sénégal et vous le savez. Alors, pourquoi les structures sanitaires ou les hôpitaux seraient exempts ? Il y a toujours quelqu’un qui va venir vous dire : «Si vous me donnez de l’argent je vais vous faire passer de tel côté ou de tel autre.» C’est parce qu’il n’y a pas un système transparent, qui explique à chacun le chemin qu’il doit suivre. Alors, des gens peuvent vous faire croire qu’en vous aidant, vous pourrez aller plus vite et c’est là que la corruption commence.

Il y a aussi le débat sur la gratuité de l’hémodialyse, qui ne serait toujours pas effective. Etes-vous en mesure de supporter ces charges ?

Tout à fait. Quand nous avons proposé la gratuité, on a aussi mis des moyens dedans. Personnellement, j’ai eu à travailler avec mes collaborateurs sur des réaménagements budgétaires pour mettre de côté une somme précise pour qu’on puisse terminer l’année et prévoir pour les autres budgets aussi, de l’argent pour les dialyses. On a appris de ce qui s’est passé antérieurement, que la plupart du temps, il y avait des problèmes de non-approvisionnement des caisses, que ce soit des hôpitaux ou ailleurs, pour prendre en charge les gratuités.  Ça, c’est tellement clair que nous n’allons pas augmenter une gratuité sans mettre les moyens. Notre initiative est vraiment claire, on a tout calculé et la gratuité dans le service public est encore une fois aujourd’hui une réalité. Ce service dépend de nous et nous y mettons un budget. C’est pour cela qu’il y a tous ces commentaires sur la dialyse et sa gratuité ou non. Je pense également que des gratuités annoncées étaient plus un slogan qu’une étude parfaite de faisabilité. Le plan sésame est une très bonne idée et je le maintiendrai avec plaisir. La seule chose est qu’on n’a pas imprimé des limites à ce plan sésame. Par exemple, vous voyez des personnes qui ont une assurance, des personnes qui sont à l’Ipres, qui sont dans une mutuelle ou qui ont des imputations budgétaires, des personnes qui ont les moyens qui tous vont vers le plan sésame. Mais en réalité, le plan sésame était fait pour appuyer ceux qui n’ont pas les moyens. Mais quand vous avez déjà une assurance maladie, ce n’est pas logique de venir bénéficier du plan sésame. Nous avions commencé à travailler sur ce plan quand nous étions là, mais il ne s’appelait pas plan sésame. Nous avions créé pour la première fois une division pour les personnes âgées. C’est de là, que l’idée d’avoir des soins gratuits pour les personnes âgées est née et c’était pour des personnes qui avaient besoin de cet appui et non pas pour exempter des personnes qui ne nous ont rien demandé en réalité. Ça c’est un problème.
Les césariennes, c’est vrai qu’à un moment le Fnuap était pratiquement le bailleur, il a beaucoup aidé mais ne pouvait pas aider pour tout le pays. Ce qui fait qu’aujourd’hui, il y a des hôpitaux où la césarienne n’est pas gratuite, parce qu’ils n’ont pas eu l’accompagnement financier nécessaire. Mais je peux vous en dire plus : au­jourd’hui les anti-rétroviraux sont gratuits, mais il faut commencer à penser au moment où les bailleurs de fonds et nos partenaires internationaux commenceront à diminuer leur soutien. En ce moment-là, si on veut que les anti-rétroviraux soient gratuits, il faut aussi que l’Etat commence à mettre de l’argent pour qu’on ne se retrouve pas dans des situations où il n’y aurait pas de médicament. Donc, la gratuité elle, a un coût et il faut mettre de l’argent pour qu’elle soit possible. Dans le cadre de la couverture médicale universelle, nous avons ce problème-là, qui est en train d’être étudié, parce que nous voulons  continuer sur des gratuités. Nous pensons que sans cela, il y aura des difficultés pour que nous atteignions nos objectifs, mais il faut savoir le faire et bien réfléchir à l’expérience passée. Je ne veux pas qu’on soit nihiliste. Il y a des choses qui se sont bien passées, d’autres non. On doit faire le bilan de tout cela et aller de l’avant et améliorer ce qui n’a pas toujours été un succès.

Vous avez trouvé un recrutement de 500 nouveaux agents de santé du fait de votre prédécesseur. Comment est-ce que vous gérez cette situation apparemment complexe, pour vous ?

Votre question me permet même d’aller plus loin. On dit beaucoup de choses. J’ai même appris qu’il (Mo­dou Diagne Fada) avait utilisé tout le budget du ministère de la Santé avant de partir. Ce qui n’est pas vrai. Il a utilisé ce qu’il devait utliser, j’imagine dans les quatre mois qu’il a été là (janvier-avril 2012). Quand je suis arrivée, j’ai trouvé un budget de fonctionnement et d’investissement pour pouvoir couvrir le travail que nous devons faire jusqu’à la fin de l’année. De ce côté-là, je ne peux pas dire grand-chose. Je crois qu’il faut être clair et éviter de faire des amalgames. L’argent et les moyens étaient encore là au niveau du ministère de la Santé. Mais globalement, nous avons eu des problèmes et donc il y a une loi rectificative du budget qui fait qu’on a dû diminuer tous les budgets des ministères. Mais la santé n’a été touchée qu’à 80%. Maintenant, en ce que je sais, concernant les recrutements, c’est que la contractualisation était un concept que nous avions lancé pour les zones les plus démunies ou éloignées qui avaient des postes de santé fermés. Il y a des hôpitaux comme celui de Tambacounda qui n’avait pas de sage-femme ni de gynécologue. Et pour inciter les gens à aller loin, on avait proposé des contrats pour aider ces populations. Et puis entre temps, chaque cas a apporté d’autres critères de sorte que nous nous sommes retrouvés avec plus de 1 000 agents contractuels. Il y a même eu les premiers contrats mais qui étaient différents avec le Pdis (Programme de développement intégré de la santé). L’idée était en fait, au bout de quel­ques années, de résorber tous ces contractuels, pour qu’ils deviennent des fonctionnaires. Mais aujourd’hui, on a beaucoup de contractuels et je sais que les dernières années, il y a eu un rush et pendant la campagne électorale, jusque même pendant l’entre-deux tour. Donc, j’ai un grand problème, parce qu’il y a beaucoup trop de contractuels aujourd’hui et financièrement l’enveloppe qui était prévue pour ces contractuels, a été épuisée avant juin. Il n’y avait plus d’argent pour payer tout le monde. Là, il faut faire une autre gymnastique, au plan budgétaire pour trouver une solution. Parce qu’il faut quand même payer des gens qui ont des contrats. Par contre, nous en avons identifié quelques-uns, plus d’une dizaine d’agents qui ne venaient pas travailler et à la fin du mois, venaient prendre leur salaire. Pour ces gens, nous avons demandé qu’on coupe leur salaire. Pour les autres, ils sont dans le système et il faudra faire une petite toilette et nous travaillons dessus. Ce que nous voulons, c’est que les contrats soient donnés à des personnes qui sont nécessaires au système. On nous a parlé d’une dame qui est arrivée dans un des hôpitaux, avec un papier disant qu’elle est infirmière, mais la première goutte de sang qu’elle a vue l’a fait tomber en syncope. Quand on lui en a parlé, elle a dit qu’en réalité, elle n’a jamais été dans la médecine. Donc, il y a beaucoup de cas comme ça à régler.
Mais la continuité gouvernementale faisant, nous sommes obligés de gérer ceux qui ont signé un papier. Heureusement que ce sont des con­trats d’un an renouvelable. Cela peut nous permettre de faire le point et en tout cas, d’essayer de rapprocher ces personnes des populations qu’elles servent.

Vous êtes médecin et ministre de la Santé, donc consciente des préoccupations de vos collègues et des autres syndicats de santé, est-ce qu’on peut dire maintenant, qu’il n’y aura plus de perturbations dans le secteur ?

Je ne crois pas ! Je pense que les syndicats de manière générale ont besoin qu’on les comprenne. Moi, en dehors d’être médecin, j’ai été syndicaliste pendant plusieurs années et même di­rigeante syndicale (Sut­sas). J’ai toujours pensé qu’il fallait que les travailleurs de la Santé et de l’Action sociale soient considérés. Parce que, vous savez qu’à l’époque, un médecin touchait moins de 150 000 francs Cfa par mois. C’était une période très difficile où il n’y avait rien. Aujour­d’hui, je pense qu’il y a eu beaucoup d’efforts de l’Etat et des structures, qui font qu’objectivement, on ne peut plus dire que le personnel de santé est défavorisé. Mais, il y a toujours de petits problèmes. Alors, le fait que le Sames ou les Sutsas considèrent que c’est une personne qu’ils apprécient, qui est à la tête du ministère, nous donne des défis. Du coup, vous devez être là où ils vous attendent. Et si vous n’êtes pas là, ils doivent normalement faire des grèves, des sit-in et tout ce qu’ils veulent. En tout cas, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour apaiser le climat social, parce que je les comprends et essaie de tout faire pour eux. Mais je ne peux pas aller dans le sens de faire tout parce que simplement je veux la paix sociale. Il faudra aussi que de part et d’autre on trouve des équilibres, qu’on ait un dialogue permanent, qu’il n’y ait aucun soupçon entre eux et moi. Je ne peux pas tout faire, il y a des priorités un peu partout. Qu’ils comprennent que, si je ne fais pas quelque chose, c’est parce que je ne le peux pas.

A suivre



1 Commentaires

  1. Auteur

    Mya

    En Août, 2012 (12:12 PM)
    Madame il faudra tout faire pour relever le secteur de la santé car c'est un secteur malade rien ne va les gens n'ont pas access qux soins tout est cher si tu tombes malade et que ta pas les moyens de te soigner tu meurs directement aller aux urgences dans les hôpitaux ils ne s'occupent pas bien des patients khaliss rek soko amoul dé.
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