Mercredi 24 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Sante

L'obésité favorise le développement du cancer de la prostate

Single Post
L'obésité favorise le développement du cancer de la prostate
Une récente étude française vient de montrer que les cancers de la prostate qui se déclenchent chez les patients obèses sont plus virulents que la moyenne. En cause : une progression de la maladie facilitée par le tissu adipeux.

En France, 6,5 millions de personnes souffrent d'obésité : cela représente environ 14,5 % de la population adulte. Or, on le sait : il existe des liens entre cancer et obésité - avoir un IMC supérieur à 30 favoriserait ainsi l'apparition du cancer de la vésicule biliaire, des reins, de l'utérus chez les femmes, de la thyroïde...


Une étude française de l'Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale (CNRS/Université Toulouse III) vient de trouver une nouvelle conséquence de l'obésité chez l'homme : cette maladie favoriserait le développement (et non l'apparition !) du cancer de la prostate.


Une propagation via les adipocytes

L'étude, publiée dans la revue scientifique Nature Communications, a été menée sur 100 échantillons provenant de tumeurs cancéreuses. Grâce à des manipulations, les chercheurs ont réussi à montrer que les cellules infectées au niveau de la prostate pouvaient propager la maladie aux organes à proximité via le tissu adipeux périprostatique (ou PPAT).


D'après les scientifiques, certains récepteurs présents sur les cellules graisseuses (le récepteur CCL7, par exemple) « attireraient » les cellules touchées par le cancer (qui sont dotées de récepteurs compatibles), puis les répandraient dans l'organisme. Par ailleurs, les chercheurs ont découvert que ce processus de migration était plus fréquent (et facilité) chez les patients masculins souffrant d'obésité : chez ceux-ci, le PPAT est en effet plus dense.


Pour vérifier cette hypothèse, une nouvelle expérience a été menée sur des souris. Ainsi, chez les rongeurs souffrant d'obésité, le cancer de la prostate était particulièrement agressif et résistant aux traitements. Tandis que les souris dotées d'un IMC « normal » (entre 18,5 et 25) répondaient bien aux traitements anti-cancer qui leur étaient proposés.



0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email