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Matam : un spécialiste juge "tragique" le taux de prévalence de la contraception

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Matam : un spécialiste juge "tragique" le taux de prévalence de la contraception

La directrice des services cliniques de Marie Stopes international (MSI) Colette Ndoye a qualifié samedi de tragique le taux (3,2 pour cent) de prévalence de la contraception dans la région de Matam où il est constaté une mortalité maternelle très élevée.‘’C’est une tragédie de voir une région aussi vaste que Matam avoir une aussi forte demande caractérisée par un déficit dans l’offre de services de Planification familiale’’, a-t-elle relevé lors d’une rencontre avec la presse. 

Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a entamé jeudi, en collaboration avec MSI et d’autres partenaires, une caravane de mobilisation sociale et d’offre de services Planification familiale et Santé de la reproduction des jeunes et des adolescents (SRAJ) dans la région de Matam. Selon Colette Ndoye, après une mini évaluation de la caravane de deux journées d’offres de services de Planification familiale à Agnam Civol et Waoundé, il en est ressorti qu’il y avait une très forte demande. ‘’Ce ne sont pas les actions ponctuelles seulement qui pourraient régler le problème à Matam où les femmes meurent en donnant la vie. Donc, les besoins non satisfaits en PF sont très élevés’’, a dit la directrice des services cliniques de MSI. ‘’Il n’y a pas de sages-femmes de haut niveau à Matam qui englobe des zones d’accès très difficile et nous à MSI, nos stratégies consistent à aller vers ces populations-là en déplaçant nos équipes mobiles pour faciliter l’accessibilité financière et géographique’’.

 A ce sujet, elle a fait comprendre qu’après analyse de la situation, au niveau des points de prestation de services, il en est ressorti qu’il n’y avait même pas de matériel pour pouvoir offrir les méthodes à longue durée d’action qui ont un impact aussi élevé sur la mortalité maternelle. ‘’Cela nous incite à voir dans quelle mesure nous pourrons disposer d’équipes mobiles au niveau de la région de Matam afin de combler ce gap. Donc, nous sommes prêts à revenir à Matam avec des équipes mobiles, en collaboration avec l’UNFPA, pour voir comment développer cette stratégie", a-t-elle déclaré. Colette Ndoye a fait savoir que MSI, dans ses stratégies, aide les sages-femmes, les infirmiers et même les médecins de ses zones d’intervention à être formés en santé de la reproduction, particulièrement en Planification familiale.

 ‘’Nous les aidons à avoir la capacité nécessaire à offrir les méthodes de planification, à s’équiper et être outillés en création de la demande’’, a-t-elle expliqué, précisant que la création de la demande consiste à aller en amont de l’activité et bien sensibiliser les clientes avant l’arrivée de l’équipe de recrutement pour bénéficier de l’offre de services.



7 Commentaires

  1. Auteur

    West African

    En Novembre, 2012 (17:46 PM)
    L'Afrique est le continent qui subit le plus d'interference dans ses affaire interieures par l'occident.Vu les genocides commis contre l'Afrique par 1-la traite arabo-musulman (plus de 5 millions de noirs deportes vers les pays arabes et 2 millions de morts au cours de la traversee du sahara), 2-la traite trans-atlantique plus de 12 millions deportes vers les Ameriques et autant de massacres a grande echelle pendant la colonisation europeenne jusque aujourd'hui en passant par le genocide Rwandais, Congolais, Sierra leonne , Liberia la liste continue.... C'est pour vous dire que l'Afrique a tete depeuple' , vide' de ses fils . Nos politiques doivent s'orienter ver le contraire c'est dire l'Afrique doit etre repeupler sans tenir compte de ce que l'occident pense. La planification est une autre ruse de l' occident a controler la demographie Africaine non pas pour le bien de l'Afrique mais pour ses propres interets egoistes . Pour l'occident plus de noirs sur le continent signifie moins d'acces a nos ressources et plus difficiles a nous controler. Le potentiel humain est aussi une force economique. Si non pourquoi ils financent ce programme de planificationa cout de milliards (plus de 18 milliards de dollars) dans tous les pays africains depuis des decenies alors meme que la population europeenne depasse celle de l'Afrique. Le gouvernement Americain fait la meme chose contre la population noire des etats unis. La population blanche a peur du nombre croissant des noirs. Ne me parler de raisons economiques parce que ce n'est vraie. L'Afrique a les moyens de nourir sa population si seulement les vautours occidentauxs laissent les Africains et leurs ressources tranquille pour qu'enfin on retrouve la prosperite' economique car un peuple qui est exploite' sur tous les plans ne progresse jamais. Non a la planification familiale, non a l'avortement sauf si c'est necessaire ( raison de sante') parce que nous n'avons jamais demande' a l'occident de freiner son explosion demographique qui est du domain de la politique interieure des pays.
  2. Auteur

    Momo

    En Novembre, 2012 (19:39 PM)
    @west african.dit moi que tu sors de l'hosto ou tu es juste beaucoup trop con pour exister.tu es litterallement un voleur d'oxygene.
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    Auteur

    Alphaone

    En Novembre, 2012 (06:40 AM)
    Le potentiel humain est une force économique, si il y à de l'emploi et une industrie digne de ce nom.

    Si actuellement 50% de la population à du mal a se nourrir, 40% n'ont pas accès a l'eau potable, idem pour l'électricité, 50% sont sans emplois, 50% sont analphabètes, un grand nombre qui n'a pas d’accès au soins médicaux etc etc etc ......

    Augmenter le nombre de personnes ne fait qu’aggraver la situation.

    Alors c'est quoi la solution pour donner au peuple un cadre de vie correct.
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    Auteur

    Fall

    En Novembre, 2012 (11:55 AM)
    LE TRES GRAND PROBLEME EN AFRIQUE EST DE NE PAS ARRIVER A EDUQUER LA POPULATION;

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    Auteur

    Muvra

    En Novembre, 2012 (12:20 PM)
    Un taux de 3,2 % de prévalence de la contraception est effectivement incroyablement bas, car il faut savoir que de très nombreuses femmes de la région de Matam ont des grossesses non désirées, soit qu'elles auraient voulu espacer la naissance suivante, soit qu'elles ne voulaient plus d'enfants du tout. Mme Colette Ndoye a donc raison de qualifier de tragique cet état de fait.

    Maintenant au niveau du pays, la situation démographique est plus que problématique. Quand je suis né (en 1950) nous étions 2,4 millions d'habitants. Aujourd'hui, nous sommes un peu plus de 13 millions. Pour la suite, selon l'ONU, nous devrions être 29 millions en 2050 et au moins 44 millions en 2100. Ce qui voudrait dire qu'en un siècle et demi, nous pourrions avoir vu notre population multipliée par 18 : dix huit vous avez bien lu !

    Le Sénégal n'étant pas extensible, nous allons avoir de très gros problèmes dans l'avenir si nous ne nous tournons pas résolument vers la planification familiale et l'éducation généralisée pour toutes et pour tous.
    Auteur

    Ndiayeeen

    En Novembre, 2012 (17:51 PM)
    khamouma dara deh mais il me semble que le terme 'prévalence' est mal utilisé. Je suis allé voir wiki (ct plus simple) et j'ai vu effectivement que cela s'applique à une maladie : prévalence d'une maladie et non d'un moyen de défense contre une maladie. Nuance. Voici ce que dit wiki : En épidémiologie, la prévalence est une mesure de l'état de santé d'une population à un instant donné. Alors probablement que notre chère collette voulait dire (ou a dit) taux d'utilisation des services ou moyens contraception, vue que la contraception n'est pas une maladie. Sinon concernant le sujet, je pense que ne serait-ce que pour des raisons de santé, il faut vulgariser les méthodes contraceptifs. Nous les hommes sautons facilement pour nous 'soulager' (excusez mais c souvent le cas) et les femmes subissent, quelques soient les conséquences, notamment en milieu rural ou par manque d'information. La contraception, sauf si je me trompe, ne sert qu'à (i) éviter les grossesses non désirées et (ii) se protéger des IST. Donc planifier les naissances avec des moyens contraceptifs n'est pas synonyme d'interruption de fécondité.

    salam
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (09:13 AM)
    numero 6 la dame voulait dire taux de couverture
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