Le Sénégal n'a pas réouvert ses frontières terrestres, aériennes et martimes avec la Guinée, contrairement à ce qu'annoncent des sites d'information au Sénégal et en Guinée, a précisé mardi le ministère sénégalais de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
"Rien n'a changé, les frontières restent fermées", a dit à l'APS l'adjudant Mbaye Sady Diop, conseiller en communication au cabinet du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
Le Sénégal a décidé depuis le 21 août de fermer à nouveau ses frontières terrestres avec la Guinée, "compte tenu de l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui pose un problème de santé publique de portée mondiale".
"Cette mesure est étendue aux frontières aériennes et maritimes pour les aéronefs et navires en provenance de la République de Guinée, de la Sierra Léone et du Liberia", a récemment indiqué le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.
"En conséquence, assure-t-il, les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité veilleront à la mise en œuvre rigoureuse de la présente mesure."
Il précise toutefois que le Sénégal "reste solidaire avec tous les pays touchés par l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola".
La Sierra Leone, la Guinée et le Liberia sont les pays les plus touchés par l'épidémie de fièvre Ebola, qui a fait 1.427 morts de février à maintenant, selon un récent bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il n'existe pas encore de cas confirmé d'Ebola au Sénégal, qui a fermé ses frontières avec la Guinée, pour se protéger de la maladie.
Cette épidémie, qui sévit au Nigeria aussi, est la plus mortelle depuis la découverte de ce virus en 1976.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes, mais aussi par la consommation ou le contact avec des animaux infectés.
Il n'existe pas encore de traitement efficace, ni de vaccin contre cette maladie, même si un traitement expérimental a récemment sauvé deux Américains infectés par le virus.
10 Commentaires
Deontologie
En Août, 2014 (19:25 PM)Diop
En Août, 2014 (19:30 PM)Le bradage de SUNEOR, de TRANSRAIL, de la SODEFITEX et la location du jet privé Falcon 50 sont entre autres les affaires scabreuses dans lesquelles son nom est mêlé pour toujours.
- La SONACOS lui avait été cédée à quelques 6 milliards alors qu’elle valait au moins 100 milliards.
- TRANSRAIL retirée des canadiens lui avait été bradée à presque rien de même que la SODEFITEX dans le cadre de la cession à DAGRIS
- Le Falcon 50 aux origines douteuses (don de la Chine ?) était géré par une société de son groupe et loué à l’Etat du Sénégal pour les déplacements de Karim WADE pour des dizaines de milliards.
Les patriotes et citoyens sénégalais savaient qu’il y avait une complicité manifeste entre Karim WADE et JABER et que ce dernier était son bras armé pour le pillage des ressources.
Des facilités de toutes sortes lui étaient accordées sans qu’aucun ministre ou fonctionnaire ne puisse s’y opposer (subventions, annulation d’impôts, exonération loyer immeuble SUNEOR, protection vis-à-vis des concurrents …).
Il était reçu à la Présidence de la République où ses problèmes étaient réglés au-dessus de la tête des Ministres DIOP
Llll
En Août, 2014 (19:30 PM)Mbaye Sady Diop
En Août, 2014 (19:59 PM)Ce n'est pas du journalisme çà. insultez moi, insultez le ministère. Wolof yi né naniou wakh bou ndiawe deukoul famou dieume famou diogué la deuk. Au moment de la fermeture, j'ai envoyé un communiqué et j'ai répondu à toute la presse qui m'a sollicité. Si on devait rouvrir, on utiliserait les mêmes canaux.
Karim Voleur
En Août, 2014 (20:13 PM)Ok
En Août, 2014 (21:20 PM)Maty
En Août, 2014 (22:08 PM)Zig Neverday
En Août, 2014 (22:35 PM)Bmkaa
En Août, 2014 (23:24 PM)Cheikh Bi
En Août, 2014 (23:58 PM)Participer à la Discussion